Votre avis sur le début de ma fiction? - Arts & Lecture - Discussions
Marsh Posté le 03-01-2013 à 20:27:24
Ok. je vous donne le début?
Deux lumières se mirent à briller au loin. Elles se rapprochaient, et il constata que c’était les phares d’un camion. Il avait de la chance, et il le savait. Personne ne passait sur cette route de campagne à une heure aussi tardive. Il pleuvait. Le garçon se mit au milieu de la route. Il ne réfléchissait pas, il était trempé, couvert de boue et d’égratignures, et n’avait qu’une envie : trouver un lit bien chaud le plus rapidement possible et il était de très, très mauvaise humeur
Heureusement pour lui, le chauffeur était bien réveillé et en alerte, car il avait failli renverser un sanglier qui traversait la route quelques kilomètres auparavant. C’était vraiment en pleine campagne.
Quand il vit ce garçon déguenillé en plein milieu de la route, il n’en crut pas ses yeux. Mais il pensa quand même à s’arrêter avant de le percuter.
Il descendit de son camion et appela le garçon :
-Hé ! Mon gars ! qu’est-ce que tu fous ici ?
C’était un homme très grand et aux larges épaules carrées, à la peau mate et aux bras musculeux. Il avait les cheveux mi-longs retenus par un bandana, et il portait un débardeur et un jean large, malgré la pluie.
Le garçon ne répondit pas, mais s’avança tout de même vers le camionneur.
-Comment as-tu fait pour te retrouver dans un état pareil ? lui demanda celui-ci une fois à l’abri dans le camion.
Le garçon le regardait sans rien dire, mais ses yeux exprimaient une haine profonde.
Heureusement le camionneur ne le remarqua pas, sinon, il l’aurait redéposé sur le bord de la route tellement son regard était malveillant.
-Hé bien, tu as avalé ta langue ? dit l’homme en éclatant de rire.
Un autre coup de chance, nota le garçon, il était tombé sur un abruti.
Il ne répondit toujours pas.
-Écoute, petit, si tu veux la paix, faudra que tu commences par me répondre, grommela l’homme, rembrunit par ce silence.
-Je ne parle qu’aux personnes d’intelligence égale à la mienne, répliqua le garçon d’une voix glaciale.
Le camionneur prit quelques secondes pour comprendre qu’il s’était fait insulter.
Il ralentit et se gara sur le bord de la route, puis se retourna vers le garçon.
-Écoute, petit con, je me suis arrêté et je t’ai pris dans mon camion, alors que je ne sais même pas si t’es un fugueur ou d’où tu viens, je ne sais même pas où tu vas, et j’ai pas fait ça pour me faire insulter, alors soit tu réponds à mes questions et tu te calme, soit je te fous dehors !
Le garçon lui lança un regard où un tel concentré de fureur régnait, que le chauffeur commença à se sentir mal à l’aise dans son propre camion.
-Hé bien, fini par répondre le garçon, commencez déjà à me poser des questions correctes, et peut être que je vous répondrai !
L’homme devint tout rouge, et il allait se mettre à hurler quand l’eau qui perlait des cheveux du garçon finit de nettoyer entièrement son visage, et là, il resta muet de stupeur.
Le front du garçon se plissa d’inquiétude à l’idée d’avoir été reconnu.
-Mais… Je t’ai déjà vu… Que… Tu es le fils de… bafouilla l’homme.
Le garçon ouvrit la portière et s’enfuie vers une forêt toute proche, la pluie battante lui cinglant le visage.
Il entendit une portière claquer derrière lui, et se retourna tout en courant. Mauvaise idée. Il trébucha sur une racine et s’étala de tout son long. Il avait eu le temps de voir l’énorme masse de l’homme foncer sur lui. Il sentit des bras fermes se refermer sur sa taille et le soulever dans les airs.
-Lâchez-moi ! s’énerva le garçon en battant l’air des pieds.
Mais l’homme était fort, et il n’arriva pas à se défaire de l’étau de ses bras.
L’homme revint vers le camion, le garçon se débattant dans ses bras.
Il le lâcha finalement, sans ménagement, sur le siège passager et retourna à sa place, derrière le volant.
Il démarra, et au bout d’un moment, il dit au garçon sans se lâcher la route des yeux :
-Tu sais que tu vaux une petite fortune toi ?
