Ecrivain (très amateur) d'héroïc fantasy en quête d'aide!

Ecrivain (très amateur) d'héroïc fantasy en quête d'aide! - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:17:20    

Bonjour, il y a quatre ans (oula, j'avais pas remarqué que ça faisait si longtemps), j'ai commencé à créer un monde pour faire une simple bd, juste pour le fun. A l'époque, on m'avait dit qu'un certain TOLKIEN avait inventé tout un monde avec des langues des coutumes et autres pour sa propre histoire. Etant créatif depuis toujours, je me suis dit que ça devait être super à faire... Puis en fait je me suis fait dépasser par mon imaginaire, et pendant 3ans, j'ai préparé une histoire et un monde. Finalement tout ceci est devenu un roman...
 
J'ai vraiment beaucoup d'imagination mais je dois être sur le bon forum pour ça, lol, je dois pas être le seul ici. Mais je rencontre quelques problemes, notamment sur les noms ou sur la construction de cartes (pb pour faire à la fois varié et cohérent, tout en respectant les étapes prévues pour l'histoire)... Surtout que là j'en suis vers la 200ième page, et j'ai juste atteint le 10eme de mon histoire, dc j'ai encore 2000pages devant moi, alors pitié de l'aide!!!! Vous auriez pas des tuyaux pour faire les cartes (en détails, pas grossière) et aussi pour faire de jolis noms (j'en ai plein, mais pour les personnages importants, après, pour des "inconnus", je sais pas faire, enfin c'est mon impression)...
 
Merci d'avance, il faudra que je réfléchisse aussi à laisser un peu de mon travail ici, mais après avoir pris quelques protections, c'est ma grande trouille ça, lol.
 
+++
 
PS : je reprécise que je fais de l'heroic fantasy, et j'aimerais discuter avec d'autres amateurs (Deidril par exemple), mais pas trop, car je bosses 12h par jour sur mon roman (et oui, je me prends une année sabatique pour ça). lol

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:17:20   

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:19:56    


  Tu veux savoit quoi sur les noms ?

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:21:57    

Et bien il doit y avoir certaines règles, où alors on le fait juste au feeling??? Parce que les Nains ont des noms de Nains, les Elfes idem, etc!

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:22:35    

(sorry pour les fautes je tape très vite, et je sais qu'il y en a certains qui n'aiment pas trop aussi... dsl!)

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:22:53    


  Ha bon, en tout cas moi, je fais tout au feeling, comme ça vient, et ça donne des jolis truc !
  Je pense pas qu'il y ait de recette miracle.

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:25:48    


  Sinon pour la carte, je l'ai fait sur une feuille A3 je crois, les montagnes commes des pyramides, les arbres un triangle avec un petit trait en dessous et les lacs des cercles.

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:26:42    

En ce moment je meurs sur ma carte... j'ai trop de probleme, c'est mon souci majeur... Parce que j'ai la trame de l'aventure, le genre de lieu visité l'ordre dans lequel ils sont visités, mais ensuite pour faire une carte de tout ça, et qu'elle semble possible (ne pas mettre une montagne isolée, c'est mieux d'avoir toute une chaîne, une rivière ça apparait pas non plus au milieu d'une plaine lol), ben là j'y arrive pas trop...

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:27:41    

tu fais un roman de fantasy toi aussi?

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:27:57    

sinon regarde dans des livres de fantasy, souvent y 'a des cartes au début, ca pourra t'aider !

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:28:18    


  Ouai, la classe !

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:28:18   

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:29:18    

Est-ce que le site n'a jamais souffert d'idées volées??? je demande ça pour savoir si ça craint d'y laisser ces écrits... moi je les ai protégés en me les envoyant par recommandés scellés et datés, comme ça j'aurais toujours preuve d'antériorité... Mais j'ai quand même la mégatrouille lol!

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:31:06    


  Non, en tout cas pas à ma connaissance, et en plus s'il est protégé, laisse en, au moins le prologue.

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:31:25    

si tu as un super programme qui édite des cartes, où un site où on voit plein de cartes imaginaires, etc, je veux bien que tu m'en informes, mais je pense que mon souci n'est pas d'inventer une carte au pif qui soit cohérente, c'est d'en inventer une cohérente où se déroulera tout ce que j'ai prévu et dans les lieux que je voulais pour cela!
EN TOUT CAS MERCI DE M'AIDER!

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:32:42    

bon je laisse le premier chapitre, car je pense de toute façon que le prologue doit s'écrire une fois le bouquin terminé, et ce sera sans doute un prologue visant à expliquer dans quel genre d'univers je me place... donc je laisse mon premier chapitre, qui comportera sans doute des fautes, désolé!!!

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:34:31    


  Je connais pas de logiciel, je l'ai fait à la main. Je vais voir si y'a un site.
 

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:35:06    


  Pas grave les fautes !!
  Merci, vais lire ça !

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:36:05    

PETITE INFO, J'ARRANGE AU FUR ET A MESURE QUE J'AVANCE LES CHAPITRES PRECEDENTS, ET DONC PEUT-ETRE QUE J'AI LAISSE QUELQUES GAFFES EN FAISANT DES COPIER/COLLER, MAIS JE CROIS PAS lol!
 
Chapitre premier
Le livre mystérieux
 
 
 
C’était le printemps. Enfin ! Le royaume de Tolresia se remettait d’un hiver rude et long. Le soleil avait enfin percé les nuages et la brume, puis la neige avait été chassée. Pour nombre de citadins et de villageois, c’était un nouveau départ ; car si le froid était parti, la misère, elle, semblait s’être installée pour quelques temps. La cité de Tolresia, la plus grande de tout le royaume, regrettait quelques uns de ses habitants. Elle avait été bâtie au fond d’une dépression où l’air le plus glacial tombait. Plus personne ne pourrait admirer le visage angélique de Dame Ilda, l’unique centenaire de la cité… Qui remplacerait Seigneur Granvoi, le tavernier ? Non pas que son savoir-faire eut été grand, mais sa gentillesse et ses yeux souriants étaient inimitables. On avait perdu ses « vieux » que l’on aimait tant.  
On s’inquiétait également pour le seigneur Khangrin, le bibliothécaire préféré de Tolresia, qui n’était plus tout jeune lui aussi. Ebdeval Khangrin s’était installé depuis une petite dizaine d’années dans l’ancienne demeure d’un comte, à l’extérieur de la cité. Il avait apporté avec lui des trésors d’aventurier, dont les plus inestimables étaient ses livres, la plupart écrits de sa propre plume. Son affaire marchait bien, mais un jour, Seigneur Khangrin n’eut plus la force de faire les voyages jusqu’à la cité. Cette tâche fut donc dédiée à Fahel Loheptecl, un homme discret approchant la cinquantaine. Depuis peu, il y avait aussi une nouvelle recrue à la bibliothèque du vieil aventurier. C’était un jeune homme âgé de vingt ans, nommé Théodin Sang-De-Lion. Il était arrivé à Tolresia il y avait deux années. La rencontre entre Théodin et Khangrin fut une chose merveilleuse pour tous deux. Ils étaient tellement attachés qu’ils s’étaient mutuellement adoptés. L’un avait toujours manqué d’un père, et l’autre d’un fils. Ils ignoraient alors que leur séparation était imminente…
 
