Sujet 6 : Résultats [Topic Ecriture] - Arts & Lecture - Discussions
Marsh Posté le 06-08-2004 à 10:50:11
Aloïs ouvrit la porte de son appartement. Sans même prendre la peine dallumer la lumière il jeta négligemment ses clés sur la guérite de lentrée tout en se dirigeant vers le salon. Arrivé au salon, la faible lumière du lampadaire dans la rue lui permis de se diriger vers la salle de bain à travers le capharnaüm quétait devenue sa chambre. |
Marsh Posté le 06-08-2004 à 10:52:50
sujet 6 ? y'a eu le 5 ?
Sinon bah je tombe par hasard sur ce topic Faudrait au moins donner le lien dans l'ancien topic (celui dans lequel on a tous un drapeau bleu)
Marsh Posté le 06-08-2004 à 11:13:00
il y est, mais seabee n'etant pas là, on peut pas le mettre dans le premier post
Marsh Posté le 06-08-2004 à 11:14:19
ha, donc j'ai perdu le drapeau bleu en plus ? grrr.
et le sujet 5 alors ? y'a eu ?
Marsh Posté le 06-08-2004 à 11:17:24
bah vui, les votes sont en cours
ici: http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 2383-1.htm
Marsh Posté le 06-08-2004 à 11:25:35
ha merde, je l'avais vu en plus ce sujet... j'ai oublié ensuite
Marsh Posté le 06-08-2004 à 12:45:45
coethium a écrit : ha merde, je l'avais vu en plus ce sujet... j'ai oublié ensuite |
Marsh Posté le 06-08-2004 à 14:16:41
bon, il est un peu court, mais je vois pas comment le rallonger...
Sujet 6 - yulara a écrit : Comme tous les soirs, après avoir passé ses vêtements de nuit, elle avait pris place devant sa coiffeuse. Elle ôta lentement, un à un, tous ses bijoux, les posant chacun à la place qui leur était assignée. Au fil des années, ce moment était devenu un rituel, un rituel sans lequel elle ne pouvait plus trouver le sommeil. C'était son moment à elle, le moment où elle pouvait se perdre dans ses pensées sans crainte d'être dérangée. Machinalement, elle prit la brosse en poil de sanglier et commença à coiffer avec une infinie douceur ses cheveux. Ils avaient toujours été sa fierté. Il fut un temps où ils étaient d'un noir soyeux, reflétant le moindre rayon de lumière. C'est en partie grâce à eux qu'elle avait pu conquérir le coeur de celui qu'elle aimait. Le miroir lui renvoya son sourire nostalgique. Il en était toujours ainsi lorsqu'elle pensait à lui. Les quelques années qu'ils avaient passées ensemble, comptaient parmi les plus belles de sa vie. Il avait été son plus grand amour, celui qui avait tout bouleversé. Pour lui, elle serait allée au bout du monde. C'est d'ailleurs ce qu'elle avait fait. Effleurant la petite cicatrice qui ornait son front, elle se remémora cet atterrissage calamiteux à Casablanca... Ils se croyaient invincibles à cette époque, ivresse de la jeunesse les emplissant dinsouciance, mais ils avaient pourtant failli mourir ce jour-là... Partir ensemble, ne jamais être séparé de lui, c'est ce qu'elle aurait souhaité. Le visage qui se reflétait devant elle, semblait vouloir lui montrer son désaccord. Elle s'attarda devant cette image marquée par les années. Chaque ride était là pour lui rappeler ce qu'elle avait vécu depuis qu'il l'avait quitté: ce vide immense comme si on lui avait arracher le coeur, une grossesse difficile, un fils qui lui avait redonné goût à la vie, un mariage somme toute agréable, une belle-fille supportable, des petits-enfants qui prenaient encore soin delle, même aujourdhui, la perte de son fils en Indochine, puis celle de son mari quelques années plus tard, des arrières petits-enfants avides de connaître son passé mouvementé,... Elle sourit affectueusement à son reflet. Oui, elle avait eu une belle vie, belle et parfois dure, comme le siècle quelle venait de traverser. Elle n'en changerait pour rien au monde. Apaisée, elle posa la brosse, se leva et alla se coucher. Demain serait un autre jour... probablement magnifique... |
Marsh Posté le 06-08-2004 à 14:24:42
Sujet 6 - moktar1er a écrit : Deux. Deux, il y a deux choses qui bougent ici. Deux, il y a moi et mon reflet, né de la lumière. Deux lumières, celle du plafond et du soleil, projecteurs qui me mettent en avant. Deux, moi et mon instantané, portrait de mercure, réalisé par cet artiste de verre et de métal que j'ai devant. Deux, et je suis fier de ce que je vois, j'aime cet homme que je ne connais que trop, ce qu'il est et sa réussite, il est le bien. Deux, et je sais aussi ce que je n'aime pas chez lui, je connais son intèrieur et ses craintes, il est aussi le mal. Deux, il est un et deux en même temps. Deux, il est un et pourtant nous sommes deux dans cette pièce, schizophrénie du reflet. Deux, il y a un personnage de trop ici, un connu et un inconnu. Deux, et un inconnu que je regarde, qui me fait peur. Deux, et je m'interroge sur lui: qui est-il? Deux, ce deuxième là est mon improbable, mon impensable, mon passé et mon futur, mon aujourd'hui, mon lendemain. Deux, un deuxième moi, face à moi, que je ne peux que regarder. Deux, j'ai peur de regarder devant. Deux, devant est mon futur et mon inconnu, je n'aime pas ça, et je le craint. |
A l'idée du miroir je pensais que j'allais finalement faire un truc hyper glauque, sombre... finalement c'est potable ouf!
