les récents propos de Raymond Barre

les récents propos de Raymond Barre - Actualité - Discussions

Marsh Posté le 06-03-2007 à 21:32:07    

Raymond Barre scandalise la communauté juive  PARIS (AFP), 20:04
 
 
 
copier coller intégral du communiqué AFP, non édité, non commenté

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Message édité par flyrelax le 26-05-2007 à 22:25:33

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Marsh Posté le 06-03-2007 à 21:32:07   

Reply

Marsh Posté le 06-03-2007 à 21:37:08    

Bah...Tous les antisionistes de ce forum vont débarquer pour le défendre et dénoncer les atteintes à la liberté d'expression, le "dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas" et autres poncifs à la con...Sans se rendre compte que ce que dit Barre n'est que l'expression de son milieu politique d'origine : conservateur,catholique (proche de l'Opus Dei) et proche de l'Action Française...avec l'age,ses paroles se libérent...
C'est décevant mais c'est comme ça...Après tout,sa déclaration de 1980 avait montré à quel point son manque d'empathie pour les victimes ètait palpable...

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Marsh Posté le 06-03-2007 à 21:39:14    

Trop cool le copier-coller [:dawak]

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Marsh Posté le 06-03-2007 à 23:32:09    

New-Cocovitsch a écrit :

Bah...Tous les antisionistes de ce forum vont débarquer pour le défendre et dénoncer les atteintes à la liberté d'expression, le "dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas" et autres poncifs à la con...Sans se rendre compte que ce que dit Barre n'est que l'expression de son milieu politique d'origine : conservateur,catholique (proche de l'Opus Dei) et proche de l'Action Française...avec l'age,ses paroles se libérent...
C'est décevant mais c'est comme ça...Après tout,sa déclaration de 1980 avait montré à quel point son manque d'empathie pour les victimes ètait palpable...


 
C'est pas une liberté d'expression là ! Il fait pas des caricatures ou un sketche non ?

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Marsh Posté le 06-03-2007 à 23:50:41    

lordofthesith a écrit :

C'est pas une liberté d'expression là ! Il fait pas des caricatures ou un sketche non ?


 
Ah bon, je croyais puisque les petits copains de Dieudonné, après Le Pen, commencent maintenant à trouver Barre fort sympathique...(il suffit d'aller sur leur site des OGRES)...Ce qui est d'autant plus éclairant que Barre à aucun moment ne parle d'Israel ou du Moyen-Orient et défend un homme comme Papon,également co-responsable de la mort de centaines d'Algériens au début des années soixante...Preuve que la parole antisémite (et pas seulement antisioniste) se libére de plus en plus au point de provoquer des allliances contre-nature entre fanatiques tiers-mondistes et réactionnaires xénophobes...


Message édité par New-Cocovitsch le 06-03-2007 à 23:51:04
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Marsh Posté le 06-03-2007 à 23:55:15    

J'ai du mal a comprendre que ce qui a ete dit il y a pres de 6 mois ne ressorte que maintenant, en plein milieu des elections, il y a un rapport de cause a effet ou quoi?


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Les bureaucrates: "S'ils tombaient d'un immeuble, il leur faudrait une semaine pour s'ecraser." "All I ever wanted All I ever needed Is here in my arms Words are very unnecessary They can only do harm               Enjoy the silence"
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Marsh Posté le 07-03-2007 à 00:02:55    

thermocline a écrit :

J'ai du mal a comprendre que ce qui a ete dit il y a pres de 6 mois ne ressorte que maintenant, en plein milieu des elections, il y a un rapport de cause a effet ou quoi?


 
ça a été plutot dit lors d'une émission de Radio la semaine dernière semble t-il...

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Marsh Posté le 07-03-2007 à 00:04:08    

moué faut le débrancher le Raymond avant qu'il ne demande l'entrée de Laval au gouvernement :/


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Acceuil
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Marsh Posté le 07-03-2007 à 00:07:04    

New-Cocovitsch a écrit :

ça a été plutot dit lors d'une émission de Radio la semaine dernière semble t-il...


 
Ok, j'ai compris, la premiere phrase est censee etre une photo de raymond le 26 octobre dernier.
L'interview date du 1er mars.
Alala, ces copier coller sans qualite.


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Marsh Posté le 07-03-2007 à 00:07:49    

meriadeck a écrit :

moué faut le débrancher le Raymond avant qu'il ne demande l'entrée de Laval au gouvernement :/


 
Ca fait depuis au moins 15 ans qu'il est debranche le raymond.


