er - Actualité - Discussions
Marsh Posté le 09-07-2007 à 13:26:52
L'aide aux devoirs, une nouvelle forme de cyberterrorisme sur HFR ?
Marsh Posté le 09-07-2007 à 13:49:16
La définition proposée me semble bonne.
Citation : Les "causes perdues" doivent-elles obligatoirement se tourner vers l'action douce |
Si c'est le cas, il n'y a plus volonté de terroriser un peuple et ce n'est plus du terrorisme.
Il faudrait aussi montrer que cette forme de lutte ne mène à pas grand chose ; le terrorisme moderne a été inventé par les fondateurs d'Israel pour obtenir la création de leur état par l'ONU et les Anglais (qui contrôlaient la Palestine) et quand on voit ce qu'il en est 60 ans plus tard, on peut trouver l'Histoire bien ironique (et surtout tragique !) puisqu'ils en sont aujourd'hui les premières victimes.
Marsh Posté le 09-07-2007 à 13:57:40
La définition donnée ne correspond pas vraiment à la facon dont on emploie le terme aujourd'hui. Ou alors toutes les Etats qui participent à des actions armées en dehors de leur territoire sont terroristes (y compris les USA et meme la France).
Par rapport à l'usage qui est couramment fait du terme, je dirai plutot que le terrorisme est une action violente minoritaire et non légitime (tout le problème etant que la légitimité est une notion assez variable selon le point de vue où l'on se place).
Après on peut aussi se dire que le terrorisme sert à terroriser les la population.Mais qui a interet à attiser les peurs ? Il n'y a pas de pouvoir sans ennemi. Et quoi de plus pratique qu'un ennemi invisible ?
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:01:38
La réponse est dans la définition que tu cites ; toucher les civils pour intimider la population et forcer un état à négocier.
Si tu retranche les civils, rien ne tient plus ; Si tu donnes RDV entre l'armée Israélienne et tous les terroristes Palestiniens dans un coin du désert, ces derniers seront écrasés en moins d'une heure.
Avec le terrorisme nait un adversaire invisible qui peut frapper à tout instant et plonge la population dans l'insécurité la plus totale, avec un rapport oppresseurs / oppressés halucinant ; le meilleur exemple est le tireur d'élite de Washington qui à lui seul a plongé près de 10 millions d'habitants dans la terreur (les enfants n'allaient plus à l'école, les gens courraient en zigzagant dans les rues ...).
Citation : |
Une excuse ("c'est écrit dans les textes donc c'est comme ça !" ) , et surtout un facteur de motivation pour les actions suicides ou désespérées ; les officiers de toutes armées sont considérés comme des VRP magiciens car ils vendent ce qui est le plus dur à vendre sur Terre ; "venez mourir avec moi".
Pour les actions suicides, le charisme du chef ne suffit pas et le facteur religieux et toutes les sois disantes récompenses qui en découlent font le reste.
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:04:30
Terrorisme, guerre, peu importe : il n'y a pas de règles, et des gens meurent. Le terrorisme est une variante ou une sous-branche de la guerre.
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:11:40
Les deux concepts ne sont pas antinomiques. Qui te dit qu'un fou n'est pas un faible, ou l'inverse ?
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:14:59
nadag a écrit : La définition donnée ne correspond pas vraiment à la facon dont on emploie le terme aujourd'hui. Ou alors toutes les Etats qui participent à des actions armées en dehors de leur territoire sont terroristes (y compris les USA et meme la France). |
Citation : toute action […] qui a pour intention de causer la mort ou de graves blessures corporelles à des civils ou à des non-combattants, lorsque le but d'un tel acte est, de par sa nature ou son contexte, d'intimider une population, ou de forcer un gouvernement ou une organisation internationale à prendre une quelconque mesure ou à s'en abstenir |
Les Etats membres de l'OTAN ne rentrent pas vraiment dans cette définition car le but n'est pas de persecuter une population pour faire céder un état ; les USA actuellement en Irak touchent la population car dans ce genre de guerrillas, rien ne différencie les combattants des non combattants.