Ce matin était celui du trois mars mille cinq cent dix-neuf, si l’on s’en remet au calendrier de l’Age des Conquêtes. Pour la première fois depuis l’automne dernier, Théodin pouvait enfin se prélasser sur un lit d’herbe et de soleil. Il se laissait bercer par la brise qui venait de l’ouest, et respirait le printemps. De petites perles de rosée s’étaient mêlées à ses cheveux bruns presque noirs, étincelant de mille éclats de cristal. Ses yeux étaient bleus comme le ciel à l’apparition des premières étoiles. Sa peau mate absorbait la douceur du soleil, et son cœur accumulait le bonheur d’une vie paisible finalement trouvée.
A son cou pendait une amulette, un disque en or. Un lion était gravé à l’avant, et il était inscrit « Théodin » au revers. Il effleurait inconsciemment l’amulette de sa main, ainsi que le trouble passé qu’elle lui évoquait. Perdu en lui-même, il n’entendait plus les bruits de la cité de Tolresia, au sud, transperçant les épais remparts de pierres.
Tolresia était une grande capitale, et on y affluait de toute part. Les jours prospères qu’elle connaissait depuis des siècles lui avait permis un essor rapide, si bien qu’elle abritait à présent plusieurs milliers d’Hommes. On y rencontrait également des Nains, venant des provinces du nord et attirés par un mode de vie nouveau. Des cloches sonnaient régulièrement, annonçant les entrées et sorties, le plus souvent de charrettes de commerce.
Plus à l’est se trouvait Sudan, un village de fermiers à la bordure du Bois des Hêtres. Les maisons étaient basses mais larges, d’un style rustique. Il y avait de grands arbres dans les jardins, gracieusement balancés par le vent. De grandes parcelles de terres étaient délimitées par de basses clôtures, où se promenaient monotonement les maigres troupeaux de vaches et de chèvres. Il y avait une myriade d’autres villages au couchant, mais tous étaient plus petits et moins charmants. Les plus proches de Tolresia étaient Horchev, Lopure, Citadine, et Erbourg.
Tout prêt de Théodin s’élevait un édifice de bois et de pierres, à l’architecture arrondie et fantaisiste. De la fumée s’échappait par deux cheminées. Il s’agissait de la bibliothèque du vieil aventurier. Onze heure approchait, et Théodin allait justement devoir se mettre à la tâche. Il attendait le retour de Fahel Loheptecl et les commandes en provenance de la cité. Mais il était si distrait qu’il ne le vit pas approcher, et ses bruits de pas le firent soudain sursauter.
— Théodin ! Je savais que je te trouverais ici ! fit-il de sa voix profonde et grave.
Théodin se releva brusquement, et reconnut son ami. Il était grand et mince, ses longs cheveux noirs voilaient en partie son visage et contrastaient avec sa peau pâle. Théodin put tout de même distinguer un sourire, fait inhabituel.
— Qu’y a-t-il ? finit par dire Théodin.
— Je reviens de Tolresia, j’ai une nouvelle !
A présent, Fahel se frottait les mains en ricanant. Il faisait preuve d’une fébrilité exceptionnelle, lui qui d’ordinaire était toujours si sérieux. Théodin commença vraiment à se demander ce qu’il était arrivé. Il pensa que Fahel avait peut-être eu une importante demande de livre ce jour-ci.
— Mais de quelle nouvelle s’agit-il ? s’impatienta Théodin. Comment vont les affaires ?
— Elles vont plutôt mal… Je n’ai eu aucune commande ce matin, car les gens sont occupés à autre chose que de lire des livres sans intérêts. Les prêtres Blancs viendront séjourner à Tolresia dès la semaine prochaine ! Comme chaque décennie, ils désirent former de nouveaux paladins !
— Cela va redonner de l’espoir au peuple ! s’enthousiasma Théodin à son tour. La pauvreté n’a que trop duré.
— As-tu pensé à nous ? Théodin, nous pourrions devenir paladins !
— Nous ?
— Mais enfin ! Tu n’imagines pas la qualité de vie d’un paladin ! C’est une chance inespérée pour toi et moi, nous pourrions quitter la bibliothèque ! Voyager chaque jour vers de nouvelles horizons, rencontrer de nouvelles gens, être accepté et apprécié en tout endroit…
— Très peu pour moi ! Nous sommes bien tous les trois, Khangrin, toi et moi. Nous avons une belle et riche vie, remplie d’amitié.
— Tu ne comprends pas Théodin, tu es encore trop jeune. Peut-être que lorsque j’avais vingt ans, je ne pensais pas comme aujourd’hui… Mais si je deviens paladin, j’ai une chance d’être respecté, et d’avoir le niveau de vie que je mérite. Et toi aussi !
— Et qu’adviendra-t-il de notre bon seigneur Khangrin ? Il est bien trop âgé maintenant, on ne peut pas le laisser ! Il a tant fait pour moi depuis deux années. Fais ce que tu veux Fahel, mais moi, je resterai ici. Je ne veux pas devenir paladin.
— Tu ne sais pas quelle occasion tu laisses filer. Le sacrement de nouveaux paladins Bleus, ainsi que l’on nomme les apprentis paladin de l’ordre de Godron, est une chance que tu ne dois pas rater.
Mais Théodin ne répondit pas. Déçu de ne pas l’avoir convaincu, Fahel se retira trouver meilleure oreille pour l’écouter. Il alla à la bibliothèque pour arguer avec les clients. Théodin resta un instant dehors, puisqu’il n’avait pas de commande cette journée. Quand il entra dans la bibliothèque, il se dit que c’était sa demeure désormais et qu’il ne pouvait s’imaginer de vie autre part qu’ici. Les grandes colonnes de pierres où étaient sculptés de petits anges souriants, les grandes dalles d’ardoise polie, le bois neuf des tables et les étagères emplies de livres, lui étaient si familiers à présent !
Il vit Fahel attablé avec Seigneur Rolan et ses deux fils, des clients réguliers. Le seigneur Rolan était un nouveau noble. La qualité de l’étoffe de ces vêtements avait toujours impressionné Théodin. Il ne pouvait s’expliquer pourquoi tout cela lui faisait quelque chose en son cœur, lui qui n’avait jamais était attiré par la richesse. Seigneur Rolan était très impliqué dans ce qu’il racontait à Fahel. La discussion était agitée, et les voix s’emportaient.
— Evidemment, je compte sur Trohn et Afirel pour exceller la semaine prochaine ! dit Seigneur Rolan en désignant ses deux grands enfants.
— Et vous, cela ne vous intéresse pas ? dit Fahel.
— J’ai une famille, je ne peux pas tout quitter ainsi… Mais sinon…! Je vous envie Fahel, j’espère que vous réussirez les épreuves.
Lassé par ces propos, Théodin alla vers l’accueil, tenu par Khangrin. Le vieil homme avait les traits fatigués, tirés. Ses cheveux blancs et touffus retombaient négligemment sur son front, et la couleur de ses yeux était indicible, au mieux les aurait-on qualifiés de gris. Ses fines lèvres sourirent lorsqu’il vit Théodin, dévoilant ses mâchoires édentées.
— Bien Théodin, tu es là ! dit-il d’un faible souffle. Comment te sens-tu aujourd’hui ?
— La journée est bonne, et je suis disponible pour vous apporter mon aide.
— Je sais, je sais, dit pensivement Khangrin. Il y a de l’agitation à Tolresia, nos clients ne parlent que de ça !
— Quelle pesanteur ! Fahel vous a-t-il dit qu’il pensait à nous quitter ? Il espérait m’entraîner avec lui !
— Il n’a peut-être pas tort, as-tu pensé à tout ce que tu pouvais gagner si tu le suivais ?
Théodin s’empourpra, il ne s’attendait pas à ce que Khangrin soit rangé aux côtés de Fahel.
— Ha non, vous n’allez pas vous y mettre vous aussi ! Depuis quelques années, ma vie est agréable ici, mon âme est apaisée. Je ne veux plus voyager, je veux rester avec vous Khangrin, et je veux que vous continuiez à me donner de votre savoir ! On me parle de ce que je pourrais gagner au départ, mais les pertes pèseraient trop sur mon âme pour en profiter !
Comme s’il voulut cacher un pincement au cœur, Khangrin baissa le regard et se mordit les lèvres. Il posa un petit livre sur le comptoir.
— Tiens Théodin, tu devrais lire ce livre. Je l’ai écrit lors de ma jeunesse, du temps où j’étais aventurier. Il est différent de tous les autres. C’est dans ce livre que j’ai écrit toutes mes mauvaises pensées lors de mes voyages. Il était en quelques sortes mon confident secret.
— Pourquoi voulez-vous que je le lise alors ?
— Je crois que tu ferais une erreur si tu ne tentais pas ta chance pour devenir paladin Bleu. Vraiment.
— Mais pourquoi ?
Khangrin sourit gentiment, et tendit le livre à Théodin.
— La réponse est là-dedans.
Théodin saisit l’ouvrage avec curiosité, et remarqua qu’une cordelette y était accrochée, au bout de laquelle était nouée une clé. Il y avait également une serrure de bronze encrée dans le cuir bleu de la couverture, empêchant de l’ouvrir.
— Lis-le maintenant, cela te plaira ! dit Khangrin.
Théodin chercha à trouver des réponses dans les yeux vacillant du vieillard, mais comprit qu’il n’obtiendrait rien. Il salua les clients de la bibliothèque, puis monta à l’étage, où se trouvait des appartements privés. Il alla dans le salon et tira un vieux fauteuil au près de la cheminée, dans laquelle un feu se mourait en crépitements étouffés. Il s’emmitoufla dans une épaisse couverture et une fois bien à son aise, se mit à la lecture.
Cela lui rappelait ses premiers jours à la bibliothèque, où chaque soir il s’installait ainsi, et où son esprit partait pour des contrées merveilleuses, peuplées de dragons et de géants. Mais il remarqua vite que ce livre était différent de tous les autres, comme le lui avait dit le vieillard. Lisant sans conviction au début, il se mit rapidement à prendre plaisir à dévorer chaque mot, et s’arrêta sur un passage dès la seconde page.
 