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Marsh Posté le 07-03-2007 à 00:07:49   

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Marsh Posté le 07-03-2007 à 00:13:53    

Et puis tant qu'on y est, autant coller le script de la vraie interview:

Citation :

nterlocuteur : Maurice Papon était le Ministre du Budget de Raymond Barre de 1978 à 1981. Est-ce qu’aujourd’hui vous ne le regrettez pas ?
 
Raymond Barre : Premièrement, je ne le regrette pas, parce que je sais dans quelle condition, j’ai proposé au président de la République de nommer Papon, ministre du Budget. C’était un grand Commis de l’Etat. Je savais qu’à Bordeaux, c’est le Général de Gaulle qui l’avait maintenu. Il avait été préfet, notamment en Algérie. Très courageux. Il avait été préfet de police à Paris pendant 10 ans. D’ailleurs il a payé surtout à cause de Charonne - entre nous. Le reste c’était un alibi. Moi je suis convaincu qu’il paye la remise en ordre qu’il fait, l’ordre qu’il maintient, au moment de Charonne. Il est ensuite à l’Assemblée nationale où il est un parlementaire tout à fait raisonnable. Il est à la Commission des Finances, je le connais, il est rapporteur général à la Commission des finances. Et quand en 1978, je suis renommé premier ministre et que je veux diviser ce bastion qu’était le ministère de l’économie et des finances. Entre un ministère de l’économie et un ministère des finances, du Budget, je choisis M. Monory pour l’économie car je savais qu’il était comme moi, partisan de la libération des prix et je choisis M. Papon parce qu’il est un modéré de l’UDR - je ne sais pas encore si le RPR le supportait.
 
Interlocuteur : Que saviez-vous de son rôle à la préfecture de Gironde ?
 
Raymond Barre : Mais personne n’en parlait. A aucun moment ! Cela n’a paru qu’en 1981. Certes, le jury d’honneur que M. Papon avait réuni a dit qu’il n’avait rien fait de contraire à sa responsabilité de grand Commis de l’Etat mais qu’il aurait pu, le cas échéant, abandonner ses fonctions. Alors nous nous trouvons devant un phénomène essentiel : est-ce que tous les fonctionnaires de l’Etat qui était en fonction à l’époque auraient dû abandonner leurs responsabilités ? Ou au contraire rester, pour essayer de limiter la casse, si vous me permettez cette expression, et de préparer l’avènement de la république qui suivrait ?
 
Interlocuteur : Est-ce que vous comprenez, M. le Premier Ministre qu’on puisse être coupable de ne pas désobéir ?
 
Raymond Barre : Personnellement j’ai plutôt le tempérament à la désobéissance. Mais quand on a des responsabilités essentielles dans un département, une région ou à plus forte raison dans le pays on ne démissionne pas. On démissionne lorsqu’il s’agit vraiment d’un intérêt national majeur.
 
Interlocuteur : Ce n’était pas le cas ?
 
Raymond Barre : Ce n’était pas le cas car il fallait faire fonctionner la France.
 
Interlocuteur : Chirac a reconnu que la France devait se regarder en face, c’est considérer que l’Etat comme Etat avait participé à la Shoah et donc invoquer la close de conscience qui existe dans certaines professions, est-ce qu’on ne devrait pas introduire une close de conscience dans l’Etat ?
 
Raymond Barre : Mais vous avez toujours le droit de faire jouer la clause de conscience et à tout moment. Mais je reviens à ce qu’était la France en 1944-1945. Pensez au nombre de fonctionnaires qui étaient en place qui ont essayé tant bien que mal de limiter ce drame qu’a été la persécution des Juifs et n’oublions pas quand même qu’en France c’est le pays où le nombre de Juifs sauvés a été le plus élevé. Et qu’est-ce qui se passe à la Libération, ce pays ne peut pas s’effondrer, il faut bien que l’administration demeure, sauf ceux qui ont été manifestement des serviteurs de l’ennemi. Je pense à Bousquet et M. Mitterrand n’a pas été d’une sévérité extrême à l’égard de M. Bousquet. Alors a surgi cette affaire et M. Papon est devenu un bouc émissaire, je ne porte pas un jugement moral sur l’attitude que l’on devait avoir à l’égard des déportations de Juifs ou non, mais je considère qu’il y a dans ce pays une hypocrisie fondamentale à chercher quelques boucs émissaires alors qu’il faut bien le reconnaître, si le pays a continué à fonctionner, c’est parce que le général de Gaulle a maintenu ceux qui étaient en place quand il le pouvait et ceux qui s’étaient trop manifestés dans les voies de la collaboration, il les a envoyés en Allemagne. N’oubliez pas cela, tout le personnel français qui est allé gérer la partie de l’Allemagne occupée par la France est composé en grande partie de fonctionnaires de grande qualité qu’il aurait peut-être été nécessaire d’éliminer sur le plan national mais qui devaient continuer à servir le pays au plan international. Je m’excuse, je vous ai parlé très franchement. Que vous me fassiez passer pour un antisémite, pour quelqu’un qui ne reconnaît pas la Shoah, j’ai entendu cela cent fois et cela m’est totalement égal, mais ce que je viens de dire, je le répète. Et comme Monsieur Papon avait été un ministre parfait, quand il y a eu à Bordeaux son jugement, nous avons été deux hommes politiques à aller porter témoignage : Olivier Guichard qu’on ne peut pas soupçonner et moi-même comme ancien Premier Ministre. Alors je voudrais que cela soit clair.
 