Marsh Posté le 06-08-2004 à 16:04:51
sujet 6 - Quelqu'un se regarde dans un miroir, decrivez ce qu'il voit. a écrit : Je sens sa présence. Il est là. Je me regarde en train d'essayer de le voir. Je suis mon propre voyeur. Me regarde-t-il dans les yeux ? Cherche-t-il parmi les flics qui ont pris la pose à mes côtés ? M'a-t-il désigné du doigt ? Est-il seulement dans la pièce ? Pour toute réponse, une putain de glace sans tain me renvoie une image colorée du couloir étroit où nous nous entassons avant de nous mettre en ligne. Ca y est, comme à la télé, nous tenons les cartons numérotés dans les mains, j'ai l'impression d'être un animal de foire. Une goutte de sueur perle sur ma tempe. Ne pas montrer que je suis celui qu'il cherche du regard, ne rien montrer d'anormal, ne rien montrer. Je suis là, parmi d'autres personnes qui ont sans aucun doute tout un tas de trucs pas nets à se reprocher, eux aussi pourraient être reconnus... je cherche à m'en convaincre sans y parvenir. Ces cons sont détendus, forcément, ils n'ont pas flingué 15 personnes dans un braco foireux. Paraître détendu ? Impossible, j'ai déjà du mal à ne pas me ruer sur cette vitre, passer mes mains au travers et broyer le cou de ce foutu témoin. Les minutes passent, longues et denses. "C'est fini" annonce abruptement une voix dans un haut-parleur. Les discussions reprennent alors autour de moi, les flics rigolent entre eux, et moi je ne sais toujours pas ce qui s'est passé, 30 ans de ma vie sont en jeu et rien ne semble changé, la Terre continue de tourner et moi je suis là, désespéré et bouillant, ça fait trop longtemps que j'encaisse... Je me vois alors me rapprocher comme un fou furieux de la vitre opaque et tambouriner poing de chair contre poing de verre en hurlant des menaces, comme si mes cris pouvaient percer la barrière que mes coups ébranlent à peine. Je me retrouve dans un bureau, menotté. La crise est passée, je n'en reviens toujours pas. C'était comme dans la banque, un démon s'est emparé de moi. Comment leur expliquer ça ? Le flic qui m'a interrogé depuis le début de la garde-à-vue entre. "- Ca y est tu t'es calmé ? - Mmmh. - T'as joué au con et t'as gagné... tu réfléchis des fois avant de faire tes conneries ? - ... - Le témoin t'avait pas reconnu avant que tu nous fasses ta petite crise d'hystérie. DTC, si je peux me permettre. - Hein ? - Blague de nerdz, laisse tomber. |
Marsh Posté le 06-08-2004 à 18:52:23
Ce thème était trop bizarre pour que je puisse placer un récit dans un contexte historique. Cela dit j'ai quand même réussi à trouver quelque chose. Peut-être apprécirez-vous...