« Ce coucher de soleil est magnifique, le désert d’Ivory m’avait été conseillé pour cela justement. Je m’attriste à la pensée de ne pas avoir de famille pour le partager. Un enfant dans mes bras, et une femme appuyée sur mon épaule …
Je ne suis qu’un aventurier idiot. Je mène des quêtes qui n’en sont que pour moi, pousser par ma soif de terres nouvelles, mais en réalité j’erre sans but. Heureusement, j’ai des compagnons, ils sont tous comme une famille pour moi, mais ce n’est pas pour autant que je trouve un sens à ma vie.
J’aurais du m’offrir à une famille, ou à une cause… »
 
Plus loin, il était également écrit :
 
« A quoi me sert d’amasser tant de trésors, alors que je ne m’en servirai pas avant longtemps, et que d’autres en ont vitalement besoin. Je pense que je vais me débarrasser d’une partie de mon or, et je ne garderai que les plus beaux joyaux, mes compagnons. »
 
Après de nombreuses pages, l’écriture était devenue plus profonde encore.
 
« Le voyage me pèse tant à présent. Je me souviens du temps où tout était encore à découvrir, que c’était bon ! A présent, chaque voyage m’effraie, j’ai peur du jour où je connaîtrais bien plus de richesses qu’il ne m’en restera à découvrir.
J’ai perdu certains de mes compagnons, paix à ton âme Grelin, paix à ton âme Amandantor. Avant votre disparition, sentant que vos blessures ne tarderaient pas à vous emporter, vous m’aviez demandé de poursuivre le voyage. C’est pour vous que je continue à présent, même si je sais que je ne croiserai plus jamais votre route… C’est drôle, je crois que j’ai enfin trouvé un but auquel je dois me rattacher…
C’est pour vous que je continue à présent. »
 
Théodin lut durant toute l’après-midi. Le crépuscule s’évanouissait, et ses lueurs orangées pénétraient le salon par l’unique fenêtre. Dans la cheminée, le feu n’était plus qu’un tas de cendres. Théodin n’avait pas quitté son fauteuil de la journée, trop absorbé par les confessions de Khangrin. Toutes fois, il ne pensait pas y avoir trouvé de raison suffisante pour devenir paladin Bleu, et au contraire, il était plus déterminé que jamais à rester aux côtés de Khangrin. Il avait compris qu’il était devenu le fils que Khangrin rêvait tant d’avoir, et que lui-même le prenait pour un père.
En bas, il n’y avait plus un client dans la bibliothèque. Fahel était affairé à préparer le repas, tandis que Khangrin se reposait sur une chaise. Son front était perlé de sueur, et il râlait après son corps malade qui se mourait. Il aurait bien voulu monter à l’étage pour rejoindre Théodin, mais ses jambes tremblaient, si bien qu’il était incapable de prendre l’escalier. Il tenta d’appeler Théodin, mais nul autre son qu’un râle ne se fit entendre. Khangrin s’éclaircit la voix, et appela de nouveau. Les pas de Théodin faisant craquer l’escalier de bois ne se firent pas attendre.
— Le repas va être prêt, lui dit Khangrin d’une humeur bougonne. Aide Fahel à disposer la table.
Théodin nota immédiatement la mauvaise santé de Khangrin, et la mauvaise humeur qui en résultait. Mais il fit mine de ne rien voir, pour ne pas le blesser d’avantage. Il alla à la cuisine, une petite pièce reculée de la bibliothèque. Fahel fredonnait gaiement en touillant une marmite noircie par les flammes. Assurément, la bonne humeur ne l’avait pas quitté ! C’était agréable de le voir ainsi.
Lorsque les couverts furent posés sur la table, Khangrin vînt s’asseoir au près de ses amis, mais les avertit qu’il ne participerait pas au repas. Théodin fut assez surpris, car Khangrin semblait se porter mieux, et d’ordinaire, il ne ratait pas une occasion de bien manger. Et il faut dire qu’en matière de bien manger, Fahel savait si prendre pour donner l’appétit. Le repas du soir était composé de châtaignes grillées et d’une belle pièce de viande fumée. Khangrin engagea la discussion, sentant qu’un lourd silence risquait de s’installer.
— Alors Théodin, qu’as-tu pensé de mon livre ?
Le jeune homme sentit que la discussion allait inévitablement se terminer sur le thème des prêtres et des paladins.
— J’y ai appris beaucoup de choses intéressantes, répondit-il, et je vous comprends mieux à présent.
— De quel bouquin s’agit-il ? demanda Fahel dont la curiosité s’éveillait.
— C’est une sorte de journal intime, lui répondit Khangrin. En temps normal, je ne l’aurais fait lire à personne, mais certaines choses qui y sont écrites pourraient finir de convaincre Théodin quant à sa carrière de paladin.
— Justement ! dit Théodin. De tout ce que je viens de lire, il n’y a rien qui me donne l’envie de vous quitter ! Au contraire. Et il y a tant de malheurs dans ce que vous abordez, ce n’est plus une vie pour moi. Peut-être que quatre ans auparavant…
Il se tut soudainement, et sortit son amulette de sous son col.
— Il est des blessures qui ne se ferment jamais Théodin…, dit Khangrin. Il t’est impossible d’oublier que tes parents te manquent.
— Je ne les ai jamais connus ! Alors peu m’importe. Je n’aurais pas du quitter ma famille adoptive pour rechercher ceux qui n’ont pas voulu de moi, leur propre enfant !
— Tu ne peux pas dire ça ! dit Fahel. Tu ne sais pas ce qui leur ait arrivé.
— Et puis nous serions-nous jamais rencontré sinon ? ajouta Khangrin. Nous sommes compagnons maintenant ! C’est là l’un des plus beaux cadeaux de la vie d’aventurier, comme tu l’as sans doute découvert cet après-midi !
— Mais j’ai déjà trouvé mes compagnons, et je ne veux pas les perdre, c’est ainsi. Cessez de vouloir me convaincre à présent.
Khangrin poussa un long soupir. Son visage s’inonda de peine. Ses yeux troublés par l’émotion se posèrent sur Théodin.
— Tu comprendras mieux d’ici la venue des prêtres Blancs à Tolresia ! Bientôt, tu relieras ce livre.
 