Interlocuteur : Pourquoi Papon n’a-t-il pas exprimé des regrets ?
 
Raymond Barre : Monsieur Papon a pu expliquer qu’il s’est retrouvé dans beaucoup de cas dans l’obligation, soit du fait de Vichy soit du fait des autorités allemandes, de se livrer à des actes répréhensibles et qu’il était resté pour essayer de limiter la casse, mais il lui a manqué la phrase disant que ce qui avait été fait sous son autorité était quand même regrettable et qu’il l’avait fait parce qu’il pensait que c’était son devoir de le faire. Je crois que c’est cela et il n’a jamais rien dit ensuite, parce que Monsieur Papon était un homme fier. C’est un homme qui exerçait de grandes responsabilités, ce n’était pas quelqu’un à dire : « je regrette ce que j’ai fait ».
 
Interlocuteur : Regrettez-vous d’avoir eu ce mot lors de l’attentat de la rue Copernic : « un attentats odieux qui voulait frapper les Juifs se trouvant dans cette synagogue et qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic ». ?
 
Raymond Barre : Non, je me souviens très bien du climat dans lequel j’ai dit cela. N’oubliez pas que dans la même déclaration, je dis que la Communauté juive ne peut pas être séparée de la Communauté française, quand on cite on cite en entier, et la campagne qui a été faite par le lobby juif le plus lié à la gauche, venait du fait que nous étions en climat électoral et moi cela ne m’a pas impressionné et ils peuvent continuer à le répéter.
 
Interlocuteur : Mais pourquoi « Français innocents » ?
 
Raymond Barre : Mais oui parce c’était des Français qui circulaient dans la rue et qui se trouvent fauchés parce qu’on veut faire sauter une synagogue. Alors, ceux qui voulaient s’en prendre aux Juifs, ils auraient pu faire sauter la synagogue et les juifs. Mais pas du tout, ils font un attentat aveugle et y a 3 Français, non juifs, c’est une réalité, non juifs. Et cela ne veut pas dire que les Juifs, eux ne sont pas Français.
 
Interlocuteur : Oui mais « Innocents » ?
 
Raymond Barre : Parce que ce qui était la caractéristique de ceux qui faisaient l’attentat c’était de châtier des Juifs coupables.
 
Interlocuteur : A leurs yeux !
 
Raymond Barre : A leurs yeux mais bien sûr, aux miens, les Français n’étaient pas du tout liés à cette affaire. Non, je suis très clair sur ce point, d’ailleurs, aucun de mes amis juifs, et j’en compte, ne m’a fait grief là-dessus. Là, je tiens à vous dire que sur cette affaire, je considère que le lobby juif, pas seulement en ce qui me concerne, est capable de monter des opérations qui sont indignes, et je tiens à le dire publiquement.
 
Interlocuteur : Bruno Gollnisch, conseiller municipal de R. Barre à Lyon pendant 6 ans. Après sa condamnation vous avez dit que c’était quelqu’un de bien alors qu’il venait d’être condamner pour propos négationnistes. Le regrettez-vous ?
 
Raymond Barre : Voilà, vous revenez aujourd’hui avec toutes les petites critiques sordides que j’ai entendues. Et je vais mettre les choses au point. Gollnish était mon collègue à Caen, il est universitaire, je le connaissais, je ne le fréquentais pas pour la raison bien simple qu’il n’était pas de mon bord. Il est élu car il y avait à Lyon, au moins 15 à 20% de la population qui votait FN. Il est élu, il devient membre du conseil municipal. Il se conduit correctement. Toutes les fois où il veut introduire des considérations qui lui sont propres dans les débats du Conseil municipal, je lui demande de se taire et il le fait. Pour le reste, pour tout ce dont il est chargé, comme conseiller municipal, il fait les choses d’une manière tout à fait correcte. Moi je suis quelqu’un qui considère que les gens peuvent avoir leur opinion, c’est leur opinion et par ailleurs, quand je les ai vu fonctionner dans un climat particulier, je reconnais leurs qualités. Et ce que j’ai dit simplement c’est que certes, je blâmais les propos de M. Gollnisch, mais j’ai tellement entendu les propos de M. Gollnish à Lyon que cela finissait par ne plus m’émouvoir. Quand on entend à longueur de journée tout ce qui se dit à droite et à gauche, à la fin on n’y porte plus attention. Et j’ai dit en parlant de Gollnisch que je blâmais ce qu’il avait dit, mais que pour le reste je l’avais connu et que c’était un homme bien. C’était un bon conseiller municipal et que ceux qui ne sont pas satisfaits de cela pensent ce qu’ils veulent.


