aide pour ecriture roman

aide pour ecriture roman - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 03-01-2006 à 16:57:24    

Bonjour et bonne année à tous.  
Voilà, je suis nouveau et je suis en train de m'engager sur l'ecriture d'un roman. Pas facile. J'ai l'idée et evidemment je la trouve excellente !!!  
Seulement voila, j'aimerai que quelqu'un puisse me dire si le style, l'écriture est bonne, enfin un critique, quoi ! Si cela vaut le coup que je continue ou bien si c'est vraiment trop mauvais et il vaut mieux arreter tout de suite. Donc si quelqu'un est partant. je livrerai deux ou trois pages.  
Je vous remercie.  
didier

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Marsh Posté le 03-01-2006 à 16:57:24   

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Marsh Posté le 03-01-2006 à 20:22:15    

Oui, poste des extraits de ton roman afin de te conseiller.

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Marsh Posté le 04-01-2006 à 16:15:24    

Bonjour, Merci a vous c sympa. Je vous livre le début çà donnera une idée du style. Et n'hésitez pas dans les critiques, c toujours constructifs.
A plus.
 
Je te souhaite une bonne année 1958, j’espère qu’elle sera meilleure que la précédente.
La personne à qui je parle ne peux pas me répondre, ce n’est que mon reflet dans le miroir de la salle de bain. Ce soir je suis seul et je n’ai personne à qui parler. Ne vous inquiétez pas j’ai l’habitude, c’est toute l’année comme çà. Je ne suis pas triste, je me fais une raison. Malgré tout, je n’ai pas le courage de me déboucher une bouteille de champagne. De toute façon je crois que je n’en ai pas. Je n’ai plus grand chose, d’ailleurs. Je n’ai pas vraiment d’amis, ma famille est loin, je n’ai pas de femme. Vous me direz qu’à 45 ans c’est désolant de ne pas être marié. D’avoir des enfants, une famille quoi ! Je suis d’accord. Mais que voulez-vous la vie en a décidé autrement. J’ai bien eu quelques femmes, mais je n’ai jamais pu ou su les garder. Sans doute en suis-je le principal responsable. Ce doit être mon caractère, c’est du moins ce que je me dis. Je n’ai plus de travail, non plus. Cà fait, maintenant, presque trois mois. J’avais un bon boulot. J’étais contremaître dans une usine qui fabriquait les boites à fromage. J'étais bien payé, personne ne m’emmerdait. J’étais peinard, quoi. Et ils m’ont viré comme un malpropre, ces salauds. Après 15 ans de service, ils n’ont eu aucun remord à me foutre dehors comme un chien. Et tout çà pour mettre à ma place le fils d’un ami du patron. Enfoirés ! ! Bon, je crois qu’il faut mieux que sorte, çà va me calmer et çà me fera voir du monde, cà me fera oublier tout ces cons. Cà me changera les idées.
J’ai bien fait de mettre mon pull épais et mon gros manteau, il fait un froid de canard. Pourquoi de canard, d’ailleurs. Pourquoi pas d’oie, de kangourou ou bien de cheval. J’en sais rien et puis de toute façon je m’en fous. Il caille et peu importe de quelle bestiole. Je marche au hasard, sans but. Les rues sont animés. Il y a plein de gens plus ou souls qui crient, qui chantent, qui hurlent. Je viens de m’engouffrer dans une rue parallèle au Champs-Élysées. Je croise toute sorte de gens. Des badauds crient « bonne année » à tous ce qui bouge. Certains leurs répondent gentiment, d’autres s’en désintéressent. Celui-là m’interpelle en venant vers moi les bras tendus, près à me faire l’accolade. je lui tend la main, lui faisant comprendre que pour les embrassades se sera sans moi. Déçu, il m’injurie. De colère, je lui lance un «  Tu sais où tu peux te la mettre ta bonne année »  en pleine figure. Sympa l’ambiance. Au moins je ne m’ennuie pas. Arrivé, presque au bout de cette rue, un homme assis en tailleur sur le trottoir, les yeux fixes, me regarde passer. Sans y prêter attention je continue mon chemin, comme tout le monde, d’ailleurs. Mais au moment de tourner dans une rue à droite, je ne saurais trop vous dire pourquoi, mais quelque chose ou quelqu’un en moi me demande de retourner voir cet homme. Je fais donc demi-tour. Une fois arrivé à sa hauteur, je le regarde sans rien dire. L’homme n’était vêtu que d’un tee-shirt, d’un pantalon en toile bleu et d’une paire de godillot sans lacets. Je ne me posais même pas la question de savoir commet cet homme arrivait à supporter ce froid glacial. Je fixait son regard d’un bleu profond, extraordinaire. J’avais la sensation qu’il voulait me parlait, mais ce ne devait être qu’une idée, ses lèvres ne bougeaient pas. Nous sommes restés une bonne minute comme çà. Je ne sentais même plus le froid, je n’entendais plus les badauds crier et chanter. J’étais comme happé par cet homme. Puis retrouvant un peu de lucidité, je lui demande si il n’avait pas froid. Ses yeux se firent plus gros, un bout de sa langue dépassa de sa bouche, mais pas un mot n’en sortit.
Vous avez froid, dis-je en insistant.
L’homme resta muet. Je m’approche un peu plus de lui, et lui touche les mains. Elles sont congelées, son visage aussi. Cet homme est congelé. Il ne parle pas parce qu’il ne peux pas parler, ses lèvres sont gelées. Le pauvre, il faut que je fasse quelque chose je ne peux pas le laisser comme çà, il ne passera pas la nuit. Je regarde autour de moi si, par hasard, quelqu’un pourrait m’aider à lui venir en aide. Mais les gens passent sans même regarder. J’entreprend, donc, tout seul de le prendre par les aisselles pour essayer de le lever. Il est lourd le bougre. Pourtant il n’est pas très gros, mais on dirait qu’il est devenu un bloc de glace. Après un effort, qui pour moi était surhumain, je réussi à le mettre debout. Enfin debout n’est pas exactement le terme approprié. Ses jambes avait gardé leur position. Croisées. Il ne pouvait pas se tenir debout. Je le rassit et commence à lui masser  les jambes pour essayer de les réchauffer. Je le fait avec précaution de peur de lui casser. J’ais l’impression de masser un stalagmite. Une fois ses jambes redevenues normales, j’entreprend de lui masser ses mains et son visage sous les remarques désobligeantes des passants qui nous traitent de «  Petites fiottes « et autres gentils surnom destinés à une certaine catégorie d’homme dont, je tiens à vous le signaler, je ne fais pas parti. Après trois minutes de massages, son visage retrouvent une couleur rosée, ses mains bougent. Il peut esquiscer un sourire et me dit avec difficulté.
Merci.
Ce merci me fait chaud au cœur . J’est l’impression pour la première fois de ma vie d’avoir accompli une bonne action. Je suis un héros. J’ai redonné vie à un être humain. Cette idée me fait sourire.
De rien, lui répondis-je.
Dans mon élan, je lui propose de venir se réchauffer dans un bar en buvant un bon chocolat bien chaud. L’homme acquiesce de  la tête. Je l’aide à se relever, je le couvre avec mon manteau et nous partons en direction du bar le plus proche qui doit se trouver à trois cent mètres environ. Nous marchons lentement. Je le soutiens, il a des difficultés à se mouvoir. Il nous faut un bonne vingtaine de minutes pour accéder à l’estaminet. En entrant le patron nous jette un regard noir. Nous sommes bras dessus bras dessous. Sans doute pense t-il que nous sommes ensemble. Je vais le rassurer tout de suite.
Bonjour, patron cet homme est mal en point, je l’ai trouvé dans la rue, pourriez-vous nous servir deux chocolats bien chauds, s’il vous plait.
Vous avez de quoi payer, me lance t-il sur un ton sec.
Je le rassure et nous nous asseyons à une table près d’un radiateur.
En avalant tranquillement nos boissons je m’inquiète de sa santé.
Vous allez mieux, vous n’avez plus froid.
Ca va mieux, merci.
A ma grande joie, il pouvait me parler.
Vous m’avez fais peur, vous savez. Si je n’étais pas passer par là vous seriez certainement congelé, me vantais-je.
Je vous dois la vie, me dit-il d’une voix très douce.
N’exagérons rien, repris-je très fier.
Je le questionnais pour savoir ce qu’il faisait dans la rue, pourquoi n’était-il pas chez lui.
Je dors dans la rue defuis que j’ai quitté l’hôpital, me renseigna t-il.
Le pauvre il a encore du mal à articuler.
Et depuis combien de temps ? continuais-je
Deux mois.
Je le regardais plein de compassion, cet homme devait avoir une cinquantaine d’années et sa vie ne devait pas être très drôle.
 

