Coucou, Vous,
Je cherche désespérément à mettre un titre sur cette petite nouvelle qui m'a été racontée, il y a 20 ans :
Un jeune noble, à la vie légère et sans souci du lendemain, croise, un jour, la mort sur un marché (de provence ou d'Espagne ??? Saragosse, peut être ???). Cette dernière lui fait un signe de la main. Fou de terreur, il s'enfuit au grand galop sur son cheval et se réfugie à des centaines de km de là. Arrivé à destination (laquelle ???), il s'écroule sur une chaise dans une taverne, épuisé. A ce moment, une main osseuse s'abat sur son épaule et, ô horreur !!!, c'est la mort qui se trouve à ses côtés. Elle lui dit :"Ne m'as-tu donc point vu, sur la marché, la semaine dernière ??? Je t'ai pourtant fait un signe de la main, j'étais si surprise de te rencontrer la-bas, puisque c'était ici et aujourd'hui, que nous avions rendez-vous ensemble."
Impossible de connaître l'auteur de cette petite merveille !
Cela rappelle-t-il quelque chose à quelqu'un ????

Non, mais ça a le mérite d'être très amusant. J'adore !

Je dois avouer que j'aimerai bien la lire

C'est en fait une adaptation d'un conte des milles et une nuit, mais l'histoire originale est même antérieur à cet ensemble de récit.

 
Bon sang de Bnonsoir !!! Un professionnel !!! Je n'ose y croire !!! Un grand merci pour l'info en or et je vais, de ce pas, farfouiller chez Google pour récupérer des compléments sur lesdits contes des 1000 et une nuits !!!

 
Dis-moi, Ô Grand Flytox : sais tu de quel conte il s'agit ? Inculte que je suis, je me trouve face à une liste de 37 histoires...laquelle choisir ???
http://www.univ-tours.fr/arabe/liste_resume.htm

Je ne pourrais pas te dire avec exactitude, puisqu'il y a 1001 histoires ^^ (ok, un peu moins, Sinbad le marin et Ali baba prennent plusieurs soirées à être racontés)
Elle ne semble pas être dans ta liste, mais il en manque pas mal.
L'histoire met en scène un banquier ou un usurier, avec son domestique, dans les rues de Bagdad. Le duo voit la mort leur faire de grands signes.
Le banquier, épouvanté par ce pressage funeste, charge son domestique de lui trouver un cheval très rapide, et du ravitaillement pour aller à Samara (ou Samarkand, ca dépend des versions, Samarkand se situant dans l'actuel Ouzbakistan, en Asie Centrale) qu'il juge suffisamment éloigné pour que la mort ne l'y retrouve pas.
Le jeune homme, organisateur doué, arrive à faire tout ce que son maitre lui demande, en un temps record.
Puis il rencontre de nouveau la mort, et lui demande pourquoi il leur faisait de grands gestes.
La mort lui répond qu'il était étonné de le voir encore à Bagdad, car il a bientot rendez vous avec lui à Samarra.
 
C'est une version un peu différente de celle que tu cites, mais l'inspiration ne fait pas de doute. Faudrait consulter un index complet des mille et une nuit, mais je pense que l'histoire doit se retrouver ailleurs, sous une forme ou une autre.
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en occident, popularisée par sommerset maugham (dans cette version c'est le serviteur qui est visé par la mort)