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Les bureaucrates: "S'ils tombaient d'un immeuble, il leur faudrait une semaine pour s'ecraser." "All I ever wanted All I ever needed Is here in my arms Words are very unnecessary They can only do harm               Enjoy the silence"
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Marsh Posté le 07-03-2007 à 01:31:04    

thermocline a écrit :

Et puis tant qu'on y est, autant coller le script de la vraie interview:
[quote]nterlocuteur : Maurice Papon était le Ministre du Budget de Raymond Barre de 1978 à 1981. Est-ce qu’aujourd’hui vous ne le regrettez pas ?
Raymond Barre : Mais personne n’en parlait. A aucun moment ! Cela n’a paru qu’en 1981. Certes, le jury d’honneur que M. Papon avait réuni a dit qu’il n’avait rien fait de contraire à sa responsabilité de grand Commis de l’Etat mais qu’il aurait pu, le cas échéant, abandonner ses fonctions. Alors nous nous trouvons devant un phénomène essentiel : est-ce que tous les fonctionnaires de l’Etat qui était en fonction à l’époque auraient dû abandonner leurs responsabilités ? Ou au contraire rester, pour essayer de limiter la casse, si vous me permettez cette expression, et de préparer l’avènement de la république qui suivrait ?
 
Interlocuteur : Est-ce que vous comprenez, M. le Premier Ministre qu’on puisse être coupable de ne pas désobéir ?
 
Raymond Barre : Personnellement j’ai plutôt le tempérament à la désobéissance. Mais quand on a des responsabilités essentielles dans un département, une région ou à plus forte raison dans le pays on ne démissionne pas. On démissionne lorsqu’il s’agit vraiment d’un intérêt national majeur.
 
Interlocuteur : Ce n’était pas le cas ?
 
Raymond Barre : Ce n’était pas le cas car il fallait faire fonctionner la France.
 
Interlocuteur : Chirac a reconnu que la France devait se regarder en face, c’est considérer que l’Etat comme Etat avait participé à la Shoah et donc invoquer la close de conscience qui existe dans certaines professions, est-ce qu’on ne devrait pas introduire une close de conscience dans l’Etat ?
 
Raymond Barre : Mais vous avez toujours le droit de faire jouer la clause de conscience et à tout moment. Mais je reviens à ce qu’était la France en 1944-1945. Pensez au nombre de fonctionnaires qui étaient en place qui ont essayé tant bien que mal de limiter ce drame qu’a été la persécution des Juifs et n’oublions pas quand même qu’en France c’est le pays où le nombre de Juifs sauvés a été le plus élevé.  
(...)
Interlocuteur : Pourquoi Papon n’a-t-il pas exprimé des regrets ?
 
Raymond Barre : Monsieur Papon a pu expliquer qu’il s’est retrouvé dans beaucoup de cas dans l’obligation, soit du fait de Vichy soit du fait des autorités allemandes, de se livrer à des actes répréhensibles et qu’il était resté pour essayer de limiter la casse, mais il lui a manqué la phrase disant que ce qui avait été fait sous son autorité était quand même regrettable et qu’il l’avait fait parce qu’il pensait que c’était son devoir de le faire. Je crois que c’est cela et il n’a jamais rien dit ensuite, parce que Monsieur Papon était un homme fier. C’est un homme qui exerçait de grandes responsabilités, ce n’était pas quelqu’un à dire : « je regrette ce que j’ai fait ».


A la lecture de l'interview qui précède, je ne décèle pas d'antisémitisme dans les propos de Raymond Barre.
Mais je découvre une facette de sa personnalité qu'il avait cachée jusque là.
Barre semble imprégné de l'état d'esprit qui était celui de bon nombre de pétainistes en 40-44, pour qui le maréchal a d'abord essayé de "limiter la casse", quitte à accepter quelques compromissions avec l'Allemagne nazie (trés grandes en réalité).
 
Raymond Barre a en outre passé son enfance à la Réunion, jusqu'en 1946, et ni lui ni ses parents n'ont donc connu l'occupation nazie. Je ne sais pas si cela peut expliquer la bonne impression qu'il semble avoir conservé du régime de Vichy mais cela peut quand même contribuer à expliquer en partie son insensibilité au désastre de l'occupation et à la honte de la déportation des juifs.
 