Citation : Sujet 6 Morpion Cosmique |
la réponse commence par un N
Marsh Posté le 07-08-2004 à 02:52:34
Je sais c'est long. Mais du au temps passé dessus, merci de ne pas m'en faire la critique : c'est voulu . Si vous arrivé au bout sans être rebutté, alors ça me fera déjà plaisir
Sujet <n°6> - <Infi888> a écrit : Un magnifique miroir ! Oui ce quil manquait à mon appartement cétait un grand miroir en bois sculpté à mettre dans mon salon. Je le voyais déjà posté fièrement sur le mur, délivrant à la pièce un surplus despace et de lumière qui lui faisait pour linstant défaut. Pendant des mois javais écumé les antiquaires et les puces pour trouver ce miroir idéal, celui qui se fondrait parfaitement dans lambiance que je créais peu à peu chez moi depuis mon emménagement. Bien sur, cela navait pas été facile, beaucoup de ceux qui mavaient été proposé navaient aucune âme, paraissaient désespérément plat et grossier ou pire, présentaient des marques et fêlures disgracieuses. Bien sur cela naffectait en rien leur prix, qui frisait lobscénité la plus complète, malgré les dénégations pathétiques de leur propriétaire. Puis lassé de ces babillages commerciaux je me suis tourné vers les particuliers en espérant les délester dune merveille que jaurais été le premier à percevoir. Grand bien men pris, car quelques jours plus tard, suite à une laconique annonce dans un journal local, je visualisais depuis ma voiture, une vieille bâtisse du début du siècle, encadrée de quelques bocages et marais, qui devait contenir lobjet de toutes mes attentes. Je me souviens que lendroit mavait fait forte impression. De vieux volet en bois, noircis par les intempéries et le temps, formaient de sombres yeux, à une façade dont la pierre seffritait peu à peu à travers le lierre et autres plantes grimpantes. Malgré cela et labandon manifeste que supportait tout les jardins de la propriété, il se dégageait de lendroit une résistance incongrus envers ladversité : une volonté de survie indéniable. Alors que tout aurait du depuis longtemps avoir rejoint le sol, lensemble semblait figé dans un éternel instant de décrépitude . Quelques minutes mavaient été nécessaires, pour surpasser la légère appréhension que je sentais naître dans ma nuque et pour frapper à la porte dune maison que je nimaginais pas habitée. Pourtant je neu guère loccasion dattendre pour entendre grincer les gonds de la porte et se présenter à moi le maître des lieux. Loin dêtre le pendant humain dun tel endroit, gothique et sombre, ce gentil-homme connu sous le nom de Lancaster, ressemblait à un parfait VRP de boite informatique : souriant et amical. Il me fit entrer chez lui après mavoir présenté une main vigoureuse et mavoir assuré que mes espoirs seraient comblés dans leur totalité. Quelque peu échaudé par mes précédentes expériences, je restais coi et un peu distant face à tant de bonhomie. Une odeur de renfermé frappa mes narines tandis que je pénétrais avec circonspection dans ce lieu lugubre et sombre, a tel point que je doutais sincèrement que mon hôte y ai vécu ne serait ce quelques jours. Cest en memmenant voir le miroir quil comptait me céder, que mes déductions furent confirmées : lendroit lui avait été légué par un parent éloigné, mort dans des circonstances étranges après un séjour dans un hôpital psychiatrique, et il souhaitait le vider avant de mettre définitivement à bas un lieu auquel il navait jamais pu shabituer. Lensemble des meubles était couvert dun linceul de poussière et les toiles daraignée sétendaient agressivement à chaque endroit où cétait possible. Des meubles, encore couvert dun voile de coton blanc, encombraient un espace déjà bien chargé, nous forçant à maintes détours pour atteindre la porte quil souhaitait me faire franchir. Etrangement celle ci dénotait du reste par son noir de geai et surtout son état particulièrement bien conservé. On aurait dit quelle avait été rajoutée ou plutôt remplacée récemment, même si les quelques décorations qui ornaient ses extrémités sintégraient parfaitement dans lensemble du couloir où nous nous trouvions. Malgré mon éternel sang froid, et tous lintérêt que je pouvais trouver à cette singulière expérience, lidée de franchir ce seuil ne me paraissait pas une très bonne idée. Après coup je me rends compte que cest grâce à Mr Lancaster et le fait que tout du long il me faisait la conversation que je pu franchir cette obstacle sans prétexter un quelconque contre temps pour quitter au plus vite un lieu qui me donnait la chair de poule. Mais encore une fois je ne regrette rien. Derrière se trouvaient de long escaliers plongeant avidement dans les ténèbres. Après quelques trébuchements, ceux ci nous menèrent dans une vaste cave éclairée par une faible lampe qui diffusait chichement sa luminosité à nos yeux fatigués de tant dobscurité. Mon cur se figea lorsque je remarquais au milieu de la pièce totalement nue, un imposant miroir adossé à un mur dont le papier peint tombait depuis longtemps en longs copeaux sur le sol. Si mes espoirs avaient pris une forme, ce miroir laurait symbolisée à la perfection. Sa surface était dune luminosité et dune perfection à peine croyable, considérant létat du reste de la maison. Mon image se reflétait sans la moindre déformation ni artefact. Et lorsque je mapprochais sentencieusement de lendroit