Les Lunes Noires (fiction Fantasy) - Arts & Lecture - Discussions
Marsh Posté le 05-04-2006 à 14:26:17
Tu peux traduire en français ?
Marsh Posté le 05-04-2006 à 18:48:32
J'aime bien.
Maintenant que c'est dit, si tu veux plus de réponses, il faudrait que tu précise le cadre de ton post : tu écris un roman ? tu écris une nouvelle ? tu veux des corrections ? tu veux un avis sur quel point ?
Il y a des choses que je laisserais passer , disons pour une nouvelle, mais clairement pas pour un roman.
Ensuite il est difficile de laisser une premiere impression sur un texte court comme le tiens.
Marsh Posté le 06-04-2006 à 20:29:04
Oui c'est un roman, même si je ne tenterais pas la publication.
Je cherche des critiques, à propos des tournures des phrases, leur lourdeur, la façon d'améliorer ma façon d'écrire (on peut pas vraiment appeller ça un "style)
Chapitre 2 : Elderas Findel, dix-neuvième année du règne Théohuit, 272 ans après Thun.
Au dessus des Immenses Plaines, Fuse et Sed étaient déjà presque alignées, tandis que Thun, la troisième lune qui donna son nom au roi le plus puissant que lon ait jamais connu, talonnait les deux premières et que Las, la sombre dernière, suivait difficilement les autres dans leur course jusquà leur zénith.
Le vent était frigorifiant et puissant, si bien que de sombres nuages cachaient les quatre lunes alternativement. Pourtant, deux formes élancées, un Satyre aux deux sabres fait dans un métal vert, et un Elfe étonnamment musclé, virevoltaient partiellement nus dans le froid mordant, un pagne pour lun et le torse, mais pas les bras, découvert pour lautre, cherchant chacun une faille mortelle dans la garde de lautre. Pour bondir, les jambes arquées du Satyre était un avantage plus quun défaut. Il était capable de détentes prodigieuses, le projetant près de deux mètres au-dessus du sol. De plus, ses deux Danseuses lui permettaient des attaques audacieuses quun être raisonnable non défendu ne pouvait exécuter, mais son second sabre était toujours capable de protéger le Satyre suite à un échec. LElfe, quant à lui, doué des très célèbres célérité et agilité elfiques, avait de longues cisailles dans chaque mains. Tour à tour, ils prenaient lavantage, mais ils narrivaient jamais à en profiter. Jusque là, il ny avait eu aucune effusion de sang.
Elderas Findel se protégea des Danseuses encore une fois, et observa son adversaire : un Satyre, assez jeune, au vu de ses cornes très légèrement recourbées, aux poils bruns, et à la barbe et aux cheveux tournant vers le verdâtre. Son visage était inconsciemment dur, comme les gens qui ont affronté beaucoup de dangers dans leur vie. LElfe bondit en arrière, esquivant un coup destiné à son torse et accrochant sa cisaille droite dans son dos, attrapa un poignet de son adversaire et le tira vers lui. Elderas lui assena un puissant coup de pied dans le ventre, où devait se placer son estomac. Avant quil ne puisse continuer, il dût lâcher les bras de son adversaire, car celui essaya de latteindre avec ses cornes. Le Satyre chancela un peu, et lElfe en profita pour lancer une attaque horizontale, mais le Danseur se projeta en lair, juste assez pour éviter la lame, et lui envoya un coup de sabot dans la mâchoire. Elderas sentit le goût du sang dans sa bouche lorsquil saffala dans lherbe, quelques mètres plus loin. Sa vue légèrement brouillée, il eut le réflexe de rouler sur sa gauche, évitant la mort de peu, car les sabres de son ennemi senfoncèrent dans le sol où il était allongé quelques fractions de secondes plutôt. Dun bond, il se releva évitant deux coups horizontaux. Quand le Satyre et lui sétaient aperçu, ils sétaient instinctivement jetés lun sur lautre. Maintenant, et Elderas savait que son adversaire devait penser de même, lElfe commençait à le regretter. Il reprit sa cisaille droite, et dans le même mouvement, asséna un coup vertical. Son adversaire bloqua avec un de ses sabres, à mi-ventre, fit remonter les deux lames et tenta une estocade. Elderas se déroba sur sa droite, et de sa main gauche, essaya de transpercer le ventre de son ennemi. Il para à nouveau avec son sabre livre, et chacun, dun grand moulinet, se dégagea de lautre. LElfe dit :
- Cela pourrait durer infiniment.
- Je suis donc destiné à me battre infiniment contre un Elfe.
- Eh bien donc ! Ny a-t-il rien qui puisse faire cesser cette querelle ?
- A part ta mort, non.