Ensuite, Barre essaie d'excuser la non repentance de Papon par sa fierté. Il n'avoue pas que lui même a le même trait de caractère, qui s'ajoute au manque de diplomatie et d'habileté qu'on lui connaissait déjà (ce dont il s'était défendu en accusant le "microcosme" à l'époque).
Sans doute fâché de s'être fait piéger par ses propos maladroits lors de l'attentat de la rue Copernic, susceptibles d'être interprétés, Barre tente à nouveau de se justifier sans reconnaître sa maladresse, au risque d'aggraver son cas. Et c'est ce qui se produit.


Message édité par carambar6 le 07-03-2007 à 01:50:01
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Marsh Posté le 07-03-2007 à 01:36:04    

On est d'accord...Ce n'est pas à proprement dit de l'antisémitisme...plutot une absence de vision morale de l'occupation et des actes des collaborateurs ainsi qu'un manque total de compassion vraie envers les victimes...Cela dit,son obstination à percevoir les juifs comme des français "différents" laisse percevoir un vieux fonds de maurrassisme...Ses déclarations de 1980 posaient déjà problème et cela a fortement joué dans le vote d'une bonne partie de la communauté juive en faveur de Mitterrand pour l'élection de 1981...
Il reste que ces déclarations sont particulièrement maladroites dans un contexte où la situation au Moyen-Orient sert d'alibi à divers antisémitismes de gauche et de droite...

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Message édité par New-Cocovitsch le 07-03-2007 à 03:56:41
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Marsh Posté le 07-03-2007 à 02:01:05    

New-Cocovitsch a écrit :

Ses déclarations de 1980 posaient déjà problème et cela a fortement joué dans le vote d'une bonne partie de la communauté juive en faveur de Mitterrand pour l'élection de 1981...


Mais Barre n'était pas candidat à l'élection présidentielle en 1981.  :??:  
Si j'avais eu à choisir, j'aurais préféré Giscard qui avait un passé plus clair (engagé volontaire dans l'armée De Lattre en 44) que Mitterand qui avait rejoint le régime de Vichy et ne s'en était éloigné que tardivement (décoré de la Francisque en 43).

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Marsh Posté le 07-03-2007 à 03:27:10    

carambar6 a écrit :

Mais Barre n'était pas candidat à l'élection présidentielle en 1981.  :??:  
Si j'avais eu à choisir, j'aurais préféré Giscard qui avait un passé plus clair (engagé volontaire dans l'armée De Lattre en 44) que Mitterand qui avait rejoint le régime de Vichy et ne s'en était éloigné que tardivement (décoré de la Francisque en 43).


 
Personne ne savait cela en 1981,cette affaire est sortie nettement plus tard...Barre ètait le premier ministre de Giscard et aurait probablement été reconduit en cas de réelection...

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Message édité par New-Cocovitsch le 07-03-2007 à 03:56:41
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Marsh Posté le 07-03-2007 à 09:29:54    

New-Cocovitsch a écrit :

Personne ne savait cela en 1981,cette affaire est sortie nettement plus tard...Barre ètait le premier ministre de Giscard et aurait probablement été reconduit en cas de réelection...


 
L'intégralité de la classe politique le savait, c'est notamment ce que Giscard voulait faire remarquer en lui disant qu'il était un "homme du passé". Mais bon, réconciliation nationale, tout ça, donc on en parle plus. Il ne s'est par contre pas géné pour rester ami jusqu'au bout avec quelques belles raclures, sans renier son amitié et en refusant tout simpement d'en parler.
De toutes façons, puisque la France était remplie de Résistants de la 25ème heure qui cherchaient à se refaire une virginité et que De Gaulle ne voulait pas de guerre civile, tout le monde s'est auto absout. Seuls les collabos trop visibles ou les trop petits pour se trouver une couverture ont payé. La classe politique des années 70 était pleines de ces gens là. Il y a des tonnes de bouquins très bien faits sur le sujet. (L'étrange Monsieur Joseph, d'Alphonse Boudard, par exemple)
On a pas vécu cette époque là, on peut juste avoir une opinion.
Quant à Raymond Barre, admettons qu'il aurait dû garder son opinion pour lui mais sur le fond, il a le droit de penser ce qu'il veut.  

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Marsh Posté le 07-03-2007 à 09:57:22    

Déja en 1980, Barre a eu des propos antisémites lors d'une réaction à l'attentat ayant visé une synagogue.