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Marsh Posté le 06-01-2006 à 13:56:05    

Ce n'est pas inintéressant, et tu n'as pas un mauvais style...  
Après il faut voir si tu peux maintenir la qualité sur toute une intrigue.
 
QQ petites fautes d'ortographe sans importance.
Tu devrais aérer ton texte. Pour le reste, pense à l'intrigue, fais un plan, reviens dessus, édite le, révise, remets toi en question, et fais plusieurs autres pages comme celle là avant de vois si cela te tente d'aller plus loin.
 
(traduction : avant de voir si tu es prêt à faire l'investissement en temps et efforts)
 
Good luck. Mais perso, les bouquins valables je suis pour, je sais seulement que ce n'est pas si facile...

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Marsh Posté le 06-01-2006 à 14:29:44    

Mon avis perso..  
 1 / évite les j'ai et je suis à répétition.
 
2 / essaye d'etre moins "lourdingue" quand tu veux expliquer une situation.Dés le départ on comprend que c'est un homme seul mais tu en rajoutes des tonnes .Jusqu'a la quatriéme ligne le style est agréable, ensuite cela  a un coté Rémy sans famille qui fait sourire.
 
Il y a une phrase qui résume bien tes travers : Elles sont congelées, son visage aussi. Cet homme est congelé. Il ne parle pas parce qu’il ne peux pas parler, ses lèvres sont gelées . Tu te répétes trop , tu veux trop en faire  ca te déssert et ca lasse trés vite un lecteur.
Il faut continuer d'ecrire et corriger les imperfections.  :)


Message édité par Taliesim le 06-01-2006 à 14:30:30
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Marsh Posté le 06-01-2006 à 17:24:33    

Merci pour vos remarque. Je vais essayer d'en tenir compte.
A bientôt.

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Marsh Posté le 13-03-2006 à 17:04:12    


coucou,
 
alors... et la suite ?

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Marsh Posté le 14-10-2013 à 19:01:06    

Moi aussi je me lance dans le métier, et je trouve sa super! ;)

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Marsh Posté le 14-10-2013 à 19:01:30    

Moi aussi je me lance dans le métier, et je trouve sa super! ;)

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Marsh Posté le 14-10-2013 à 19:04:53    

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Marsh Posté le 14-10-2013 à 19:04:53   

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