Le terrorisme d'Etat existe mais dans un autre contexte (CIA au Nicaragua par exemple)
Pour le terrorisme :
Action violente minoritaire ; oui
Non légitime ; là c'est plus complexe ; non légitime en vertu des accords internationaux, oui car chaque état reconnu est souverain et libre à lui de maintenir l'ordre ou de se défendre si besoin est.
Mais quand on rentre dans la légitimité religieuse, ça devient n'importe quoi, surtout quand 2 religions revendiquent un même territoire.
Une autre question ; quelle légitimité accorder à l'action de l'OAS en Algérie qui revendiquait la défense du territoire national en vertu des engagements de De Gaulle un an plus tôt ("l'Algérie, c'est la France", "Vive l'Algérie Française " ...) ; je ne reconnais pas de légitimité à cette organisation mais je peux comprendre que des personnes se soient battues en se sentant légitimées par ça.
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:22:43
ReplyMarsh Posté le 09-07-2007 à 14:24:44
Il semble alors q
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:32:50
Faut il vraiment accepter que tout le monde ait quelque chose d'intéressant à dire ? Tous les points de vue valent ils la peine d'être développés ?
A l'heure actuelle, il existe des moyens de se faire entendre (presse, Internet ...) sans qu'il ne soit absolument nécessaire de tuer des innocent pour celà.
Si l'on accepte que tous ceux qui s'estiment oppressés deviennent oppresseurs, alors c'est la fin du monde civilisé et de la justice telle que l'on l'entend (en clair, c'est la loi du plus fort).
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:34:33
ReplyMarsh Posté le 09-07-2007 à 14:37:05
geant_bleu a écrit : Arme des désespérés ? |
Tous les terroristes ne sont pas des desesperes, et tous les desesperes ne tombent pas dans le terrorisme
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:37:07
ReplyMarsh Posté le 09-07-2007 à 14:39:10
ReplyMarsh Posté le 09-07-2007 à 14:41:54
Bah Ben laden stun peu le gouroux d'une secte quoi Après les autres sont embobiné ....
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:43:25
Le terrorisme n'est pas que le fait de groupuscules, il existe également ce qu'on l'on nomme le terrorisme d'Etat, ce dernier n'est d'ailleurs pas le moindre
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:43:40
Va jusqu'au bout de ton raisonnement
Pas de légitimité dans une démocratie car si leur idées sont si géniales et universelles, ils n'ont qu'à gagner les élections !
Dans une dictature, le terrorisme ne sert à rien car le despote a fort peu de comptes à rendre à son peuple et il se contre fout généralement du fait que 3 civils soient morts dans une attaque suicide. De plus, si l'on veut renverser une dictature, il parait plutôt logique d'essayer de ralier la population à ses actions plutôt que de la martyriser avec des attentats et de se la mettre à dos.
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:47:40
Bazza a écrit : Le terrorisme n'est pas que le fait de groupuscules, il existe également ce qu'on l'on nomme le terrorisme d'Etat, ce dernier n'est d'ailleurs pas le moindre |
J'en ai parlé plus haut, et c'est très rare : CIA en Amérique du Sud (donc de façon cachée) dans les dicatures pro-soviétiques durant la guerre froide, Les Russes actuellement en Tchétchénie (encore que ce ne soient pas du terrorisme au sens propre mais une lutte anti-révolutionnaire qui a complètement dégénérée) ...
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:48:10
[quotemsg=1206
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:48:44
ReplyMarsh Posté le 09-07-2007 à 14:50:00
Toutes les causes "defendues" par le terrorisme ne sont pas desesperees ou "irrealistes" (pourne pas dire dementes, dans le cas de Ben Laden)
Regarde l'Irlande du Nord : ils ont fini par arreter de se tirer dessus et ont signe un accord.