Les assiettes s’étaient vidées depuis quelques instants lorsque l’obscurité de la nuit tomba et que les premières étoiles scintillaient dans le ciel. Théodin commença de débarrasser la table avant que Khangrin ne s’y mette. Fahel sortit chercher du bois pour la nuit.
Dehors, l’air était froid mais étouffant, d’épais nuages arrivaient par l’ouest. Depuis le matin, le vent n’avait cessé de souffler, et avait même gagné en intensité. Il y avait une petite étable derrière la bibliothèque où se trouvaient les bûches.
L’étable était le seul lieu que Khangrin n’avait pas transformé depuis qu’il était propriétaire de la bibliothèque. Lorsque Khangrin l’aventurier fut devenu trop vieux pour poursuivre ses voyages, il préféra racheter cette propriété proche de la cité, sans avoir à se mêler à la foule qu’il n’aimait pas franchement côtoyer.
Dès que Fahel y pénétra, un frisson parcouru son dos. La pluie se mit à tomber violemment, et une bourrasque de vent hurla dans les champs, faisant claquer la porte ! Fahel se hâta de rentrer avec le bois. Il retourna à la cuisine pour entretenir le feu, et monta à l’étage pour en allumer un dans le salon. Khangrin l’observait avec satisfaction.
— Regarde comme il a l’air plein d’entrain ! dit-il à Théodin.
— Cette nouvelle l’a changé… J’espère qu’il sera heureux s’il nous quitte, et que ce ne sera pas trop long avant de le revoir.
Soudain, quelqu’un tapa avec force à la porte d’entrée de la bibliothèque. Les coups se répétèrent frénétiquement. Entendant la pluie qui tombait, Théodin se précipita pour ouvrir. Dans l’obscurité, il eût du mal à discerner qui était au seuil de la porte. Mais il comprit rapidement que la personne était terrorisée. Il s’agissait d’un homme, enveloppé dans une cape foncée. Il serrait contre sa poitrine un livre, avec tant de force qu'il semblait s'étouffer. Il tremblait, tous ses membres s’agitaient, comme possédés par des volontés distinctes… On aurait dit un pantin dont se jouait la Peur.
— Sauvez-moi ! cria-t-il. Il faut m’enlever tout ça vite !
Sa voix renfermait une profonde angoisse. Désemparé, Théodin s’écarta pour inviter l’homme à entrer.
— Non ! Prenez mon grimoire, je dois partir ! Il faut que je sois le plus loin possible de toutes ces horreurs… Prenez-le dans votre bibliothèque, je vous en prie !
L’individu s’obscurcit tout à coup, comme si une ombre était en train de l’absorber. Il serra le livre avec plus de force encore. Il hurla de douleur et d’épouvante. Théodin remarqua alors que le grimoire était devenu plus sombre que l'ébène, et que de la fumée noire s'en évacuait. Alertés par les cris, Khangrin et Fahel vinrent prêter main forte à Théodin pour calmer l’étranger.
— Que se passe-t-il ? dit Fahel.
— Il veut qu’on accepte son grimoire, dit Théodin, je crois qu’il est possédé par une force obscure !
Khangrin aperçut le livre étrange, et se hâta de le saisir. Mais le poids du livre était bien ce qu'il réservait de plus impressionnant : il était plus lourd qu'un Homme !
— Aide-moi Fahel ! dit-il avec peine. Rentrons ce livre à l’intérieur !
Théodin alla relever le pauvre homme qui revenait à lui. L’ombre s’effaçait. Ils se regardèrent avec soulagement, et leurs visages étaient si proches que Théodin discerna ses traits dans la nuit. Ses yeux étaient boursouflés, au point même où ils ne pouvaient plus être ouverts. Sa peau était encore bien plus pâle que celle de Fahel, et légèrement grise, comme en décomposition. Il s’était mordu les lèvres jusqu’au sang, au point où sa barbe en était imbibée.
Fahel et Khangrin posèrent avec toutes les peines du monde le livre sur un bureau. L’homme remercia Théodin, et son visage se détendit, comme s’il était devenu serein. L’ombre l’avait entièrement quitté.
— Venez m’aider ! dit Théodin. Il est lourd !
Fahel se dépêcha, et lorsqu'il s’empara du poignet de l’inconnu, il remarqua tout de suite qu’il n’avait plus de pouls.
— Il est mort, Théodin !
— Mort ? dit Théodin d’un ton assommé.
— Amenez-le moi ! ordonna Khangrin, tandis qu’il auscultait le grimoire dans la bibliothèque.
Ils traînèrent le cadavre jusqu’à Khangrin, qui ne détourna même pas la tête. Sous ses ordres, Fahel ferma la porte, et remarqua alors que la pluie avait cessé ; les nuages s’étaient précipitamment évaporés. Théodin approcha du grimoire, et jeta un œil.
La couverture était sculptée dans l’ébène et incrustée de gemmes grises et violettes. Les pierres précieuses formaient un symbole indéchiffrables, mais terrifiant. Bien que le livre n’était pas ouvert, Théodin remarqua que la tranche des pages était faite d’écailles vertes. Fahel approcha une main, mais Khangrin l’interrompit.
— Ne touche pas à ce livre ! Il pourrait porter une malédiction, ou pire encore ! Ne l’ouvrez surtout pas, vous m’entendez ?
Théodin était déconcerté, et ne savait absolument plus comment agir. Il avait l’impression que le temps s’était accéléré, les événements allaient trop vite pour lui. Fahel fouilla dans les affaires de l’inconnu, espérant découvrir quelque chose, mais il ne portait sur lui que quelques piécettes et une alliance.
— Cet homme était marié…, dit Fahel à voix basse.
— Penses-tu qu’il venait de la ville ? demanda Khangrin.
— Je n’ai pas relevé d’indices répondant à la question.
— Il est mort dans mes bras ! réalisa Théodin. Il avait l’air soulagé de mourir. J’ai vu une ombre étrange le quittait.
— Une ombre ? dit Khangrin. Et elle l’a quitté lorsque l’on a amené le grimoire ici… Il n’y a pas de doute alors, c'est une malédiction !
— Vous aviez déjà trouvé pareil livre dans le passé, n’est-ce pas Khangrin ? demanda Fahel. Je l’ai lu dans vos écrits. Savez-vous de quel genre de malédiction il s’agit ?
— Les maléfices enfermés dans des objets sont très variés. Parfois, cela vous transforme en pierre, j’ai même entendu parler d’un homme devenu femme après avoir porté une simple écharpe ! Je ne sais pas encore ce qu’il en est pour ce livre…
— Il faut l’abandonner, ou le brûler ! s’exclama Théodin. Je ne me sens pas à l’aise…
— Non, le mieux à faire et d’enquêter sur ce livre… On ne peut le laisser dans la nature, et le brûler pourrait délivrer une créature maléfique…
— On ne va pas le garder dans la bibliothèque ? dit Fahel. Je ne pourrais pas dormir tranquille !
— Je ne sais pas trop, occupons nous déjà d’enterrer cet homme. Pour moi, ce cadavre n’est pas plus agréable que le grimoire. Théodin, occupe-toi de rassembler mes encyclopédies sur les enchantements ou sur les objets magiques, pendant ce temps, Fahel va m’aider à rendre sa dignité à cet homme.
 