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http://runnerstats.net
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Marsh Posté le 07-03-2007 à 10:20:46    

noldor a écrit :

Déja en 1980, Barre a eu des propos antisémites lors d'une réaction à l'attentat ayant visé une synagogue.


 
ah bon, je ne savais pas. Dans ce cas, c'est en effet très déplacé....
j'ai lu qu'il parlait également de "lobby juif", le terme ne me choqie pas, il y a bien un lobby pétrolier, un lobby agricole, un lobby chasseurs et pleins d'autres qui défendent leurs intérêts propres, parfois en dépit du bon sens et de l'intérêt général. Tans que ça ne dégénère pas en théorie du complot, on peut employer le terme.
Si Raymond Barre se sent victime d'un caballe, il faut donner des éléments factuels. Le problème est qu'il est impossible d'avoir un débat dépassionné sur ce thème.
A mon avis, il n'y a pas de quoi fouetter un chat...comme disait feu ma grand mère (qui me manque)

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Marsh Posté le 07-03-2007 à 10:43:26    

sasquash a écrit :

c'est très politiquement correct en ce moment d'être "prosemites" si je peux me permettre l'expression :pfff:


 
Voir le topic "peut on tout dire?", la réponse est non, bien évidemment.
Tu peux dire toutes les monstruosités que tu veux sur les catholiques, mais ne te risque pas sur d'autres sujets religieux sensibles. Toute faction a ses intégrismes, tu peux stigmatiser les barbus musulmans mais pas ceux à chapeau noir et rouflaquettes. Tu peux remarquer une fierté  musulmane, tu ne peux te moquer de la notion de "peuple élu" et de ce qui en découle.
Ainsi va la vie :-)

Reply

Marsh Posté le 07-03-2007 à 13:47:51    

sasquash a écrit :

Ce n'est même plus le problème juif qui m'énerve, c'est plutôt le polissage de la pensée.
Tout doit être aseptisé, ne pas choquer, surtout ne pas aller à contre-courant...surtout ne rien dire ou faire qui puisse gêner tel ou tel groupe ethnique, religieux...

 

Bon je stop là mon HS


Bah, c'est l'argumentaire classique : tu te rends compte qu'avec ta logique, n'importe qui peut dire n'importe quoi (exemple : parler d'un "lobby juif" ) et il ne faut surtout rien dire, sous peine d'être accusé de "polissage de la pensée" ?

 

On est en train de parler d'un ancien Premier Ministre, qui tient des propos clairement limites, soutient un négationniste, soutient Maurice Papon, parle d'un "lobby juif" et prend la peine de déclarer que les français tués dans l'attentat sont "innocents" parce que non juifs. On pourrait croire à une méprise, mais il en rajoute une couche.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 07-03-2007 à 13:51:16
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Marsh Posté le 07-03-2007 à 14:11:23    


 
Clair, il ferait mieux de se taire, ses propos ne le grandissent pas...
Ensuite, sur le fond:
- 75% des français sont susceptibles de retrouver un joli portrait du maréchal Pétain dans les affaires de leurs grands parents, dont tous n'ont pas caché des juifs et des communistes et n'ont pas fait acte de repentance. Doivent ils les renier pour autant?
- "lobby juif", ben oui, ça existe et heureusement que les gens peuvent s'unir pour défendre leur cause, de manière formelle ou non. Le scandale  serait de parler de "complot juif", ce n'est pas le cas.
- victimes d'attentats: ses propos sont malvenus et indignes. Ceci dit, tu te promènes au pays basque espagnol ou en Irlande du Nord, et tu te fais exploser par une bombe d'un séparatiste. Tu es une victime innoncente qui passait par là.  
On peut discuter de l'amalgame entre nationalité et religion, mais il me semble que c'est le principe fondateur d'Israel...et du Pakistan.
Moralité: laissons Raymond Barre vieillir et divaguer dans son coin et parlons plutôt des vrais soucis de notre pays.

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Marsh Posté le 07-03-2007 à 14:15:47    

Pour le "lobby juif", je veux bien une preuve de son existence...

Reply

Marsh Posté le 07-03-2007 à 14:25:35    


 
Sans que ces institutions soient nécessairement liées les unes aux autres et indépendamment de leurs actions, on peut citer:
- le Front Juif Unifié, dont Guy de Rothschild a été président
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_de_Rothschild
- le congrès juif international dont Edgar Bronfmann a été président
Je ne connais pas l'objet de ces instances (philantropique, culturel, économique ou autre)mais leur existence est un fait, par ailleurs tout ce qu'il y a de plus normal.
Laissons les vivre sans les accuser de complot, mais ne levons pas les bras au ciel dés qu'on parle de "lobby juif".

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Marsh Posté le 07-03-2007 à 14:31:22    

buenosaires73 a écrit :

Moralité: laissons Raymond Barre vieillir et divaguer dans son coin...


