Les CGT contre la France par Maurice Druon de l'Académie française

Les CGT contre la France par Maurice Druon de l'Académie française - Actualité - Discussions

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:35:23    

c'est dans le fig de ce matin.
C'est tellement gros que je ne peux résister au plaisir de vous faire lire sa chronique....
 
CHRONIQUE Le franc-parler  
Les CGT contre la France  
 
Maurice Druon de l'Académie française  
[22 septembre 2003]  
 
 
 
Le malheur ne vient jamais seul. Les calamités non plus. En l'occurrence elles sont deux: la CGT tout court, stalinienne, et la CGT-FO, trotskiste. En gros, en très gros. Mais elles non plus ne font pas dans le détail. Apparemment, elles se chipotent, se contestent, font même mine parfois de s'opposer, afin de conserver leurs clientèles respectives. En réalité, elles s'épaulent et se complètent. Tout ce qui est nuisible à la France est bon pour elles.
 
Depuis que le Parti communiste, qui recueillait, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les votes d'un tiers de la population, est tombé en sa capilotade d'aujourd'hui, et aussi longtemps que les partis marxistes révolutionnaires resteront dans l'émiettement doctrinaire qui les caractérise, ces deux grosses centrales syndicales constituent la plus puissante force politique qui s'emploie, hélas avec succès, à la destruction de la société française.
 
De quoi la France souffre-t-elle? Pourquoi ce pays au climat généralement si amène, au sol si fertile, aux richesses naturelles et humaines si grandes, ne connaît-il pas la prospérité à quoi tout le dispose? Pourquoi perd-il, dans l'Union européenne, pour laquelle il a tant fait, la place majeure et la voix prépondérante auxquelles son passé et ses ?uvres lui donnent droit? Pourquoi l'usage international de sa langue régresse-t-il, faute de moyens pour en soutenir partout l'enseignement? Pourquoi la France n'a-t-elle pu se pourvoir de la force militaire qui lui permettrait de conduire les opérations indépendantes que lui commandent ses amitiés, ses intérêts ou ses principes, et qui conférerait une autorité véritable à sa diplomatie, laquelle, au demeurant, est approuvée par les trois quarts de la planète?
 
 
Pourquoi notre recherche scientifique n'est-elle plus au niveau nécessaire à nous tenir au premier rang de la modernité, alors que nos cerveaux en ont toute la capacité ? Et pourquoi ne lit-on pas le bonheur dans les yeux des Français ? Pourquoi un écrivain de haute culture, tel que l'est Jean-Marie Rouart, choisit-il d'intituler son dernier livre, excellent, Adieu à la France qui s'en va, et pourquoi un analyste politique reconnu, comme Nicolas Baverez, appelle-t-il le sien, La France qui tombe ? Pourquoi ce sentiment général de déclin est-il en train de s'installer dans l'âme française ?
 
N'allons pas chercher des explications sociologiques compliquées. La raison première est très simple : la France souffre d'ennuis d'argent. Allez donc demander à un homme au bord de la faillite qui n'arrive pas à réduire ses dépenses et cherche sans cesse des expédients pour boucler ses fins de mois, d'arborer une mine joyeuse et d'être entreprenant, inventif, ardent, généreux !
 
La France vit plongée sous le fardeau d'une dette excessive, accumulée pendant les vingt ans, sauf deux brèves interruptions, d'un pouvoir socialiste tenu en otage électoral par les communistes.
 
Peut-on rappeler qu'au premier trimestre de 1968, la France n'avait plus un seul sou de dette extérieure, et possédait la plus forte encaisse or du monde après Fort Knox, ce qui, d'ailleurs, n'était guère du goût de Washington ? Tel se présentait le bilan du général de Gaulle.
 