où il reposait je le voyais déjà chez moi à la place dhonneur que sa prestance autorisait. Arrivé suffisamment près pour en discerner les détails, je fis glisser ma main le long du cadre. Le bois était sculpté et ne présentait pas la moindre marque de lemprise du temps. Ni tache ni griffures nentachaient les motifs complexes qui ornaient son pourtour. Difficile den décrire les formes, mais elles me semblaient sorties du bois avec talent. Un instant jai craints quon ne mai dupé. Comment un tel miroir pouvait-il être aussi vieux que la maison sans en porter les stigmates ? Mais jétais trop heureux de mettre fin à ma quête pour porter plus avant mes réflexions. Ce mètre soixante de miroir devait mappartenir quel quen soit le prix. Cest avec étonnement non feint quil me le céda pour une somme tout ce quil y a de plus modique pour un tel ouvrage. Bien quincongrue, je louais ma bonne étoile. Trois jours plus tard, le temps de morganiser et de procéder à quelques aménagements, le miroir ouvrait dans mon salon, une nouvelle porte. Mes amis, tout du moins ceux qui avaient répondus avec intérêt à ma recherche, furent invités pour admirer lobjet de toutes mes attentions. Ils ne tarissaient plus déloges, que dis je, ils ne tarissent plus déloges puisquil sagit de la soirée qui se déroule à présent. Chacun tourne, discute et grignote en lançant des regard intéressés vers la surface réfléchissante du miroir. Chacun me lenvie car tous savent à quel point il est difficile de trouver un bon miroir à notre époque. Aujourdhui, fi du bois, seul le plastique sans âme encadre les quelques productions de pacotille que lon peut encore acheter. Pierre, un ami denfance vient me rejoindre fumer un cigare sur le canapé. De mes amis, cest celui qui ma le plus suivit dans mes pérégrinations. Par soleil ou par les pires intempéries, je lai sollicité dans la recherche du miroir. De façon incompréhensible, il semble mal à laise et malgré les félicitations quil adresse à mon flair, je sens que quelque chose ne va pas. Il ne tarde pas à me dire que mon miroir lui donne une mauvaise impression. Il finit même par me dire quil trouve que certaines sculptures du cadre ressemblent à des visages grimaçants. Je me moque gentiment de lui, mais il ne veut pas en démordre, allant jusquà dire que ce miroir doit être maudit. Lassé de ses simagrées ou de sa jalousie, je me lève pour reprendre un verre, le laissant seul avec ses fantômes. Passé deux heures du matin la totalité des invités a fuit le théâtre des festivités, me laissant seul dans les décombres de la réussite. La fatigue me prenant, jéteint la lumière du salon et maffale quelques instant sur le canapé qui fait face au miroir. Jaime me regarder et détailler la pureté de mes traits. Je suis narcissique et jai les moyens de lêtre, ce qui a toujours rendu chaque surface réfléchissante plus intéressant que son alter ego mat. Certains bons observateurs, se rendent compte que tout chez moi est clinquant et brillant, mais ils ne savent pas quel plaisir est le mien lorsque je retrouve mon visage sur chaque surface que je contemple. Jen suis à ce degré dintrospection lorsque le miroir informe le coin de mon il que ma chambre est toujours allumée. Je prends appuis sur mon coude pour me détacher de mon agréable fauteuil en cuir et me dirige dun pas rapide vers le couloir. Quelle nest pas ma surprise lorsque arrivé à destination je constate quaucune lumière ne vient troubler la quiétude de ma chambre. La fatigue me jouerait elle des tours ? Léclat perçus provenait il dune autre source ? Par acquis de conscience, je retourne dans le salon pour vérifier quelle pouvait être la source de cette incohérence. En quelques pas je fais de nouveau face au miroir, bien décidé à comprendre quelle mouche ma piqué. Mes yeux ne se promènent pas longtemps sur sa surface avant de constater, quil y a bien de la lumière dans le couloir qui mène à mon lieu de repos. Intrigué je me penche, mais rien ne vient contredire cette étrange anomalie doptique. Dun naturel pragmatique, je ne peux empêcher un frisson dappréhension de me parcourir léchine. Quel est cet étrange phénomène ? Contrevenant à toutes mes habitudes je passe le doigt sur la vitre afin den ôter une éventuelle couche parasite pouvant interférer avec le cours naturel des choses. Je regrette aussitôt mon geste : La glace est affreusement froide, bien trop froid par rapport à la température ambiante que je contrôle au degré près. Mais pire, la lumière est toujours là et mes quelques efforts pour en nier lexistence ne la rendent que plus réel et effrayante. Jai lu quelques livres de fiction proposant les miroirs comme des passages vers des copies altérée de notre monde. Oui ce que je vois à sa surface est bien lidentique à lendroit où je me trouve mais que se passe t il si je pouvais pénétrer de lautre coté du miroir et dépasser langle du couloir ? Le monde serait il toujours comme celui que je connais, ou totalement différent ? Poussé par une impulsion malsaine et par le souvenir de ce que me soufflait Pierre, je me positionne en biais par rapport à la surface du miroir, mais rien ne change : toujours cette luminosité obsédante. Puis je comprends. Je comprends que si je veux savoir ce qui se passe, il ny a que le miroir pour pouvoir me le montrer. Délicatement, en prenant bien