Mais dans son cas ce n'est pas un signe de vieillesse mais un trait de caractère.
Ce n'est pas la peine de demander à Barre de parler d'un sujet sensible en ménageant les susceptibilités : il ne sait pas faire, il n'a jamais su faire.
Il a toujours été l'éléphant dans le magasin de porcelaine. Il faut se souvenir, lors de son passage à Matignon, des réactions suscitées par ses commentaires sur les chômeurs; heureusement qu'il était compétent par ailleurs.  
Ce qu'il a dit après l'attentat de la rue Copernic, c'était clairement de la balourdise, comme d'hab chaque fois qu'on lui demandait une réaction à chaud.
Il faut croire que ça l'a marqué d'après les efforts qu'il a faits pour justifier son caractère et sa différence par rapport aux autres (le microcosme), et il est tellement orgueilleux qu'il préfère faire croire qu'il l'a fait exprès plutôt que se reconnaître ses maladresses. Au risque de passer pour antisémite.

Reply

Marsh Posté le 07-03-2007 à 14:47:56    

New-Cocovitsch a écrit :

Personne ne savait cela en 1981,cette affaire est sortie nettement plus tard...Barre ètait le premier ministre de Giscard et aurait probablement été reconduit en cas de réelection...


heu, il était ministre à l'époque. Que le commun des mortel né après la guerre ou trop jeune à l'époque ne le sache pas, ok, mais pour ce qui est des journalistes ....

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Marsh Posté le 07-03-2007 à 14:49:48    

noldor a écrit :

Déja en 1980, Barre a eu des propos antisémites lors d'une réaction à l'attentat ayant visé une synagogue.


En fait, je n'ai toujours pas vriament compris ce qui s'était passé si ce n'est qu'il avait dit "3 français innocent assassinés" Il avait hommis d'autres morts de confession juive ?

 

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Marsh Posté le 07-03-2007 à 14:57:20    

zyx a écrit :

heu, il était ministre à l'époque. Que le commun des mortel né après la guerre ou trop jeune à l'époque ne le sache pas, ok, mais pour ce qui est des journalistes ....


On parle de Mitterand, il n'était pas ministre avant d'être élu président.  
C'est vrai que les révélations concernant son passé sous Vichy ne datent que de 1992.  
Je me demande d'ailleurs pourquoi personne ne les a révélées plus tôt, lorsque Mitterand briguait l'Elysée. Les français n'étaient peut être pas réceptifs à cette époque ?
 

zyx a écrit :

En fait, je n'ai toujours pas vriament compris ce qui s'était passé si ce n'est qu'il avait dit "3 français innocent assassinés" Il avait hommis d'autres morts de confession juive ?


Non c'est le fait de dire "Cet attentat odieux a voulu frapper les israélites qui se rendaient à la synagogue, il a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic". Cela suggère que les juifs sont coupables.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Synag [...] e_Copernic

Message cité 4 fois
Message édité par carambar6 le 07-03-2007 à 15:02:11
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Marsh Posté le 07-03-2007 à 15:02:26    

carambar6 a écrit :

On parle de Mitterand, il n'était pas ministre avant d'être élu président.  
C'est vrai que les révélations concernant son passé sous Vichy ne datent que de 1992.  
Je me demande d'ailleurs pourquoi personne ne les a révélées plus tôt, lorsque Mitterand briguait l'Elysée. Les français n'étaient peut être pas réceptifs à cette époque ?


 
Hum, hum...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran% [...] nementales

Reply

Marsh Posté le 07-03-2007 à 15:06:04    


Je connais bien sûr son rôle sous la 4ème Rép. Je voulais dire qu'il n'était pas ministre lorsqu'il a été candidat à l'élection présidentielle (65, 74, 81). Lorsqu'il a été élu en 1981, son passé de ministre était loin et méconnu de la plupart des électeurs.

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Marsh Posté le 07-03-2007 à 15:09:40    

franchement faire un post sur raymond barre, quelqun qui est inexistant depuis environ 25 ans je vois pas l'interêt.

Reply

Marsh Posté le 07-03-2007 à 15:10:37    

carambar6 a écrit :

Mais Barre n'était pas candidat à l'élection présidentielle en 1981.  :??:  
Si j'avais eu à choisir, j'aurais préféré Giscard qui avait un passé plus clair (engagé volontaire dans l'armée De Lattre en 44) que Mitterand qui avait rejoint le régime de Vichy et ne s'en était éloigné que tardivement (décoré de la Francisque en 43).