 
Aujourd'hui, chaque Français est endetté, dès le berceau, d'au moins 15 000 euros, et risque d'avoir à en payer les intérêts jusqu'au tombeau. Il n'en est pas conscient ; mais c'est là son handicap de citoyen. Multipliez ce chiffre par les 61 millions 400 mille que nous sommes. Voilà le bilan de Mitterrand et de ses princes consorts : 950 milliards d'euros d'endettement public. Il était beau d'accuser de Gaulle de «coup d'État permanent», pour avoir instauré la ruine permanente de l'État.
 
La France vit anémiée par la politique d'assistance généralisée voulue par les mêmes gouvernements socialo-communistes. L'assisté est dépendant. Nous ne sommes plus un pays d'hommes libres ; nous sommes un pays d'éclopés quémandeurs où chacun réclame à l'État de lui fournir une béquille. L'inactivité est vigoureusement encouragée .
 
Entre le RMI (revenu minimum d'insertion) et le smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) ? quel langage, quand en plus la croissance est nulle ! ? la différence est devenue infime. Il faudrait être des héros pour rechercher une «insertion» dans le monde du travail. A un coût énorme et sans aucun profit, l'État entretient un peuple d'oisifs pauvres. Il doit y avoir un moyen terme entre la misère et la paresse.
 
La France vit étranglée par un déficit budgétaire anormal, paralysant. Or, à quoi est dû principalement ce déficit ? Aux salaires d'une fonction publique pléthorique, obèse, et scandaleusement privilégiée.
 
Depuis vingt ans et plus on dit, on répète, qu'il faut réduire ces dépenses-là. Je me rappelle avoir été des premiers à élever la voix dans ce concert. Autant verser de l'eau dans une clarinette. Les services publics n'ont cessé de s'enfler.
 
 
Les chiffres varient largement, selon les bases de calcul. Les services gouvernementaux annoncent pudiquement 2 millions 800 mille fonctionnaires, en ne prenant en compte que les effectifs des administrations centrales et de l'enseignement. Si l'on y ajoute les personnels des administrations territoriales et des hôpitaux, on monte à 4 millions et demi ; et si l'on comprend les employés des entreprises et organismes publics, on atteint le chiffre vertigineux de 6 millions 200 mille agents rétribués par l'État, c'est-à-dire, à vue de nez, le quart de la population active sur lequel règnent les deux CGT.
 
La France cultive la triste particularité d'être le seul pays semi-communiste d'Europe, et, partant, de subir à demi l'échec qu'ont connu tous les États communistes.
 
Depuis vingt ans et pour des raisons vingt fois exposées, la première tenant à l'allongement constant de la vie des Français, la modification du régime des retraites s'imposait à la nation, sous peine d'aller à une catastrophe. Les gouvernements socialistes le savaient et le disaient, mais ne pouvaient se résoudre à prendre les mesures nécessaires.
 
 
En 1993, Édouard Balladur, avec autorité, accomplit la réforme des retraites du secteur privé ; cela se passa sans aucun drame. Dès son arrivée à Matignon, Jean-Pierre Raffarin annonça qu'il allait en faire autant pour le secteur public. Mais aussitôt la loi déposée, les syndicats, ce printemps, jetèrent les fonctionnaires dans la rue. En même temps, ils déclenchaient une grève des chemins de fer d'autant plus illogique que les cheminots sont les plus avantagés pour le départ à la retraite, qu'ils disposent du plus grand nombre d'avantages dits sociaux, et que le moindre guichetier de gare bénéficie, en salaires et horaires, du traitement accordé autrefois aux hommes qui pelletaient le charbon dans les locomotives. Le coût de ces grèves s'est élevé à 250 millions pour la SNCF, sans compter les pertes infligées, par la paralysie des transports, à toute l'économie française. Mais la loi fut tout de même votée.
 
Le relais de l'agitation fut pris, en fin de printemps, par les personnels de l'Éducation nationale où, là aussi, les syndicats de gauche sont rois.
 
On sait bien que, pour «dégraisser le mammouth», il faut commencer par le découper. Dans la politique de décentralisation entreprise par le gouvernement, c'est incontestablement sur le secteur de l'enseignement que l'effort doit se porter en priorité.
 