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:52:28
Ethel a écrit : Toutes les causes "defendues" par le terrorisme ne sont pas desesperees ou "irrealistes" (pourne pas dire dementes, dans le cas de Ben Laden) Regarde l'Irlande du Nord : ils ont fini par arreter de se tirer dessus et ont signe un accord. |
Non mais désespéré ne veut pas dire irréaliste, ça veut dire qu'il reste comme seul solution à une population le terrorisme
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:56:18
J'ai donné 2 exemples mais si on veut s'amuser à ça, la liste est très longue et sur de nombreux continents ; ce genre d'opération intervient quand un état ne peux pas agir au grand jour ( par exemple, en aidant les Afghans à boutter les soviétiques afin de ne pas déclarer une guerre et se prendre une bombe à hydrogène sur New York quelques heures plus tard).
Marsh Posté le 09-07-2007 à 14:57:22
Dans le cas des attentats suicide, je me demande ce qu'ils comptent changer avec leurs actes. Il s'agit ni plus ni moins d'une pseudo vengeance aveugle (car les personnes tuées n'ont rien a voir dans l'histoire), il n'y a meme pas de réelles revendications... C'est pour changer quoi? rien, juste histoire de faire du mal, si dieu existe ce n'est pas par ces actes là qu'il montre son amour
bref de sombres merdes manipulées
Marsh Posté le 09-07-2007 à 15:00:39
Dans les guerres, la proportion de civils tués augmente constamment à travers l'histoire. Les militaires seraient-ils de sombres merdes même pas manipulées ?
Marsh Posté le 09-07-2007 à 15:00:54
Le problème c'est qu'entre le terrorisme et la résistance, la limite est souvent mince. Durant la guerre, la Résistance française était qualifiée de "terrorisme" par les Allemands.
D'un point de vue objectif, pour moi, une action violente est objectivement terroriste s'il y a deux conditions réunis :
- l'entitée victime de terrorisme n'oppresse, n'occupe, ne menace pas l'entitée que prétendent représenter les terroristes
- l'action terroriste est délibérément conçue pour tuer des civils non-armés dans leur vie quotidienne.
Si ses deux conditions ne sont pas réunis, ça se discute...
- Par exemple, si une bombe fait sauter un convoi militaire américain en Irak, ce n'est pas du terrorisme, mais de la résistance légitime. S'il y a des victimes civiles mais que c'est par erreur, il n'y a pas terrorisme.
- Idem, si un poste militaire israélien est attaqué en Cisjordanie, il n'y a pas terrorisme mais résistance légitime
- En revanche, si le Hamas fait sauter un bus civil israélien, c'est indiscutablement du terrorisme ==> attaque délibéré d'une cible civile et non militaire.
De même, beaucoup de bombadement israéliens en Palestine ou des USA/Otan en Irak/Afghanistan sont pour moi des actes terroristes.
Marsh Posté le 09-07-2007 à 15:01:13
[quotemsg=120
Marsh Posté le 09-07-2007 à 15:02:14
"Donnez-nous vos chars et vos avions, nous vous donnerons nos couffins."
Marsh Posté le 09-07-2007 à 15:04:15
ReplyMarsh Posté le 09-07-2007 à 15:05:21
LooSHA a écrit : Dans les guerres, la proportion de civils tués augmente constamment à travers l'histoire. Les militaires seraient-ils de sombres merdes même pas manipulées ? |
En général, oui. Ce n'est que mon avis
Je ne me battrai pas dans quelque guerre que ce soit
Marsh Posté le 09-07-2007 à 15:05:53
Donc Hiroshima, Dresde, Coventry, Tokyo (exemples célèbres de bombardements) sont donc des actions terroristes ?