 
On parle de Barre ici, pas de Mitterrand. Non que j'aime le personnage, loin de là, mais sur l'affaire de la francisque, tu racontes un peu n'importe quoi par omission :

Citation :

À propos de cette décoration, Jean Pierre-Bloch écrit dans De Gaulle ou le temps des méprises (pp. 216/218) « C'était sur notre ordre que François Mitterrand était resté dans les services de prisonniers de Vichy. Lorsqu'il avait été proposé pour la francisque, nous avions été parfaitement tenus au courant ; nous lui avions conseillé d'accepter cette “distinction” pour ne pas se dévoiler. » Cependant, après la parution du livre de Pierre Péan, certains à l'instar de Pierre Moscovici sembleront découvrir la réalité de cette décoration et le reprocheront à François Mitterrand.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran% [...] le#_note-9


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Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
Reply

Marsh Posté le 07-03-2007 à 15:10:40    

C'est moche de vieillir :/


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Reply

Marsh Posté le 07-03-2007 à 15:15:59    

darren a écrit :

C'est moche de vieillir :/


 
Oui, je trouve ça tres etonnant de sa part

Message cité 1 fois
Message édité par tartineasperme le 07-03-2007 à 15:17:15

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Il vaut mieux se prendre un routier dans le cul qu'un 33 tonnes dans la gueule.
Reply

Marsh Posté le 07-03-2007 à 15:16:44    

tartineasperme a écrit :

Oui, je trouve ça tres etronnant de sa part


 
Etronnant, en effet, c'est ce que cela m'inspire  [:aloy]


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Reply

Marsh Posté le 07-03-2007 à 15:17:18    

sussmesboules, tartineAsperme, ça vole haut les pseudos en ce moment :/


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Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
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Marsh Posté le 07-03-2007 à 15:17:33    

darren a écrit :

Etronnant, en effet, c'est ce que cela m'inspire  [:aloy]


edit furtif [:aloy]


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Il vaut mieux se prendre un routier dans le cul qu'un 33 tonnes dans la gueule.
Reply

Marsh Posté le 07-03-2007 à 15:18:15    


 
Je croyais à un fin jeu de mot avec le mot étron  [:aloy]


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Reply

Marsh Posté le 07-03-2007 à 15:19:12    

darren a écrit :

Je croyais à un fin jeu de mot avec le mot étron  [:aloy]


meme pas :lol:


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Il vaut mieux se prendre un routier dans le cul qu'un 33 tonnes dans la gueule.
Reply

Marsh Posté le 07-03-2007 à 15:52:05    

LooSHA a écrit :

On parle de Barre ici, pas de Mitterrand. Non que j'aime le personnage, loin de là, mais sur l'affaire de la francisque, tu racontes un peu n'importe quoi par omission  
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran% [...] le#_note-9


Wiki dit aussi :

Citation :

Sous le régime de Vichy, il (Mitterand) travaille de janvier à avril 1942 à la Légion française des combattants et des volontaires de la révolution nationale en tant que contractuel [2], puis au Commissariat au reclassement des prisonniers de guerre.  
(...)
Dans une lettre du 22 avril 1942, il avoue encore n'être pas particulièrement inquiet du retour aux affaires, intervenu quelques jours auparavant, de Pierre Laval qui doit selon lui faire ses preuves, mais il condamne la fonctionnarisation de la Légion française des combattants (L.F.C.), lui préférant le modèle du Service d'ordre légionnaire (S.O.L.), que vient de mettre en place Joseph Darnand [4].
(...)
En janvier (1943) puis à partir du printemps, il se rapproche de la puissante Organisation de résistance de l'armée (ORA), en cours de formation.
(...)
En mars, Mitterrand rencontre Henri Frenay et le convainc aisément de travailler avec lui. Grâce à Frenay, la Résistance intérieure soutient François Mitterrand contre Michel Cailliau[14]. Cependant, la date du 28 mai 1943, lors de sa rencontre avec le gaulliste Philippe Dechartre, a été considérée par Patrick Rotman comme la date de sa rupture définitive avec ses anciens protecteurs de Vichy [15].


Joseph Darnand était le chef de la milice, il est devenu membre de la SS en 1943, et a été condamné à mort pour ses actes de collaboration et fusillé le 10 octobre 1945.
 
L'impression que cela donne est que Mitterand a été un collaborationniste actif (il a soutenu la doctrine de Darnand) et qu'il a senti le vent tourner assez tôt, ce qui l'a conduit à se rapprocher de la résistance.

Message cité 1 fois
Message édité par carambar6 le 07-03-2007 à 15:57:19
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Marsh Posté le 07-03-2007 à 20:44:58    

L'interview de Raymond Barre est tout ce qu'il y'a de plus honnête il s'en tiens au fait et à la réalité de l'époque.

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Marsh Posté le    

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