 
Pourquoi un tel nombre de professeurs se sont-ils livrés à des démonstrations indécentes qui devraient, s'il y avait un peu de bon sens, les faire exclure de leur profession ? Parce que l'on projetait de faire administrer et rémunérer par les collectivités locales les agents qu'on pourrait appeler auxiliaires de l'enseignement, parmi lesquels les médecins scolaires, les «psychologues» et conseillers d'orientation. L'annonce de cette mesure a mis en rage les syndicats. Le gouvernement a dû se limiter aux seuls employés d'entretien et de nettoyage. Quant au fameux «malaise» de l'enseignement, dû aux méthodes et aux programmes, les syndicats n'y proposent pour remède que des engagements de personnel, alors que celui-ci a de loin dépassé le million.
 
Vint l'été et le débordement des «intermittents» du spectacle. Il s'inscrit dans une dérive dont l'origine remonte aux Maisons de la culture d'André Malraux qui se transformèrent très vite en niches de la subversion gauchiste, où le spectacle devint le tout de la culture, et où la subvention remplaçait le public.
 
Le terme d'«intermittents» désigna d'abord les figurants de cinéma ou les «utilités» du théâtre, auxquels fut consenti un régime particulier d'assurance-chômage. Petit à petit s'agrégèrent à ce régime les musiciens d'orchestre, les personnels de scène, les techniciens du cinéma et de la télévision, les cameramen, les éclairagistes, les scriptes, et tous participants à une mise en scène, un film, une émission jusques et y compris les secrétaires-dactylographes. Tous ces personnels y trouvaient leur compte, touchant leur assurance chaque jour où ils n'étaient pas employés, et les sociétés de production aussi qui n'engageaient presque plus d'employés permanents.
 
 
Étrange discrimination. L'avocat manquant de causes est-il un intermittent du barreau, l'écrivain à la recherche d'un éditeur, un intermittent de la littérature, l'ébéniste en panne de commandes, un intermittent de l'artisanat ?
 
L'exception n'est acceptable que si elle ne dégénère pas en abus. Les syndicats modérés comprirent et admirent qu'on mît quelque limite au chômage des «intermittents». Ce fut la CGT-spectacles qui s'y opposa, organisant ces émeutes qui obligèrent à annuler les grands festivals de la saison. Ces actions de chantage ont infligé des pertes inchiffrables aux villes organisatrices, aux industries hôtelières, à tous les commerces locaux, et altéré l'image touristique et artistique de la France. Tel est le bilan de nuisance, pour cette seule année, de nos syndicats marxistes.
 
Notons pour mémoire les grèves des postiers, parcellaires mais endémiques, que l'on n'annonce même plus, dans tel arrondissement une semaine, tel centre de tri une autre, qui rendent le courrier incertain, cependant que le déficit des Postes, que l'État devra combler, tourne autour de 200 millions d'euros.
 
Et n'oublions pas la solide installation des syndicats de gauche dans la presse, la radio et la télévision, particulièrement celles dites du service public. Nous avons là, biaisant l'information et les débats, des nostalgiques d'une idéologie totalitaire partout ailleurs défunte et enterrée .
 
Tant que dura l'URSS, les communistes pouvaient être regardés comme le parti de l'étranger. Aujourd'hui, leurs syndicats constituent l'ennemi de l'intérieur.
 
La réforme de l'État est le mot d'ordre des années présentes. En confiant la tête du gouvernement à M. Raffarin, le président Chirac a choisi la réforme lente, espérant qu'elle sera consensuelle.
 
 
Reconnaissons que M. Raffarin et son gouvernement montrent de la persévérance, un indéniable courage, et remportent quelques succès. Souhaitons-en la poursuite.
 
Quand le ministre M. Delevoye annonce que l'avancement dans l'administration devra se faire au mérite, et qu'il faudra cesser de donner à tous les fonctionnaires la note de 20 sur 20, il est dans la bonne voie. Mais comment cette décision proprement révolutionnaire va-t-elle être accueillie ?
 