- Les rivalités raciales de nos peuples ne nous concernent plus. Le Sabreur voulait que nous nous rencontrions. Il lavait écrit, cest notre destin. Il a prévu quelque chose pour nous. Le visage du Danseur se crispa, comme par dégoût, et répondit :
- Tes croyances sont pompeusement reprises sur les notre, Elfe. Le Sabreur voulait que je télimine, cest sûr : un être qui peut vaincre un Danseur est dangereux.
- Juste pour me tuer ? Quand il ma contacté, il y a vingt-trois ans de cela, il ma demandé doublie ma rancune face à un ennemi, un jour où les lunes seraient alignés. Cest le cas : ne vois-tu pas Las couvrir les autres lunes, ne laissant apercevoir delles quune aura laiteuse ? Ne vois-tu pas les lunes noires ? Le Sabreur ne ta-t-il pas imposer la même requête ?
- Elfe, tu as raison. Le Sabreur ma dit cela. Mais jamais je ne croirais un Elfe.
- Tu devras ty faire, fils de Ian Lyre. Dit une voix profonde venue de nul part. Tu ne vas pas attendre ton messie des décennies encore.
- Oh Sabreur ! Pourquoi mavoir fait endurer tout cela ! Pourquoi me forcer maintenant, à accomplir quelque chose contraire au principe de ma race ? Car je le sais maintenant, ton apparition ne peut signifier que cela, jen suis sûr : je vais devoir massocier à cet Elfe.
- Si ce que je dirais te déplaît, tu pourra me remettre tes Danseuses et ten aller dès lor, tu ne me verra plus jamais, et toute ta vie, tu te rapprocheras de ne pas avoir accompli ton destin ; dans des siècles, des millénaires, dans un futur si lointain quaucun ne se souviendra des temps présents, quElf Lyre, le Satyre, le lâche, aura causé leffondrement de son peuple !
- Sabreur ! Mon Dieu, mon Père ! Devant quel dilemme tu places mon âme en disant cela ! Le déshonneur en malliant à un Elfe, la lâcheté si je ne fais rien ! Et pour mon peuple, qui plus est ! Vas-y, Sabreur, dis quel destin attends mon peuple si je ne fais rien.
- Dans des décennies, un être viendra au monde. Il est mon messager, mon prophète. Dans les terres orientales il se réfugiera. Il se nommera Ywal, comme mon premier nom, oublié depuis longtemps par les Humains, ses parents. Vous le rencontrerez, cest sûr. Acceptez ses demandes et ses offres. Il mènera le père du Hérault sur la bonne voie. Et les Lunes Noires seront crées.
Le Sabreur se tût, et ils comprirent quIl était parti.
- Le Hérault ! Dans les générations à venir ! Jamais je naurai cru quun tel évènement se passerait de mon vivant ! Sécria lElfe.
- Hélas ! Sera-t-il bon ou mauvais ? De plus, cest un Humain. Il me peine dentreprendre une quête qui durerais des décennies même si, indirectement, elle influera sur le destin de mon peuple. Mais je nai pas le choix : le déshonneur serait trop grand. Eh bien, Elfe, dis moi ton nom, avant que nous ne nous dirigions vers lEst !
- Je me nomme Elderas Findel.
- Alors, Elderas Findel, nous avons lhonneur dentreprendre une peine dont nous ne connaissons que très peu, et qui décidera du sort du peuple des Humains, des Satyres, sûrement des Elfes, et peut-être même du monde entier !
Marsh Posté le 25-03-2006 à 14:39:37
Donc, voici une fiction fantasy, créé de tout pièce par moi.
J'aimerais savoir si ça plaît.
Partie 1 : Juste le prélude de ce qui va suivre
Chapitre 1 : Elf Lyre, deuxième année du règne de Théosept, 225 ans après Thun.
La nuit venait de tomber, les premières étoiles brillaient à peine dans le ciel encore bleuté. Au milieu du bosquet circulaire, un énorme brasier était allumé, et de nombreuses formes exécutaient une danse majoritairement aérienne autour de lui. Sans quon puisse en distinguer sa source, un son ressemblant à celui dun violoncelle rythmait joyeusement les pas des êtres tournant autour du feu. A chaque fois que les danseurs touchaient le sol, un craquement sec retentissait et le feu prenait de plus en plus de volume. Les Danseurs Satyres, par leur ronde effrénée, accueillaient un nouveau membre très jeune et prometteur. Elf Lyre, fils du défunt Ian Lyre et dune vagabonde sans nom, était, à vingt-cinq ans seulement, apte à devenir membre des Danseurs. Il entra dans le bosquet, ses yeux sans pupilles ni prunelles brillant à la lueur des flammes, la ronde sarrêta, et lorsquil fit face au brasier, la musique fut stoppée elle aussi. Le visage de Satyre, le Dieu aux multiples visages, qui donna son nom à la race à son image, apparut dans la fournaise sous la forme du Sabreur, le maître des Danseurs.