Lorsque Théodin se retrouva seul dans la bibliothèque, il s’éloigna autant que faire se peut du grimoire maudit. Une fois la pile d'encyclopédies préparée, il s’assit sur une chaise, et feuilleta en attendant le retour de ses compagnons. Il pensa qu’il était plus prudent qu’il reste dans la pièce, même s’il souhaitait donner un coup de main dehors. Il avait l’impression d’être observé, et le silence l’inquiétait.
— Il n’y a que moi, et ce livre, dit-il à haute voix pour se rassurer.
Khangrin et Fahel rentrèrent. Le vieillard avait quelque chose de changer, il était plus détendu. Fahel, lui, semblait fortement troublé. Khangrin approcha avec un sourire.
— Je vois que toutes les encyclopédies sont là ! Bien, je ne refuserai pas votre aide pour éplucher leur contenu !
Ils allumèrent les chandeliers, et chacun s’installa à une table. Fahel surveillait fréquemment le grimoire, car il lui semblait qu’il n’était pas immobile. Il jetait également d’interminables regards sur Khangrin, et se cachait derrière l’ombre de ses cheveux. Théodin soutenait son front d’une main et plissait ses yeux, fatigués par une journée entière de lecture. Il remarquait l’étrange comportement de son ami, et malgré tous ses efforts pour se dissimuler, Théodin sentit sa mélancolie.
Ils restèrent ainsi de longs moments. Dans la pièce, on entendait que le bruissement des pages tournées. Dehors, le vent avait cessé. Après avoir rapidement passé en revue les écrits concernants les malédictions et enchantements, les trois se regardèrent troublés ; ils n’avaient rien découvert… Fahel était d’une nature peu patiente envers les énigmes, et il céda à l’énervement.
— Ce n’est pas possible ! dit-il en approchant du grimoire. Quel est ton secret ? ragea-t-il en tapant du poing sur le bureau.
Le grimoire sursauta et s’ouvrit brusquement ! Le choc n’était pourtant pas assez puissant pour l’ébranler… Khangrin ordonna à Fahel de fermer le livre sans le lire. Fahel resta un instant à ne rien faire, pris entre sa curiosité et sa peur.
Il se sentit appeler par des milliers de voix, et sa main s’avança sans qu’il ne s’en rende compte. Au fur et à mesure qu'il approchait, il lui semblait que le grimoire gagner en taille, au point d'être plus grand que le bureau où il était posé. Ses yeux parcoururent la double page sur laquelle le grimoire s’était ouvert. Il n’y avait rien d’écrit ! Les pages étaient vierges, faites en peau de reptile, probablement de dragon… Sa main voulut absolument les toucher, les voix l’appelaient de plus en plus fort…
Il sursauta, et retrouva tout à coup ses esprits. Khangrin venait de fermer le livre, et lui jetait un regard sévère.
— Je ne sais pas ce qui m’a pris…, dit Fahel. Il m’a appelé, il m’a suppliait de le faire.
Khangrin demanda à Théodin de l’aider à transporter le livre, et ils montèrent à l’étage.
— Je peux vous aider ! dit Fahel.
Il se sentait coupable, et cherchait à se racheter. Mais on ne lui répondit pas. Avec efforts, le grimoire fut emmené dans la chambre de Khangrin, et enfermé dans une armoire en bois.
— Allez à vos lits maintenant, ordonna Khangrin. Il faut se reposer pour retrouver nos esprits. Nous réfléchirons mieux demain. Bonne nuit, si cela est possible.
 
La nuit fut longue mais le sommeil court pour tous… Durant des heures, Théodin avait entendu dans la pièce voisine le pauvre Khangrin pris d’une mauvaise toux, rauque et profonde. Fahel s’était levé régulièrement pour faire quelques pas puis se recoucher. Au petit matin, sa première réaction fut de se rendre chez Khangrin pour vérifier que le grimoire n’avait pas disparu. Mais alors qu’il arrivait, l’appréhension le prit, et il alla taper à la porte d’à côté. Théodin lui ouvrit.
— Veux-tu bien m’accompagner ? lui dit Fahel. Allons vérifier si le grimoire est toujours à sa place !
Lorsqu’ils entrèrent dans la chambre, ils découvrirent le vieillard dans un bain de sueur. Théodin se précipita à son chevet, tandis que Fahel l’observa d’un air triste, et se tourna vers l’armoire.
— Seigneur ! s’exclama Théodin. Il est brûlant !
— Déshabille-le, dit Fahel. Il faut le plonger dans une bassine d’eau pour le refroidir.
— Je vais chercher de l’aide à Tolresia !
Khangrin toussa bruyamment.
— Non, ce n’est pas la peine, dit-il en suffoquant. Le pire est passé, je me sens mieux à présent.
Il fut pris d’une quinte de toux. Théodin ne discuta pas, car il savait que Khangrin était trop fier et trop sensible dès qu’il s’agissait de sa santé. Il alla préparer un bain.
Fahel était toujours devant l’armoire. Sa façade présentait deux grandes glaces, dans lesquelles il s’observait. Il sentait, derrière son reflet, une aura l’attirer… A nouveau, sa main se leva, et se posa sur la poignée sans qu’il n’en soit conscient… Mais Khangrin avait fermé la serrure à clé !
— Fahel ! souffla Khangrin. Ce grimoire est un tel maléfice ! Regarde dans quel état il m’a mis. Toute la nuit il m’a appelé. Ses voix sont multiples, et si pénétrantes !
Fahel continuait de tirer sur la poignée de manière incontrôlée. Une main se posa sur la sienne, et le tira brusquement de son rêve.
— Théodin ?
— Il faut s’occuper de Khangrin, laissons le grimoire pour tout à l’heure.
— Oui…, dit Fahel qui observait où il se trouvait. Oui, bien sûr…
Khangrin fut amené à son bain. Malgré toutes ses protestations, et tous ses dires sur sa santé convalescente, Théodin voyait bien que les choses n’allaient pas mieux. Il était blessé par la réaction de Fahel, qui harcelait le pauvre malade d’une question… « Mais où est la clé de l’armoire ? » répétait-il sans cesse. « C’est trop dangereux… » lui répondait parfois Khangrin.
 