Si, là comme ailleurs, la méthode lente ne réussissait pas, alors il faudrait passer, quels qu'en soient le coût et les risques, à la méthode accélérée. Il faudrait, en tout premier et par ordonnance, changer le statut de la fonction publique que les communistes fabriquèrent en 1946, faire voter cette loi sur le droit de grève qui était promise par la Constitution et qui ne fut jamais mise en chantier, et rogner le pouvoir des commissions paritaires qui sont des soviets installés dans chaque ministère.
 
Vaste programme, en vérité. C'est à l'opinion d'en décider, c'est-à-dire à chaque Français, dans son coeur, s'il se veut heureux dans une France redevenue elle-même.  
 

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Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:35:23   

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:41:55    

Mais bien sur ...

Citation :


Les chiffres varient largement, selon les bases de calcul. Les services gouvernementaux annoncent pudiquement 2 millions 800 mille fonctionnaires, en ne prenant en compte que les effectifs des administrations centrales et de l'enseignement. Si l'on y ajoute les personnels des administrations territoriales et des hôpitaux, on monte à 4 millions et demi ; et si l'on comprend les employés des entreprises et organismes publics, on atteint le chiffre vertigineux de 6 millions 200 mille agents rétribués par l'État, c'est-à-dire, à vue de nez, le quart de la population active sur lequel règnent les deux CGT.  


Les profs et les infirmieres sont tous a la CGT.  Ce mec a-t-il entendu parler du SNES, du SGEN, de la FSU ... ?


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:42:29    

briseparpaing a écrit :

Putaing, y a des places qui se libèrent au gouvernement ?
Il attend un portefeuille ?
Pressenti pour remplacer Aillagon ou Ferry ?    


 
il a près de 80 ans (voire +) ...

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:43:56    

Des choses justes, quelques exagérations et conneries, un peu de mauvaise foi, bref un article sans plus.

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:43:58    

ciler a écrit :

Mais bien sur ...
 
Les profs et les infirmieres sont tous a la CGT.  Ce mec a-t-il entendu parler du SNES, du SGEN, de la FSU ... ?


 
snes c'est la cgt de l'éducation.
fsu le fo de l'éducation
sgen c est la cfdt de l éducation.
 
fo+cgt est majoritaire relativement

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:44:37    

Putain mais c'est quoi ce facho !!!!

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:46:00    

cow2 a écrit :


 
snes c'est la cgt de l'éducation.
fsu le fo de l'éducation
sgen c est la cfdt de l éducation.
 
fo+cgt est majoritaire relativement  


 
Euh... Tu es sur de ton coup. Justement a une des dernieres manifs a laquelle j'ai assiste ils etaient plutot pas d'accord snes et CGT :/ L'existance meme de deux syndicats distincts me fait douter que ce soit les memes idees  :??:


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Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:46:04    

cow2 a écrit :


 
il a près de 80 ans (voire +) ...  


 
 
 
un peu plus: 85
 
 
et il a deja ete dans un gouvernement il y a 30 ans(a la culture. ministre peut etre pas)

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:47:05    

De la nostalgie, des regrets d'une autre époque, de la grogne de vieux barbon de droite, une idée de la France usée et rapiécée... Il faut savoir que Druon a été résistant, qu'il a composé avec Kessel le "Chant des Partisans".  
Mais bon, De Gaulle, les communistes... c'est une autre époque. Même en dénonçant l'ennemi marxiste, quoique cela paraisse surréaliste, c'est surtout un moyen de se raccrocher au passé.