soin de ne toucher que le cadre, je le détache du mur. Je commence alors à faire glisser peu à peu mon lourd fardeau sur la moquette. Mon cerveau hurle de ne pas continuer mais une pulsion qui me dépasse mentraîne toujours plus loin dans ce cauchemar. Lorsque jatteint le couloir, et que je risque un il sur la paroi réfléchissante, il paraît évident que la lumière provient bien de ma chambre et non de la salle de bain qui lui fait face. Je nai pas besoin de me retourner pour savoir clairement que de mon coté, ma chambre est toujours plongée dans lobscurité. Mon cur tremble dappréhension, et la transpiration coule abondement sur larrête de mon nez et le long de mes tempes. Mes mains sont crispées sur le bois et la totalité de mes muscles sont bandés dans un effort dantesque. Je doute de pouvoir lâcher un jour ce maudit miroir. Alors centimètre par centimètre et à reculons, je parcours le couloir avec le bruit grinçant du cadre frottant sur le parquetet me servant du reflet pour avancer. La lumière est de plus en plus envahissante, je suis au pied de ma chambre mais le miroir forme toujours un angle droit par rapport au mur, minterdisant pour linstant tout visibilité de lintérieur ma chambre. Je suis complètement hypnotisé par la surface lisse et glacée que je tiens entre mes mains. Le temps me paraît fixé à jamais dans léternité : je ne peux plus bouger. Alors je ferme les yeux et menfonce au jugé a travers lembrasure de la porte. Cest à ce moment là que je les entends Des chuchotements carnassiers des pleurs et des couinements viciés. Des frissons du pure terreurs font vibrer mes nerfs et se dresser les poils de mes bras. Bien malgré moi je laisse reposer le miroir contre un meuble, sans pour autant ouvrir mes paupières. Je recule de quelques pas et bute dans mon lit manquant ainsi de souiller mes vêtement. Je sais quil faut que jouvre les yeux, que je comprenne. Mais je ne peux pas. Toute mon âme est tendus dans leffort de me préserver de la folie. Au fond de moi je sais ce quil faut que je fasse, que je vais forcément devoir prendre mes responsabilités Alors je me met à compter. Lentement. Arrivé à 10 jouvrirais grand les yeux et advienne que pourra. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 et 10. Les secondes les plus longues de toute ma vie Mais dun coup, dun seul mes paupière souvrent et je tombe à la renverse sous la surprise. Mon cur manque deux ou trois battements sous la tension. Mais cest surtout un soupir de soulagement qui éclaire mon visage lorsque je vois à travers la glace ce qui est à lorigine de toutes mes craintes. En réalité il ne sagit que de mes amis qui souhaitaient probablement se moquer de moi dune façon particulièrement douteuse. Je reconnais Pierre, celui qui, pendant la soirée, avait éveillé les craintes enfantines qui sommeillaient en moi. Ils rigolent tous beaucoup mais pas très longtemps : Chacun devient blanc comme un linge. Je me retourne alors et constate avec effroi quà travers le reflet du miroir on peut voir de la lumière provenir du salon |
Marsh Posté le 07-08-2004 à 06:50:56
Je m'inscris (faut que j'y pense par contre j'ai pas lu l'histoire)
Marsh Posté le 07-08-2004 à 11:34:44
Infi888 a écrit : Je sais c'est long. Mais du au temps passé dessus, merci de ne pas m'en faire la critique : c'est voulu . Si vous arrivé au bout sans être rebutté, alors ça me fera déjà plaisir |
Je vais te tuer, je vais te tuer, je vais te tuer !!!
Marsh Posté le 07-08-2004 à 13:51:30
[Tristanf a écrit:
Je vais te tuer je vais te tuer, je vais te tuer!!!]
Et pourquoi?
Marsh Posté le 07-08-2004 à 13:58:23
Amelou a écrit : [Tristanf a écrit: |
il comprendra
nan mais il m'énerve avec ses textes de folie
Marsh Posté le 07-08-2004 à 14:12:36
tristanf a écrit : il comprendra |
Bof... En fait je préfère la première partie. La deuxième sent la fatigue. Il y a aussi plus d'erreurs d'inattention.
Le plus amusant c'est que je n'avais pas trouvé la chute avant d'avoir bouclé les 8/10 du texte.
C'est quand que tu nous ponds ton texte toi ? Va falloir se bouger les fesses !
Marsh Posté le 07-08-2004 à 14:19:04
je sais, mais ca fait 3 jours que je passe mon temps allongé, j'ai une angine, mais là, ca va mieux, il devrait être fini d'ici ce soi
Marsh Posté le 07-08-2004 à 14:22:13
tristanf a écrit : je sais, mais ca fait 3 jours que je passe mon temps allongé, j'ai une angine, mais là, ca va mieux, il devrait être fini d'ici ce soi |
Va pas te surmener quand même ! Tu sais que tu n'es pas obligé de participer... C'est pas forcément conseillé pour ce que tu as en plus
Marsh Posté le 07-08-2004 à 14:29:27
Infi888 a écrit : Va pas te surmener quand même ! Tu sais que tu n'es pas obligé de participer... C'est pas forcément conseillé pour ce que tu as en plus |
e dit quand même pasque t'as peur
Marsh Posté le 07-08-2004 à 14:31:06
bon allay, je finis le clancy et je m'y met (je commencerais le hulot après )
Marsh Posté le 07-08-2004 à 14:33:35
tristanf a écrit : e dit quand même pasque t'as peur |
Moi peur ? Jamais !
D'un autre coté un accident est si vite arrivé. Tu sais un password qui ne fonctionne plus, des problèmes de connexion ou pire un formatage complet des DD ca peut arriver à tout le monde. Ce serait vraiment dommage qu'il t'arrive ce genre de problème. Ne prends pas de risque, ne participe pas !