Cela dura ainsi jusqu’au soir. La bibliothèque était restée fermée, la santé de Khangrin ayant empiré. On l'avait couché dans le salon, car il ne voulait plus se trouver dans sa chambre. Il n’avait rien avalé de la journée. Théodin n’en pouvait plus de voir Fahel prendre le peu de vitalité qu’il lui restait.
— Mais laisse-le enfin ! avait imploré le jeune homme. Tu sais bien que le grimoire est dans l’armoire, nul besoin est de vérifié. A nouveau, tu étais possédé ce matin, à quoi veux-tu te frotter ?
Fahel n’avait pas répondu, mais avait laissé un peu de sa tranquillité à Khangrin. Cela n’avait duré que trop peu de temps… Théodin décida alors de fouiller dans toute la bibliothèque, et finit par découvrir la clé au fond d’une botte. Il la montra à Fahel.
— La clé est ici Fahel, je vais la garder. Si tu veux, nous pouvons jeter un œil ensembles sur le grimoire, mais nous n’y toucherons pas.
Fahel s’assagit soudain, et abandonna Khangrin.
— Merci Théodin… Je pourrai retrouver mon calme ensuite.
Théodin se demanda s’il faisait bien, mais il ne vit pas d’autre solution. Il se dirigea avec son compagnon à l’étage. Mais alors qu’ils étaient tout prêts de la chambre de Khangrin, il y eut un bruit sourd, et un fracas de verre.
— L’armoire ! s’exclama Fahel.
En entrant, Théodin s’aperçut que le meuble s’était déplacé d’un bon mètre. Les miroirs s’étaient brisés, retombant en éclat dans toute la pièce. Fahel profita de la surprise de Théodin pour lui prendre la clé, et se jeta sur l’armoire. Théodin vit alors quelque chose d'énorme tomber sur son ami. C'était le grimoire, mais sa taille avait incroyablement changé ! C'était à peine plausible qu'il put être enfermé dans l'armoire. Fahel s’en empara, et le souleva comme s’il ne pesait rien.
— Fahel ! Que fais-tu ?
— Je vous quitte Théodin ! Au diable la bibliothèque ! Au diable la vie de paladin !
Ses yeux grossissaient et ses pupilles se dilataient extraordinairement. Sa voix s’était alourdie. Son visage disparut totalement dans l’ombre de ses cheveux, qui s’était épaissie.
— Je vais vendre ce livre contre plus de richesses que je n’en aurai besoin durant toute ma vie !
— C’est ton âme que tu es en train de vendre !
Fahel frappa du coude Théodin, et s’enfuit. Théodin tomba à terre, surpris par la violence du choc. Il poursuivit son compagnon jusqu’à l’entrée de la bibliothèque, le souffle encore coupé. Fahel ouvrit la porte, et une épaisse brume tomba dehors. Il s’y engouffra, et disparut totalement.
Théodin hésita. Dehors, il ne voyait rien. Désemparé, il ferma la porte. Il ne comprenait plus son ami. Etaient-ils toujours amis ? Il s’était peut-être trompé depuis le début, mais quelque chose en lui nier ceci.
Un cri résonna dans toute la bibliothèque. C’était Khangrin, qui se reposait dans le salon à l’étage. A son arrivée, Théodin découvrit le vieillard allongé à terre, une main serrant sa poitrine. Il était plus mal que jamais, en proie à la mort. Le jeune homme sombra en sanglot.
— Khangrin ! Par les dieux ! Que puis-je faire ?
— C’est mon cœur Théodin, il n’en peut plus.
— Ne parlez pas trop Khangrin, vous devez garder vos dernières forces !
— Elles sont déjà parties. En fait, je le sais depuis quelques jours déjà, et je l’avais expliqué à Fahel hier soir, lorsque nous creusions une tombe…
— Pourquoi ne rien m’avoir dit ?
— J’espérais partir après toi, si j’avais pu te convaincre de devenir paladin. Mais j’ai vite senti que les choses ne se passeraient pas ainsi. Je ne voulais pas te voir triste avant que je ne quitte la vie.
Khangrin suffoqua. Il sentait son cœur écrasé dans sa poitrine devenue un véritable étau.
— Fahel est parti, n’est-ce pas ? demanda-t-il.
— Il a emporté le livre avec lui… Mais ce n’était pas son choix, c’est le grimoire qui le possédait !
— Ce grimoire a accéléré mes souffrances… J’aurais pu tenir deux ou trois jours de plus peut-être.
— Ne vous avouez pas vaincu si facilement ! Vous êtes toujours en vie !
— Ce n’est plus qu’une affaire de minutes désormais. Plus rien ne te rattache ici, et je ne veux pas que tu erres en ces lieux à la recherche de mon fantôme ! Vends la bibliothèque, et avec cet or, mène ton existence.
— Je ne le pourrai pas !
— Si j’avais eu un fils, j’aurais aimé le voir devenir un grand paladin. Le temps me manque pour t’en expliquer les raisons, mais tu es intelligent. Si tu relies le livre que je t’ai donné hier, les choses te sembleront plus claires !
Khangrin cessa de parler, et respira de plus en plus vite. Théodin lui apporta un coussin, et s’écarta pour le laisser respirer. Il était gêné de rester là durant ces pénibles moments, mais il ne pouvait plus quitter Khangrin des yeux. Le vieil homme hurla pour la dernière fois, et son visage devint inerte. Ses yeux fixaient Théodin. Ce dernier le serra dans ses bras, sans cesser de pleurer.
Les heures passaient, et Théodin ne parvenait pas à abandonner Khangrin, il attendait de le voir revenir. Lorsqu’il n’eut plus assez de larmes pour pleurer, il se fit à l’évidence. Khangrin était mort. Le monde s’écroula autour de lui. Il comprit que tant de choses allaient lui manquer. Et Fahel n’était pas là pour le consoler. Ce chagrin était le plus grand qu’il eût connu. Son estomac s’était retourné de peine, comme s’il pouvait dégurgité ses souffrances. Son cœur était monté dans sa gorge, manquant de l’étrangler. En son esprit, un poignard le frappait fiévreusement. Ce poignard était une simple pensée, un souvenir qui se clarifiait. Il entendit en lui ces mots : « Il est des blessures qui ne se ferment jamais Théodin… ».

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:37:40    


  Merci !

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:37:50    

Je précise que pour l'instant je ne consacre pas tous mes efforts dans mon écriture, car j'ai d'abord besoin d'une première version finie, parce que mon imagination me pousse à aller de l'avant en permanence...

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:38:29    


  Comme moi, je fait les relectures à la fin, c'est mieux !

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:40:09    


  Sinon, tu comptes faire combien de tomes ?