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:48:30    

la france aura fait un grand pas quand elle aura réformé son syndicalisme nombriliste ça c'est certain

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:48:30   

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:48:32    

Rahsaan a écrit :

De la nostalgie, des regrets d'une autre époque, de la grogne de vieux barbon de droite, une idée de la France usée et rapiécée... Il faut savoir que Druon a été résistant, qu'il a composé avec Kessel le "Chant des Partisans".  
Mais bon, De Gaulle, les communistes... c'est une autre époque. Même en dénonçant l'ennemi marxiste, quoique cela paraisse surréaliste, c'est surtout un moyen de se raccrocher au passé.  


 
exactement
on peut partager ou non son constat mais ce que je trouve pathétique c'est de se raccrocher au passé comme ça. Prendre référence de gaulle ....
Tout a changé depuis.

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:49:41    

cow2 a écrit :


 
exactement
on peut partager ou non son constat mais ce que je trouve pathétique c'est de se raccrocher au passé comme ça. Prendre référence de gaulle ....
Tout a changé depuis.
 


 
Eh oui, à défaut de trouver des repères gaullistes, impossibles à trouver aujourd'hui, Druon se raccroche aux ennemis d'hier, qui ont donné du sens à son parcours politique.

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:50:53    

ciler a écrit :


 
Euh... Tu es sur de ton coup.  


 
c'est du à peu près. Et encore je suis même pas sûr car la fsu ne fait elle pas partie du snes ?
Mais ils sont à peu près sur la même ligne. Fo et cgt font très peu chez les profs.
de toute facon, tous des gauchistes comme dit druon

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:51:30    

"La France cultive la triste particularité d'être le seul pays semi-communiste d'Europe, et, partant, de subir à demi l'échec qu'ont connu tous les États communistes. "
 
PE-TE-DE-RIRE !  [:rotflmao]  

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:51:31    

tiburs1 a écrit :

Putain mais c'est quoi ce facho !!!!


c'est beau, t'es pas de son avis donc c un facho, tu montre la toute l'etendue de ta connerie


Message édité par DesuetCR_B le 22-09-2003 à 15:52:37

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Moi quand on m'en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite... j'disperse... et j'ventile | feedback
Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:52:14    

kokolekoko a écrit :


 
 
 
un peu plus: 85
 
 
et il a deja ete dans un gouvernement il y a 30 ans(a la culture. ministre peut etre pas)


 
exact ministre de la culture  en 73-74 !

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:52:28    

DesuetCR_B a écrit :


c'est beau, t'es pas de sont avis donc c un facho, tu montre la toute l'etendue de ta connerie

c'est le nouveau mot a la mode des que t'es pas d'accord

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:53:14    

nude runner a écrit :

c'est le nouveau mot a la mode des que t'es pas d'accord


a merde, la france est donc constitué de 99% de facho  :(


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Moi quand on m'en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite... j'disperse... et j'ventile | feedback
Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:53:18    

nude runner a écrit :

c'est le nouveau mot a la mode des que t'es pas d'accord


 
Ca sent le caliméro quand même  [:kikiv]

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:54:03    

Ca doit être le cousin de Francis Kuntz. [:ddr555]


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Sur les nerfs
Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:54:54    

XsiTe a écrit :

Ca doit être le cousin de Francis Kuntz. [:ddr555]


 
 [:rotflmao]  [:rotflmao]  [:rotflmao]  
 
Trop vrai en plus :lol:

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:54:54    

cow2 a écrit :


c'est du à peu près. Et encore je suis même pas sûr car la fsu ne fait elle pas partie du snes ?
Mais ils sont à peu près sur la même ligne. Fo et cgt font très peu chez les profs.
de toute facon, tous des gauchistes comme dit druon


 
Ben evidement, si tu consideres que la FSU fait partie du SNES (c'est en fait une branche qui s'est separee), dire que les profs sont tous des gauchistes n'est pas un raccourcis beaucoup plus pire  :o  
 
Je t'accorde qu'ils sont plutot tous a tendance de gauche, mais avec des gradations (de la gauche STraus-Kahn a la gauche Arlette). Mais dire qu'ls sont tous pareils serait une idee fausse, et heureusement pour les divers gouvernements. SI jamais on avait une fois un vrai mouvement commun de l'enemble des syndicats d'enseignants, ca serait grandiose.
 