- Ô ! toi, dit limage dune voix plus profonde que le plus échancré des abîmes, Elf Lyre, fils de Ian Lyre, es-tu prêt danser avec tes frères ?
- Oui, je le suis, répondit le Satyre dune voix déjà grave.
- Ô ! toi, Elf Lyre, fils dune barde sans nom, es-tu prêt à servir les étoiles, la nature et les flammes ?
- Oui, je le suis.
- Ô ! toi, Elf Lyre, jeune et ignorant petit Satyre, es-tu prêt à danser auprès des arbres, à virevolter dans les flammes, et à suivre les étoiles ?
- Oui, je le suis.
- Alors tu te nommeras maintenant Elf Lyre, le Virevoltant !
Et le visage du Sabreur disparut, ainsi que le brasier, laissant les Satyres dans lombre. Elf Lyre savança dans les cendres et y trouva deux sabres, ses immortelles Danseuses. Il les accrocha dans son dos, où une corde pendait, destinée à cet emploi. Alors, la lumière des étoiles parut plus forte, les arbres dans le bosquet plus clairsemés, la musique et la danse reprirent et Elf Lyre se joignit à la ronde. Toute la nuit ils dansèrent. Et quand la dernière lune fut couchée, que lhorizon rosissait à la venue du soleil, les Satyres se retirèrent tous, et Elf se retrouva seul au milieu du bosquet. Sans quil sache doù elle vienne, sil lentendait où la sentait dans son esprit, la voix du Sabreur lui parvint :
- Jeune et inexpérimenté Danseur, toi qui nas de Danseur que le nom, tu ne mériteras ce titre que la nuit où, les quatre lunes alignées, tu trouveras un adversaire aussi puissant que toi, et tu oublieras ton orgueil, ta fierté et ton honneur. Les tiens nont plus rien à toffrir, pars des maintenant. Cela te prendra des années, mais tu ne devras jamais perdre ton objectif de vu. Adieu, Elf Lyre, le Virevoltant.
Bien après que le Sabreur ai finit de parler, lécho de sa voix résonna dans la tête du jeune Danseur. Avec un regard vers lhorizon qui prenait des teintes oranges, il quitta le bosquet, ses sabots cliquetant sur les branches sèches de ce début de printemps. Il se remémora sa vie jusque là : les cinq premières années de sa vie, il avait vécu avec sa mère, une barde errante qui lui avait appris les sagas et les histoires des Elfes et des Satyres, rivaux de toujours, et les légendes sur les Danseurs. Ensuite, elle lavait ramené dans les forêts satyriques, et son père lavait éduqué selon la tradition jusquà ses dix ans. Puis elle était revenue le chercher, et pendant cinq ans, elle lui avait appris les rudiments du sabre. A ses quinze ans, il était retourné chez son père et on avait commencé sa formation de Danseur jusquà ses vingt ans. Puis, le Sabreur lavait contacté : il était temps quil passe lépreuve finale. Sans rien emporter, il avait du rester cinq ans dans les Tristes Pics, où il avait failli plusieurs fois devenir sauvage. Et quand le Sabreur lavait contacté pour lui dire de revenir dans les forêts, il avait appris que son père était mort. Il allait à nouveau quitter les territoires satyriques pour pénétrer dans les Immenses Plaines, où sa mère lavait emmené dans son enfance et sa jeunesse. Il poussa un soupir de contentement : laventure ! Déjà les arbres se faisaient moins clairsemés, leurs feuillages laissant difficilement passé la douce lumière dorée du soleil levant, et il put grimper dans les branchages en bondissant de tronc en tronc, sélevant plus à chaque saut. Puis, en jouant de sa vitesse et de son agilité, il sauta darbre en arbre, prenant appuis sur des branches fines et peu solides, sans jamais les casser sous ses sabots. Tout autour de lui, il ny avait que des arbres tous semblable, aux feuilles claires et douces, éclairées par la lumière matinale, et au loin, il pouvait distinguer la fin de la forêt. Il accéléra, faisant tourbillonner sa queue touffue derrière lui, les branchages ne bronchant toujours pas sous ses bonds. Il frissonna, et la fraîcheur matinale ny était pour rien : pour la première fois de sa vie, même si on lui avait donné un objectif, il se sentait libre.
Voilà.
Personne n'aime ?
Je poste la suite ou c'est pas la peine ?
Message édité par Moi361 le 01-04-2006 à 17:59:41
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Il y a une différence entre réussir dans la vie et réussi sa vie. Visiblement, pour Moi, c'est aussi mal parti pour l'un comme pour l'autre XD