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:43:56    

je réfléchis pas au nombre de tome, mais il y a sept étapes à l'aventures... en tout cas je pensais faire 1000pages, et j'ai vu que ça en ferait plutôt 2000... c'est trop je sais, mais moi je le vis ce roman, alors je le fais pour moi tout d'abord lol. Quant à mon écriture, là quand je lis, c'est nettement moins bien que ce que je fais aujourd'hui, mais en fait je veux bien tout plein de critiques et surtout de conseils. Je pense tout de même que je ferai l'effort de bien écrire dans qqs tps, là il est encore trop tôt (surtout que dans ma vie, j'ai pas du lire plus de 2000pages... je lis très peu, et là c'est mon premier écrit... donc forcément il vaut mieux que j'attendes encore un peu pour mettre tous mes efforts sur l'écriture... non?)

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:45:54    


  Ouai. En tout cas, c'est bien d'écrire !
  T'as commencés la rédaction depuis combien de temps ?

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 20:48:51    

disons moins d'un an, mais j'écris bcp, et à présent, c'est de l'ordre de douze heures par jour.

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 21:02:01    

t'as quel âge Orkin Marus??? tu as déjà été publié???

Reply

Marsh Posté le 11-07-2004 à 21:26:51    

ouuuiiiiinnnnn! personne ne m'aime, personne ne me lit, personne ne me répond! mdr... si qq'1 veut m'indiquer le nom de la conversation où le meilleur roman amateur de fantasy a été posté sur ce forum, j'irai le lire et ça m'intéresse vachement!

Reply

Marsh Posté le 12-07-2004 à 11:01:09    

Bon je n'ai pas lu encore ton texte car pas trop le temps aujourd'hui. Mon premier conseil serait de lire le codex de riva. Ce tome contient les notes d'ecriture de david eddings sur la belgariade. on peut y voir son travail de preparation pour les 10 romans qu'il a écrit dans ce monde.
 
Pour les cartes je les fait a la main. Si tu as de la patience, tu peut regarder autorealm comme soft pour faire des cartes. Perso j'utilise photoshop et une tablette graphique.  
 
Enfin les noms ca se trouve sur internet. A partir du moment ou tu a decide d'une culture pour tel pays, il est facile de trouver des listes de noms arabes, nordiques ou breton via google. Y'a des tonnes de sites sur la genealogie , la culture des pays etc ... Pour tout ce qui est documentation, je n'ai qu'un seul mot a dire: google.
 
Si tu pioche dans les sites de jdr, tu trouvera des generateurs de noms. Personnellement, mes noms viennent de la culture populaire ( legendes, chansons, series tv ... ) + quelques deformations.

Reply

Marsh Posté le 12-07-2004 à 11:14:15    

merci Deidril, je n'en attendais pas moins de ta part lol, merci.

Reply

Marsh Posté le 12-07-2004 à 11:37:57    

Je viens de lire ton texte, et je suis un peu partagé. Le style n'est pas mauvais, il y a quelques lourdeurs mais tu as globalement une bonne plume qui donnerait envie d'aller plus loin.
 
Pourtant, j'ai du mal à rentrer dans le récit. Je ne sais pas vraiment à quoi c'est dû mais je ne m'attache pas aux personnages.
 
Tes premiers paragraphes sont un peu trop denses selon moi. Ils sont censés donner envie de continuer l'histoire plutôt que d'informer le lecteur sur la politique, la cosmologie et les habitants du coin. Plutôt que de raconter la rencontre entre ton héros et l'autre, tu pourrais essayer de la jouer, ou bien faire que ton héros se remémore avec plaisir ce genre de souvenirs.
 
Mais surtout, surtout, donne de la personnalité à ton héros. J'ai vraiment du mal à voir où tu veux en venir avec lui et ça me sape les forces d'avance...
 
Je suis convaincu que tu as une bonne plume et une bonne écriture. Mais essaie de t'entraîner sur des textes plus courts (par exemple l'atelier d'écriture que nous avons) pour rendre tes textes plus attrayants.


---------------
Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
Reply

Marsh Posté le 12-07-2004 à 12:01:18    

euh... snif snif... ouin

Reply

Marsh Posté le 12-07-2004 à 12:12:24    

mon ambition au départ et d'avoir un héros qui n'en est pas un, et qui cherche simplement la quiétude après une vie trop mouvementée. En fait son passé est très dur, et il a réussi à totalement l'oublier. Je ne pense pas afficher beaucoup plus de mon roman ici, donc je te dévoile un peu de la suite de l'histoire. Théodin a vécu chez les Elfes, et il les a abandonnés. Mais un mage noir va se ramener à Tolresia, et il est trop puissant pour être vaincu, donc il faut quérir de l'aide. Il se trouve comme par hasard que ce mage noir s'en est souvent pris aux Elfes, et qu'ils connaissent ses points faibles. Mais le royaume des Elfes est lointain et introuvable pour tout non Elfe (hormis ceux qui ont déjà vu ce royaume, et qui peuvent retrouver le chemin donc), donc Théodin sera le seul qui pourra se rendre sur la terre des Elfes. C'est en revenant vers son passé qu'il va redevenir le héros charismatique qu'il était avant.
 
La personnalité de Théodin est-elle imperceptible? ou tu veux dire qu'on voit sa personnalité, mais qu'elle est trop molle et ennuyeuse? c'est très différent! L'impression voulut quant à Théodin et qu'il ne controle rien de sa vie, qu'il est passif, et il doit se révéler peu à peu... l'as tu ressenti ainsi? en tout cas, penses-tu que c'est un très mauvais choix?
 
Merci!
 
PS Juste pour info, on a tjs critiqué mon écriture et apprécié mon histoire et surtout mes personnages, ton avis inverse me surprend!

Reply

Marsh Posté le 12-07-2004 à 12:31:46    

Davidartiste a écrit :

mon ambition au départ et d'avoir un héros qui n'en est pas un, et qui cherche simplement la quiétude après une vie trop mouvementée. En fait son passé est très dur, et il a réussi à totalement l'oublier. Je ne pense pas afficher beaucoup plus de mon roman ici, donc je te dévoile un peu de la suite de l'histoire. Théodin a vécu chez les Elfes, et il les a abandonnés. Mais un mage noir va se ramener à Tolresia, et il est trop puissant pour être vaincu, donc il faut quérir de l'aide. Il se trouve comme par hasard que ce mage noir s'en est souvent pris aux Elfes, et qu'ils connaissent ses points faibles. Mais le royaume des Elfes est lointain et introuvable pour tout non Elfe (hormis ceux qui ont déjà vu ce royaume, et qui peuvent retrouver le chemin donc), donc Théodin sera le seul qui pourra se rendre sur la terre des Elfes. C'est en revenant vers son passé qu'il va redevenir le héros charismatique qu'il était avant.
 
La personnalité de Théodin est-elle imperceptible? ou tu veux dire qu'on voit sa personnalité, mais qu'elle est trop molle et ennuyeuse? c'est très différent! L'impression voulut quant à Théodin et qu'il ne controle rien de sa vie, qu'il est passif, et il doit se révéler peu à peu... l'as tu ressenti ainsi? en tout cas, penses-tu que c'est un très mauvais choix?
 
Merci!
 
PS Juste pour info, on a tjs critiqué mon écriture et apprécié mon histoire et surtout mes personnages, ton avis inverse me surprend!