J'ai eu peur un moment que tu approuve le texte en fait  :D


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:55:29    

je suis pas sur qu'il se raccroche à son passé, ou du moins je serais moins catégorique que vous, il essaye juste d'analyser la situation économique et sociale de la france en y intégrant l'histoire tel qu'il la voit pour comprendre comment on en est arrivé la.
 
quand le traité de facho je crois que l'auteur de cette remarque devrait réfléchir a deux fois au sens de ces mots.

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:56:22    

garion79fr a écrit :


quand le traité de facho je crois que l'auteur de cette remarque devrait réfléchir a deux fois au sens de ces mots.


 
C'est pas faux du tout, c'est plus poujadiste que facho et bien souvent les gens font l'amalgame...

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:56:29    

ciler a écrit :


 
 
J'ai eu peur un moment que tu approuve le texte en fait  


 
en partie j'approuve
mais son ton est injurieux, il est passéiste et pathétique ...
Ensuite dire que les syndicats sont pas constructifs, c'est vrai et pas extrémiste.

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:58:55    

cow2 a écrit :


 
en partie j'approuve
mais son ton est injurieux, il est passéiste et pathétique ...
Ensuite dire que les syndicats sont pas constructifs, c'est vrai et pas extrémiste.


 
J'entendais bien dans l'absolu et integralement. Le monlithisme des syndicats francais est un fait reel. QUand a la lourdeur de la fonction publique... C'est paye combien un academicien deja [:joce]


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:59:07    

DesuetCR_B a écrit :


c'est beau, t'es pas de son avis donc c un facho, tu montre la toute l'etendue de ta connerie


Je te connais pas face de pet, mais si tu me cherches tu va me trouver.
Si tu approuve le discours de cette raclure post-pétainiste c'est que tu ne vaux pas mieux. Dans ce cas tu ne mérites que le mépris et ma discussion avec toi s'arrête là !

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 15:59:08    

garion79fr a écrit :

je suis pas sur qu'il se raccroche à son passé, ou du moins je serais moins catégorique que vous, il essaye juste d'analyser la situation économique et sociale de la france en y intégrant l'histoire tel qu'il la voit pour comprendre comment on en est arrivé la.
 
quand le traité de facho je crois que l'auteur de cette remarque devrait réfléchir a deux fois au sens de ces mots.
 


 
dire que la situation économique s'est dégradée que sous la gauche est totalement de mauvaise foie. Il compare sons de gaulle avec une situation actuelle tellement différente (intégration européenne etc etc).
Il ne voit que les blocages de notre société que sous sa grille de lecture gaulliste contre cocos des années 40-70 en oubliant la sociale démocratie qui est apparue bien après
dire que le ps a été bloqué par le pc c'est n importe quoi.
Il est resté en 1960 ce type.

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 16:01:46    

Druon fait un constat et essaie de l'expliquer par une vision historique.
Sans juger le fond, ce que je remarque, c'est  
l'unanimite pour critiquer la tentative d'explication de Druon,  
l'unanimite pour essayer de le decredibiliser de par son age ou son passé,  
mais personne ne met en cause son constat actuel sur la position dominante et l'attitude passeiste de ces syndicats...
 
Qu'est ce qui est le plus important?

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 16:01:55    

morgoth1 a écrit :


 
 [:rotflmao]  [:rotflmao]  [:rotflmao]  
 
Trop vrai en plus :lol:


 
 
"Tennndre une main fraternelleeuh à l'Allemaaagne..."
 
[:ddt]


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Sur les nerfs
Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 16:03:48    

ciler a écrit :


 
Je t'accorde qu'ils sont plutot tous a tendance de gauche, mais avec des gradations (de la gauche STraus-Kahn a la gauche Arlette).


 
La gauche strauss-kahnienne, c'est une tendance allégée légèré légère...  :D C'est la gauche du centre-droit.

