Irak: l'Onu et le CICR quittent Bagdad, attaques anti-américaines - Actualité - Discussions
Marsh Posté le 31-10-2003 à 10:33:42
oui bien sur, ..... c un peu reducteur comme remarque ...
fut quand même voir le coté invasif de l'action américaine.
C'est malheureux à dire mais les américains recoltent ce qu'ils ont semé.
Ils croyaient quoi, que le peuple irakien allez se laisser faire ?
je t'accorde néanmoins que s'attaquer a des ONG c pas glop masi bon ....
Marsh Posté le 31-10-2003 à 10:34:13
coolpix5000 a écrit : |
c'est vrai, laissont les crever de faim ces sauvages qui refusent notre bonne civilisation occidentale !
et puis on n'a qu'a les bombarder avec des lardons de bacon, ça leur fera les pieds !
Marsh Posté le 31-10-2003 à 11:21:27
coolpix5000 a écrit : BAGDAD (AFP), |
et en plus, ils refusent de manger les sandwichs au jambon qu'on leurs donne alors qu'ils crevent de fain !ils sont vraiment intelligent !!
Marsh Posté le 31-10-2003 à 11:22:32
Hellfire a écrit : |
hein
Marsh Posté le 31-10-2003 à 11:23:48
tertez a écrit : |
Marsh Posté le 31-10-2003 à 11:25:42
ben quoi, c'est pas vendredi ?
Marsh Posté le 31-10-2003 à 10:08:50
BAGDAD (AFP), le 31-10-2003
Le personnel expatrié de l'Onu et de la Croix-Rouge internationale se préparait jeudi à quitter Bagdad où la violence s'est dramatiquement accrue, alors que les Etats-Unis accusent le bras droit de Saddam Hussein, Ezzat Ibrahim Al-Douri, d'être le "cerveau" des attentats.
L'Onu a annoncé avoir demandé à la trentaine de ses employés expatriés de quitter Bagdad provisoirement pour des consultations sur la situation sécuritaire en Irak saigné par les violences. Cette décision ne concerne pas les employés travaillant à Erbil dans le nord.
Le personnel expatrié du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en poste en Irak et des responsables du siège à Genève vont pour leur part se réunir cette semaine à Amman pour discuter d'"un nouveau mécanisme de travail" dans ce pays, selon un responsable du CICR en Jordanie.
Le CICR a annoncé mercredi qu'il réduirait son personnel expatrié en Irak mais qu'il ne s'en retirerait pas malgré l'attentat suicide à la voiture piégée contre ses bureaux, qui a tué douze personnes lundi à Bagdad. Quatre attentats suicide s'étaient déroulés presque au même moment contre des postes de police à Bagdad qui ont coûté la vie à 31 personnes.
Le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld, interrogé jeudi sur l'annonce d'un retrait par l'ONU de son personnel étranger à Bagdad, n'a pas souhaité commenter cette décision tout en montrant un certain agacement.
"Chaque organisation doit décider pour elle-même ce qu'elle va faire et comment elle veut se comporter", a-t-il affirmé, lors d'une conférence de presse au Pentagone.
L'Onu, pour sa part, a été la cible en août et septembre de deux attentats sanglants, dont le premier avait coûté la vie à son chef en Irak Sergio Vieira de Mello.
Les attaques anti-américaines se sont aussi accrues passant de 26 par jour la semaine dernière à 33 cette semaine, selon l'armée. Le nombre de soldats tués dans le combat contre la guérilla a dépassé celui de la guerre qui a renversé Saddam Hussein. 116 soldats sont morts depuis l'annonce le 1er mai de la fin des combats majeurs. Pendant la guerre 114 militaires ont été tués.
Jeudi soir, un engin explosif a été lancé contre un convoi de soldats américains à Bagdad, endommageant leur Humvee, a indiqué la police irakienne sans faire état de victime.
Les deux dernières victimes américaines sont des soldats de la 4e division d'infanterie tués mardi au nord de Bagdad dans l'explosion de leur char M-1 Abrams. C'était la première fois qu'un char d'assaut américain était mis hors de combat en Irak par une charge lancée par des assaillants.
A Bagdad, la police a indiqué avoir déjoué une attaque à la grenade contre un de ses postes près du QG de la coalition américano-britannique. Selon elle, l'assaillant "vient de Falloujah", région située à 50 km à l'ouest de Bagdad et théâtre d'attaques quotidiennes anti-américaines.
Près de Falloujah, un engin piégé a explosé au passage d'un train venant de Bagdad et transportant des biens destinés aux troupes américaines, provoquant un incendie dans quatre wagons. Les biens -ordinateurs, produits médicaux, boissons alcoolisées, photocopieuses et médailles militaires- qui ont échappé à l'incendie ont été pillés par les habitants.
Dans le centre de Bagdad, l'explosion d'une bonbonne de gaz a provoqué un incendie dans deux immeubles selon l'armée américaine. Une personne a été tuée et huit blessées.
A Mossoul, dans le nord irakien, trois roquettes Katioucha ont été tirées en soirée sur l'aéroport de Mossoul qui sert de base aux troupes américaines, faisant des dégâts, selon des témoins. L'armée a bouclé le secteur.
Le numéro deux de l'ancien régime, Ezzat Ibrahim Al-Douri, est soupçonné par le Pentagone de coordonner les attaques en Irak. "Il y a des informations selon lesquelles Al-Douri coordonne les attaques", a indiqué un responsable du Pentagone ayant requis l'anonymat.
Ezzat Ibrahim était vice-président du Conseil de commandement de la révolution (CCR, instance suprême du pouvoir). Il porte le numéro six sur la liste américaine des 55 personnalités irakiennes les plus recherchées.
ils sont vraiment intelligent dans ce pays bombarder la croix rouge qui leur apporte medicaments et vivres !