Marsh Posté le 09-07-2007 à 15:06:29
LooSHA a écrit : Donc Hiroshima, Dresde, Coventry, Tokyo (exemples célèbres de bombardements) sont donc des actions terroristes ? |
des actes de guerre terroristes
Marsh Posté le 09-07-2007 à 15:09:00
En principe, en démocratie, le peuple gouverne et donc est responsable, donc il devrait etre légitime de l'attaquer directement. Cependant, on sait que c'est pas toujours le cas (par exemple, hormis aux USA, dans tout les pays qui ont aggressé et occupé l'Irak en 2003, les peuples étaient majoritairement opposés à la guerre, donc les attaquer n'est pas légitime). Par exemple, où était la légitimité d'attaquer la gare d'Atocha, la majorité des Espagnols étaient opposés à la guerre.
Ensuite, même si la majorité d'un peuple est d'accord avec le gouvernement pour oppresser un autre peuple, il n'y a jamais unanimité. Parmis les victimes, il y aura forcément des opposants...
Ensuite, une armée est toujours accessible à un moment où a un autre. A défaut, on peut toujours s'attaquer à la police, aux forces de sécurités, voirs aux édifices gouvernementaux de type palais présidentiel, ministères, ambassades, etc.
Marsh Posté le 09-07-2007 à 15:09:14
Houlà, mais ni la guerre ni le terrorisme ne se prêtent à ce genre de subtilité
De l'eau mouillée aussi
Marsh Posté le 09-07-2007 à 15:09:28
LooSHA a écrit : Donc Hiroshima, Dresde, Coventry, Tokyo (exemples célèbres de bombardements) sont donc des actions terroristes ? |
parfaitement, selon moi.
Marsh Posté le 09-07-2007 à 15:15:22
Helter-Skelter- a écrit : J'en ai parlé plus haut, et c'est très rare : CIA en Amérique du Sud (donc de façon cachée) dans les dicatures pro-soviétiques durant la guerre froide, Les Russes actuellement en Tchétchénie (encore que ce ne soient pas du terrorisme au sens propre mais une lutte anti-révolutionnaire qui a complètement dégénérée) ... |
Très rare ?
Vous plaisantez j'espère ?
Plus de 130 pays dans le monde ont à moment donné pratiqué le terrorisme d'Etat, Israël l'a pratiqué, les Etats-Unis bien évidemment, la Russie de Poutine etc etc...
Marsh Posté le 09-07-2007 à 15:17:23
LooSHA a écrit : Dans les guerres, la proportion de civils tués augmente constamment à travers l'histoire. Les militaires seraient-ils de sombres merdes même pas manipulées ? |
C'est tout le paradoxe !
Après la grande boucherie de 14-18, les militaires se sont demandés comment ne plus revivre ces horreurs telles que la bataille de la Somme.
La réponse est venue d'une nouvelle technologie, le bombardier, qui devraient permettre, pour les Français et les Anglais d'attaquer les lignes de ravitaillements et les centres de production allemands (on pressentait déjà une seconde guerre) de telle façon que l'ennemi s'écroule de l'intérieur et capitule, avec un nombre minimal de morts. L'objectif était louable.
Le problème, c'est que de jour, les bombardements étaient risqué pour les avions et que de nuit, une attaque sur 20 atteignait sa cible ; alors on a inventé le concept de zones de bombardement avec des diamètres de plus en plus larges, qui ont fini par toucher massivement les civils.
On a commencé par attaquer des objectifs militaires (aéroports, usines d'armement ...) puis des centres stratégiques (distribution d'eau et d'électricité, des routes ...) et au final on s'en est pris au civils afin de contraindre les états à la capitualtion (les Allemands ont bombardé Londres, les Alliés ont fait ensuite de même sur l'Allemagne et on a fini par la bombe nucléaire car les japonnais refusaient la rédition et que les USA voulaient éviter les 300 000 morts dans leur camps prévus en cas d'invasion).
C'est bien le paradoxe mais le bombardier avait été conçu dans une optique de guerre ciblée et celui ci est devenu malgré lui une arme de destruction massive.
Marsh Posté le 09-07-2007 à 15:18:25
Reply
Marsh Posté le 09-07-2007 à 13:18:39
[b]TE
Message édité par Profil supprimé le 23-01-2009 à 15:44:40