 
Effectivement, je trouve que Theodin est un peu trop mou à mon goût, il manque de charisme. Cependant, c'est facilement corrigeable. Tu dis qu'il a vécu un passé particulier qu'il essaie d'oublier, alors pourquoi ne pas le mentionner ? A aucun endroit tu ne vois mention de ses antécédents "guerriers".
 
Par exemple, lorsqu'il discute au début avec Fahel, tu pourrais lui faire faire remarquer que les paladins sont certes des guerriers nobles, mais des guerriers quand même - et que toute guerre est sale. Un truc du genre:
 
- Tout ce que tu vois chez les paladins, c'est leur bliaut immaculé, leur épée étincelante, leur port altier. Mais une épée, c'est fait pour frapper. Penses-tu que tu les trouverais aussi beau si tu les voyais en pleine bataille, les habits tachés de sang et d'urine, l'épée couverte d'entrailles ?
 
Fahel pourrait objecter que Theodin est morbide et gâche toute la poésie - puis Theodin pourrait se reprocher d'avoir souillé ainsi le rêve de son ami, et penser aux guerres qu'il a connu, lui.
 
Bref, quelque chose qui rende ton personnage plus réel...


---------------
Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
Reply

Marsh Posté le 12-07-2004 à 12:34:59    

Voila mes remarques suites à la lecture du premier chapitre.  
Premièrement y'a des mélanges d'exclamations et de descriptions i.e :  
C’était le printemps. Enfin ! J'ai du mal avec ces mélanges. Je pense que soit on décrit, soit un personnage pense ou raconte, mais on ne mélange pas les deux.
 
Quelques erreurs de styles du genre : Des jours prospère qui duraient depuis des siècles. C'est plutôt un âge d'or ca :)
 
 
Les paladins Bleus : Historiquement, les paladins n'ont rien de religieux ( je fais référence aux paladins de charlemagnes ) mais la culture de la fantasy en a fait les instruments d'une divinité. J'ai du mal à voir dans les personnages une once de foi. Je pense que tu gagnerais à décrire l'ordre plus en détail. Je trouve le nom ridicule ( bleus ! )  
 
 
Le hero amnesique avec une marque de naissance ou bien un medaillon j'ai du mal aussi. Ca fait joueur de jdr qui veut pas se fouler sur le background et qui laisse le MJ se demerder ( et je parle en connaissance de cause :) ) mais ca doit être parce que j'ai trop vecu ca.
 
Le vieux est aventurier ok, mais aventurier c'est léger. Il était quoi ? explorateur ? c'est assez dur de s'en faire une idée.
 
Le départ est asez rush. J'aurais fait un chapitre sur la vie du personnage, des anecdotes a la villes, une veillée avec une histoire du vieux, j'aurais introduit ( sans mauvais jeu de mot ) une petite amie...pour donner la mesure que ce qu'était le personnage principal avant de tout quitter pour l'aventure.
 
Check les regles de ponctuation ( pas de virgule avant certaines coordination etc ... )
 
Le passage sur le descriptif de la cité fait un peu manuel de jdr. Au leiu de dire y'a des nains, mieux vaut ecrire un passage ou le heros vas effectuer une course en ville chez l'un d'eux. D'ailleurs c'est quoi un nain pour toi ? Un ptit barbu qui deteste les elfes et qui boit de la biere ? Tout ca on devrait le découvrir plutot que de le citer texto.
 

Reply

Marsh Posté le 12-07-2004 à 12:35:41    

je ne sais pas comment te remercier!!!! lol

Reply

Marsh Posté le 12-07-2004 à 12:50:45    

JE NE SAIS PAS COMMENT VOUS REMERCIER MDR...
 
GRENOUILLE...
 
j'ai déjà pensé à mentionner le passé de Théodin dès mon premier chapitre, mais le probleme que je pensais rencontrer alors était de ne pas laisser le temps au personnage de s'attacher à Théodin alors que déjà je lui rajoutais des connaissances à avoir.
Le passé de Théodin apparaissait à partir du chapitre 3.
Je pense pas qu'il soit nécessaire qu'il n'est pas de caractère mon héros au départ, car maintenant que j'ai bien avancé, je m'aperçois que le caractère que je lui ai donné après 100pages et plus vivant et pourrait tout aussi bien coller avec mon cahier des charges du départ... donc je vais remanier ce chapitre, et les quelques suivants lol.
 
alors je vais répondre à Deidril...
 
un PALADIN BLEU n'est pas encore reconnut comme paladin, il deviendra ensuite PALADIN BLANC... après quelques années d'expérience.
 
Pour le héros amnésique, je ne vais pas alisser le lecteur se démerder, car le passé ressurgira rapidement. je veux faire en sorte que plus Théodin avance dans l'aventure, plus il approche de son passé. Il ne souffre pas vraiment d'amnésie, mais tout simplement d'un blocage, c'est un refus qu'il fait, et qui m'amène à la suite de ta critque... l'amour! En fait il a quitté les Elfes parce qu'il souffrait d'amour, et bien sûr il va retrouva sa mignonnette d'Elfe lol. C'est le vrai centre de l'histoire pour moi, et pas l'aventure. Mais l'aventure est bien garnie tout de même, l'amour se verra comme un second plan (meme si c pour moi la motivation à l'écriture)...
 
Le personnage principal n'est rien avant de tout quitter pour l'aventure, et tu l'as justement saisi! Il veut ne rien être, et il ne vit rien d'autre que l'amitié qu'il a lié avec Khangrin et Fahel.
 
Pour mon intro ou je parle de nain et de la cité, je trouvais que sortir "remparts" et "nain" était un très très très bon moyen pour qu'on sache d'emblée dans quel genre on se trouve! Les nains on les verra plus tard, donc ils seront décris plus tard!  
 
Avec ces quelques explications vous pensez tout de même que je dois changer tout ce que vous avez dit non?

Reply

Marsh Posté le 12-07-2004 à 12:52:03    

en ce qui concerne décrire l'ordre, c'est justement ce que je me suis dit qu'il fallait que je fasse, c'est ce matin que je l'ai compris lol.

Reply

Marsh Posté le 12-07-2004 à 12:54:03    

Davidartiste a écrit :

en ce qui concerne décrire l'ordre, c'est justement ce que je me suis dit qu'il fallait que je fasse, c'est ce matin que je l'ai compris lol.


 
Je persiste a dire que tu devrais changer le nom. Bleu et Blanc ca fait vraiment carton pate.

Reply

Marsh Posté le 12-07-2004 à 12:56:40    

ensuite je pense que je manque de vocabulaire pour faire de bonnes descriptions, et de petites expressions qui font qu'on décrit poétiquement et avec légereté. Vous avez pas une autre solution que lire des romans? y'a pas un truc qui condense certaines règles?

Reply

Marsh Posté le 12-07-2004 à 12:57:06    

merci ok pour le nom

Reply

Marsh Posté le 12-07-2004 à 12:59:55    

j'ai vraiment trop peu lu (je viens de dépasser le conseil d'Elrond du Seigneurs des Anneaux, et avant j'ai juste lu Lancedragon, automne/hiver/printemps si vous voyez de quelle trilogie je veux parler), je sais pas ce qui le fait comme nom, ce qui le fait pas, j'ai jamais joué au RPG ou JdR, alors merci pour vos infos, c'est crucial pour moi!

Reply

Marsh Posté le    

Reply

Sujets relatifs:

Leave a Replay

Make sure you enter the(*)required information where indicate.HTML code is not allowed