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 16:03:53    

Quelques choses vraies sur le fond, mais la forme est parfois insultante. C'est pas comme ça qu'il va se faire des amis :D

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 16:04:18    

tiburs1 a écrit :


Je te connais pas face de pet, mais si tu me cherches tu va me trouver.
Si tu approuve le discours de cette raclure post-pétainiste c'est que tu ne vaux pas mieux. Dans ce cas tu ne mérites que le mépris et ma discussion avec toi s'arrête là !


j'ai pas dis que j'etais d'accord, mais traiter de facho illico c de la connerie pure, j'aimerai bien que tu me quote les passages faschistes


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Moi quand on m'en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite... j'disperse... et j'ventile | feedback
Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 16:04:38    

Sans rentrer sur le débat de fond de la réforme des retraites du public qu'a fait passé le gouvernement, je suis bien content que pour une fois il ne se soit pas débiné devant la pression de la rue. Avant, qu'elle soit bonne ou mauvaise, une réforme contesté dans la rue était une réforme que l'on abandonnait pour des raison principalement électorales. on pourra dire ce que l'on veut du gouvernement rafarin il est le premier depuis longtemps a être allé au bout de son idée contre la manifestation du service public, et j'ai dans l'idée que maintenant certain réfléchiront plus au fond de la réforme qu'on leur propose et ne regarderont pas uniquement ce que leur petit ego va y perdre. ya qu'a voir comme l'éventualité de recommencer le mouvement de contestation ravis les enseignants en ce moment... (je rappel que je ne parle pas du contenu de la reforme mais bien de sa mise en oeuvre)

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 16:08:41    

Ben a écrit :

Druon fait un constat et essaie de l'expliquer par une vision historique.
Sans juger le fond, ce que je remarque, c'est  
l'unanimite pour critiquer la tentative d'explication de Druon,  
l'unanimite pour essayer de le decredibiliser de par son age ou son passé,  
mais personne ne met en cause son constat actuel sur la position dominante et l'attitude passeiste de ces syndicats...
 
Qu'est ce qui est le plus important?


 
Ca :
"La France cultive la triste particularité d'être le seul pays semi-communiste d'Europe, et, partant, de subir à demi l'échec qu'ont connu tous les États communistes. "
 
 
Comment tu veux qu'on le "juge" sur le fond ?
 
Passé la dessus je partage le sentiment que des syndicats (et non pas les syndicats, faut voir à pas tout amalgamer non plus :D) sont franchement lourds, et en plus sont majoritaires (oui je parle de CGT/FO, le couple infernal).
 
Mais bon, à part eux, quel syndicat propose autre chose que d'offir ses fesses aux différents gouvernements ?

Reply

Marsh Posté le 22-09-2003 à 16:09:42    

Il est encore vivant, Druon? [:wam]
C'est comme Louis Pauwels, ça, c'est les vraies questions pièges au jeu "mort ou pas mort".
Bon, ce qui fait plaisir, c'est que dans l'esprit, il demeure encore très jeune, vu qu'il se croit dans les années 60 :)
 


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Rock'n Roll - New Noise
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Marsh Posté le 22-09-2003 à 16:10:39    

Rahsaan a écrit :


La gauche strauss-kahnienne, c'est une tendance allégée légèré légère...  :D C'est la gauche du centre-droit.  


 
L'idee etait bien de souligner la largeur de mon propos  :o


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
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Marsh Posté le 22-09-2003 à 16:11:04    

Lorelei a écrit :

Il est encore vivant, Druon? [:wam]
C'est comme Louis Pauwels, ça, c'est les vraies questions pièges au jeu "mort ou pas mort".
Bon, ce qui fait plaisir, c'est que dans l'esprit, il demeure encore très jeune, vu qu'il se croit dans les années 60 :)


 
 
La canicule c'est comme le reste : c'est toujours les meilleurs qui s'en vont les premiers [:spamafote]
 
 

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Marsh Posté le    

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