Marsh Posté le 07-08-2004 à 19:13:38
C'est la folie des grandeurs mon texte (vous comprendrez)
PS : faites pas de remarques sur les textes trop longs, ma réflexion n'a rien avoir avec sa taille
Marsh Posté le 07-08-2004 à 19:54:30
par contre j'ai deux fins qui me sont venues à l'esprit et je sais pas laquelle choisir
Marsh Posté le 07-08-2004 à 20:50:41
infi, tu portes vraiment la poisse, mon pc a rebooter
malheureusement pour toi, la récupération était activée, j'ai rien perdu
bon donc voilà, comme je l'avait dit, le sujet est parfait pour faire un texte bien dépressif :
Sujet n°6 - Tristanf a écrit : Tour F7 F4. Echec au roi. Ladversaire joue. Reine A1 - A7. Echec et mat ! Et voilà, encore une partie de terminée enfin un jeu plutôt. Cest le 26ème jeu déchecs payant que je fini. Je veux dire par là que cest le 26ème jeu où jai pu battre lordinateur quelque soit le niveau de difficulté ou le style de jeu de ladversaire virtuel. Donc, en théorie, je suis plus fort que nimporte quel champion. En théorie seulement, je ne les ai jamais rencontré en réalité, je ne suis quun grand amateur. En fait, cette passion, ça ne date pas daujourdhui, jai commencé à 4-5 ans, sur les tous premiers Atari. Ensuite jai continué sur Amiga, Commodore, puis forcément, les pc. Je dois avoir une des plus grande collection de jeux déchecs sur ordinateurs. En plus des 26 précités, jen ai plus de 200 gratuits, trouvés sur le net : des jeux en flash, des jeux qui tournent sous linux, sous Windows, sous BeOS, sous Os/2 ou encore sous Mac Os. Tous finis bien entendu. Jen suis arrivé à monter un cluster composé de 513 des tout derniers G5 dApple. Chaque boîtier contient deux processeurs water-coolés fonctionnant à une fréquence de 2,5 Ghz. 512 ordinateurs pour le calcul et le 513ème pour les piloter. Jy ai développé moi-même un simulateur bien plus évolué que tous ceux qui existent actuellement. Et quand je ne suis pas sur mon pc, je narrête pas pour autant. Jai deux bibliothèques remplies de livres de tous niveaux sur les échecs, une autre de dvd de parties filmées et la dernière de classeurs contenant des parties écrites et analysées par moi-même. Jai aussi une pièce remplie de jeux déchecs électroniques. Une autre pleine de plateaux et pièces de collection. Dans mon jardin jai installé un chapiteau, une caméra suspendue à son sommet et dirigée vers le bas. Ses images sont projetées sur un écran de quatre mètres par trois, orientable selon la position du soleil. On peut voir sur cet écran le jeu déchec de 5 mètres de large positionné en dessous ainsi que les deux joueurs qui lencadrent lors dune partie. Les pièces mesurent entre cinquante et cent centimètres. Et si vous croyez avoir tout vu, vous avez perdu. La pièce de ma collection dont je suis le plus fier se trouve suspendue à ses quatre coins par des câbles en tresse dacier inoxydable dans mon salon. Il sagit dun jeu déchecs ça vous vous en doutiez assez particulier : le plateau dune largeur de 80 centimètres est constitué de platine et de cristal. Les pièces noires mesurant entre 8 et 15 centimètres, sont en ébène recouvert dargent ciselé. Les blanches, de mêmes hauteurs que les noires sont en ivoires recouvert dor ciselé. Sur ce jeu, jai commencé, il y a un peu plus dun an, une partie très spéciale : contre moi-même. Je joue en moyenne deux coups par mois. Déjà 10 jours que je suis sur ce coup des noirs, je ne vais pas tarder à le jouer. Je regarde les pièces. Et cest là que je réalise : il ny a plus de solution, je prends le roi noir et le couche sur léchequier. Ca y est, le moment que je redoutais tant est arrivé. Je me suis battu. Je reste assis dans mon siège regardant mon reflet dans le plateau. Ce que jy vois ne me plait pas, jai 25 ans aujourdhui et tout largent que je veux. Mais je suis seul. Pas damis, pas de femme. Forcément, je passe mon temps devant mes pièces déchec. Pas de femme à mes côtés. Elles nont jamais supporté ma passion plutôt prenante. Plus de parents : je nai jamais connu ma mère et mon père est mort quand javais 14 ans, cest dailleurs grâce à lui que jai tout cet argent. Mais ce ne sont pas ces billets qui mapporteront quelque bonheur. Et je viens à linstant de perdre ce qui prenait la majeure partie de mes journées. Je me lève alors et me dirige vers le cagibi des ouvriers. Jy trouve tout ce qui mintéresse : une échelle et le reste de câble qui avait été utilisé pour suspendre le jeu déchecs. Je les ramènes dans le salon, je monte à léchelle et noue le câble aux quatre autres déjà accrochés au plafond. Il ne me reste plus quà faire un nud coulant à sont bout et à passer la tête au travers. Cette fois, cest la bonne. Une dernière respiration. Un dernier regard vers léchequier juste en dessous. Je me jette dans le vide. Sur léchequier, le roi blanc tombe. |
Pas très court mais bon
Marsh Posté le 07-08-2004 à 23:21:53
tristanf a écrit : infi, tu portes vraiment la poisse, mon pc a rebooter |
Je confirme
La dernière métaphore conclue bien l'histoire. Mais si tu souhaitais faire plus optimiste, tu aurais pu faire jouer la dame noire
Marsh Posté le 07-08-2004 à 23:24:43
Infi888 a écrit : Je confirme |
j'y ai ps pensé tiens
merci au fait
Marsh Posté le 07-08-2004 à 23:32:56
tristanf a écrit : j'y ai ps pensé tiens |
Tu vas modifier ton texte pour nous en offrir une autre version ? Ca me plairait bien, un ch'ti peu d'optimisme.