Le garçon avait cessé de se débattre, et des larmes de rage et d’impuissance lui montèrent aux yeux.
-Oh oui ! avec l’argent que ton père à promis de donner à celui qui retrouverait son fils chéri, je pourrais prendre ma retraite.
Le garçon était au courant. Il avait traversé bien assez de villes où il y avait sa photo dans les journaux et il avait vu bien assez d’avis de recherche à la télé, comme s’il était un dangereux criminel. Oh oui, son père était riche. Extrêmement riche et puissant.
Son père, c’était John Hadley, milliardaire après avoir hérité d’un oncle richissime, propriétaire de plusieurs chaînes d’usines. Et lui, Aaron Hadley, était son seul héritier. Mais il ne voulait pas devenir comme lui. Non. Il ne voulait pas être prisonnier par sa propre fortune, par sa propre vie. Il voulait être libre. Son père n’avait qu’à se remarier et refaire un enfant. Mais jamais, il se l’était juré, il ne prendrait sa place. Plutôt mourir.
Il jeta un regard de haine pure au camionneur. C’était son geôlier. Et ce vieux tas de ferraille sa prison.
Cette fois, l’homme capta le regard, et il n’en crut pas ses yeux. Des flammes brûlaient dans le regard de ce garçon. Ce n’étais pas une métaphore. Mais il cligna des yeux et cette vision disparut, et il reporta cela à la fatigue d’avoir trop roulé. Et d’avoir couru après le sale môme.
Il regarda un peu plus attentivement le garçon. Il pouvait se le permettre, roulant sur une route de campagne, mais en assez bon état, qui continuait tout droit à perte de vue.
Il n’avait jamais vu un gosse comme ça. Il avait les trait fins, les yeux clairs, les cheveux probablement châtains, même si c’était difficile d’en juger, vu la couche de boue qui commençait à sécher sur ses cheveux.
Il portait ce qui ressembler à un uniforme, mais cela pouvait bien être tout autre chose, tellement ses habits étaient déchirés.
Jusque-là, il ressemblait à un adolescent assez commun. Mais il avait une expression hautaine sur le visage et ses yeux étaient froids et vides.
Par instinct, ce garçon lui faisait un peu peur. Mais il n’était pas très intelligent, il ne chercha pas plus loin comment un enfant de seize ans tout au plus pouvait le rendre aussi mal à l’aise.
Quelques heures plus tard, le garçon ne s’était pas encore vraiment endormi, alors qu’il avait passé une nuit blanche. Il était six heure du matin quand ils arrivèrent à dans une petite ville.
Aaron somnolait, et c’est seulement quand la porte du chauffeur claqua qu’il se rendit compte qu’ils s’étaient arrêté. Il se redressa pour pouvoir regarder à travers le par brise. Il vit tout d’abord le camionneur entrer dans ce qu’il lui rappela la devanture d’une boutique de vêtements qu’il fréquentait quand il était avec ses amis, en sortant du collège.
Puis, il se frotta les yeux, et regarda l’inscription marquée sue ce qu’il croyait être un magasin. Mais il lut quelque chose qui l’abattu. Gendarmerie. Il se prit le visage entre les mains. Quand il releva la tête, il aperçut que la portière n’était pas verrouillée. Il se frappa le front du plat de sa main. « Je suis un crétin ! » pensa-t-il.
Il ouvrit la portière et sortit sans faire de bruit. Il s’éloigna à pas de loup, puis, se sachant hors de vue, il se mit à courir de toutes ses forces.
Marsh Posté le 03-01-2013 à 20:31:29
Mais enfin non, pas ici, y'a un topic spécial pour ca je te l'ai donné au dessus !
Marsh Posté le 04-01-2013 à 19:12:35
Ah ouiiii! bon, ben pour ceux qui veulent savoir la suite, répondez sur
http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 5273_1.htm
Marsh Posté le 02-01-2013 à 17:31:05
Bonjour tout le monde (ou tout seul, si vous êtes seul); bon, j'ai commencer à écrire une fiction... j'ai besoin de l'avis de quelqu'un. Le sujet : C'est Aaron Hadley, fils d'un milliardaire, qui fugue: son père le harcèle: naturellement, il veut qu'il prenne sa suite, mais Aaron, un adolescent de 16 ans, se rends bien compte que son père s'est construit avec son argent son propre piège. Il ne veut pas finir comme lui.
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