Marsh Posté le 07-08-2004 à 23:39:37
Infi888 a écrit : Tu vas modifier ton texte pour nous en offrir une autre version ? Ca me plairait bien, un ch'ti peu d'optimisme. |
je verrais demain, là je vais continuer le Hulot que je viens de commencé ^^
Marsh Posté le 09-08-2004 à 21:24:12
J'ai écris une variante de mon texte, que je vous livre ici :
Sujet 6 - rpgman/1 a écrit : Je claque la porte. Enfin chez soi ! Après cette harassante journée, la tiédeur de mon appartement me semble aussi doux quun plongeon dans leau fraîche un jour dété. 22H53. Vite, me préparer un repas ! Et ensuite, jirai dormir, tant bien que mal, mon excitation exacerbée ne me laissant aucun doute sur létat de somnolence agité qui mattend : demain est le Grand Jour ! Mon corps saffaire, seul, dans la cuisine, tandis que mon esprit vrille et vacille, parcourant les sentiers agités de ma pensée, au grès de ces carrefours juxtaposés qui semblent vouloir me perdre Toutes ces années deffort, pour aboutir aujourdhui à cette dernière étape : la numérisation, neurone par neurone, de mon cerveau. En ce moment même, lordinateur travaille à la modélisation des données récoltées, et assemble les différents rouages de la plus complexe et grandiose simulation informatique jamais réalisée : un homme, capable de réfléchir, dagir dans son environnement virtuel et surtout doué dune conscience de lui exactement semblable à celle quaurait son pendant réel. Et demain, quand lordinateur aura fini son travail et commencera la simulation, cet homme, ce sera moi. Ou plutôt lui. Mon double, ma copie numérique. Cela ne me plaît pas tant que cela, mais qui aurais-je pu choisir dautre ? Et puis, cela ma aidé dans mon argumentation contre la commission dEthique. Ça et labsence totale de cadre légal concernant la personne simulée. Cette commission ! Elle ma tellement ralentie ! Pourquoi ne peuvent-ils comprendre que pour prouver la réalité de sa conscience, il est impératif que lhomme virtuel soit simulé à son insu ? Le dernier souvenir « réel » de mon double sera son anesthésie avant le scan de mon cerveau. Ensuite, la simulation prendra le pas, mais pour lui elle aura tous les accents de la réalité. Dailleurs, plus que dun réel besoin médical, lanesthésie est surtout née de la nécessité dune transition. Cela minimisera les chances que la copie perçoive une différence entre ces souvenirs et la simulation. Bon, un dernier brossage de dents, et je vais tâcher de dormir. Jessai de me détendre dans cette perspective, je dois être en forme pour demain. Jentre dans la salle de bain, me regarde dans le miroir. Les yeux rougis, les paupière plissées, pas de doute, je suis vraiment épuisé. Jai la vue un peu trouble dailleurs, je le vois bizarrement, ce miroir. Que se passe t-il ? Je déplace ma main devant mon visage, contemple son reflet. Quelque chose cloche. On dirait que la lumière est différente. Est-ce ma main qui paraît trop sombre ? Ou son reflet qui semble plus lumineux ? Et mon visage Oh, il faut que jarrête là ! Jai vraiment besoin de repos, on dirait les effets dune e-drogue. A moins que Une pensée fulgurante vient de me traverser lesprit, comme une balle qui percerait atrocement mon corps. Mon esprit tente de résister, dresse des barrages mentaux pour endiguer cette idée terrifiante qui viole ma conscience. Jai pris trop de drogues/Cest un cauchemar/non, NON !/Jhallucine /Je vais me réveiller/Cest une blague/Oh, pas ça pas ça ! Je suis Simulé ! Je ne vis pas, je ne vis plus ! Je meffondre alors que cette constatation explose mes barrières mentales. Comment interpréter autrement ce reflet si étrange ? Je contemple avec horreur ce qui mapparaît maintenant comme un défaut dans la modélisation du reflet des lumières. Un bug. Un bug de la simulation qui mentoure, et que je suis. Et tout est ma faute, ma faute ! Cest moi qui ai choisi Non pas moi, lui ! Le vrai ! Il/jai a/ai décidé dutiliser mon/son cerveau comme modèle pour mes/ces expériences de simulation dêtre humain. Mes pensées sentrechoquent, je ne sais plus comment me/le désigner. Suis-je lui, est-il moi, qui suis-je, que suis-je ? Oh, je le sais. Et je me suis préparé à cela. Etre une copie. Un double. Préparé à continuer lexpérience malgré tout. Mais cest MOI le double, la copie. Que faire ? Je me redresse, me contemple dans ce miroir déformant. Mon visage apparaît si terriblement familier. Mes yeux, mon nez arqué que je hais, mes grains de beauté Tout cela nest quun flux de données, doctets, de teraflops Jai pleuré, je pleure encore même. Dun geste je porte la main à ces larmes. Elles ont lair si réelles Je ne pourrai le supporter. Mes lèvres sarticulent, prononcent dans un murmure ensangloté : « Tues-moi » |
Et la première version :
Sujet 6 - rpgman/2 a écrit : Je perçois comme un son en tâche de fond. Une sorte de sourdine rythmique, qui semble monter crescendo, et deviens presque intelligible - Grmmph ! Je me retourne et enfouis ma tête dans loreiller, protestation futile contre ces vibrations sonores qui mont arrachés au sommeil. - « Bonjour Amaury. Il est 7H30, nous sommes le mercredi 22 juin 2067. La température extérieure est de 28°, le soleil brille et se maintiendra toute la journée. Souhaites-tu un résumé des nouvelles de cette nuit, ou ta musique habituelle ? - Ma musique » Cette voix féminine que jai fini par ne plus entendre mapparaît étrangement agréable aujourdhui, un peu comme les premiers jours La musique newPar que jaime emplit la pièce, le matelas commence un massage énergisant et le voile noir parasité de mes paupières sillumine tandis que les fenêtres se désopacifient progressivement. Je reste quelques minutes étendu, paresseusement, puis revigoré par le massage, je me lève et me dirige vers la salle de bain. Cest drôle, tout me paraît très coloré Quelle e-drogue ai-je bien pu prendre hier ? Jentre, jette un rapide coup dil à mon visage dans le miroir. Hum Une barbe naissante, les cheveux en désordre, les paupières légèrement plissées La tronche habituelle du réveil. Je saisie le lasoir. Il tombe dans le lavabo avec un bruit de casserole. - Oh merde ! Non, non, non, ce nest pas possible ! Je contemple avec une horreur angoissée la petite tache floue qui vient dapparaître soudainement dans un coin du miroir. Mon esprit tente de résister, dresse des barrages soudains pour contrer la montée de cette idée terrifiante qui cherche à accéder à ma conscience Jai pris trop de drogues/Cest un cauchemar/non, NON !/Jhallucine.../Je vais me réveiller/Cest un blague/Oh, pas ça pas ça ! Je suis Simulé ! Je ne vis pas, je ne vis plus ! Je meffondre alors que cette constatation explose mes barrières mentales. Je ne peux nier cette réalité, je sais ce que cette misérable petite tache représente. Un bug. Un bug de la simulation qui mentoure, et que JE suis. Et tout est ma faute, ma faute ! Cest moi qui ai choisi Enfin moi, plutôt lautre moi, le « vrai » Amaury Il/jai a/ai décidé dutiliser mon/son cerveau comme modèle pour mes/ces expériences de simulation dêtre humain. Je me suis préparé à cela. Etre une copie. Un double. Préparé à continuer lexpérience malgré tout. Mais cest MOI le double, la copie. Je me redresse, me contemple dans le miroir. Mon visage apparaît si terriblement familier. Mes yeux, mon nez arqué que je hais, mes grains de beauté Tout cela nest quun flux de données, doctets, de teraflops Jai pleuré, je pleure encore même. Dun geste je porte la main à ces larmes. Elles ont lair si réelles Je ne pourrai le supporter. Mes lèvres sarticulent, prononcent dans un murmure ensangloté : « Tues-moi » |
Cela m'aiderai beaucoup si vous pouviez me dire quelle version vous préferez et pourquoi
Marsh Posté le 09-08-2004 à 21:32:19
Je précise que j'ai utilisé quelques néologismes, que j'assume :
e-drogue et newPar ne vous auront pas laissé de doute sur leur statut de néologisme...
Marsh Posté le 10-08-2004 à 00:14:45
Reply
Marsh Posté le 05-08-2004 à 14:48:20
Quelqu'un se regarde dans un miroir, decrivez ce qu'il voit.
Participations :
----- RESULTATS ----------------------------------------------------------------------------
Un membre post un court extrait de roman ou une description de scène, ceux qui le souhaitent peuvent remodeler le sujet à leur idée, avec leur style, en collant ou non de près au sujet de départ (entre 20 et 40 lignes).
Vous pouvez soumettre un texte entre le moment ou le sujet est proposé et le moment ou le vote est ouvert pour ce sujet (le vendredi suivant).
Pour poster, mettez votre texte dans les balises citation :
<votre texte
...
fin du texte>
Message édité par yulara le 19-09-2004 à 20:09:54
---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances