Univers d'Heroïc-Fantasy

Univers d'Heroïc-Fantasy - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 27-11-2004 à 01:05:29    

Encore de l'Heroïc-Fantasy... Je ne déroge pas à la règle... Enfin, pas tout à fait. Car, comme vous pouvez le voir, je ne souhaite pas simplement vous parler d'un livre mais plutôt d'un ensemble. :jap:  
 
Je suis à l'origine d'un univers portant le très classique nom de Gaïa ou, simplement "Terre vivante", que vous pouvez également nommer Run. Depuis des mois, je cherche à interesser des gens, à donner envie de créer un unique mouvement, un unique univers. Aujourd'hui, les "Seigneurs de Gaïa" (je l'avoue, le titre est quelque peu pompeux ^^) est entre les mains de 6 personnes seulement. Je cherche des eprsonnes aimant l'Heroïc-Fantasy, se sentant capables de faire un monde de sa naissance à sa mort, de l'aimer et d'apporter son grain de sable sur une plage. Evidemment, je post ici en espérant convaincre quelque auteur mais, si cela est possible, je serai aussi heureux d'accepter l'aide de quelqu'un pouvant produire tout autre chose pouvant compléter ce monde (jusqu'à présent, l'on compte des livres, des recueils, des dessins, des cartes (géographiques), des cartes (à jouer), des jeux de rôle et des jeux vidéos, tous en cours de préparation. C'est néanmoins bien en dessous de ce qui pourrait être... Mille plumes sur une page unique. Mille facettes d'un diamant unique.
 
Bon, j'ai l'impression qu'avec un post trop long précédent un texte qui l'est bien plus je vais vous faire deserté avant même que vous n'y ayaez jeté un coup d'oeil donc, j'abrège, vous proposant, si vous êtes prêt à contribuer à Gaïa, de me contacter sur msn (saheyus@hotmail.com) et vous présente donc mon livre, part infime, insignifiante de ce que je voudrais voir réaliser.
 
Le Suivant des Ames
 
Tome Premier: Origine

 
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      Rien n’est plus douloureux que de ne pas connaître son origine et sa destinée… Toutes mes vies durant j’ai été à la recherche de l’une ou de l’autre sans trop savoir ce que je pourrais en tirer. A l’instant où j’écris, je regrette d’être avancé si loin, d’avoir chercher si longtemps, d’avoir sacrifié tant de monde pour quelque chose qui, par moments, ne semble être qu’une illusion destinée à abuser mes sens… J’ai même compris POURQUOI j’existe, chose dont peu de gens peuvent se targuer, se contentant de suivre leur instinct pour mener à bien leurs actes. Aujourd’hui, j’en sais trop…
 
Introduction d’un manuscrit trouvé dans l’Enneroch

 
Chapitre I:
Le goût du sang

 
« Le sang, voyez-vous, c’est notre essence…
Je dirais même que c’est nous. »

Firalilt, nécromant
 
       C’était il y a bien longtemps déjà… trop peut-être ? Mais il faut dire que ma vision du temps à été mille fois altérée au long de ce périple… Voici mon histoire, racontée aussi fidèlement qu’un immortel se le peut permettre : J’ai toujours été le reflet des ténèbres qui hantent Run… On me nomma successivement l’Ombre, l’Errant de jais, l’effigie d’Angard ou encore Ténench… Toutes ces appellations n’avaient d’autre raison d’être que la noirceur de mes vêtements, ma peau de cendre et… mes ailes déformées par mon origine… Je sais que je ne suis pas un humain… Je ne fais pas non plus partie des autres races courantes de ces continents. Mais être unique n’est pas qu’une bénédiction à laquelle je dois ma force, c’est également une terrible malédiction qui, aujourd’hui encore, suit mes pas où que j’aille.
 
     Dois-je me décrire ? Oui, peut-être cela serait-il préférable pour que vous sachiez ce que je suis, physiquement. Je suis de stature moyenne, j’ais des traits assez communs, pour ne pas dire sans relief. En revanche, mes yeux sont d’un noir plus profond que les abîmes de cette terre, sans le moindre reflet, et, souvent, lorsqu’ils fixent directement une personne, elle ne peut supporter longuement l’épreuve et baisse le regard. Mes cheveux et ma peau ressemblent à mes yeux, noirs d’onyx… En ce qui concerne mes vêtements, j’ai longtemps porté un pantalon brun et un haut sans manche de même couleur avant de me décider, vous le verrez plus loin, à mettre un ensemble composé d’un long manteau sombre, d’un pantalon et de hautes bottes semblables. Pour finir, dois-je souligner la présence des deux ailes dont j’ai déjà parlé ? Je pense que ceci a dût suffisamment vous marqué pour que vous en puissiez en conservé le souvenir dans les pages qui suivront…
 
       Je vous raconterais l’entièreté de ma vie, dans l’ordre de mes souvenirs et non pas à la façon d’une chronologie car certaines choses n’ont émergé de ma mémoire que bien plus tard. Je fus trouvé voici un demi-siècle par un ermite aux traits tout aussi aimables et vénérables que son caractère. Il vivait dans une caverne à même la roche et pourtant bien aménagée. Les couloirs succédaient aux salles, le plafond était haut et parsemé de fresques, de riches sculptures recouvraient les piliers de bois, le sol était recouvert de tapisserie aux multiples couleurs et des objets magiques y étaient disséminés comme de simples pièces de monnaies tombées de la poche d’un voyageur... Cette étrange demeure fut édifiée dans l’Enneroch, une chaîne de montagne du pays d'hHorond. J’y vécu des années durant dans une totale insouciance… Le village le plus proche du lieu où je vivais, Verend, était à quelques dizaines de kilomètres au sud. C’était un simple bourg des plus classiques et des plus ennuyeux que l’on puisse trouver sur le sol d’Alagondar. Il était composé de deux douzaines de maisons et de quelques échoppes regroupées autour d’un temple consacré à la déesse Farra, protectrice invisible du village.  
 
      Religions : Sur Run, les dieux ont récemment pris une grande importance. Ce ne sont pas eux qui ont créé le monde semblerait-il car leurs manifestations sont bien moins ancienne que la race humaine. Les dieux sont des entités très obscures, parfois bonnes, parfois mauvaises mais dont nul ne saurait décrypter les pensées ou le but réel.
 
       Je n’allais guère en ces lieux que pour m’entraîner à l’épée avec une passion dont j’étais seul et unique possesseur tout en prenant plaisir à voir que je pouvais faire des choses normalement interdites aux humains. Ce n’était pas de la magie… non… c’était… différent…
        Un jour, alors âgé de quinze années, je me rendis à la taverne du village après mon cours… Je cherchai longtemps des yeux avant de trouver une table à ma convenance… c’est à dire, inoccupée. Un homme au crâne rasé qui riait et chantait, enivré par l’alcool, cessa soudain son activité en m’apercevant attablé. Il se leva, pris un air aussi sévère qu’un visiteur se le peut permettre, puis me demanda ce que je faisais ici. Je lui répondit sans même le regarder qu’il était dans mes habitudes de venir en ce lieu afin de m’y reposer après quelque rude activité. L’homme ivre regarda autour de lui, vit que chacun, y comprit l’aubergiste, silencieux, prêtait attention à la scène, et commença un long discours parsemé d’un certain nombre de bruits éloquents que je vous épargnerait : « Mesdames et Messieurs… fit-il d’une voix presque assurée et pourtant pathétique. Comme vous pouvez le voir, je suis arrivé depuis peu d’une région civilisée (il appuya fortement sur ce mot). Et que vois-je ? Dans une taverne respectable où la boisson n’a d’égal que les serveuses (l’homme esquissa un large sourire édenté vers l’une d’elles… qui ne tarda pas à s’évanouir de frayeur…) un monstre se mêle à la foule ! Comment pouvez-vous tolérer ici la présence d’une abomination qui peut être un vohar ? Oui… peut-être est-ce l’une de ces repoussantes créatures qui prennent n’importe quelle apparence… Vas-y gamin ! Montres-nous ton front ! »
 
       Je regardai longtemps l’assistance en ébullition avec une totale indifférence… Certains disaient « Allez ! montres-lui qu’il n’est qu’un abruti ! Ca nous donnera sujet à rire pendant deux périodes ! » tandis que d’autres scandaient « Vous voyez bien qu’il hésite ! C’est un vohar, j’en suis persuadé ! ». La scène dura quelques minutes et je manquai parfois d’éclater de rire à la vue de tous ces agités. Je portai une main à mon front et ôta les quelques mèches noires qui le recouvraient… L’homme chauve émit un sourd grognement. Je l’examinai rapidement : c’était un homme de très haute stature (probablement deux bons mètres), le crâne rasé et couvert de quelques tatouages noirs représentant des animaux. Il avait quelques cicatrices et portait de riches vêtements de soie blanche. A sa ceinture pendait une splendide hache. Je lui adressai ces mots :
« Alors ? ai-je un troisième œil ? Je vous avoue ne jamais m’être posé la question… Mais… je ne crois pas. Aussi, je vous demande de réparer l’affront que vous m’avez fait subir en portant contre moi de telles accusations. Choisissez-vous le sang ou le pardon ?
- Mais… que… fis l’humain ébahi en entendant un homme qui n’atteignait pas son épaule prononcer devant lui la formule de mise au défi.
- Ahahahahah… quel trouillard ! avoir ainsi peur d’un môme… s’en est affligeant, fit une personne à moitié dissimulée dans l’ombre.
- Que ?… Je choisis le sang ! Je ne m’excuserai pas devant une personne qui ne sait probablement même pas tenir une épée ! Et après… je m’occuperais de vous ! ajouta-t-il, un sourire mauvais aux lèvres en se tournant dans la direction de l’étrange personne qui éclata de nouveau d’un rire strident. »
 
       Nous allâmes sur la place du village, les badauds formant un large cercle autour de nous. Une pluie fine se mit à tomber … le soleil lentement se coucha… le vent siffla à mes oreilles… Il dansait tout autour de moi, lançant un fascinant appel à la bataille. Car je combattais et combats encore tel la brise, n’usant que de mouvements amples et rapides… Je fis face à mon adversaire et ôtai l’épée, que je portais dans le dos, de son fourreau. C’était une simple épée à deux mains en fer que j’utilisais pour l’entraînement et pourtant, elle était bien assez maniable et souple pour de vrais combats. Mon ennemi en fit de même avec son arme et j’eus le loisir de mieux l’admirer. C’était une hache double parcourue de symboles magiques et incrustée de pierres. Il s’agissait probablement de l’œuvre d’un grand forgeron… Que j’aurais aimé tenir entre mes mains une telle merveille, juste récompense de maints combats… Une arme capable de refléter mes mérites et moi-même.
 
       Je fus tiré de mes songes par le cri barbare que poussa l’homme. Il fut sur moi en un instant et tenta de me donner un coup latérale au niveau de mes genoux. Je sautai et le coup passa à quelques centimètres sous mes pieds. La hache revint avant même que mon saut ne sois fini mais je réussi à faire une roue sur moi-même : l’arme ne m’atteint pas et mes deux pieds frappèrent violemment le crâne de mon adversaire. Je donnai un coup d’estoc en touchant le sol mais il ne fit que fendre l’air… Un peu plus loin se tenait celui qui m’avait insulté, une main tenant sa mâchoire endolorie. Il grogna sourdement et lança sa hache, telle un javelot, dans ma direction. Surpris, je n’eus que le temps de faire un pas de côté mais le manche de l’arme, tournant sur lui-même, m’atteignis de plein fouet… Un léger filet de sang coula le long de ma lèvre meurtrie… Plus loin, l’un des joyaux incrusté dans la hache se mit à briller soudainement et cette dernière fit demi-tour tout aussi brusquement. Heureusement, j’eus le réflexe de me baisser et l’arme revint dans la main de son propriétaire qui se mit à sourire, amusé par mon attitude. Je relevai alors la tête et le regardai avec une haine profonde… Un sentiment intense comme je n’en avais encore jamais éprouvé…  
 
       Une aura noire m’enveloppa et je sentis mes force décupler… Je poussai un hurlement qui força certaines personnes se boucher les oreilles et en fit reculer plus d’un. Un assistant attentif à cette scène eut pût remarquer que je n’avais plus de pupille, que mes yeux étaient uniformément blanc. En effet, durant ce bref instant, je devins aveugle. Mais quelle importance ? Mes gestes étaient guidés par une force largement supérieure à n’importe quel sens. Je m’avançai, pas après pas, en direction de ma cible. Cet idiot se refusa à fuir et, lorsque je fus à sa portée, donna un coup de hache… qui n’atteint que le vide… Pour un humain, je n’avais pas bougé mais pour une personne capable de distinguer l’invisible, j’étais passé dans mon plan avant de revenir dans celui et ce, en l’espace d’une seconde, le temps que le fer soit hors d’atteinte de ma chair. Je fis encore un pas et la scène se reproduisit… Enfin, j’étais face à lui… Je le saisis à la gorge, le soulevai et enfonçai mon épée à deux mains légèrement au-dessus de son bassin. Du sang coula le long du fer de ma lame tandis qu’une sourde plainte tentait vainement de franchir le seuil des lèvres de celui que je tuait. D’un coup sec je fis remonter mon arme qui bloqua à la première côte. Un flot d’hémoglobine jailli et plusieurs spectateurs s’effondrèrent, les yeux tournés vers le ciel. Je donnai un nouveau coup et l’obstacle céda dans un sinistre craquement. Je ne rechignai pas à recommencer l’opération encore et encore sous les yeux horrifiés de la populace dont la cercle s’élargissait de minute en minute. Arrivé au dernier os de ma victime, je retirai mon épée de la chair qu’elle mutilait, j’ôtai ma main du cou que j’étais en train de briser, mes yeux recouvrèrent la vue, mon esprit retrouva sa raison…
 
       Autour de moi, les gens me regardaient avec la même frayeur que celle que me faisait ressentir le cadavre à mes pieds. J’avais été parfaitement conscient durant cet acte et pourtant, je n’avais en rien put l’influencer… Aujourd’hui, je commence seulement à comprendre ce qui s’est passé ce jour là, se reproduira plus loin dans mon récit et arrivera de nouveau, inévitablement, un jour ou l’autre. Toujours est-il qu’à cet instant, je pris peur et me mis à courir vers la sortie de Verend… En peu de temps, j’atteignis l’Enneroch et je choisis de me réfugier dans une grotte parsemée d’ossements et de crânes. Après pareille aventure, ce lieu nauséabond me semblait préférable à la colère (pourtant douce) du vieil homme qui m’avait recueilli. Je patienta quelque temps et je pris finalement la décision de faire croire à une fugue, espérant que cela adoucirait l’attitude du vieillard… Je rampai dans l’obscurité afin de trouver une paroi m’assurant de ne pas être pris par derrière. Cette précaution fut inutile car je sombrai rapidement dans un lourd sommeil parsemé de songes aussi noirs que mon corps et mon âme.
 
 
       Le crépuscule étendait son emprise sur les plaines d’Elyard, loin de moi, loin mes cauchemars, restes de ma journée. Le petit hameau de Krilia-Razan s’y trouvait et était en proie à une grande agitation… Là n’était pas la coutume dans ce simulacre de village, ne comptant que quelques dizaines d’âmes. Et, pourtant, au bord d’un lac où s’ébattaient de splendides poissons, le long d’un forêt verdoyante où vivaient de magnifiques animaux, non loin des habitations où n’étaient que les Hommes, un vieillard, entouré par plusieurs gens aux regards pleins de larmes, causait une vive émotion. Il se mourrait depuis déjà deux périodes, toussant, crachotant, malade… Ses traits étaient pleins de la noblesse des âges avancés, semblable à celle contenue par les arbres centenaires dont les rides se creusaient lentement… Presque chauve, n’ayant que quelques cheveux blancs parsemés malgré une barbe fournie, il inspirait une certaine tendresse. Mais en cette instant, c’était surtout de pitié qu’il s’agissait lorsque Gudrun, jeune homme plein de vigueur s’agenouilla près de lui et murmura, à son oreille : « Ne nous laissez pas, mon oncle… Nous avons… tant besoin de vous… N’oubliez pas votre nom et votre passé ! Vous ne portez pas le titre de Vent du Nord sans raison ! » A ces mots, comme une réponse discrète, le vent du nord souffla à travers les branches des pins de la forêt, faisant frissonner le vieillard.  
 
       Le temps sembla se figer dans le froid environnant et, pourtant, une heure s’écoula dans un silence profond. Puis, les yeux du vieil homme s’ouvrirent soudain sous l’effet d’une dernière convulsion. Il n’était plus… Des larmes furent versées, des pleurs, des plaintes sans nom déchirèrent le ciel qui s’ouvrit alors en deux, laissant une douce pluie se joindre aux sanglots qui s’étendaient dans la nuit naissante. Et, aux oreilles des villageois, restaient encore ces dernières paroles, prononcés voici bien des jours : « Méfiez-vous des géants des glaces… ils marcheront bientôt sur nous… Seul un étranger pourra vous sauver, je ne vois aucune autre échappatoire… En ce qui me concerne, il est trop tard. »
 
 
       Je fus tiré de mon sommeil avant l’aube par un rongeur de petite taille qui semblait vouloir user de mon crâne comme un oiseau se servirait d’un nid. Il ne tarda pas à battre en retraite… Je me levai lentement, les membres encore engourdis par le froid de cette période et je me dirigeai, à moitié chancelant, vers la sortie. Je repris ensuite ma route vers la demeure de l’ermite après avoir jeté un dernier regard à la grotte, presque déçu de ne pas avoir put rencontrer et occire le monstre qui avait laissé derrière lui de si nombreux cadavres d’animaux. Je suivi la route que traçait ma connaissance de région. Elle passait sur les montagnes, à travers les quelques forêts qui la recouvraient et par-dessus les ruisseaux qui couraient sur son dos mais jamais ne s’approchait du petit village de Verend…  
 
       Je finis par arriver à la grotte de mon père adoptif. Je le trouvai assis à l’extérieur, sur un banc de pierre, tirant quelques bouffées d’une petite pipe de terre cuite. Comme il semblait ne pas me voir venir, je me campai fermement devant lui et me mis à mimer une légère toux. Il leva légèrement la tête et ôta le chapeau de paille qu’il avait habitude de porter que le soleil soit ou non présent :
« Eh bien, demanda-t-il de sa voix inaltérable, empreinte de bonté et de sagesse, qu’y a-t-il mon enfant ? Il me semble que vous n’étiez pas présent, comme à votre habitude, lors du repas de ce matin…
- En effet… je n’étais pas présent non plus pour le souper du soir… répondis-je tandis que le sang me montait aux joues.
- Mh… c’est bien ce qu’il m’avait semblé… »
       L’étrange discussion prit fin ici et un silence pesant s’installa… Ce fut le cri de l’avatar du vieil ermite, une chouette, qui rompit le silence : elle était dressée pour pousser un hululement strident, mais non désagréable, à l’heure du repas. Mon père adoptif se leva sans bruit et rentra dans la grotte qui était notre foyer. Je le rejoignis et le vis, comme à son habitude, assis au bout de la lourde table de pierre. Il me sourit en voyant que je m’asseyais à mon tour, prit l’un des plats qui couvrait la table (en l’occurrence, de la viande de celenodron, un poisson très courant en eau douce et dont la chair blanche est délicieuse), et me servit avant de se servir lui-même. Nous mangeâmes ainsi durant quelques minutes sans parler avant que je ne ressente soudain un besoin pressant de lui poser la question qui brûlait mon esprit :
« Père… avez-vous… eu vent des nouvelles du village ?
- Mais bien sûr, mon fils… Vous savez bien que ma chouette, Elda, visite régulièrement Verend… Il faudrait d’ailleurs songer à vous faire suivre le rituel de Matérialisation avant que vous ne soyez trop âgé.
- Ainsi, Rhelen, vous savez que j’ai tué un homme… répondis-je, laissant là les avatars… et comment je l’ai tué ?
- Si vous aviez été plus attentif, vous auriez vu qu’Elda se tenait sur une branche, non loin de vous. Mais qu’y a-t-il à ajouter ? vous étiez en état de légitime défense et je n’ai donc aucun reproche à formuler. Néanmoins, il est vrai que je me demande comment vous avez pût passer dans votre plan et revenir plusieurs fois d’affilé. C’est une chose épuisante que cela et même si vous pratiquez cette technique depuis déjà quelques mois, vous ne devriez pas pouvoir le faire aussi promptement…
- C’est aussi ce que je pense mais ce n’est pas le plus étrange… Je n’étais pas maître de mes actes ! Non seulement, je n’aurai pas dût pouvoir faire cela mais en plus, jamais je n’aurai pareillement mutilé un ennemi déjà voué à la mort par un tel coup d’estoc !
- Mh… cela est étrange en effet… mais mes connaissances sont trop limitées… Demain, nous partirons voir un de mes amis, Raïn, un dhant très puissant qui devrait pouvoir vous aider.
- Parfait… néanmoins, j’aurais encore une question : cet homme ivre s’en est pris à moi à cause de… ma différence… et vous n’avez jamais voulu me parler des circonstances dans lesquelles vous m’avez trouvé. »
 
       Le vieil ermite tira une bouffée de sa pipe et, sans mot dire, reprit un peu de nourriture. Après avoir achevé sa dernière bouchée, il m’observa quelques instants, semblant chercher quelque chose au plus profond de mes yeux, et dit d’un ton grave : « Soit… » Peu après, il entreprit de me raconter une histoire que jamais je n’oublierai, l’histoire de sa vie :
 
 
 
Il s'agit là uniquement des 10 première pages d'un ensemble qui en fera, je l'espère, plus de 800 (en format de livre de poche, bien sûr). Je rappel que je cherche des personnes interessées et que toute critique (surtout mauvaise car je n'ai pas encore eu la satisfaction d'en voir) argumentée serait appréciée à juste titre ^^
 
PS: Merci pour l'indication, Earendil... j'ai pourtant l'habitude des forums mais là.........


Message édité par Alexander le 27-11-2004 à 11:28:05

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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
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Marsh Posté le 27-11-2004 à 01:05:29   

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Marsh Posté le 27-11-2004 à 01:24:47    

C'est une bonne idée mais ça prend du temps! J'ai commencé à peu près à ton âge et ça fait 18 ans que ça dure...

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Marsh Posté le 27-11-2004 à 01:44:47    

Mh, tu n'as peut-être pas tort en ce qui concerne le héros... mais c'est une habitude (peut-être mauvaise) que j'ai prise. Présenter un personnage d'un bloc, comme si l'on le voyait en dessin (Je peux d'ailleurs en présenter si vous le souhaitez) afin de ne pas gêner l'action... Lorsque tu auras put lire la suite, pourras-tu me dire si le même problème apparait pour la description des autres personnages?
 
Sinon, j'ai fait un chapitre d'introduction pour le livre contenant notamment une carte mais j'ai jugé inutile de le mettre au vue de celle que j'ai écrite sur ce forum. Mais, en ce qui concerne le monde, tout se construit autour livres et non pas l'inverse. J'estime que cela offre une plus grande liberté même si raccorder les récits (4 en cours d'écriture) devient plus difficile. Par conséquent, le livre contient se dont vous avez besoin et aucun mot ne restera en suspend, sans explication minimale.
 
Du temps?... Eh, ma foi c'est bien pour cela que j'espère que certaines personnes se joigneront à cette oeuvre :D Je sais que la chose à prit toute la vie de Tolkien... J'y passerais aussi la mienne en entier s'il le faut mais, plus on est, plus on est productifs. De plus, je l'ai déjà dit, cela permet plusieurs approches d'un même monde et comme tous les habitants d'une planète ne sont pas semblables, les récits deviennent plus logiques puisque personnels.
 
Sheratan, pas d'avis?
Et, sinon, tu travaille déjà sur un monde depuis dix-huit ans? je peux avoir l'inventaire des résultats? ^^
 
Edit: Oh, et puis, je compte bien en faire mon métier :pt1cable:


Message édité par Alexander le 27-11-2004 à 01:46:42

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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
Reply

Marsh Posté le 27-11-2004 à 02:07:28    

Je te donnerai un avis demain sans faute!
 
Pour le bilan, mon monde (exploité aussi en JDR) c'est :
 
_Environ 5000 parties masterisées depuis 1989 (j'ai commencé en Février 1989 à masteriser mon jeu soit quelques mois avant ta naissance!)
 
_Un livre de règles de 585 pages (version 2.05 après une refonte totale des règles en 1991!)
_20 extensions dont aucune n'est terminée, mais dont certaines atteignent largement les 200 pages.
_200 illustrations dont seulement 82 subsistent.
_Une douzaine de cartes
_un site web
_un roman achevé et une suite en cours d'achèvement.
_70 joueurs qui ont testé le jeu
_Du rire, des larmes, des réflexions sur des sujets difficiles et du plaisir à outrance...
 
Bref, un bilan simpliste pour des milliers d'heures de boulot parce que j'ai tout fait tout seul.
 
Voilà!


Message édité par sheratan le 27-11-2004 à 02:09:05
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Marsh Posté le 27-11-2004 à 02:37:05    

Je laisse à Sheratan les corrections détaillées...
 
Mon impression :  
J'adore les 5 premières lignes mais après je suis décroché...on sent que tu as envie de bien faire mais y'a bcp de maladresses qui freinent la lecture.  
 
les premières remarques :
 
- la description physique doit se cantonner à la description physique...ça a l'air bête mais si tu commence à parler de la personnalité en mm temps on s'y perd.
 
- les éléments géographiques sont dans un ordre étrange. On ne dit pas : "un pré contient une vache à proximité d'un train qui passe" si tu vois ce que je veux dire.
 
- pour l'aspect religieux, il doit être inséré à la narration et non balancé comme un panneau.
 
- la construction des phrases est aussi un gros souci...essaie de faire plus simple dans un premier temps quitte à faire des phrases courtes.
 
- je pense qu'il faut éviter les anachronismes dans le vocabulaire utilisé.
 
- séparer plus nettement les dialogues du reste du texte notamment au début (un peu avant la baston)
 
J'avoue que je me suis arrêté au "crépuscule".
 
Mon sentiment jusque là : le texte est décousu. Les mots n'arrivent pas encore à exprimer clairement ta pensée je pense. On visualise la scène mais après de lourds efforts de lecture.
 
Si tu le souhaite je peux t'indiquer les phrases mais je pense que tu devrais reprendre le texte dans sa totalité en essayant de le construire un peu mieux, en supprimant les parasites qui gênent la lecture et en restant plus simple. Phrase après phrase...
 
Bon courage, le jeu en vaudra, j'en suis sûr, la chandelle !


Message édité par Tokki le 27-11-2004 à 02:41:44
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Marsh Posté le 27-11-2004 à 10:24:03    

Juste un conseil, ton projet est effectivement ambitieux, mais ne fait pas la même erreur que moi, ne te disperse pas. Moi, je me suis un peu dispersé dnas mes extensions. Avantage : j'écris ce que je veux en fonction de mes envies. Défaut (et non des moindres) : hormis le livre de règles et un roman, je n'ai rien terminé à part entière : il me reste des centaines d'illustrations à faire et toutes mes extensions à boucler, ce qui devrait encore me prendre 20 ans. Pour ce qui est d'en faire son métier... Je te conseile de garder cela comme activité annexe et ensuite, lorsque tu perceras d'essayer d'en faire ton métier, mais tant que tu n'as rien de concret, ce sera difficile.
 
N'oublie pas un détail : tu as probablement une idée bien précise de ce que tu veux et c'est là que le bât blesse : tu risques d'avoir du mal à gérer une collaboration. Je m'attaque à ta première partie aujourd'hui ou demain.
 

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Marsh Posté le 27-11-2004 à 10:38:53    

Mh, un joli bilan, même réparti sur 18 ans... Cela me donne d'ailleurs envie de me remettre sur mon JdR qui, mon livre approchant la centaine de pages, commence enfin à avoir un contexte précis sur lequel se reposer...
 
Mais tu ne m'as toujours pas dit si tu as lu mon livre ^^'
 
Merci pour la critique. Jusqu'à présent j'en ai eu des flatteuses pour mon égo uniquement et je cherchai, un peu desespèrement, une personne qui puisse m'indiquer mes torts :whistle:  
 
Pour ce qui est de l'introduction, c'est une habitude que j'ai prise au fil des livres (que j'ai d'ailleurs abandonnés au profit de ce monde ^^) et qui a, effectivement, pour but de donner envie de lire... Hélas, on ne peut pas faire tout un récit en gardant cette atmosphère... ou du moins pas un livre essentiellement d'aventure. Je reviens parfois à ce style lors des passages où je parle des pensées du héros qui est, tu aurez peut-être l'occasion de le voir si je post la suite, un peu torturé... (un peu ^^ lol, je me comprends)
 
- Je ne vois pas trop ce que tu veux dire par là... J'ai bien abordé le fait que le héros est le "reflet des Ombres qui hantent Gaïa" mais à part cela...... Peux-tu m'indiquer le passage en particulier?
 
- Mh, tu n'as pas tort, je vais effacer le passage concernant la prison, il n'a rien d'essentiel, et est même superflu.
 
- Anachronismes????  :??:  :??:  :??: Là, je suis perplexe........
 
- Pas ma faute! ^^ Sur word, ça rend plus clairement la séparation... Enfin, je vais simplement séparer les paragraphes pour rendre plus lisible sur le forum. Je vous invite quand même à faire un copier/coller sur word, c'est généralement plus agréable à lire...
 
Mh, c'est gênant ça ^^' Ca revient à, à peine, 8 pages d'un livre de poche classique... Pour le style, hélas, c'est probablement la chose la plus difficile à corriger... Serais-je capable de tout effacer et de tout réécrire? Enfin, si je viens à le faire, je préfère attendre un peu car, au fil du récit, je pense que mon style s'améliore, logiquement.
 
J'espère malgré tout que tu ne t'ai pas trop forcé dans cette lecture et que tu ne sois pas dégoûté de lire la suite ^^ (Ah, je signale au passage aux personnes qui apprécient les scénarios complets et tortueux qu'évidemment il n'en trouveront pas la moindre trace dans ce passage. J'en suis aujourd'hui, à peine au moment où le scénario peut prétendre débuter.)
 
Edit: Comme je suis long à poster... Bref, j'essaierai, en effet, de me concentrer tant que possible sur deux ou trois oeuvres, tout au plus, de sorte à ne pas m'éparpiller. Mais je pense que, d'ici trois ans, j'aurais bien terminé ce livre et pourrait le présenter à une maison d'édition (au passage, avoir 18 ans, ça fait plus sérieux ^^) Et, pour la gestion de l'équipe, je crois que ça ne posera pas de problème... Pour l'instant je n'en ai rencontré ni même prévu aucun. Le monde de Gaïa, dont l'histoire s'étale déjà sur plus de 10.000 ans et 6 continents, sans compter les mondes inférieurs, et bien suffisant pour que, je dirais, au moins 50 personnes puissent bosser dessus sans se géner :sol:


Message édité par Alexander le 27-11-2004 à 10:43:55

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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
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Marsh Posté le 27-11-2004 à 11:09:07    

pour t'aiguiller un peu, quelques exemples :
 
Concernant la description physique et les mélanges avec la personnalité :

Citation :

Il m’est arrivé de m’amuser de cela, d’y prendre quelque plaisir


tu soulignes ici son caractère un peu joueur, mais pourquoi ne pas le garder pour la suite ? Tant qu'on est dans la description physique, autant se concentrer dessus.
 

Citation :

Je fus trouvé voici un demi-siècle par un ermite aux traits tout aussi aimables et vénérables que son caractère.


 
"des traits aimables et vénérables" ça ne se dit pas. à la limite tu peux dire : les traits de son visage inspiraient la sagesse...ou un truc du genre.
 
Au sujet des éléments géographiques :  

Citation :

Cette étrange demeure fut édifiée dans l’Enneroch, une chaîne de montagne qui se trouvait non loin d’une prison reconnue portant ce même nom.


 
C'est plutôt la prison et la maison qui sont dans l'Enneroch, une région traversée par une chaine de montagne.
Et pourquoi est-elle étrange cette maison ?
 
Au sujet de l'anachronisme dans le champ lexical :

Citation :


je me rendis à la taverne du village après mon cours


 
ca m'a heurté...j'ai l'impression qu'il sort d'un collège ou de la fac...
 

Citation :

Mesdames et Messieurs… fit-il d’une voix presque assurée et pourtant pathétique


 
"Mesdames et Messieurs", on s'attend pas à ce genre de début de phrase dans une taverne.
 
On ne dit pas "fit" qui désigne une action mais "dit".
 
"Une voix presque assurée pourtant pathétique" c'est l'un ou l'autre mais pas les deux
 
 

Citation :

Dans une taverne respectable où la boisson n’a d’égal que les hôtesses


 
hôtesse -> plutôt serveuse...
 
La comparaison ne tient pas la route ici. Va dire à une femme qu'elle vaut aussi bien que la bière du bar du coin. Tu verras comment elle réagira  :p
 
Je suis également convaincu que ton style s'améliora avec le temps et les efforts. En relisant, plus tard, tu prendras conscience qu'un texte mérite une certaine uniformité dans le style.
 
D'oublie pas : "Les petites améliorations mènent à la perfection...
Et la perfection n'est pas une petite amélioration." Robert McKee
 
Je te souhaite bon courage pour la suite !


Message édité par Tokki le 27-11-2004 à 11:09:45
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Marsh Posté le 27-11-2004 à 11:26:38    

Pour la première et la troisième citation, cela tombe à pique: ce sont les deux apssages que j'ai modifiés suite à ton premier post :D  
Pour la seconde, je ne vois pas pourquoi cela ne serai pas correct... Les traits ne peuvent être aimables et vénérables? Tout est une question d'impression... Aimable=sourire, vénérable=rides ^^
Pour l'anachronisme, en effet, ce sont des cours. Comme précisé un peu avant, il va au village pour s'entraîner à l'épée. Sur Run, il y a un système de guilde très perfectionné qui s'est répandu. Pour prétendre entrer dans l'une d'elle, il faut avoir un minimum d'entraînement. Si ce n'est aps le cas, on suit des "cours de combats". Enfin, je pourrai remplacer par "entraînement", en effet, si ça choque...
Pour le "mesdames et messieurs", la volonté est bien sûr de faire un effet comique... Il faut immaginer un gros abruti, saoul comme pas dix qui se lance dans un délire, se croyant en train de discourir devant une assemblée qui l'admire et hoquetant tous les deux mots :whistle:  Il en va de même pour la bière comparée aux serveuses. Il pense faire un compliment mais, bien sûr, ça n'a rien de cela... D'ailleurs, si l'une d'elle s'évanouit, ce n'est pas devant la galanterie de ce personnage ^^
Hôtesse, serveuse, hôtesse, serveuse, hôtesse... serveuse, ok ^^
 
Merci :)  
 
PS: J'avais oublié de signaler une chose qui sans doute de l'importance: Gaïa ne comporte aucune créature, humains exceptés, dont vous ayez put entendre le nom (sauf pour, par exemple, les squelettes dont le nom va au-delà d'une sorte de monstre). Ainsi, point de nains, d'elfes, d'orcs, de dragons, de fées etc.


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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
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Marsh Posté le 28-11-2004 à 02:13:27    

Salut,
Bien, je m'y colle! Mes remarques seront peutt-être redondantes de celles de Tokki, mais je "corrige" à la volée. Attention, s'il y a trop de fautes d'orthographe/syntaxe/grammaire, je ne les corrigerai pas toutes.
 
_"Rien n’est plus douloureux que de ne pas connaître son origine et sa destinée…" : "ni"
 
_" Toutes mes vies durant j’ai été à la recherche de l’une ou de l’autre" : intercale une virgule entre "durant" et "j'ai". Remplace "j'ai été à la recherche" par "j'ai recherché", cela allègera la phrase.
 
_"d’avoir sacrifié tant de monde" : s'il y en a tant, alors il faut écrire "mondes".
 
_"par moments" : "par moment"
 
_"J’ai même compris POURQUOI j’existe, chose dont peu de gens peuvent se targuer, se contentant de suivre leur instinct pour mener à bien leurs actes." : phrase globalement lourde, nébuleuse. Il faut que tu rappelles le sujet "les gens" en deuxième partie de phrase. a mon avis, tu devrais totalement la refondre car elle n'est pas très agréable à lire.
 
_"aussi fidèlement qu’un immortel se le peut permettre" : "peut se le"
 
_"l’Ombre, l’Errant de jais, l’effigie d’Angard ou encore Ténench…" : Majuscule.
 
_"Toutes ces appellations n’avaient d’autre raison d’être que la noirceur de mes vêtements, ma peau de cendre et… mes ailes déformées par mon origine…" : Construction lourde. N'abuse pas trop des points de suspension.
 
_"des autres races courantes de ces continents." : "de ce monde"
 
_"j’ais des traits" : "j'ai"
 
_"vous le verrez plus loin" : supprime cette portion de phrase. Elle alourdit inutilement le texte.
 
_"Je pense que ceci a dût suffisamment vous marqué pour que vous en puissiez en conservé le souvenir " : fiou! Phrase laborieuse!
 
"dû" ; "marquer" ; supprime le "en" ; "conserver".
 
_"Je vous raconterais entièreté de ma vie" : "raconterai". Je trouve "entièreté" absolument hideux employé ici. J'y préfèrerai nettement (mais ce n'est pas obligatoire), "l'intégralité".
 
_"Certaines choses n’ont émergé" : "émergées" ; régle d'accord des participes devant le verbe "avoir".
 
_"le plafond était haut et parsemé de fresques, de riches sculptures recouvraient les piliers de bois, le sol était recouvert de tapisserie aux multiples couleurs et des objets magiques y étaient disséminés comme de simples pièces de monnaies tombées de la poche d’un voyageur..." : je préférerai "couvert" de fresques. Remplace les virgules en rouge par des points et gère chaque description comme une phrase à part entière.
 :kaola:  
Le coup des objets magiques fait très mauvaise description de Maître du Jeu en plaine partie : je déteste!
 
_"une chaîne de montagne" : si c'est une chaîne, il y a plusieurs "montagnes".
 

Citation :

C’était un simple bourg des plus classiques et des plus ennuyeux que l’on puisse trouver sur le sol d’Alagondar.


 
Syntaxiquement, cette phrase est complètement fausse! Il faut que tu la remanies.
 

Citation :

Il était composé de deux douzaines de maisons et de quelques échoppes regroupées autour d’un temple consacré à la déesse Farra, protectrice invisible du village.


 
Un village n'est pas "composé de" maisons. A la rigueur, il peut être "constitué de" maisons.
Quel est le titre de la Déesse Farra. Tout dieu d'un culte qui semble être polythéiste a forcément un titre et des attributs. Ce sera mieux que "Protectrice Invisible" qui a un relent de "l'auteur n'a aucune idée de ce qu'elle fait"
 
_"leurs manifestations sont bien moins ancienne" : "anciennes"
 
 

Citation :

 Les dieux sont des entités très obscures, parfois bonnes, parfois mauvaises mais dont nul ne saurait décrypter les pensées ou le but réel.


 
 :kaola:  
 
Euh, non! Tu enfonces une porte ouverte (en clair tu dis quelque chose d'évident!) et la remarque "nul ne saurait en décrypter les buts..." est relativement dénuée de sens (pour ne pas dire "débile"!  ;) )
 
_"Je n’allais guère en ces lieux [#0000ff]que pour m’entraîner[/#ff4600] à l’épée avec une passion dont j’étais seul et unique possesseur tout en prenant plaisir à voir que je pouvais faire des choses normalement interdites aux humains."
 
La partie en rouge est fausse : remplace le "que" par "si ce n'est". La fin de la phrase est super-méga-ultra lourde!
 
_"je me rendis à la taverne du village après mon cours…" : je préfèrerai "ma leçon" qui sonne plus médiéval.
 

Citation :

Je cherchai longtemps des yeux avant de trouver une table à ma convenance… c’est à dire, inoccupée.


 
Phrase lourde à lire. Le "c'est à dire" est pénible inséré ainsi. En tant que lecteur je préfèrerai lire : "Je trouvais une table idéale pour moi : inoccupée!".
 
En plus il y a une incohérence : c'est un petit village avec une douzaine de maisons : la taverne ne risque pas de faire 400 m² et elle ne doit pas être comble souvent (car qui dit 12 maisons dit entre dix et trente hommes valides dans le village!). Cela implique deux possibilités : Soit la taverne est grande : mais vu qu'il n'y a que peu d'hommes, il y aura beaucoup de tables vides, soit la taverne est petite auquel cas il ne mettra pas longtemps à trouver une table vide.
 

Citation :

"Un homme au crâne rasé qui riait et chantait, enivré par l’alcool, cessa soudain son activité en m’apercevant attablé."

 
 
Cette phrase ne me revient globalement pas!
 
Déja, le narrateur est le héros. il semble assez cynique donc il dira plus facilement "visiblement saoûl" plutôt que "enivré par l'alcool".
L'homme ne cesse pas son "activité" mais "il cessa de chanter".  
 
Tout ceci n'est qu'une affaire de goûts personnels et cette remarque n'engage que moi.
 
 
_"visiteur se le peut permettre" : visiblement, il s'agit d'une faute redondante : "se le peut", ça n'existe pas en français.
 
_"qu’il était dans mes habitudes de venir en ce lieu afin de m’y reposer après quelque rude activité." : même remarque sur la rupture du style de narration. Ici, le langage est trop soutenu par rapport au ton employé par le narrateur jusque là. N'abuse pas de "quelque". Cela met du vague là où il n'y en a pas!
 
_"L’homme ivre regarda autour de lui, vit que chacun, y comprit l’aubergiste, silencieux, prêtait attention à la scène," : Non! La description n'est pas correcte : "vit que tous" et "prêtaient". Ensuite, supprime les allusions à l'aubergiste qui provoquent une multiplication des virgules. ces rajouts alourdissent inutilement la lecture.
 
_"la boisson n’a d’égal que les serveuses" : 1) Je n'aime pas cette fin de phrase. 2) "d'égale"
 
_"qui ne tarda pas à s’évanouir de frayeur" :  :kaola:  Grotesque!
 
_"Montres-nous ton front !" : "montre". Les verbes du premier groupe ne prennent pas de "s" à la deuxième personne du singulier de l'impératif. Je te dis cela car tu réitère plusieurs fois cette faute.
 
Remarque générale sur le speech du type :
 
Il n'est pas de la région apparemment. Je doute qu'il se permette une telle allocution dans un endroit où les locaux ne font aucune remarque quant à la présence du narrateur dans l'auberge. En clair, cette intervention n'a pas de raison d'être!
 

Citation :

« Alors ? ai-je un troisième œil ? Je vous avoue ne jamais m’être posé la question… Mais… je ne crois pas. Aussi, je vous demande de réparer l’affront que vous m’avez fait subir en portant contre moi de telles accusations. Choisissez-vous le sang ou le pardon ?


 
Là, je trouve que le personnage est caricatural!
 
 

Citation :

Je ne m’excuserai pas devant une personne qui ne sait probablement même pas tenir une épée !


 
Puisqu'il se montre méprisant, il ne parlera pas d'une "personne" mais plutôt d'un "gamin" ou d'un "môme". Ensuite, si le narratuer sort d'une leçon d'épée dont il raffole, il a probablement une épée à la ceinture. En toute logique, il ne présumera pas des aptitudes d'un adversaire qui fait preuve d'une telle assurance. Cette remarque est donc incohérente!
 
_"le soleil lentement se coucha…" :  :pt1cable:  Euh! ils restent vachement longtemps sur la place du village!
 
_"ôtai l’épée, que je portais dans le dos, de son fourreau." : Bingo! Il avait bien une épée sur lui ce qui confirme l'incohérence que j'ai citée ci-dessus.
 
_"Une arme capable de refléter mes mérites et moi-même." : En français, une phrase doit obligatoirement comprendre un verbe conjugué.
 
 _"de me donner un coup latérale" : "latéral"
 

Citation :

La hache revint avant même que mon saut ne sois fini


 
Non! à moins que ton mec se la joue Matrix! Une hache est très lourde à manier et ce, quelque soit la force de son adversaire. Une hache est déséquilibrée, contrairement à une épée. De ce fait, elle ne peut être maniée très rapidement!
 

Citation :

mais je réussi à faire une roue sur moi-même


 
ça ne risque pas puisque l'instant d'avant, il n'avait pas fini son saut! Il n'a aucun point d'appui pour amorcer une roue (ou alors, son saut est fini!!!)
 

Citation :

lança sa hache, telle un javelot


 
Comparaison inepte! Une hache ne se lance pas (comme je le disais plus haut, une hache est déséquilibrée) où alors c'est une hache de lancer qui se lance en tournoyant c'est à dire comme tout, sauf comme un javelot (qui se lance droit!). Supprime ça.
 

Citation :

 mais le manche de l’arme, tournant sur lui-même, m’atteignis de plein fouet [quote]
 
Donc pas comme un javelot qui ne tournoie pas. "m'atteignit".
 
_"Plus loin, un des joyaux " : supprime le "l'"
 
[quote] Je relevai alors la tête et le regardai avec une haine profonde


 
Caricatural!
 
_"que mes yeux étaient uniformément blanc." : "blancs".
 
 
_"je devins aveugle. Mais quelle importance ?" : supprime le point et remplace-le par une virgule.
 

Citation :

Mes gestes étaient guidés par une force largement supérieure à n’importe quel sens.


 
Tu m'expliques cette phrase, s'il te plaît?
Elle n'a strictement aucun sens!
La force ne sucite pas un sens. La rapidité oui (il peut être plus rapide que la vision ou que l'audition (il fait juste Bang en passant le mur du son!)
 

Citation :

Cet idiot se refusa à fuir et, lorsque je fus à sa portée, donna un coup de hache…


 
Non! C'est irréaliste! Il ne sait pas à quoi il se frotte! Logiquement il devrait fuir. Il est vrai que dans des circonstances spécifiques, les gens peuvent réagir bizarrement, mais leur comportement doit refléter cette bozarrerie, ce "pétage de plomb" qui justifie une réaction stupide.
 
_"que je tuait." : "tuais".
 

Citation :

D’un coup sec je fis remonter mon arme qui bloqua à la première côte. Un flot d’hémoglobine jailli et plusieurs spectateurs s’effondrèrent, les yeux tournés vers le ciel. Je donnai un nouveau coup et l’obstacle céda dans un sinistre craquement. Je ne rechignai pas à recommencer l’opération encore et encore sous les yeux horrifiés de la populace dont la cercle s’élargissait de minute en minute. Arrivé au dernier os de ma victime, je retirai mon épée de la chair qu’elle mutilait, j’ôtai ma main du cou que j’étais en train de briser, mes yeux recouvrèrent la vue, mon esprit retrouva sa raison…


 
 :kaola:  
 
Cette scène est un cliché éculé! Elle fait mauvais film à petit budget et est caricaturale! Je n'aime pas du tout ce passage!
 
Insère une virgule entre "sec" et "je". Un peu plus loin, à quel obstacle fais-tu allusion? ce n'est pas clair.
 
En rouge, dans l'ordre :
"sur" ; "jaillit" ; "donnais" ; "rechignais" ; "le" ; "ôtais"
 
En bleu, dans l'ordre :
Supprime cette partie, elle est inutile ; supprime cette partie inutile.
 
_"je n’avais en rien put l’influencer… " : "pu".
 
_"ce qui s’est passé ce jour là" : "jour-là"
 
_"dans une grotte parsemée d’ossements" : "jonchée".
 
_"Je patienta" : "patientai" au passé simple, "patientais" à l'imparfait qui est le temps de narration.
 
_"Je rampai dans l’obscurité " : "rampais".
 
_"afin de trouver une paroi m’assurant de ne pas être pris" : insère "en" entre "paroi" et "m'assurant".
 
 
_"je sombrai rapidement dans un lourd sommeil parsemé de songes aussi noirs que mon corps et mon âme." : "sombrais" : quasiment toutes tes premières personnes du singulier de l'imparfait sont fausses.
Tu abuses du verbe "parsemer". Ici, préfère "peuplé"
 
_"loin mes cauchemars, restes de ma journée." : supprime "restes de ma journée". C'est maladroit et ça alourdit inutilement le texte.
 

Citation :

Là n’était pas la coutume dans ce simulacre de village, ne comptant que quelques dizaines d’âmes.


 
Pas clair et syntaxiquement faux au niveau de l'organisation de la phrase.
 
_"le long d’un forêt verdoyante où vivaient de magnifiques animaux, non loin des habitations où n’étaient que les Hommes, un vieillard, entouré par plusieurs gens aux regards pleins de larmes, causait une vive émotion." : "d'une"
 
Phrase complètement fausse : ce n'est pas du français!
 
 

Citation :

Ses traits étaient pleins de la noblesse des âges avancés, semblable à celle contenue par les arbres centenaires dont les rides se creusaient lentement… Presque chauve, n’ayant que quelques cheveux blancs parsemés malgré une barbe fournie, il inspirait une certaine tendresse. Mais en cette instant, c’était surtout de pitié qu’il s’agissait


 
Phrases à tiroir avec des comparaisons un peu "tolkiennienes" et peu intéressantes dans le rythme soutenu du texte.
 
 

Citation :

Je fus tiré de mon sommeil avant l’aube par un rongeur de petite taille qui semblait vouloir user de mon crâne comme un oiseau se servirait d’un nid.


 
Trop de comparaisons tuent le texte. Il ne peut pas se réveiller normalement?
 
_"Je me levai lentement" : "levais".
 
_"je me dirigeai" : "dirigeais".
 
_"ne pas avoir put rencontrer et occire le monstre qui avait laissé derrière lui de si nombreux cadavres d’animaux. Je suivi la route que traçait ma connaissance de région." : "pu" ; "suivis"
 
La deuxième phrase est assez maladroite et peu agréable à lire. La route n'est pas tracée par sa connaissance de la région, mais sa connaissance de la région lui permet de savoir vers où se dirige cette route.
 
_"Je le trouvai assis" : "trouvais".
 
_"je me campai fermement devant lui" : "campais".
 
_"et me mis à mimer une légère toux." : Lourd! "et mima une légère toux" serait préférable, non?
 
_"ôta le chapeau de paille qu’il avait habitude de porter que le soleil soit ou non présent" : "avait l'habitude".
"de porter tout le temps" ou "de porter en permanence" me paraît plus viable que "que le soleil soit ou non présent".
 
_"empreinte de bonté et de sagesse" : "emprunte".
 

Citation :

Il me semble que vous n’étiez pas présent, comme à votre habitude, lors du repas de ce matin…


 
 :lol:  
Serait-il gâteux.
Il ne lui "semble" pas qu'"il n'était pas présent". il "est certain qu'il était absent"! Essaie d'employer des formes positives plutôt que des formes négatives dans ce genre de contexte.
 
_"pousser un hululement strident, mais non désagréable, à l’heure du repas." :  
1) Je n'aime pas le "mais non désagréable" dont le lecteur se contrefiche.
2) C'est pratique, une chouette-réveil! Mais c'est faire preuve d'un pragmatisme qui fait retomber le charme de la lecture d'un roman d'Heroic-Fantasy.
 
 
 

Citation :

un des plats qui couvrait la table (en l’occurrence, de la viande de celenodron, un poisson très courant en eau douce et dont la chair blanche est délicieuse), et me servit avant de se servir lui-même.


 
Un plat ne couvre pas la table à moins qu'il ne soit renversé! Les plats sont "disposés" sur une table.Ensuite, ce qui est entre parenthèse est inintéressant à moins de décrire tous les plats présents sur la table. en tout cas, tu ne dois pas insérer ce texte dans des parenthèses.
 
_"avant que vous ne soyez trop âgé." : "soyiez".
 

Citation :

vous étiez en état de légitime défense et je n’ai donc aucun reproche à formuler.


 
 :ouch:  :heink:  
 
Plaît-il?  
 
Il n'était absolument pas en état de légitime défense : il a défié le type avec le duel au sang ou les excuses. Cela n'a aucun rapport avec de la légitime défense! D'après ce que tu as écrit, cela reviendrai à dire qu'un type te dit : "je pense que tu es anglais!" tu nies, tu prouves que non et tu lui dis : "_Bon tu t'excuses ou on se bat!" L'autre choisit de se battre et tu le tues. Où est la légitime défense, ici?
 
_"comment vous avez pût passer dans votre plan" : "pu".
 
_"et revenir plusieurs fois d’affilé." : "d'affilée".
 

Citation :

Non seulement, je n’aurai pas dût pouvoir faire cela mais en plus, jamais je n’aurai pareillement mutilé un ennemi déjà voué à la mort par un tel coup d’estoc !


 
Dans l'ordre : "n'aurais" ; "du" ; "n'aurais".
 
Il ne l'a pas mutilé, il l'a tué! Mutiler c'est trancher un bras ou arracher un oeil lorsque cela ne s'impose pas avant ou après la mort.
 
 
Voilà pour mes remarques :
 
COMMENTAIRE GLOBAL
 
1) Revois tes conjugaisons : tu ne sais pas conjuguer à l'imparfait. Tu confonds les participes passés et le subjonctif.
 
2) Tu abuses du verbe "parsemer" que tu n'as d'ailleurs pas une seule fois utilisé correctement.
 
3) Tu abuses et "surabuses" des points de suspension. Tu ne sais pas t'en servir la plupart du temps. Je ne les ai pas corrigés mais je ne suis pas d'accord avec 90% d'entre eux.
 
4) Les descriptions à tiroir et les comparaisons "foireuses" sont légions : elles nuisent plus au texte qu'elles ne le soutiennent.
 
5) L'histoire est ULTRA-BATEAU. Je t'avoue que ne lirai pas une telle histoire si elle sortait en bouquin.
 
6) Les Personnages n'ont aucune psychologie, qu'il s'agisse du héros, de son adversaire ou même du vieillard.
 
7) C'est une accumulation de clichés d'Heroic-Fantasy et de parties de JDR. Pour l'instant, rien ne sort ton histoire du panier des romans d'Heroic-Fantasy et le pire c'est que certains termes que tu emploies ont des relents de parties de JDR.
 
8) C'est très visuel. Les autres sens ne sont pas sollicités dnas tes descriptions, ce qui les rend fadasses.
 
 
J'ai pour habitude de dire le mauvais et de garder le bon pour la fin :
 
1) Ton vocabulaire est relativement riche (sauf pour parsemer).
 
2) Le déroulement des actions est fluides, mêmes si la plupart des scènes sont irréalistes.
 
Je te conseille de reprendre COMPLETEMENT ce chapitre. Mes observations n'ont pas force de loi et n'engagent que moi. Toutefois, j'avoue que si le texte ne doit pas être remanié, j'abandonne ici!
 
Ne perd pas courage, il faut persévérer pour y arriver!
 
 
Remarque hors-roman : plus tu multiplies les intervenants dnas un univers, plus tu risques de perdre de la cohérence! (c.f. D&D).
 
Voilà, j'attends tes réactions à mes observations.


Message édité par sheratan le 28-11-2004 à 02:16:15
Reply

Marsh Posté le 28-11-2004 à 02:13:27   

Reply

Marsh Posté le 28-11-2004 à 20:50:03    

Houla, deux avis assez mauvais...........
 
J'ai bien fait de poster sur ce forum ^^
 
Ceci dit, j'espère que tu m'excusera de ne pas trop prendre en compte ce que tu as dit à propos des fautes d'orthographe, non pas que je ne sois pas d'accord Mais simplement parceque ce n'est pas là un point qui me touche outre mesure. Si réellement, en trois ans, je suis incapable de ne plus commetre de fautes, un correcteur saura s'en charger (en dernier recours, bien sûr).  
 
Pour les fautes qui ne relèvent pas de l'orthographe, m'est avis que tu as trop cherché et que tu as souvent trébuché: "tants de mondeS"?????? Je n'ai pas parlé de planètes mais de personnes et, comme ce n'est pas quantifiable... e plus, pour la chouette réveil, faut bien qu'elle bouffe aussi... et c'est un avatar, donc lié à son maître et qui a faim en même temps que lui. Pour la légitime défense... nous ne sommes pas dans un monde d'Heroïc-Fantasy? Si un personnage dit une chose, il faut que tu la prenne comme une chose qui ne peut être contredite: en Gaïa, il existe une forme de duel comparable à celle qui suivit de près la renaissance, un peu avant qu'ils ne soient interdit pour éviter le massacre des nobles. En ce qui concerne l'étranger qui fait une remarque, c'est un raciste saoul et c'est une raison suffisante à son comportement. Ensuite, c'est parceque tu as une arme que tu sais t'en servir? drôle de logique. Et comment sait-il que le héros sort d'un cours portant sur le maniement des armes? Pour matrix, le personnage a des ailes... Pour la "force supérieure à n'importequel sens", c'est une métaphore. Une "puissance" dont il ne connait pas l'origine et le force à se comporter ainsi. Pour le "cliché", je tiens à préciser que ça, ce n'est rien... c'est encore qu'un amuse-gueule: le héros parvient à se contrôler un minimum. Et, ouvrir en deux un type comme un porc, ce n'est pas mutilé? Eh béh, qu'est-ce qu'il faut pas faire pour y arriver alors! Pour le rapport à Tolkien, je réfute! Je n'ai aps lu le SdA depuis des années spécialement pour ne pas être influencé! Alors, si je fais une "copie de Tolkien" sans en avoir le souvenir, c'est un compliment pour moi ^^ Enfin, pour la viande: tout a une raison d'être: plus loin dans le récit, le héros sera ammené à manger de nouveau de ce plat. autrment dit, je ne suis pas d'accord avec une grande partie de ces remarques, tantôt faites sans la considération de l'Heroïc-Fantasy, tantôt sans prendre en compte tous les élements du récit.  
 
Bon, je vais m'attacher à l'avis général, plus important et peut-être plus juste:
1) Semblable à l'orthographe mais avec un point supplémentaire: longtemps, je ne sais trop comment, j'ai écris des aberrations telles que "je sauta", bref, l'horreur... je me suis contenté, parfois, de rajouter des "i". Donc, veuillez excuser le gamin de 15 piges ^^
2) Mmmmh, je n'ai pas fait vraiment attention... ce n'est pas un de mes mots favoris qui plus est. Mais si c'est le cas, je reverrai la chose.
3) Alors, vraiment, je ne vois pas comment les utiliser autrement... pour moi, les points de suspension peuvent marquer deux choses: l'une, une phrase qui n'est pas finie, l'autre, une interruption, un arrêt plus long qu'un point entre deux phrases.
4) On m'a déjà parlé des comparaisons mais jamais montré...
5)MOUAAAAAAARF! Si tu pense pouvoir juger l'histoire d'un livre sur le quart d'un chapitre... Bah, ma foi, on est pas orti de l'auberge... le peu de prétention que j'ai, au sujet de mon livre, se situe au niveau du scénar et je peux t'assurer qu'il n'est sans doute pas "bateau" ^^' Je me suis fait une spécialité dans les "flash-backs"... Cela aurait donc du mal à être linéaire. Et, je précise que l'histoire du SdA, qui est "ultra-bateau", ne l'empêche pas d'être le plus beau livre du monde. En effet, dans ce livre, au début, la communauté veut détruire l'anneau et, à la fin, elle le fait. Quoi de plus linéaire? (bon, s'il y a des adeptes de ce livre sublime, c'est vrai qu'on peut parler de la façon dont c'est fait et d'autres choses semblables mais...)
6) Aucune psychologie? Bon, voici un passage qui pourrait te convaincre du contraire:
 
       Ce nom qui sans cesse revient… Printemps, hélas de par trop éphémère ! Que ne peux-tu durer toute une vie ? Toujours le Verark, hiver de cette terre, te suit de prés et, inévitablement, t’engloutit sous son épais manteau blanc… Pourquoi ? faut-il donc que je ne connaisse que quelques instants de bonheur égarés dans un désert de haine et de rage ? Pourquoi rien n’est-il éternel ? Pourquoi ne puis-je vivre comme je l’entends ? Déjà ces pensées m’étreignaient et mes lèvres s’affaissaient lentement… En mon âme persistera éternellement un coin trop obscur pour laisser une lumière subsister. Ce cynisme, cette rage, ce désespoir, cette haine, ce désenchantement, cette fureur… Je sais que toujours je serai partagé entre ces deux sentiments qui dominent ma vie et ne laissent aucune place au bonheur, à la joie de vivre. Je suis damné et pourtant je survivrai Rhaïn ! Nous sommes frères…  
       Nous entrâmes dans l’auberge (car s’en était effectivement une) et mon compagnon alla au comptoir où un jeune visage, encadré d’une blonde parure, lui souhaita le bonjour… C’était encore une de ces personnes charmantes au langage plus doux que le miel, à l’apparence d’une œuvre d’art, aux pensées faites uniquement de bonté. Existait-il autre chose en cette citée ? Je gravissais calmement les marches de l’escalier de bois et poussais une porte avant de m’allonger, yeux rivés sur le plafond, sur un lit de plumes. La chambre était belle et décorée. Elle embaumait la rose et semblait nous dire « Bienvenue, vous êtes en votre Demeure ».  
        « AAAHAHHAHAH, ahahahaahhh, aah, ahah, haaahh… la beauté de ces lieux… déjà, elle me dégoûte. Une partie de moi semble refuser tout cela et influencer le reste de mon esprit. Je désire tant cracher de fureur sur tout cela. Sur toutes ces choses que je ne peux avoir à cause de cette essence qui me force à m’égarer dans les ombres. Je brûle d’envie de voir tout cela anéanti, de voir cette citée flamber telle une mouche s’étant trop approcher d’une lumière ardente. Je veux que tout ce beau monde périsse et q… Non ! qu’est-ce que je raconte ? Oh dieux tout puissants ! n’éprouvez-vous donc aucune pitié envers la misérable créature que je suis ? Il faut que vous soyez bien cruel pour ainsi me laisser avoir de telles pensées ! Qu’attendez-vous donc pour me foudroyer ? Je préférerais cela à cette torture de ma conscience et de l’être que je croyais être… »
 
Comme tu as put le lire, mon personnage est une sorte de semi-psychopathe... Il est bon mais a en lui quelque chose qui le fait délirer totalement. Il ui arrivera de se parler à lui-même, de tuer sans raison, après un certain, il deviendra un chevalier de la mort, massacrant par milliers des civils avant de redevenir une personne un peu sensée. De plus, pendant tout le livre, il va tenter de combattre le "grand méchant" (lol, il en faut bien un) mais n'arrêtera pas de le défendre auprès du lecteur: "Non, c'est impossible, je refuse de croire à une quelconque perversion... Il a tué son père, asservi un royaume, détruit des cités et parle d'anéantir l'hummanité mais... il y a forcément une raison valable..." Bon, évidemment, ce n'est pas dit comme ça et je caricature un peu mais bon ^^ Enfin, tout ça pour dire que je suis carrément fier de mon perso et il semble que tu n'as même pas remarqué qu'il n'a pas de nom! Et, pour les persos secondaire... Flash-back, quand tu nous tient! Je parle du frère du guerrier qui le rabaissera sous terre, l'insultant, plaisantant sur sa mort. Quand au vieillard, il va raconter son histoire et... vous en apprendrez des vertes et des pas mûres... Mais, pour ça, faudrait que tu lise la suite... tu n'as encore lu que 12 pâges, tu ne peux pas juger.
7) Encore une fois, je le redis, j'ai pas lu de livre d'Heroïc-Fantasy depuis des années et me prive de cela pour mon livre, pour son originalité. Pareil pour les JdR
8) Ah, pas bête comme remarque... Je sais que tous les sens doivent être sollicités... j'essaierai d'y repenser :jap:  
 
1) Merci, je fais ce que je peux ^^
2) Là, pour les scènes irréalistes... c'est un peu voulu :)  
 
En bref, même si je ne suis pas d'accord avec la majorité de tes critiques, je te remercie d'avoir passé du temps à faire unne critique aussi complète (je sais que ça en demande...) et je prendrais à leur juste valeur les avis que je n'ai pas contredits.  
 
Pour ce qui de réecrire, peut-être... j'y songerais...
 
Ah, et pour tous les lecteurs! ne vous fiez pas à la moitié du premier chapitre du premier tome d'un livre! Ca vous jouerait des tours!


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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
Reply

Marsh Posté le 28-11-2004 à 21:46:39    

Salut,
 
Je me permets de réagir à ta réponse :
 

Citation :

Si réellement, en trois ans, je suis incapable de ne plus commetre de fautes, un correcteur saura s'en charger (en dernier recours, bien sûr).


 
Faux pour une raison toute bête : tu ne passeras pas le cap d'un comité de lecture! Donc pas de comité de lecture, pas de correcteur (sauf un copain).
 

Citation :

Pour la légitime défense... nous ne sommes pas dans un monde d'Heroïc-Fantasy? Si un personnage dit une chose, il faut que tu la prenne comme une chose qui ne peut être contredite


 
Je t'arrête tout de suite! Si c'est un cas comme celui-ci, c'est à toi d'être clair dans ce que tu écris.  
 
 

Citation :

en Gaïa, il existe une forme de duel comparable à celle qui suivit de près la renaissance, un peu avant qu'ils ne soient interdit pour éviter le massacre des nobles.


 
Certes! Mais les duels s'engageaient dans des circonstances précises.
 

Citation :

Ensuite, c'est parceque tu as une arme que tu sais t'en servir? drôle de logique.


 
Je ne sais pas, si tu vois un type dans la rue avec un flingue! Tu penses qu'il ne sait pas s'en servir? Donc tu vas chercher à le provoquer? Le fait d'être ivre entraîne effectivement un relâchement comportemental, mias pas de l'illogisme. Qu'il présume qu'il soit plus fort qu'un type est une chose, qu'il veuille se battre est une chose, qu'il voie quelqu'un avec une telle assurance et qui ne sénerve pas pour le combattre en est une autre!
 

Citation :

Pour matrix, le personnage a des ailes... Pour la "force supérieure à n'importequel sens", c'est une métaphore. Une "puissance" dont il ne connait pas l'origine et le force à se comporter ainsi.


 
Donc il ne saute pas, il vole!  Pourquoi ne pas avoir mis "puissance" plutôt que "force"? Tu évites ainsi les phrases nébuleuses!
 

Citation :

Et, ouvrir en deux un type comme un porc, ce n'est pas mutilé?


 
Non! C'est "éventrer". La mutilation signifie une perte d'un membre, quelque soit sa taille!
 
Je comprends que tu ne sois pas d'accord, mais ne t'attends pas au tapis rouge pour un récit de cette qualité!
 
La critique est faite pour être suivie ou non effectivement! Tu peux laisser ton travail en l'état mais bon! Tu ne peux pas te réfugier derrière le prétexte "J'ai quinze piges" ou des "c'est comme ça et pas autrement!".
 
Tu tombes exactement dans le travers que je supposais et qui était prévisible : tu as une idée très précise de ce que tu veux et tu es donc tu es dans l'incapacité de voir une critique comme constructive. il te faudra acquérir de la maturité mais je te le dis tout de suite, tu es pour l'instant incapable de gérer une collaboration avec qui que ce soit. Et si jamais cela arrive, tu ne la gardera pas lon,gtmeps parce que toute idée qui n'ira pas dans ton sens sera pour toi "à chier!" donc irrecevable!
 
Quand on veux construire quelque chose d'envergure et le soumettre à la critique, tu as deux choix : tu fais très attention à ce que tu mets et tu essaies de prendre en compte les critiques (surtout que ton expérience est tout de mêm proche du zéro absolu dans ce domaine) ou tu ne le fais pas!
 
Désolé de ne pas aller dans ton sens, mais pour l'instant je confirme tout ce que j'ai dit sauf pour ls corrections que tu as apportées sur les imprécisions.
 
Je n'ai pas jugé l'histoire ultra-bateau, mais ce que tu as soumis à la critique!
 
Les "J'ai raison en tout point et vous avez tort! Na!", excuse-moi, mais alors qu'est-ce qui justifie ce forum? Ton texte est parfait, génial : il n' a donc pas besoin de commentaires puisque de toute façon, tout ceux qui prennent du temps pour te répondre obtiendront un "Vous n'avez rien compris, vous êtes nuls!".
 
A toi de réfléchir! Si plusieurs personnes te font les mêes remarques, c'est qu'il y a une raison. Toujours est-il que tu verras que je poste beaucoup de corrections et avis : ton post m'a pris deux heures. Aux vues de ta réponse pour le moins puérile, je pense que j'ai assez perdu de temps comme ça et que je vais continuer à essayer de donner un coup de paluche à ceux qui en ont vraiment besoin. (Toi ce n'est pas le cas, ton texte est i-dé-al!)
 
 
 
 
 

Reply

Marsh Posté le 28-11-2004 à 22:38:16    

*a un sentiment d'incompréhension*
..................................................
Lol, je déconne ^^
 
Bon, ceci dit, je vais réagir à mes propres phrase et être plus pointilleux.  
 
Eh bien, je commence à connaitre un certain nombre de personnes sur internet, en moins d'un an. Parmis eux: des dessinateurs, des écrivains, des modérateurs, des admins, des programmeurs etcetc. Si, parmi eux pourrait finir par se trouver quelque correcteur. Mais, j'ai oublié de le préciser, je n'ai pas encore fait la correction complète de mon livre (et attends accessoirement que mon prof de français le lise ^^)
 
Je t'arrête de même! Il faut s'attendre à tout dans l'Heroïc-Fantasy et, si tu es dérouté par la plus banale, je vois mal comment ut peux en lire sans être sans cesse choqué. De plus, je l'ai dit, je fait un univers ce qui implique encyclopédies, Histoire et annexes.  
 
Une offense est une offense. S'il n'y a pas les témoins, il y a les raisons: insultes. Quelqu'un de chatouilleux, dans un monde médiéval ne fait pas la fine bouche. L'homme ivre avait purement et simplement l'intention, soit de le faire exécuter, soit de le faire éxiler. On apprend plus tard dans le livre que les vohars sont des hummanoïdes capables de changer de forme et que les humains abominent réellement. En effet, les vohars dévorent des humains puis prennent leur apparence pour les remplacer. Les hommes, s'immaginant que leur femme, leurs enfant peuvent être une de ses créatures les traquent et les mettent à mort.
 
Tu crois vraiment que tous les américains qui ont une arme savent s'en servir? Ensuite, c'est de la PROVOCATION, une moquerie, un sarcasme. La personne qui lui propose un duel sait évidemment utiliser une épée un minimum pour oser le faire. En revanche, cette phrase signifie clairement que la personne "ne sait pas (bien) utiliser une épée" Hors, je trouve que la phrase fait moche.
 
Disont qu'il "lévite" de sorte à moduler son saut. Il est classique dans les jeux, livres, mangas où les personanges ont des ailes qu'ils n'aient pas à s'en servir (ça reste symbolique à l'extrême). Mais c'était histoire de poser un argument qui ne puisse être contredit. Une hache peut décrire ce mouvement si la personne qui la manie est suffisamment puissante, je n'y vois pas d'obstacle.  
 
Tout simplement parcequ'être fort, c'est être puissant (en général...)
 
Peut-être... en ce cas, je me retracte pour cette remarque et je pense changer le terme (éventuellement, si je suis sceptique (ça dépend de mon humeur :p ) j'irais jusqu'à vérifier).
 
Ah, je n'ai pas demandé ça ^^ (mais ne dis pas "de cette qualité" mais plutôt "que je trouve être de mauvaise qualité", tout le monde n'a pas partagé ton avis ^-^) Enfin, détrompe-toi, bien au contraire, je ne cherche aucunement les compliments, j'ai déjà eu plus que mon égo n'en souhaitait, je cherche les critiques judicieuses qui me permettront de progresser. Hors, quand je ne suis aps d'accord avec, il est normal que je n'en tienne pas compte ou les conteste ^^ Je ne changerais aps ce que j'écris pour l'adapter à ce que veulent les gens, je le changerais pour l'adapter à ce que je peux faire de mieux.  
 
Ah, tu as dut mal lire  :wahoo:  J'ai dit ça pour l'orthographe, il est vrai. Mais, à mon avis, pour le reste, je n'ai aps de prétexte rapport à l'âge.
 
Ta critique était constructive mais partiellement fausse. J'ai relevé ce que j'ai jugé bon, contredit le reste. Est-ce là une gaminerie? Je vois que tu n'as pas contesté toute les critiques que j'ai faite sur ce que tu m'as dit. N'est-ce aps la preuve que j'avais parfois raison? (ça doit bien arriver de temps à autre ^^') Ou un peu de flemme? (note que ce serait absolument pas un reproche! Je te suis reconnaissant de t'être donné du mal pour, je le vois, m'aider à progresser) Ensuite, "ce qui va dans mon sens", c'est à peu près tout les genre. Je n'ai jamais eu aucun préjugé et je me demande même si j'ai des critères de séléction à part le scénar qui, pour moi, est très important.
 
Euh, non, pas proche du 0... j'ai tout de même fait 180 pages avant celles-ci...
 
N'en soit pas désolé, tout le monde peut se tromper ^^ (lol, je plaisante... Disont que: "chacun ses goûts!" )
 
Eh bien, considère que tu as sous les yeux un livre qui fera plus de 800 pages et que tu n'en as pas lu 20. Je connais peu de livre donnant sa réelle mesure avant d'avoir dépassé le dixième de son récit.
 
Pu...naise... J'ai l'impression que tu n'as pas saisi le sens de mes phrases et surtout pas de celles telles que "En bref, même si je ne suis pas d'accord avec la majorité de tes critiques, je te remercie d'avoir passé du temps à faire unne critique aussi complète (je sais que ça en demande...) et je prendrais à leur juste valeur les avis que je n'ai pas contredits." En fait, si jagissais comme tu prétend que je le fait, aurais-je répondu par un post si long? Non, j'aurais même pas pris la peine de répondre... Alors, je t'en prie, ne plus que je ne sais pas voir une critique à sa juste valeur, j'en ai moi-même faite de nombreuse et j'ai toujours Haï les imbéciles disant "C'est pourri" sans se justifier. Donc, vraiment, mais vraiment, ne redis plus cela de moi sans regarder les phrases que j'ai mises, je suis sensible sur ce point :pfff:  
 
Bon dieu, dite-moi que je rêve :(  (et je ne suis pas croyant, c'est dire...) Je répond au fur et à mesure que je lis et là, vraiment, ta dernière réponse fait remonter quelque chose en moi.. mon diner...
Bon, plaisanterie achevée, voici ce que je pense: tu penses que je suis puéril mais ne semble pas avoir lu mon post. Je suis pourtant étonné, je t'avais pris pour quelqu'un d'attentif à un texte et je vois que tu as juste été vexé parceque j'ai contesté affirmations. Je te conseille de relire ce que j'ai marqué et, alors, si tu ne comprends toujours pas, abandonne.
 
Je RESPECTE le travail que tu as fourni, merde! j'ai jamais dit le contraire!
 
Edit: bon, sur les dernières phrases, je me suis peut-être un peu emporté mais tu as vraiment dit un truc aberrant :sweat:


Message édité par Alexander le 28-11-2004 à 23:55:31

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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
Reply

Marsh Posté le 28-11-2004 à 23:27:09    


Je t'ai fait part de mon avis, des remarques en termes de réalisme, des imprécisions qui nuisent au texte. Tu prends ce que tu veux et ne crois pas que je te sabre, je me suis contenté de te faire part de choses qui moi en tant que lecteur (certes TRES difficile!) me suprennent ou me paraissent abstraites ou nébuleuses.
 
Faire un roman est un point. Le critiquer en est une autre. Accepter ou non une troisième. Etre reçu par le public une quatrième. J'avoue être de nature lapidaire mais ne me vexe rigoureusement pas sur les désaccords. Je t'ai donné mon avis en tant que lecteur sur ce qui Moi, (personnellement, je), me gêne dans ton texte. Le rejet en bloc d'arguments qui sont avancés par au moins deux personnes me... surprend.
 
J'ai argumenté ce que je te disais, libre à toi d'en tenir compte ou non(Et surtout, non!). Maintenant, j'ai peut-être un peu plus d'expérience par rapport à la réalité des choses... Mais ne tiens aucun compte de mes remarques si tu n'as pas l'intention de faire de ton roman et de ton univers quelque chose de commercialisable. Ma démarche se justifie dans la mesure ou tu veuilles présenter ton travail à un éditeur. Si ce n'est pas le cas : tu peux carrément ignorer mes posts!
 
Ne te déplaise, je confirme que tu as une méconnaissance de certains sujets (notamment le maniement d'une hache qui rend le début du combat irréaliste).
 
Les comparaisons que je trouve lourdes abondent. Maintenant, mon problème est résolu par ta réponse : tu écris avant tout pour toi et effectivement dans ce cas, tu écris ce qui te plaît (ce n'est pas une incitation à de la démagogie!)
 
Si! si! L'expérience est proche du 0 absolu car tu peux avoir écrit 1000 pages ou 10000 pages. Je ne parle pas d'expérience d'écriture, je parle d'expérience d'édition, mais il s'agissait là encore d'un aspect économique.
 
Comme je te l'ai dit, je ne peux que te souhaiter de la persévérance dans ton entreprise. c'est un travail très laborieux.
 
Je n'aurai pas pris la peine de te "corriger" si je n'avais pas pensé que ce que tu fais en vaille la peine. Simplement, j'en conclus que nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde (Je suis trop vieux, peut-être...)
 
A moi de me faire bien comprendre : quand je parle de juger l'histoire, il ne s'agit pas de juger "l'histoire totale dans son ensemble", je "juge" (je n'aime pas ce mot) ou plutôt ,j'émets un avis sur l'histoire que représente la portion de texte proposée.
 
Garde tout de même mon post sous la main et attends quelques années : peut-être que tu y verras plus ce que je sous-entendais.
 
P.S. : effectivement, je suis souvent "choqué" par ce que je lis!
 
Le seul conseil que je pourrais émettre qui soit valable pour toi (puisque je ne me considère pas en phase avec toi!) : lis! lis! et relis! Bonus : documente-toi sur les sujets "réalistes" et tu comprendras mieux le fonctionnement de certains mécanismes (combat/psychologie/politique, notamment).
 
Bon courage!
 
 
 

Reply

Marsh Posté le 28-11-2004 à 23:51:25    

J'en conviens et ne l'ai jamais nié.
 
Je n'ai pas fait le lien entre tes critiques et celles de Tokki... Sur l'un ou l'autre point mais pas dans l'ensemble (Tokki, dis-moi si je me trompe ^^') Enfin, tu sais... j'ai eu plus de 15 avis plus que positifs, alors... En revanche, je considère déjà la perspective de réecrire de suite le chapitre (je l'ai déjà dit deux fois mais, bon, i le bourrage de crâne est efficace, pourquoi pas ^^) et m'y mettrait sans nul doute si une troisième personne me le conseille.  
 
C'est dans une mesure bassement commerciale. Mais dois-je comprendre que tu as déjà édité? (je me ferais un plaisir de tenter de me les procurer si tel est le cas)
 
L'avantage de l'Heroïc-Fantasy c'est que les hommes sont parfois assez forts :jap:  
 
Si elles abondent, je suis bien aveugle... Tu peux m'en signaler juste une de particulièrement pompeuse? :(  
 
Boarf, l'économie, c'est le plus grand nombre... Jusqu'à présent, je suis à 5% de mécontents :p  (lol)
 
Et je te remercie de nouveau tout en t'assurant que je vois bien l'ampleur de la tâche :jap:  
 
Voir la phrase au-dessus et: Ah, ça ce serait génant... J'aimerais écrire pour tout public (disont, au moins, pour les 10 à 50 ans (hein? les yeux plus gros que le ventre? comment donc? ^^'))
 
Oui, j'ai cru comprendre. Mais, pour l'histoire, il faut savoir rester circonspect tant que l'on a pas lu grand chose... Le problème c'est que, si tu dis ne pas vouloir continuer au bout de 20 pages... et bien, l'histoire, si elle a quelque chance de te plaire, te restera méconnu (Exemple bête: je dis "Alexander Guerandil", toi, tu réponds "???" et, pourtant, sans lui mon histoire serait effectivement un navet total...)
 
Oh, je n'ai pas besoin de tant de temps! Si je peux trouver de la valeur à ce que je n'ai pas déjà apprécié, ce sera fait des un mois tout au plus ;)  
 
PS: A ce point? ^^'
 
Eh bien tu tombes bien... en ce moment, je suis dans ma période de lecture abondante ("Le rouge et le Noir", "Nous, les Dieux", "Jane Eyre", "L'illiade" (fini depuis deux mois mais fallait que je le cite ^^) et j'en passe... Bref, tu le vois, du réaliste et du fantastique mais... pas d'Heroïc-Fantasy (une bonne idée selon toi?))
 
Encore merci pour l'ensemble de toutes tes critiques (on va finir par pouvoir en faire un roman ^^) et j'espère que tes efforts ne seront pas vains :sol:  
 
 
Ah, sinon, pas d'autres lecteurs? (malgré l'avis peut flatteur de certains? ^^') On ne sait jamais... (Houhou, Earendiiil! Lol, je plasainte...) Et je redis que, on ne sait jamais, si vous veniez à être interessé, n'hésitez pas à me demander de plus amples informations sur ce qu'est Gaïa.


Message édité par Alexander le 28-11-2004 à 23:54:55

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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
Reply

Marsh Posté le 29-11-2004 à 00:02:41    

Alexander, je trouve que Sheratan est particulièrement patient pour t'expliquer une chose simple (sans doute pour ne pas te froisser) :  
 
pour écrire un roman en français, il faut savoir l'écrire,  "en français".
 
Ce qui n'est pas ton cas (pour le moment disons).
 
En outre, une situation (un combat ou autre) répond à des codes que l'inconscient collectif a admis depuis longtemps. D'où ce que l'on appelle : la cohérence. Si tu déroges à ces codes, ton texte devient tout simplement illisible.
 
Sois original dans le fond, c'est tout à ton honneur, mais respecte, s'il te plait, dans la forme, les millénaires de littérature qui ont précédé "ton oeuvre".
 
 :pfff:  
 
En réponse à Sheratan :  

Citation :

Faire un roman est un point. Le critiquer en est une autre. Accepter ou non une troisième. Etre reçu par le public une quatrième.


 
Je crois que l'ego d'un écrivain a des raisons... :lol:

Reply

Marsh Posté le 29-11-2004 à 00:16:27    

Je ne mets pas ton roman à la poubelle, loin de là!Maintenant, à toi de nous donner un aperçu de la suite pour que je me fasse une idée de l'intrigue.
 
Les avis positifs le sont à des fins d'encouragement. Mon avis est positif (aussi surprenant cela puisse te paraître) puisque je te lis!
 
En attente de la suite!
 

Reply

Marsh Posté le 30-11-2004 à 20:02:38    

L'écrire en français?????????????
Là, franchement, j'espère être victime d'une hallucination :fou:  
Bon, okay, vous pouvez dire que j'écris mal, c'est ma foi fort possible et je partage plus ou moins cet avis. En revanche, no habla espanol, I don't speak english etc... J'ai la PRETENTION de savoir ce qu'est le français et d'avoir, non seulement, une orthographe potable, mais plus encore de ne pas écrire en langage SMS, donc, à cette remarque je ne dirai pas même le fond de ma pensée.
 
Ceci dit, je n'avais pas vu une idée aussi sévère transparaitre dans ta critique précédente. Je vais donc refaire entièrement cette partie là, au moins, et espère que j'arriverai à vous faire changer d'avis :)  (notez que vous pouvez voir là le fait que je ne suis pas sourd et que vos effort n'ont pas été vains :jap: ) J'aimerai juste vous demander: la structure (partie reservée aux dialogues, aux descriptions, enchaînement des parties du texte) est convenable? Si oui, je pense au moins conserver cela. Je posterai la version corrigée selon vos critiques d'ici peut-être le week-end prochain si je bosse à un rythme suffisant.
 
Je n'y aurai pas cru, Sheratan, si tu ne me l'avais dit en personne ^^ Mais, si je n'ai pas posté la suite plus tôt, c'est car tu disais "J'avoue que si le texte ne dois pas être remanié, j'abandonne ici!" Enfin, qui sait? La suite te plaira peut-être d'avantage...
 
Et je t'ai dit que les personnage avaient un fond, un minimum de charisme auquel je tenais. J'espère que l'histoire du père adoptif (ou du moins la moitié de son histoire car l'autre n'est donnée que bien plus loin, dans le second volume) te plaira quelque peu. Rien qui sorte de l'ordinaire, à y bien refléchir, mais, au moins, ce n'est pas l'homme né sage et bienveillant.
Pour le scénario, tu n'en verras encore rien et, pour tout dire, même à l'endroit où j'en suis je n'ai pas encore attaqué sa base. Pour l'instant, c'est l'effet du "battement d'aile du papillon qui déclanche un cyclone". Ici, une simple insulte a déjà conduit à un meurtre. Ce meutre a fait que le héros s'interroge sur ses origines et son père va y répondre. Plus loin, bien plus loin, le cyclone se déclenchera enfin (mais je ne saurais dire si cette partie est meilleur que les autres, les critiques que j'ai reçues se basaient souvent sur l'ensemble du chapitre).
 
 
Histoire du vieil ermite :
 
       Mh… voyons… par où débuter ? Je crois que le mieux serait de commencer par le commencement… Je suis né de deux parents membres d’une secte très importante vouée au culte du dieu Eignos, maître du secret et de l’invisible. Ces adorateurs sont constitués principalement de voleurs et prêtre condamnés au silence. Nommé « Rhelen », c’est-à-dire « murmure », Je fus élevé selon cette éthique et devint rapidement un prêtre de ce dieu « si bon » et « si juste » qui, pourtant, ne tolérait pas la moindre erreur ou le moindre blasphème de telle sorte qu’en vous contant mes aventures, je devient à ces yeux un paria. Mais baste ! je le suis déjà ! Donc, disais-je, à seize ans, je réussi à surmonter les épreuves de sacralisation. Je me demande encore comment l’on avait put ainsi m’embrigader car, jamais (au grand jamais), je ne discutais un ordre ou ne protestais contre un blâme, même injustifié…  
        Je suivis un entraînement particulièrement éprouvant qui me fit perdre le peu de raison naturelle qui me restait… Je devais sentir la douleur des autres sans laisser voir la mienne, entendre sans parler, voir sans être vu… C’est arrivé au sixième mois de mon exercice que l’on m’imposa une épreuve cruciale : tuer un homme qui n’avait pas respecter son vœu de silence. Si ma mémoire ne m’abuse point, j’hésitai quelque peu mais acceptai rapidement… Cette personne, comme moi, habitait Belfont, une grande citée gouvernée par de puissants seigneurs. Guidé par Eignos, je me rendis à sa demeure, dans la nuit, et réussi à y pénétrer en crochetant la serrure. Bientôt je me trouvais face à un homme qui semblait dormir paisiblement et je sorti ma dague. C’était une arme en verre enduite d’un poison mortel, le cyrhan, dont une goutte peut tuer un humain. Ma mission était aisée, il suffisait que je touche ma victime avec mon arme, le poison se chargerait du reste. Mais alors que je tentais de mener à bien ma besogne, l’homme se leva violemment, bondit de son lit, me repoussa d’un simple mouvement de la main et saisit un splendide cimeterre en argent accroché au mur.  
        Je ne voulus pas abandonner si aisément mais ne fis que fendre l'air... L’ancien prêtre de mon dieu évitait tous mes coups avec une facilité que je mis du temps à comprendre. La technique que nous utilisons nous est enseignée par Eignos lui-même… Mais comme il semblait ne pas vouloir me tuer, je commençai à improviser : j’inventais des bottes tout en combattant et je fini par toucher mon adversaire. Celui-ci ne broncha pas, me saisit l’épaule de sa main libre, me fit tourner sur moi-même de sorte à ce que je lui tourne le dos, d’un mouvement sec me saisit au cou du même bras et me serra si fortement que je me mis rapidement à suffoquer… Il dit alors ces mots, à jamais gravés dans ma mémoire : « Tu n’es qu’un gosse, je ne désire pas ta mort… tu peux retourner parmi « les tiens » puisque tu as rempli ta besogne avec ce poison. Bientôt, je mourrai… Oui ! retournes parmi ces fourbes ! ces pauvres fous qui, croyant cultiver le secret, ne façonnent que le mensonge ! Retourne vers ceux qui, dés ta naissance, t’ont donné une fausse vision de notre monde… ». Il me relâcha, s’assit sur son lit, l’air aussi désemparé que moi, et, sans me retourner, je quittai la maison de cet homme que j’avais tué… ou plutôt que j’allais tuer…
       C’est à cet instant que je commençai à me poser des questions : « Les dogmes seraient-ils mensongers ? », « Si oui, quelle est leur véritable nature ? », « Mes parents m’ont-il menti ? ou bien sont-ils dupes également ? »… Quelques jours plus tard, je fini par me rendre dans la pièce cachée de notre sanctuaire et j’y découvris ce que seuls les maîtres de notre ordre ont le droit de consulter… le livre des dogmes… J’appris tant de chose grâce à ces pages jaunies par le temps… Elles renfermaient les clés de milliers de mensonges et de trahisons qui étaient la base même de nombre de régimes, de légendes et de « vérités » de Run. Ces secrets si bien dissimulés… Certains d’entre eux vous concernaient, mon fils mais, si cela ne vous dérange pas, je vous en parlerais demain car il s’agit d’une longue histoire… oui, plus que je ne saurais en dire en cet instant…

 
       La discussion s’arrêta en cet instant car je respectais les choix et les décisions du vieil ermite comme des ordres sacrés. Ne pouvant retourner au village, je m’entraînai seul contre une horde d’ennemis imaginaires qui, comparés aux monstres que j’allais affronter, n’étaient que vermine…
       La journée passa tranquillement, le sifflement de mon épée accompagnait celui du vent dans un tumultueux concert auquel se joignaient les hurlements des loups, les pas rapides de leur chasse et celui plus lent de leurs proies… Le bois proche m’attirait souvent en son sein que je sache pourquoi… Aujourd’hui, je suppose que ce sont mes origines qui me poussaient à retourner à la nature, loin des Hommes et de la destruction de notre monde. Enfin, sur l’instant, j’imaginais simplement que j’aimais la beauté des arbres, hauts et fiers, comme celle des fleurs, simples et fragiles. Bientôt, il fut temps de dîner et, comme Rhelen ne semblait pas vouloir aborder de nouveau le sujet de sa vie, le repas prit fin rapidement et j’allai me coucher en souhaitant bonne nuit au vieillard.
       Je m’endormis, faisant hypothèses sur hypothèses au sujet de ma naissance… Cette nuit, je fis un rêve des plus inquiétants mais qui s’est quelque peu effacé de ma mémoire mutilée. Voici les bribes qu’il m’en reste : J’étais dans un univers étrange où la nuit était synonyme d’éternité… Je sentais les heures passer plus vite que les secondes et, devant moi, des centaines, des milliers de formes cauchemardesques s’avançaient sans m’apercevoir à une vitesse phénoménale. Elles étaient d’une pâleur aussi terrifiante que leur traits déformés et il était aisé de voir A TRAVERS leur corps… Soudain, l’un d’elle s’immobilisa et se tourna dans ma direction. Elle avait un aspect plus noble, moins torturé que les autres… Grande, majestueuse dans une robe de sacralisation, elle semblait emplie de plusieurs sentiments, parfois opposés. Sur sa tête était une couronne splendidement ouvragée… Mais je n’y fis que peu attention car la créature arriva bientôt à ma hauteur. Contrairement à ses congénères, elle ne semblait pas affectée par la vitesse de l’écoulement du temps et sans que ce qui semblait être sa bouche ne s’ouvrit, une voix de tonnerre résonna :
« Ainsi, le Pestiféré daigne enfin répondre à nos appels…
- Qui êtes-vous ?… Fis-je, la gorge sèche et le front en sueur… Et… pourquoi me nommer ainsi ? Je ne suis atteint d’aucune maladie !
- Aucune maladie ? continua la voix, profonde comme les fondements de Gaïa. Certes… ce n’est sans doute pas le terme le plus approprié à pareille infection… Mais cela ne vous empêche pas d’être le plus apte à porter ce titre.
- Mais que fais-je ici à la fin ? où suis-je ? que voulez-vous ? qui êtes-vous ? qu’est-ce que vous êtes ? »
 
       Alors, le rêve cessa brusquement…Je m’éveillais en sueur poussant un long hurlement qui bientôt fut interrompu par un autre, plus bref mais aussi plus intense… Je reconnu la voix de Rhelen… Mon père avait des ennuis ! Je sautai de mon lit et m’engageai aussi vite que possible dans le couloir qui menait à sa chambre. Alors, je fut soudain figé d’effroi. Comme mon cauchemar me sembla doux comparé à cela ! Je crut même un instant que mon cœur cesserait à jamais de battre… A mes pieds s’étendait une loque étendue de tout son long… Mon père adoptif avait été affreusement mutilé. A travers ses vêtements déchirés, l’on pouvait voir une plaie noire qui grandissait à vue d’œil… Ses yeux étaient également crevés et un abondant flot de sang qui, lentement, commençait à sécher, coulait sur son visage et était absorbé par le sol qui semblait s’en délecter…  
       Je tombai à genoux et ma tête tomba sur le torse blessé… Mes larmes coulèrent avec le sang. Les dhants étaient trop loin et son corps pourrirait avant qu’on puisse le ressusciter… Un râle parvint à mes oreilles, un nouveau flot d’hémoglobine jailli des lèvres de mon cher père adoptif et j’en approchais mon oreille, croyant entendre quelques mots :
« Mon… fils… que ne puis-je vous voir… fit la voix entrecoupée de sanglots. Néanmoins, votre image m’accompagnera dans la tombe, je vous le promets…
- Père ! non ! vous DEVEZ vivre… ne fût-ce que pour moi…
- Ce n’est rien… j’ai vu tout ce qu’il y avait à voir… excepté la mort… il est temps.
- Dites-moi au moins QUI est responsable de votre état ! Je vous vengerai par le sang… Votre âme connaîtra le repos. Je le retrouverai et il se repentira avant que ma lame ne le transperce…
- Promettez ! promettez-moi que… si jamais vous devez retomber dans cet « état second », vous vous remémorerez mon visage… il le faut… je sais qu’il vous sera utile. Au sujet de mon assassin, je puis encore le voir... Ma chouette, même mourante, le suit encore... Elle seule me fait hésiter à rejoindre le royaume des défunts car je sais qu'elle m'accompagnera dans la tombe. Il est parti vers… vers la cité de Belfont. Il faut que vous le rattrapiez avant qu’il ne l’atteigne, mon fils… »
 
       Alors je sentis la vie que contenait encore son enveloppe charnelle m’échapper, alors je sentis ses doigts se glacer, alors je sentis mes pleurs redoubler… Jamais avant cette nuit funeste je n’avais pleuré : une dague plantée en mon cœur ne m’eut point ému et apprendre que je ne possédais point de sentiments m’eut parut la chose la plus naturelle du monde… En cet instant, j’appris que j’étais comme les autres… peut-être même plus sensible… surtout pour ce qui était des êtres vraiment chers à mon cœur. Je dis « était » car tel n’est plus le cas aujourd’hui. Je crois que la pénitence à endurci un cœur qui n’avait déjà que peu de failles…
 
         C’est par les Ombres, pour les Ombres, dans les Ombres
            Que je serai, nimbé d’un voile bien trop sombre,
               Ni véritablement mort ou vraiment vivant;
                 Que je serai personnifié par le néant.
 
       Quelques heures plus tard, l’enterrement eu lieu à la fosse commune. Rhelen n’avait foi en aucun dieu depuis sa fuite de Belfont et, même si la sépulture est moins belle, mieux vaut garder confiance en sa croyance ou… son absence de croyance… Je voyais son cadavre déposé à côté des autres sans discernement. Il en était autrement d’une grande partie des enterrements que j’avais vus et faisaient preuve de faste. Car, dans ces cas-là, c’était le temple qui se chargeait d’inhumer le corps et non pas la caisse commune du village qui, il faut le dire, était bien moins pleine que la bourse d’un clerc. C’est depuis ces funérailles que je porte ces habits noirs de jais… noirs de deuil.  
       Nombre de badauds, redevables en quelque façon à mon père adoptif, avaient vaincu la peur que je leur inspirait pour venir à l’inhumation. Elle dura moins d’une heure et, bientôt, je me retrouvais seul. Du moins était-ce ce que je croyais jusqu’à ce qu’une main se pose sur mon épaule… Je fis violemment demi-tour et fus face à un homme de taille moyenne qui me regardait d’un air éploré. Les bras croisés sur son buste, les yeux gris et sans iris mais d’une intense profondeur, les sourcils épais, les cheveux longs et bruns et portant des vêtements gris à manches amples, le personnage m’imposa quelque peu mais je vis rapidement qu’il ne serait pas mon ennemi. Son attitude respirait une certaine tranquillité qui me rappelait mon père mais allait presque jusqu’à l’indolence, la mélancolie :
«  A qui ais-je l’honneur ? fis-je, reprenant de l’assurance.
- A un vieil ami de ton père… Je suis un vagabond et la chance fut toujours mon alliée mais je crois qu’en ce jour, elle m’a abandonné. Le vent m’a porté les nouvelles du mal qui rongeait Relhen. Hélas, je suis arrivé trop tard…
- Vous auriez put le guérir ?
- Oui… »
 
       Il tira légèrement son col vers le bas afin que je puisse voir sa poitrine. Je put entrevoir une petite partie d’un tatouage… non, ce n’était pas un tatouage… C’était plutôt une gigantesque tache de naissance d’un rouge cramoisi. Elle représentait un immense reptile dont les yeux de braises me firent reculer… L’étranger lâcha l’emprise de sa main et esquissa un léger sourire. Il s’avança de nouveau vers moi et posa deux doigts sur mon front. Je sentis une douleur extrêmement faible parcourir le moindre de mes muscles avant qu’une entière sensation de bien être ne s’insinue encore plus profondément en moi… jusqu’en mon cœur et mon âme…
       Cela fait, il tendit vers moi une main, poing fermé en ma direction. J’en fis de même.
 
       Salut : Sur tout Alagondar, le salut est uniforme. Il consiste en une sorte d’affrontement des esprits et de l’autorité. L’une des deux personnes avance une main vers une autre et le fait soit le poing ouvert s’il se pense supérieur, soit le poing fermé, s’il se prétend inférieur. Le second protagoniste choisit alors entre plusieurs options. Si la main qu’on lui présente est ouverte, il pourra apposé la sienne, ouverte également sur elle ou choisir de se soumettre en accolant contre elle une main fermée. Si le poing présenté est fermé, il pourra se décider supérieur, paume ouverte, en entourant le poing tendu, ou égale en avançant également une main fermée.
 
       Sans un mot, Raïn et moi priment la route de Belfont, la citée des ombres… Le voyage fut long car nous fûmes obligés de nous rendre sur l’autre flanc de l’Enneroch. Le temps semblait avoir décidé de nous aider car il se mit bientôt à pleuvoir quelque peu. J’aperçus, dans une boue peu profonde, de légères traces laissées par un homme au pas agile. Il prenait effectivement la direction de ce lieu maudit où mon père avait passé son enfance avant de partir en pèlerinage. A partir de ce moment, notre cheminement fût plus lent afin de ne pas perdre les quelques traces de cet personne à qui j’avais juré de faire rendre gorge. Heureusement, nous gagnâmes très rapidement terrain en partie grâce à la magie de Raïn qui d’un geste faisait apparaître une montagne de nourriture et une source d’eau pure. Quelle race étrange que celle des dhants… Toujours est-il qu’un soir, dans la pénombre d’une nuit sans lunes, une forme presque furtive avançait juste devant nous…
       Je sus dés cet instant à qui j’avais affaire. Je demandais à Raïn de me le laisser afin que je sois seul à apporter la paix à l’esprit de Rehlen. Après tout… tout était de ma seule et unique faute. Il finit par accéder à ma demande et je pressai le pas. Arrivé au niveau de l’homme, il m’entendit marcher sur une brindille et fit un violent volte-face :
« Qui êtes-vous ? demanda-t-il d’une voix rauque et sinistre…
- Ne vous en faites pas… rétorquais-je, sarcastique… contrairement à vous, nous ne sommes pas des assassins.
- Ah, c’est toi… je suis heureux que tu m’ai rattrapé.
- Comment ?  
- Tu ne m’as peut-être jamais vu, moi, Aïtenho, mais j’ai ouï tes exploits… Pas mal pour un adolescent ! Tu as bel et bien réduit mon frère en charpie !
- Cet homme au crâne rasé qui possédait une hache sublime… c’était donc votre frère ?
- En effet… et tu as parlé d’une hache splendide ? Un artefact de grande valeur n’est-ce pas ? Et bien, c’est cela qui m’a amené au petit bourg de Verend. J’ai appris la mort de mon imbécile de frère, Selendal… Un nom bien trop élégant pour cette brute qui se croyait titan. Hin, quel bel idiot c’était ! Je te remercie de m’avoir enlever ce boulet trop solidement attaché à mes pieds… De plus, la dernière fois que je l’avais blessé, il m’avait subtilisé mon arme en partant. Un grand merci à toi : je l’ai récupérée à ses funérailles… Mais le destin fait mal les choses…
- Arrêtez de tourner en rond !
- Soit ! j’ai tué ton père adoptif car il a rompu son serment. Je suis un adepte d’Eignos et, comme je passai dans les environs, mon dieu m’a appris la présence d’un traître. Il s’est bravement défendu, ne le regrette pas trop.
- Vous… vous me dites que vous avez tué mon père… sans même montrer quelque émotion ? Vous devez être réellement inconscient… Pour n’avoir ni pitié ni crainte.
- Ah, ah, ah… quel gâchis… Dire que l’un de nous deux va très prochainement mourir… Mais ! j’y pense ! Je suis prés à t’accorder une faveur : attendons l’aube avant de débuter notre combat ! Je suis habitué à l’ombre et me battre la nuit me donnerai un avantage trop énorme. Qu’en dis-tu ? ajouta-t-il en me tendant une main, poing fermé. »
 
       Il fallut que je me retienne de la lui trancher… Je lui tournai le dos, jetai un œil à Raïn qui acquiesça, et m’allongeai sur l’herbe verte des prairies d’Alagondar. Le sommeil ne vint pas… Aïtenho s’était assit sur un fragment de roche et semblait penser profondément… Je fus pris de dégoût lorsque je me rendis compte que j’éprouvais quelque sympathie pour cet homme si controversé… « Père, aidez-moi à ne pas oublier. » Ce fut la seule phrase que je ressassai durant la nuit et, à l’aube, je n’avais pas oublié.
 
      Haine : La haine (comme l’amitié) se base toujours sur les souvenirs et est à l’origine de conflits qui se terminent rarement par autre chose qu’une victoire ou une défaite. Dans le cœur des Hommes, la haine prend une part plus importante que dans celui des dhants et rend ainsi cette race assez belliqueuse si l’on la compare à d’autre. Si les humains n’ont pas déjà sombré dans une violence sans nom comparable à celle que l’on peut trouver chez des êtres tels que les kraans, c’est uniquement car son destin est d’oublier le bien comme le mal.
 
       Je me levais et sorti mon épée d’entraînement. Face à moi se dressait Aïtenho… je pus enfin voir les traits de cet homme de l’ombre… comme je le suis également… Il n’était pas très grand et semblait très jeune malgré ses cheveux d’un blanc de nacre. Il portait des vêtements épousant de prés les formes de son corps souple et solide à la fois tel le roseau. Ses yeux noirs scrutaient les environs mais je ne put lire aucun sentiment, que ce soit crainte ou sadisme, dans ceux-ci. Il pris la hache qu’il avait effectivement récupérée ainsi qu’une dague de verre qui pendait à sa ceinture. Il se mit en garde, j’affermis l’étreinte que j’exerçais sur mon arme, il sourit, je me concentra une dernière fois sur mon but : « tuer ».
       Nos lames se rencontrèrent, des étincelles jaillirent… Nous étions face à face et à peine quelques centimètre m’empêchait d’imprimer une profonde balafre sur ce visage mille fois haï. Il esquissa de nouveau un sourire et fit un bond en arrière avant de lancer son arme. Cette fois, je ne fus pas surpris et je la frappai aussi fort que possible d’un coup en biais à l’aide de mon épée afin de la dévier de sa trajectoire : elle se ficha dans un arbre proche. Mais j’eus à peine le temps de réaliser ce qui m’arrivait que je sentis une dague lacérer mon dos… Je tombais à genou, du sang coula le long de mon échine… Aïtenho se mit face à moi et dit être désolé. Je sentis mes muscles s’affaiblir et mes yeux, lentement, se tournaient vers le ciel… C’était un poison mortel et virulent qui me fut inoculé en peu de temps. Je n’aurais pas dût survivre… Mais une aura blanche m’enveloppa à la façon d’un cocon protecteur et je sentis mes forces revenir. Je compris ce qui se passait au moment où le cocon se désintégra, me laissant voir le visage sombre de Raïn : « Je t’avais dit de ne pas m’aider ! Ce combat doit être loyal ! ». Je n’eus aucune réponse, Rhaïn tourna la tête, Aïtenho semblait m’attendre… Je me levais péniblement tandis qu’une voix profonde comme les ténèbres de mon âme résonnait à mes oreilles : « Il est temps d’en finir avec cet imbécile… » « Que ?… je ne t’y autoriserais pas ! Tu n’as aucun contrôle sur moi ! » «  Penses-tu ? Je suis une partie même de ton essence… je suis toi… Tu ne peux me renier… » « Je suis maître de mes actes ! » « Non… tu ne l’as jamais été… Vois ! tu es enfin debout… Vois cette ombre qui t’enveloppe, ce sang qui coule dans tes veines, tes yeux vides… » « N… non ! lâches cet épée ! ». Hors de moi, je tenais mon arme à pleines mains face à un ennemi qui, comprenant à peu prés ce qu’il allait se passer, reculait pas à pas… Je me mis finalement de flanc et levai mon bras gauche, paume ouverte en direction d’Aïtenho. Une sphère pourpre de quelques centimètres de rayon se format devant cette dernière et, par à-coups, doubla, tripla puis décupla de volume. Un sourire mauvais que je ne put contenir apparut sur mon visage et l’orbe de mort fila en direction de l’assassin de mon père. Celui-ci tenta une esquive mais la boule d’énergie dévia légèrement à ce même moment, comme dirigée par une force invisible… la mienne… Elle toucha la main droite de mon ennemi qui se désagrégea à son contact. Au sol tomba une charogne en putréfaction bientôt réduite à l’état de cendres. Aïtenho resta durant quelques secondes pétrifié, les yeux rivés sur son poignet calciné.
       Il mit en instant avant de tomber à genou en étouffant un râle douloureux… Il leva vers moi un regard effaré tandis que, lentement, je déployai mes aile de noir ébène. Il réussit, je ne sais comment, à trouver le courage nécessaire pour se relever et, puisant ses dernières forces, il réussit à prendre une potion qui pendait à sa ceinture. C’était une petite fiole de verre remplie d’un liquide verdâtre qu’il eut tôt fait d’avaler en son entièreté. Il ferma les yeux et sembla envahi d’une plénitude sans égal… ses lèvres esquissèrent un sourire discret… Je passai dans mon plan et revint dans celui de Run juste derrière le meurtrier de mon père. Je soulevai mon arme, ses paupières ne s’étaient pas encore relevées, j’abattit ma lame. Au même instant, il fit une roulade en avant, et se retrouva au pied de l’arbre où sa hache s’était fichée. Il l’ôta du tronc et émit un faible ricanement… « L’idiot ! il croit que nous ne savions pas ce qu’il allait faire… » « Oui, tu as raison, il est pitoyable… mais… je ne t’autorise toujours pas à te servir de moi ! » « Ah, ah, ah… tu ne comprends donc pas que je suis la part d’ombre de ton être ? Je suis les ténèbres que tu porte en ton sein depuis ta naissance… Je suis ton corps et ton âme, ton esprit et ta chair. » Alors, je poussai un hurlement plein de toute la haine que j’avais accumulée envers mon adversaire. Il résonna par-dessus les montagnes déjà lointaines de l’Enneroch… L’air fut bientôt empli d’un cri non moins effroyable, bien qu’étouffé, qui était celui d’Aïtenho. Je lui avais offert une mort rapide mais non pas douce…  Il s’effondra, visage contre terre, sans même avoir eu le temps de comprendre que mon épée s’était fichée au beau milieu de son front. Les minutes qui suivirent furent les pires de cette période de ma vie… j’étais encore sous le contrôle de cette Ombre qui me manipulait. Elle me força, dans un trop de sadisme, à me jeter tel un fauve sur le corps inanimé de mon adversaire défunt. Je le lacérai de coups, ouvrait son estomac, déchirait ses entrailles, me délectait de la vue de son sang tandis qu’une odeur de mort s’élevait dans les airs… Depuis ce jour, je ne suis plus celui que je fus… je ne suis plus qu’une trace ensanglantée de mon passé… Et les sables du temps ne sauraient ensevelir mes fautes…  
        Mais je ne m’arrêtais pas là… Il m’en fallait encore et encore. Encore et toujours plus de sang… Titubant et l’écume aux lèvres, je me tournais vers Rhaïn qui balbutia quelques mots, effaré. Je retirais l’épée du cadavres défiguré d’Aïtenho et m’avançai, tel un mort revenu hanté les vivants, jusqu’à arriver face à lui. Soudain, il y eut un éclair, trois larges plaies s’ouvrirent le long de ma joue, je m’effondrai, l’esprit qui sur moi étendait son empreinte disparut… Mon inconscience fut hantée des pires cauchemars et visité par les plus doux songes. Mais tandis que mes rêves bienfaisant n’étaient que de vagues souvenirs sur le point d’être oubliés, les horreurs qui me rendaient visite dans mon sommeil étaient bien réels, presque papable… Mon état s’étendit sur les heures, les jours, qu’en sais-je ? Tout ce que je puis dire c’est que le dhant ne me quitta pas un instant et qu’à mon réveil je le vis penché au-dessus de moi, tel le père que j’avais à jamais perdu :
« Rh… Rhaïn, fit ma voix affaiblie…
- Ne t’en fait pas mon enfant, tu n’es pas en danger de mort.
- Que m’importe ?… Je… j’ai failli vous tuer Rhaïn ! rétorquais-je, exhorté et mettant toutes les forces dont je pouvais disposer dans cette phrase.
- Calmes-toi si tu ne souhaites pas réduire mes efforts à néants ! Il m’a fallut épuiser de grandes réserves d’énergie magique pour que tu ne succombes pas à la blessure que t’a infligée monseigneur Guerandil ! ainsi parlait avec ardeur le dhant d’habitude si placide avant d’ajouter, comme pour lui-même : C’est d’ailleurs un miracle qu’il ai survécu…
- Quel nom avez-vous prononcé ? Guerandil ?… c’est impossible… Que faisait-il ici ? Est-il à la hauteur de sa légende ? Ah, que n’ais-je put le voir !… »
 
       Sans doute mes lecteurs sont-ils étonnés par la curiosité enfantine qui m’envahit alors que j’avais frôlé la mort peu auparavant ? Je puis aisément l’expliquer… Comme je l’ai dis, Alexander Guerandil était une légende… une légende vivante… Son nom était synonyme de bravoure, de force et de sagesse ! Son bras châtiait l’impie, sauvait le pauvre. Sa présence seule eut suffit à transformer le plus ignoble criminel en âme qui ne cherchait que le repentir… bien qu’elle trouva rarement le pardon auprès du Glorieux Alexander. Le premier chevalier de l’Ordre de la Citée d’argent… Le fils du roi d’une ville si prospère qu’elle pouvait vivre en autocratie vis-à-vis des autres pays… Le plus grand héros que Gaïa ai jamais porté en son sein… Mon sang bouillonnait à l’évocation de ce nom ! Grâce à lui, mes forces revinrent, la mélancolie, la folie et la fièvre me quittèrent… Rhaïn sourit en me voyant ainsi et répondit vaguement à mes questions : «  Il est venu ici car il avait quelques affaires à régler dans la région… Il ne m’en a pas dit beaucoup plus et est parti sans ajouter un mot… Je crois qu’il est retourné à la Citée d’argent. Que dirais-tu d’y aller ? Nous n’avons plus réellement de but depuis que… que tu… enfin, bref ! Cela te plairait-il ? »
       A cette nouvelle, j’explosai de joie et failli bien me jeter au coup de celui que désormais, je verrai comme un ami et un bienfaiteur. Je me relevais prestement mais non sans quelque mal et nous prîmes la route d’Ezaren, une grande route de pierres très fréquentée qui reliait Belfont à la Citée d’argent. Derrière nous restait une carcasse infâme où entraient de noirs bataillons de larves par un ventre ouvert de façon nonchalante et cynique.
 
 
Si vous pensez, qu'une fois encore, je dois entièrement réecrire, ne prenez pas la peine de relever l'orthographe puisque je referrais entièrement le texte. Et je vous remercie encore pour vos critiques: c'est la première que je vois des personnes prenant cela tant à coeur :jap:


Message édité par Alexander le 30-11-2004 à 20:23:55

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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
Reply

Marsh Posté le 30-11-2004 à 21:17:39    

Je vais regarder tout cela en profondeur mais pas avant jeudi, je pense, car je suis très pris!
 
Je pense que l'ensemble de la structure est correcte. Je n'ai pas fait de remarques à ce sujet et j'ai dit ce que j'avais à dire. J'avoue que je suis tout de même curieux de voir ce que donnera ce que tu as remanié.
 
Lorsque je donne mon avis, je réponds au post et annote au fur et à mesure. Donc je ne peux pas te dire j'aime ou je n'aime pas d'emblée.
 
Voilà!

Reply

Marsh Posté le 02-12-2004 à 13:52:10    

Salut Alexander,
 
Comme promis, mes remarques et critiques qui, je le rappelle, ne concernent que moi :
 
_"Ces adorateurs sont constitués principalement de voleurs et prêtre condamnés au silence." : "Ses" et "prêtres"
 
_"je devient à ces yeux un paria." : "deviens" et "ses"
 

Citation :

Mais baste !


 
Je trouve que cette expression n'a pas sa place dans un roman d'HF. Je préfèrerai quelque chose du genre "A dieu vat!" qui me paraît plus d'"actualité".
 
 
_" je réussi à surmonter les épreuves de sacralisation." : "réussis". que sous-entends-tu par cette phrase?
 

Citation :

Je me demande encore comment l’on avait put ainsi m’embrigader car, jamais (au grand jamais), je ne discutais un ordre ou ne protestais contre un blâme, même injustifié…  


 
En rouge "pu"
En bleu : personnellement, je ne raffole pas des tournures avec "l'" placé devant "on" et je trouve que c'est mal placé ici. L'ensemble de la phrase, corrélé avec la phrase précédente est assez peu compréhensible. A mon sens, s'il ne discute jamais un ordre, alors, il n'a aucun mal à être embrigadé.
 

Citation :

C’est arrivé au sixième mois de mon exercice que l’on m’imposa une épreuve cruciale : tuer un homme qui n’avait pas respecter son vœu de silence.

 
 
La partie en bleu, ce n'est pas du français.
 
_"j’hésitai quelque peu mais acceptai rapidement…" :"hésitais" et "acceptais".
 
_"une grande citée" : "cité" (règle des noms en "-té" ou en "-tié". "Cité" n'est pas une exception.
 
_"et réussi à y pénétrer en crochetant la serrure." : "réussis".
 
_"et je sorti ma dague." : "sortis".
 
_"le cyrhan, dont une goutte peut tuer un humain." : c'est personnel mais je préfèrerai : "dont une seule goutte suffit pour tuer un humain."
 
_"retournes parmi ces fourbes !" : "retourne"
 
_"Le bois proche m’attirait souvent en son sein que je sache pourquoi… " :il manque "sans" entre "sein" et "que" ou alors je n'ai pas compris la phrase.
 
_"et j’allai me coucher en souhaitant" : "allais"
 
 _"Sur sa tête était une couronne splendidement ouvragée…" : euh! Cette phrase sonne mal!
 
_"m’engageai aussi vite que possible dans le couloir" : "engageais".
 
_"par le sol qui semblait s’en délecter… " : une figure de style qui n'a pas vraiment de sens, à mon avis.
 
_"Je tombai à genoux et ma tête tomba sur le torse blessé…" : "tombais"  
 
_"un nouveau flot d’hémoglobine jailli des lèvres" : "jaillit"
 
_"ne fût-ce que pour moi…" : "fut".
 
 
_"Il en était autrement d’une grande partie des enterrements que j’avais vus et faisaient preuve de faste." : il manque un "qui" entre "et" et "faisaient", sinon, la phrase n'a aucun sens.
 
_"le personnage m’imposa quelque peu" : ça ne veut rien dire!
 
_"A qui ais-je l’honneur ?" : "ai".
 
_"L’étranger lâcha l’emprise de sa main " : dénué de sens car il ne tient pas le narrateur. il làâche son vêtement, c'est ça?
 
_sensation de bien être ne s’insinue encore plus profondément en moi… jusqu’en mon cœur et mon âme…" : "bien-être". cette phrase abonde inutilement en points de suspension.
 
_"ou égale en avançant également une main fermée." : "égal".
 
_"la citée des ombres…" : voir plus haut.
 
_"Heureusement, nous gagnâmes très rapidement terrain" : il manque "du" entre rapidement" et "terrain".
 
_" et je pressai le pas." :"pressais".
 
_"je suis heureux que tu m’ai rattrapé." : "m'aies".
 
_"comme je passai" : "passais".
 
 dans les environs, mon dieu m’a appris la présence d’un traître. Il s’est bravement défendu, ne le regrette pas trop.
- Vous… vous me dites que vous avez tué mon père… sans même montrer quelque émotion ? Vous devez être réellement inconscient… Pour n’avoir ni pitié ni crainte.
- Ah, ah, ah… quel gâchis… Dire que l’un de nous deux va très prochainement mourir… Mais ! j’y pense ! Je suis prés à t’accorder une faveur : attendons l’aube avant de débuter notre combat ! Je suis habitué à l’ombre et me battre la nuit me donnerai un avantage trop énorme. Qu’en dis-tu ? ajouta-t-il en me tendant une main, poing fermé. »
 
       Il fallut que je me retienne de la lui trancher… Je lui tournai le dos, jetai un œil à Raïn qui acquiesça, et m’allongeai sur l’herbe verte des prairies d’Alagondar. Le sommeil ne vint pas… Aïtenho s’était assit sur un fragment de roche et semblait penser profondément… Je fus pris de dégoût lorsque je me rendis compte que j’éprouvais quelque sympathie pour cet homme si controversé… « Père, aidez-moi à ne pas oublier. » Ce fut la seule phrase que je ressassai durant la nuit et, à l’aube, je n’avais pas oublié.
 
      Haine : La haine (comme l’amitié) se base toujours sur les souvenirs et est à l’origine de conflits qui se terminent rarement par autre chose qu’une victoire ou une défaite. Dans le cœur des Hommes, la haine prend une part plus importante que dans celui des dhants et rend ainsi cette race assez belliqueuse si l’on la compare à d’autre. Si les humains n’ont pas déjà sombré dans une violence sans nom comparable à celle que l’on peut trouver chez des êtres tels que les kraans, c’est uniquement car son destin est d’oublier le bien comme le mal.
 

Citation :

    Je me levais et sorti mon épée d’entraînement. Face à moi se dressait Aïtenho… je pus enfin voir les traits de cet homme de l’ombre… comme je le suis également… Il n’était pas très grand et semblait très jeune malgré ses cheveux d’un blanc de nacre.


 
La partie en bleu, je ne comprends pas sa signification.
 
_"épousant de prés les formes de son corps souple et solide à la fois tel le roseau." : "près". La comparaison en bleu alourdit inutilement la phrase.
 
_"à peine quelques centimètre m’empêchait" : "empêchaient".
 
_je la frappai aussi fort" : "frappais".
 
_"Une sphère pourpre de quelques centimètres de rayon se format" : "forma".
 
_"je ne put contenir" : "pus"
 
_" mes aile de noir ébène." : "d'un".
 
_"Elle me força, dans un trop de sadisme, à me jeter tel un fauve sur le corps inanimé de mon adversaire défunt." : en bleu : pas français!
 
_"Je le lacérai de coups, ouvrait son estomac, déchirait ses entrailles, me délectait de la vue de son sang " : "lacérais" ; "ouvrazis" ; "déchirais" ; "délectais".
 
_"et m’avançai, tel un mort" : "m'avançais".
 
_"les horreurs qui me rendaient visite dans mon sommeil étaient bien réels, presque papable…" : "réelles" ; "palpables".
 
_"exhorté et mettant toutes les forces" : ici, "exhorté" n'a rigoureusement aucun sens.
 
_"Calmes-toi si tu ne souhaites pas réduire mes efforts à néants !" : "calme" ; "néant".
 
_"Il m’a fallut épuiser" : "fallu".
 
_"un miracle qu’il ai survécu…" : "ait".
 
 
_" Ah, que n’ais-je put le voir !…" : "aie".
 
 _"bien qu’elle trouva " : "trouvât".
 
_"Le premier chevalier de l’Ordre de la Citée d’argent… " : pour "cité" voir ci-dessus. Une phrase sns verbe conjugué ne s'écrit pas.
 

Citation :

Le fils du roi d’une ville si prospère qu’elle pouvait vivre en autocratie vis-à-vis des autres pays…


 
1) tu confonds une "autarcie" et une "autocracie". L'autarcie, c'est vicre en se suffisant à soi-même pour un pays. l'autocracie, c'est le gouvernement d'un souverain absolu.
 
2) Les points de suspension sont inustifiés.
 
_"Le plus grand héros que Gaïa ai jamais porté en son sein…" : "ait".
 
_" Citée d’argent." : tu sais!
 
 _"j’explosai de joie et failli bien" : "explosais" ; "faillis".
 
_"la Citée d’argent." : ...
 
 
Mes Remarques :
 
Ce que je n'ai pas aimé :
 
_c'est truffé de fautes : tu maîtrises mal l'imparfait et tu as du mal à accorder tes verbes.
_Les points de suspension à outrance, c'est lourd... et souvent inutile...
 
 
Ce que j'ai aimé :
 
_L'histoire prend du corps mais c'est, pour CET extrait, un peu linéaire;
_Les explications en italique : elles sont très utiles, notamment la tradition du poing fermé : c'est très bien vu et après, c'est imprimé dans l'esprit du lecteur.
_Le Dhant est plaisant et ton héros a un caractère qui commence à se contraster : c'est pas mal, il est moins "tout" ou "rien".
 
Là, ça me donne envie de lire la suite...


Message édité par sheratan le 02-12-2004 à 13:53:32
Reply

Marsh Posté le 02-12-2004 à 20:28:54    

Houps... En effet, ce n'est pas très brillant et je suis horrifié de voir certaines de mes propres fautes.
Pour les points de suspension, j'en supprimerai un certain nombre et, pour la version refaite du début du chapitre, il n'y en a presque plus.  
 
L'histoire n'a pas vraiment commencé mais je suis heureux que tu l'apprécie déjà... en effet, c'est linéaire. L'action est toujours centrée sur le héros, c'est lui le narrateur. La seule parade que j'ai trouvée à cela, c'est par le biais des histoires en italiques telles que celle contée par Rhelen. Il y en aura d'autres à raison de près d'une par chapitre (pas systèmatiquement car cela deviendrait lassant et difficile à tenir) ainsi que les parties détachées du texte comme la mort du vieil homme (qui, évidemment aura une influence par la suite). Mais j'avoue que c'est assez linéaire... Enfin, il me reste une dernière parade, le moment où écrit le héros et l'influence de cela sur son récit. J'espère que ça suffira :pt1cable: (et ne t'en fais pas, j'ai bien compris que tu ne parlais que de cette portion du récit ^^')
 
Le "poing fermé"? (lol, je suis inculte décidemment...) Enfin, Tokki n'a pas trop aimé la première, je pensais supprimer le système... Je vais encore y refléchir.
 
 
Je suis heureux que tu penses cela :)  L'histoire passée du personnage principal occupera, je pense, deux chapitres entiers. Ce... Rah, zut! J'ai l'impression de faire un peu dans les clichés avec ça... Enfin, c'est peut-être parceque je reprends des éléments de mon ancien livre... du moins, j'espère...
 
Je posterais la suite après la réécriture du début chapitre I qui, finalement, traine un peu. J'espère que tu tiendras jusque là ^^' (lol)


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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
Reply

Marsh Posté le 02-12-2004 à 21:07:44    

no problem!!! O verra ce que donnera la suite ^_^

Reply

Marsh Posté le 05-12-2004 à 21:19:23    

En raison de quelques problèmes d'emploi du temps, j'ai un peu de mal à avancer et je crains donc de mettre plus de temps que prévu. Ainsi, je post donc le début du chapitre II en espérant, Sheratan, que tu ne reviennes pas sur ton avis premier :)  Mais, cette fois-ci, ne te donne pas le mal de relever les fautes, finalement... c'est une oeuvre laborieuse et je pense qu'une bonne relecture devrait me suffire à les éliminer (je ne suis pas particulièrement mauvais en orthographe mais, plus les mots s'accumulent, plus les fautes bêtes se multiplient...). Après tout, je m'en voudrais de demander de l'aide sur des points que j'espère pouvoir résoudre seul ^^ (en revanche, pour les critiques, je suis tout ouvert)
 
 
 
Chapitre II:
L'Honneur et la Gloire

 
« Il ne parlait que de cela.
Il en est mort. »

Fhirin
 
       Le trajet qui devait nous mena à Belfont s’étendait sur bien des lieux. Et côte à côte, nous voyagions dans le froid qui précédait, l’Hiltia, le doux printemps de Run. Les jours sans pluie, sans vent ou sans neige étaient aussi rares que les périodes humides dans les grands déserts… Pourtant, nous marchions le cœur au ventre et discutions, chemin faisant, sur nombre de sujets. Il ne fallut guère de temps pour que la chose tomba précisément sur Rhaïn. Celui-ci, faisant quelques gestes calmes (presque indolents) me défendit de le questionner sur son passé qu’il voulait me garder secret. Pourtant, alignant avec justesse les arguments et les interrogations sur des sujets liés à cela, il finit par pousser un soupir d’énervement avant de lever les yeux au ciel (je crut l’entendre dire « Peste soit de ces garnements qui ne savent comment ranger leur langue dans leur poche ! »). Il me regarda ensuite d’un air étrange où se lisaient tristesse, mélancolie et nostalgie, le tout fondu en un sentiment qui, rien que de l’apercevoir le temps d’une fugitive seconde, m’oppressa le cœur. Rhaïn commença en ces termes :
 
Histoire d’un dhant promis à la damnation :
 
       Je suis né dans des circonstances très classiques pour ceux de mon espèce : mon père était un dhant qui tenait le poste de maître mage d’une petite bourgade qui, sans cesse avait recours à sa magie et ma mère, elle vivait en ermite dans les marais qui avoisinent Belfont. Un jour mon père, Elrun Thesos, fut confronté à un cas très particulier. Un homme, atteint du koltra, une maladie non contagieuse et réputée peu dangereuse, se tordait de douleur et semblait au bord de l’agonie. Chargé de le guérir, mon père tenta d’user tant que possible de sa magie mais rien n’y fit. Continuant ses expérience, il comprit que l’effet de la maladie était amplifiée par une malédiction. Trouver la personne qui la lança eut été presque impossible et il choisi plutôt de prémunir le malade contre la damnation qui le touchait. C’était un mage puissant qu’Elrun… il n’était pourtant pas dans ses capacités de guérir le malade sans avoir recours à une plante qui ne pousse que dans les marécages les plus profonds. C’est là que mon père rencontra ma mère, Silliane Thesos, qui, à en croire son nom, devait être une parente assez éloignée d’Elrun. C’est elle qui lui donna le remède au mal qui rongeai le citoyen maudit.
       Mon père, après avoir mené à bien la guérison dont on l’avait chargé, retourna voir Silliane presque tous les mois et fini par s’établir avec elle. Un fils, mon frère, naquis de cet union et périt avant même de recevoir son nom de la bouche de ses parents. Cela fut attribué à l’insanité du marécage et mon père se désola de n’avoir rien put faire pour empêcher cela. Deux ans passèrent et, bientôt, j’allais voir le jour quand mon père appris que l’homme qui avait lancé la malédiction, un prêtre du dieu noir Firgan, avait été retrouvé par les autorités de Belfont. La mort de frère revint à la mémoire de mon père et il se rendit auprès de celui qu’il pensait être son assassin. Une fois arrivé à la citée, il appris que l’homme qu’il cherchait s’était échappé et ne tarda pas à se mettre à sa poursuite. Il le retrouva et combattit contre lui. On raconte qu’Elrun Thesos et le lanceur de la malédiction se portèrent en même temps un coup fatal et que ce dernier prononça quelques mots à l’instant de sa mort : « Tu as un fils, Thesos… Le balafré Firgan se chargera de creuser sa tombe, sois-en certain… ».
       Le temps alors, s’écoula lentement et je pouvais lire dans les yeux de ma mère tant de haine et tant de pleurs… Sur mon torse est une marque propre aux dhants. On l’appelle la lira luma, ou marque des étoiles. Elle représente toujours l’une des constellations que contient le ciel de Gaïa. Ma lira représente un renkhir, lézard monstrueux et légendaire. Il m’apporte une grande puissance dans l’utilisation de sorts offensifs sans m’ôter le bénéfice des autres catégories de magie. Mon éducation se fit isolée du reste du monde et dans l’amère regret de l’être qui eut put m’être le plus cher et qui, certainement, fut le plus cher aux yeux de ma génitrice.  Rapidement, je devins un combattant confirmé et, âgé de 34 ans (ce qui en fait 21 pour un humain), je quittais ma mère afin de remplir une mission qu’un messager de Belfont m’avait donnée. Il savait qui était mon père et désirait que je l’aide à freiner la progression des assassinats perpétrés par les membres de l’église d’Eignos. J’alla à la « glorieuse citée » et je me rendis bien compte de l’ombre qui planait sur cet endroit où règne le secret. Il ne me fallut que peu de temps pour retrouver l’un des temples de la secte.  
       C’était un milieu austère, doté d’une porte lourde porte de fer scellée. Je réussis à la forcer et, fidèle à mon renkhir, je choisis de ne pas perdre mon temps. Les prêtres de ce lieu étaient des assassins et il fut aisé de me débarrasser d’eux. Les flammes se mêlaient au givre pour dévaster ce lieu de culte. Je nettoyait méthodiquement chaque pièce de ses occupants mais le sang me fit bientôt horreur. Jusqu’à présent, je n’avais pas encore tué un seul Homme… C’est à ce moment que je m’assis sur une chaise encore en état de supporter mon poids et que je me mis à me demander si j’avais bien fait… N’étais-je pas pire que ces meurtriers ? ou plutôt… n’étais-je pas comme eux ? Essayant de percevoir les cadavres à travers l’épaisse fumée qui suivit les explosions de mes sorts, j’aperçu soudain une femme et deux enfants… L’horreur me gagna, il fallait que je parte d’ici avant de commettre d’autres crimes ! Je pris le chemin de la sortie mais, sur le retour, j’aperçu un jeune homme âgé de tout quelque dix-huit ans. Il avait un vieux grimoire relié de cuir noir qu’il tenait fermement sous son bras. Me voyant venir, il recula de quelques pas en me regardant d’un air plein d’appréhension. Il me demanda qui j’étais, ce que je faisais ici, pourquoi une odeur de souffre flottait dans l’air… Je lui répondis sans faire preuve de sentiments que j’étais venu nettoyer l’endroit. Alors, il laisse tomber le manuscrit, recula dans l’ombre et murmurant les noms d’assassin et de meurtrier. Moi ? non ! non, je n’étais pas comme eu ! Je refusait de l’être…  
       Et pourtant la vérité sortait de la bouche de cet enfant. Il avait raison : j’étais bel et bien celui qu’il avait ainsi nommé… Il faut dire que je ne faisais pas grande différence entre tuer un Homme rongé par le mal et un monstre… Le monstre… c’était moi… Je reculait face à lui et je fus bientôt dos au mur… Mes yeux erraient, semblables à ceux d’un fou, sans s’accrocher à quelque point que ce soit… Un frisson parcouru le long de mon échine, une goutte de sueur coula le long de mon front… Je me jetai à corps sans regarder où j’allai et, tous les deux pas, je tombai sur un cadavre, les yeux ouverts, la bouche béante, la peau calcinée, le sang répandu, les membres brisés, la vie effacée des moindres traits. Non… comment avais-je put ? Moi, fils d’un grand guérisseur, j’avais agis comme le pire… des assassins… Toutes ces femmes, ces enfants… Mais parmi eux, un encore vivait ! Arrivé à la lumière du jour qui inonda mon visage souillé par mes actes, je saisi que l’un d’eux, par ma faute, devait à présent être orphelin. Il m’avait suivit dans ma course effrénée et, aujourd’hui encore, je ne saurais dire pourquoi… Il s’avança vers moi, l’air plus noble que les plus grands seigneurs et prononça ces mots : « Aujourd’hui, tu as tué des centaines de personnes sans les juger… Tu les as éliminés comme de la vermine mais… j’ai l’impression que tu ne saisissais pas le sens de tes actes. Mais je ne suis pas aptes à dire si tu as agi en bien ou en mal car, moi-même, je ne suis qu’un paria. Il y a peu, pourtant, un homme à qui j’ai inoculé un poison mortel m’a ouvert les yeux sur le monde dans lequel nous vivons : Run est un objet fragile qu’il ne faut pas brusquer. Sa vie l’est encore plus et tuer n’est pas une chose comme une autre : c’est l’anéantissement complet de tout ce qui aurait put être si l’on avait retenu son bras… La vie, parfois peut être recréer et c’est un don que reçurent les dhants pour réparer les erreurs des Hommes inconscients. Mais si les dhants eux même abusent de leurs pouvoir, notre monde est promis à une perte certaine. »
       En l’écoutant, je croyais vivre un songe où une voix venu des profondeurs d’une âme qui s’était évanouie par la mort m’expliquer que j’avais commis une faute que personne ne doit ignorer et surtout pas moi-même. Je lui demandais comment lui, un enfant, pouvais savoir et dire de pareil choses en ayant été élevé par des gens qui ne font que peu de cas de la vie. Il baissa les yeux en direction du vieux livre qu’il avait ramassé après mon départ et me dis qu’il contenait une si grande part du mal qui hante Gaïa que toute personne sensée le lisant comprenait à quel point le bien pouvait être essentiel et comment le manier pour combattre les ombres. Je voulut voir ce dont il parlait mais il me le défendit. Il disait que je ne connaissais pas assez les mœurs des disciples d’Eignos. En peu de temps, je choisis de changer ma vie. Je me fis Errant et, je parcourus maintes fois les continents à la recherche de la vérité, de moi-même…  
       C’est ainsi que je rencontrais ton père adoptif, Rehlen. Je ne l’ai revu que quelques dizaines de fois sur bien des années par la suite et je me désole de n’être pas resté à ses côtés…

 
       Alors que Rhaïn en était à ce point de son récit, il se tût et baissa les yeux vers la terre. Il posa un genou contre le sol et apposa ses lèvre sur Gaïa comme il aurait baisé la main d’une reine, l’effleurant simplement. Il se releva, majestueux tel un roi et me fit signe de la suivre. Je marchais dans ses pas pendant quelques minutes… Nous gravissions une haute colline de verdure et, autour de nous, tout était incarnation de joie ou de beauté. Quelques enfants riaient en jouant, des voyageurs, tout comme moi, s’émerveillaient des terres qu’ils découvraient, mère Nature semblait veiller sur eux depuis le fond d’une grotte recouverte d’humus. Le ciel d’un bleu intense était annonciateur de l’Hiltia… Mais je n’avais encore rien vu…
       Arrivé au sommet de la butte, je vis, à quelques lieues seulement, un éclat blanc qui m’aveugla presque. La Citée d’argent s’étendait sous mes pieds, dans le val du Guerandil, plus rayonnante que le soleil… Le joyau d’Alagondar, brillant diamant de cette contrée ! Qu’elle me sembla radieuse, presque éternelle ! Je compris mieux le geste de Rhaïn et, à mon tour, je ne put m’empêcher d’en faire de même… Suivant la route dallée de marbre blanc, nous arrivâmes bientôt aux portes de la citée. Nul ne saurait peindre un portrait fidèle de ce lieu béni, siège de lumière et de grandeur. Imaginez de grandes rues pavées de marbre blanc, des maisons toutes aussi immaculées d’où sortent des discussions passionnées qui rient de la mort comme de la vie. Imaginez des temples dédiés à la beauté d’où sortent de saintes cantiques, chantées par des voix plus pures que le cristal. Imaginez des chevaliers nobles et fiers armés non pas pour la guerre mais pour le faste. Imaginez tout cela… ou plutôt tentez de le faire ! Car probablement mes yeux eux-mêmes n’ont put en saisir toute la réalité. Mais toujours est-il que c’est dans ces grandes avenues où danseuses, cracheurs de feu et commerçants scandaient joyeusement leurs ritournelles que nous déambulions sans but réel autre que l’admiration. Même Rhaïn, qui m’avait avoué être déjà venu, ne pouvait s’empêcher d’esquisser un large sourire, faisant la révérence face aux dames, saluant les messieurs. Nous fûmes bientôt au niveau du « feu d’Hiltia ».
       Ce nom qui sans cesse revient… Printemps, hélas de par trop éphémère ! Que ne peux-tu durer toute une vie ? Toujours le Verark, hiver de cette terre, te suit de prés et, inévitablement, t’engloutit sous son épais manteau blanc… Pourquoi ? faut-il donc que je ne connaisse que quelques instants de bonheur égarés dans un désert de haine et de rage ? Pourquoi rien n’est-il éternel ? Pourquoi ne puis-je vivre comme je l’entends ? Déjà ces pensées m’étreignaient et mes lèvres s’affaissaient lentement… En mon âme persistera éternellement un coin trop obscur pour laisser une lumière subsister. Ce cynisme, cette rage, ce désespoir, cette haine, ce désenchantement, cette fureur… Je sais que toujours je serai partagé entre ces deux sentiments qui dominent ma vie et ne laissent aucune place au bonheur, à la joie de vivre. Je suis damné et pourtant je survivrai Rhaïn ! Nous sommes frères…  
       Nous entrâmes dans l’auberge (car s’en était effectivement une) et mon compagnon alla au comptoir où un jeune visage, encadré d’une blonde parure, lui souhaita le bonjour… C’était encore une de ces personnes charmantes au langage plus doux que le miel, à l’apparence d’une œuvre d’art, aux pensées faites uniquement de bonté. Existait-il autre chose en cette citée ? Je gravissais calmement les marches de l’escalier de bois et poussais une porte avant de m’allonger, yeux rivés sur le plafond, sur un lit de plumes. La chambre était belle et décorée. Elle embaumait la rose et semblait nous dire « Bienvenue, vous êtes en votre Demeure ».  
        « AAAHAHHAHAH, ahahahaahhh, aah, ahah, haaahh… la beauté de ces lieux… déjà, elle me dégoûte. Une partie de moi semble refuser tout cela et influencer le reste de mon esprit. Je désire tant cracher de fureur sur tout cela. Sur toutes ces choses que je ne peux avoir à cause de cette essence qui me force à m’égarer dans les ombres. Je brûle d’envie de voir tout cela anéanti, de voir cette citée flamber telle une mouche s’étant trop approcher d’une lumière ardente. Je veux que tout ce beau monde périsse et q… Non ! qu’est-ce que je raconte ? Oh dieux tout puissants ! n’éprouvez-vous donc aucune pitié envers la misérable créature que je suis ? Il faut que vous soyez bien cruel pour ainsi me laisser avoir de telles pensées ! Qu’attendez-vous donc pour me foudroyer ? Je préférerais cela à cette torture de ma conscience et de l’être que je croyais être… »
       C’est sur ces pensées que le sommeil alourdit mes paupières… Je ne put pas même trouver le repos en cela car le rêve que j’avais déjà fait revint. Les formes transparentes, cette fois, ne se mouvaient plus. Toutes me regardaient, un sourire sadique aux lèvres. Cette fois, je vis dans quel décor j’étais : c’était un lieu qui aurait put être sublime hors de ces ténèbres… De hautes pyramides s’élevaient et perçaient un ciel noir comme le charbon et des statues imposantes et superbes en gardaient vaillamment les entrées, lances croisées. Je pouvais également apercevoir des monstres divers mais tous aussi effrayants les uns que les autres… Des araignées rouges monstrueuses, des lézards imposants (des renkhirs ?), des masses liquides rongeant la pierre… Ils tournaient autour de plusieurs centaines d’humains qui descendaient par un étroit tunnel dans les profondeurs. Certains d’entre eux revenaient lourdement chargés de pierre incolores. Parfois, l’un d’eux s’écroulait et les monstres se jetaient sur lui et déchiraient ses chairs, s’en repesaient. La créature qui portait une couronne m’adressa encore la parole de sa voie puissante :
« Ainsi vous nous avez appelés…
- Appelés ? je n’ai jamais fait cela… Je ne sais pas même qui vous êtes ! Laissez-moi tranquille !
- Hin… il est donc temps de répondre à tes questions… Tu es ici pour nous libérer d’une malédiction qui nous a frappé. Elle n’est pas semblable à la tienne, pestiféré, mais, en ce monde, tout le monde est plus ou moins damné ! Les vestiges que tu vois derrière nous sont ceux de la glorieuse Talanta, citée bâtie il y a 3.816 cycles de cela. Je veux que tu accomplisse ce pour quoi tu es ici… Je me nomme Zrachnerard où « l’âme-de-la-Terre » et je fus le dernier grand ordonnateur, le dirigeant suprême de toutes les créatures qu’Alagondar et Kahellen portaient en leur sein. Quand à notre race… elle était l’unique à avoir une place avant que les humains, ces larves misérables, ne nous trahissent. Notre peuple était tout puissant, civilisé, avancé tant pour la magie et la technologie que pour la culture. Renversés par des barbares ! Le destin devait désirer la fin de notre ère… Mais nous n’avons pas disparus. Condamnés à l’Errance, tout comme toi, nous faisons maintenant partie des « dieux » de ce monde.
- Mais… je croyais que les dieux n’étaient qu’une émanation de l’énergie dégagée par la ferveur des Hommes ! Vous ne pouvez avoir de passé… Si réellement vous êtes des dieux, alors, vous n’êtes pas réels.
- Quelle sublime déduction, effigie d’Angard !… »
       A cet instant, il y eut un flash lumineux suivi d’un puissant tremblement et je me réveillais en sueur comme la dernière fois. A ma droite se trouvait le lit de Rhaïn. Il était vide… Un hurlement résonna et fendit les airs… Pris d’un mauvais pressentiment, je bondis de mon lit et m’élançait vers la sortie. Je ne mis que peu de temps à traverser… le couloir…
 
 
En outre, si d'autres persones que Sheratan sont interessés par la lecture?... (lol, non pas qu'il ne fasse pas des critiques de premier choix mais un public composé d'une personne, ça reste limite ^^')
Ah, et j'en profite pour rappeler le but premier de ce topic: je fais un monde et j'invite toute personne ayant des compétences dans l'écriture ou quelque domaine que ce soit d'ailleurs, à s'y joindre si la chose l'interesse.


Message édité par Alexander le 05-12-2004 à 21:22:06

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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
Reply

Marsh Posté le 05-12-2004 à 21:36:29    

Je lirai ça demain et te donnerais mon avis!


Message édité par sheratan le 05-12-2004 à 21:36:43
Reply

Marsh Posté le 06-12-2004 à 23:50:20    

Voici mes quelques commentaires hors orthographe
 
 
 

Citation :

nous marchions le cœur au ventre et discutions, chemin faisant, sur nombre de sujets.


 
Très classique, je suis habitué à lire "la peur au ventre" et je ne comprends pas la tournure de style employée ici.
 

Citation :

Ma lira représente un renkhir, lézard monstrueux et légendaire. Il m’apporte une grande puissance dans l’utilisation de sorts offensifs sans m’ôter le bénéfice des autres catégories de magie.


 
Je trouve personnellement que cette remarque fait un peu trop "Jeu de Rôles". Elle n'apporte rien au lecteur, à moins que celui-ci ne désire jouer dans ton monde.
 

Citation :

Mon éducation se fit isolée du reste du monde et dans l’amère regret de l’être qui eut put m’être le plus cher et qui, certainement, fut le plus cher aux yeux de ma génitrice.


 
Cette phrase est très alambiquée et devient incompréhensible en raison du jonglage entre les sujets.
 
 

Citation :

Rapidement, je devins un combattant confirmé et, âgé de 34 ans (ce qui en fait 21 pour un humain)...


 
Juste une remarque : Tu parles ici d'une équivalence d'âge mais cela n'empêche pas qu'il a 34 ans (physiquement) et donc la même expérience qu'un humain âgé de 34 ans. tu ferais peut-être bien de le préciser. (En effetn le temps coule pour tout le monde e la même façon!).
 
 

Citation :

C’était un milieu austère, doté d’une porte lourde porte de fer scellée.


 
Qu'entends-tu par "milieu"?
 

Citation :

j’aperçu un jeune homme âgé de tout quelque dix-huit ans.


 
Cette phrase cloche (savant mélange de "âgé tout juste de" et "de quelques dix-huit années" ).  :lol:  
 
 
 
COMMENTAIRE GENERAL :
 
1) N'hésite pas à faire Edition/Remplacer/ "citée" par "cité"
 
2) L'orthographe mérite une relecture attentive
 
3) Au niveau des évènements... Il ne se passe pas grand chose dans ce chapitre : c'est un long flashback sur le Dhant, et une réflexion interne du héros. C'est le problème : on lit plus un traité sur les états d'âme du héros qu'une réelle aventure.
 
4) Les descriptions se défendent bien et l'ensemble est fluide
 
Mon avis est mitigé sur ce chapitre car tu t'attardes trop sur le tiraillement du héros, son émerveillement son dégoût... Au niveau de l'histoire, c'est un peu plat et le lecteur risque de s'endormir...  :sleep:  :lol:  
 
Les débats sont ouverts! :hello:  

Reply

Marsh Posté le 07-12-2004 à 02:53:09    

Mon avis perso rejoint celui de Sheratan.
 
La raison en est que les pensées du personnage et les descriptions occupent trop de place par rapport à l'action.  
 
Je n'ai rien à dire sur l'écriture que je trouve excellente, bien meilleure que ce que je suis capable. Mais je ne sais pas, je n'accroche pas aux récits sans actions. Je ne parle pas de batailles sanglantes mais simplement du temps qui s'écoule et de la narration des évènements associés.  
 
La scène de massacre occupe 3 lignes et l'introspection du héro une trentaine. Du coup, je ne suis pas du tout convaincu par les regrets du personnage parce que n'ai aucune vision de ses actions.  
 
La description de la cité : l'énumération des qualités de la cité est presque plus longue que la description de la cité elle même. J'ai du mal à voir dans une cité décrite en trois phrase le diamant de la contrée,etc ...
 
Ce qui nous ramène au point de départ : Trop de commentaire du personnage par rapport à la description même des lieux et des évènements.  
 
Peut être devrais-tu développer par exemple la desc de la ville en développant les Imaginez...en faisant trois paragraphe chacun commençant avec la dite phrase, mais se prolongeant par une description plus complète.


Message édité par deidril le 07-12-2004 à 02:56:38
Reply

Marsh Posté le 07-12-2004 à 21:17:34    

Tiens, je pensais que cette expression avait quelque raison d'être. Enfin, à y bien refléchir, elle n'est pas spécialement logique... enfin, les expressions le sont-elles toujours? ^^ (pour moi, c'est égal à la vitalité)
 
Ah, ici, ça a un peu d'importance... enfin, pas dans l'immédiat mais juste après le apssage de l'auberge, le héros est justement confronté à des renkhirs. De plus, sans cette lira, les dégats causés à la sectes n'auraient pas été aussi importants.
 
Pas faux.
 
Je ne contredis pas ^^
 
Trop flou, en effet... je remplacerais par quelque chose dans les "temple en grande partie souterrain".
 
Euuuuuuuh.... no comment :pt1cable:  
 
Pour la description de la ville, c'est loin d'être faux, je n'avais pas fait attention...
 
Enfin, c'est embêtant, moi qui me repprochait au début de ne pas parler des sentiments des personnages :??:  Heureusement, ce n'est pas toujours comme cela. Enfin, là, il n'y a tout de même que deux paragraphes dessus... Devrais-je réduire à un seul? Après tout, je peux facilement raccourcir ce chapitre qui est plus long d'un tiers que le premier.  
 
Pour l'orthographe, promis, le texte retravaillé sera inpec' ^^
 
Sinon, Deidril, as-tu un avis sur les parties précédentes? (qui, d'ailleurs, comportent plus d'action)


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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
Reply

Marsh Posté le 15-12-2004 à 21:08:58    

up!!!

Reply

Marsh Posté le 18-12-2004 à 20:33:06    

Hum, je vais peut-être avoir l'air bête à demander ça mais, les "up" servent à faire remonter un topic de sorte à ne pas le perdre de vue? (je dis juste ça parceque je n'en ai jamais vu que sur ce forum :p )
 
La réecriture avance enfine t j'ai rédigé deux pages ce soir. J'espère pouvoir vous l'offrir comme cadeau de noël au plus tard ^^ Et je pense avoir fait mieux, espérons que l'on me confirmera sur cette pensée! Et encore merci pour les critiques faites à ce sujet.


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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
Reply

Marsh Posté le 18-12-2004 à 20:39:43    

Citation :

les "up" servent à faire remonter un topic de sorte à ne pas le perdre de vue


 
Tout à fait !
 
Bon courage pour ta réécriture :hello:

Reply

Marsh Posté le 18-12-2004 à 21:27:50    

Nous attendons avec plaisir...

Reply

Marsh Posté le 21-12-2004 à 20:57:27    

Trop de lyrique? ah bah merde  :sweat:  
Suite à la remarque de Tokki qui avait dit bien aimé l'introduction mais non pas la suite, j'ai tenté de donner une dimension plus proche de celle-ci, laissant planer encore un certain mystère et décrivant un peu plus les choses s'y rattachant. Enfin, je verrai avec le fait que:
 
J'EN AI MAAAAAAAAAARRE...Word a bugué pour la einième fois alors qu'avant il marchait correctement. Resultat des courses: bien trois pages de perdues. Comme je sens que je vais avoir un peu de mal à m'y remettre, j'en profite pour montrer le peu que j'ai refait en espérant que vous apprécierez davantage :jap:  
 
 
 
Chapitre I :
Le goût du sang

 
« J’en ai assez de mourir… »
Eneter
 
       Peut-être n’aurais-je pas la force de mener cet ouvrage à son terme mais peu m’importe : au moins aurais-je tenté de laisser un reflet de mon existence. Je ne fait que tenter car rien ne dit que ces lignes me survivront. Mais si vous les lisez en cet instant, ma tâche est remplie et je puis reposer en paix. Je ne saurai vous dire pourquoi je tiens tant à finir ces mémoires si ce n’est que je souhaite partager la malédiction qui pèse sur moi. Mais ce monde mérite-t-il de seulement de recevoir mon passé ? Je ne crois pas… non.  
 
       J’écris ces lignes durant les rares moments de lucidité dont je dispose. Je rédige lorsque cette douleur poignante qui envahi mon corps et torture mon esprit accepte de se dissiper. Quels courts instants de répits ! Déjà tant d’années passées dans les ombres… et en être réduit à cela ! Etre réduit à guetter des rats, de la vulgaire vermine, se jouant de moi, passant à porter de ma main. Mais quel bonheur lorsque j’en attrape un et mord sa chair à pleines dents ! Alors, et alors seulement, je puis rester quelques heures sans sentir la souffrance immense qui me saisit à la gorge, m’étouffe, m’oppresse et me fait m’effondrer dans mes propres larmes tandis que je me sens me vider. C’est aussi les seuls instants où je n’en suis plus réduit à supplier mes geôliers, m’exclamant sans cesse : « Arrêtez de me donner du pain ! Je n’en ai que faire ! Il me faut du sang… Vous n’avez donc aucune pitié !?! »
 
       Pour ma part, je n’ai plus de fierté et donnerai tout pour à nouveau déployer mes ailes, m’élever librement et observer la terre d’en haut, pour sentir le vent sur mon visage. Le vent me manque tant… ici, l’air est affreusement putride et lourd.
 
       Volerais-je un jour de nouveau ?…
 
       J’en doute : mes plaies, à peines refermées, s’ouvrent à nouveau. J’ai du mal à me lever, désormais, et mes doigts endoloris se meuvent lentement. Mais je ne peux tarder d’avantage, mon malheur attendra pour être conté : je n’ai plus beaucoup de temps.  
       A l’âge de seize ans, j’étais un jeune homme intrépide et sûr de sa force. Je n’imaginais pas encore que cela puisse me mener jusqu’ici. Mais la haine de certains humains pour ce qui est différent d’eux suffit à détruire une existence en un instant, dans un chaos où la raison n’a pas de maître. Comme je vous l’ai déjà dit, je possède deux ailes noires qui me distinguent du commun des mortels. L’on a souvent dit à mon sujet que je respire les ténèbres… et ainsi ma simple vue peut angoisser les plus crédules. Ces pauvres fous s’imaginent qu’ils peuvent résumer un concept, celui du mal, en une couleur, le noir. Je dis cela car mes cheveux, mes yeux, ma peau, mes ailes… tout en moi était d’une noirceur comparable à l’ébène. Etant unique même à mes yeux, j’aurai put me poser des questions sur mon origine mais, il n’en fut rien… jusqu’à ces temps funestes qui laissèrent en ma mémoire une marque dévorante.
 
       J’entrais dans l’auberge bruyante du petit village de Verend et scrutais la salle. L’odeur du bois de pin se mêlait à une forte odeur de nourriture et de boisson et une vingtaine de personnes, parfois enivrées par l’alcool, y controversait sur nombre de sujets. La vue de tous ces idiots me déplaisait mais la vue d’une table vide, à l’emplacement où j’avais l’habitude d’en voir une, me fit penser que je n’avais pas tort de venir ici, comme à l’habitude. Etre à l’abri des regards, sur une chaise, même bancale, me laissait à loisir le temps de songer. Ce repos suivant de près mon entraînement à l’arme blanche m’était nécessaire et constituait étrangement une distraction. Je me demandais toujours pourquoi j’étais si bien accepté ici, par tous, malgré ma différence. J’avais bien vu une dose nuancée de mépris et presque de crainte dans le regard du vieux forgeron qui avait accepté de me prendre au titre de disciple. Mais elle s’etait faite discrète de même que celle que je pouvais lire dans les yeux de chacun, de l’aubergiste aux paysans en passant par les habitués de l’auberge. Peut-être était-ce mon père adoptif qui en était la cause ? Il était respecté, on le disait riche. Il n’en faut que rarement plus.
 
       Sa demeure, située aux cœur des hautes montagnes de l’Enne-roch, était creusée à même la roche et faisait preuve d’un certain faste qui fascinait souvent les visiteurs. Le plafond était haut, soutenu par de puissantes colonnes de pierres gravées de maints figures. Le sol, recouvert d’un tapis de velours rouge, menait à travers bien des couloirs menant à plus de pièces que l’on oserait l’imaginer. Des salles renfermant des trésors composés d’argent et d’artefacts puissants… du moins le disait-on. Et si le mythe surpasse évidemment la réalité, il n’en est pourtant que peu éloigné et je témoigne de la beauté de ces lieux, décorés avec soin et goût.  
 
       De là à  ce que tout Verend s’en émerveille, il n’y a qu’un pas… et un de plus pour que mon père soit considéré comme l’homme le plus important du lieu-dit après le maire lui-même. Il faut dire que la bourgade ne compte guère que quelques dizaines d’habitants. Elle est d’un banal qui m’a toujours désabusé et les contes que l’on ne cesse rapporter au sujet des grandes citées telles que celles du Guerandil ou des chutes d’Ahouros ont souvent exacerbé ma curiosité. Ici, il n’y a point de guildes et l’unique forgeron, réputé grand guerrier, tombe lentement dans la sénilité. Le commun est toujours intéressé et les gens plus aisés d’avantage encore. Il y a également peu de sites valant la peine d’être vus dans les environs à l’exception peut-être d’une ruine d’importance moyenne attirant quelques aventuriers suspects. Pour finir (si cela se peut), la déesse Fara, protectrice du bourg, est vénérée par trop peu de gens pour réellement exister et son église tombe en ruine.
 
     Religions : Sur Run, les dieux ont récemment pris une grande importance. Ce ne sont pas eux qui ont créé le monde semblerait-il car leurs manifestations sont bien moins anciennes que la race humaine. N’ayant pas toujours un domaine précis, les dieux sont des entités très obscures, parfois bonnes, parfois mauvaises mais dont nul ne saurait décrypter les pensées ou le but réel.
 
       Mon regard voguait, à la dérive, suivant le parcours du tavernier à travers les tables de l’établissement. Tantôt il s’attachait à un groupe d’hommes aiguisant des poignards et fixant avec avidité les bourses des autres clients ; puis il préférait regarder attentivement la carte d’une autre personne n’y prêtant pas moins d’attention ; enfin, il s’attarda sur un homme de grande taille montrant une certaine agitation. Il dansait et chantait avec vigueur lorsque, soudainement, il posa son regard sur moi. Il s’avança, titubant quelque peu, dans ma direction. Les relents infects de son haleine m’incommodèrent d’avantage que son regard suspicieux et le discours parsemé de bruits éloquents que je vous épargnerai qu’il tint à l’assemblée attentive : « Je ne saurai vous cacher, gentes dames, messires, que je suis étonné au plus haut point de voir ici une telle… créature ! J’ai le plaisir et l’honneur d’appartenir à une région civilisée (il appuya fortement cet adjectif) qui n’accepte nullement que des monstres s’introduisent dans les villes. Comment se fait-il qu’un établissement semblable accepte la présence de ce qui peut être un vohar ? Une horreur pouvant prendre n’importe quelle forme… Gamin, montre-moi ton front, que je puisse m’en assurer. »
 
       Peut-être êtes-vous étonné du peu d’effet que me fit ce discours ? Il me dérangea suffisamment pour commettre peu de temps après une erreur que je regrette encore aujourd’hui mais, sur l’instant, j’avoue que j’étais surtout amusé. Je scrutais l’homme qui se dressait face à moi. Il était grand, doté d’une charpente solide et imposante. Ses cheveux, comme ses yeux, étaient d’un brun commun comme l’on a l’on en voit souvent. Son visage semblait avoir été quant à lui dessiné au burin de façon assez grossière et ses traits étaient presque caricaturaux. En revanche, ses habits étaient faits d’une soie blanche immaculée, richement brodée de fils d’argent et doté de manches souples. A cela s’alliait une hache couverte de runes qu’il portait à une ceinture de cuir noir dotée d’une boucle d’esfert. De la soie, de l’argent, une arme magique et de l’esfert ? autant de choses de valeur et d’un grand raffinement. L’homme tentait tant bien que mal de m’empêcher de le trop scruter et détournait le regard pour ne pas avoir à affronter le mien.
 
       « Allons, qu’attends-tu donc pour montrer à ce ladre qu’il se trompe ? Ca nous donnera à rire durant bien deux périodes ! » s’écriaient les uns tandis que les autres scandaient : « Vous voyez bien qu’il n’ose pas le faire ! Pourquoi ne serait-ce pas un vohar ? » Amusé, j’entendais des paris être lancés à mon propos. Après seize années vécues en ce village… pitoyable. Je laissais échapper un rire et portais une main à mon front afin d’en ôter une mèche de cheveux.  L’homme prit un air déconfit, poussa un grognement et sembla vouloir s’en retourner à sa place. Poussé par mon orgueil, je lui lançai :
« Monsieur, voyez ce que vous espériez voir ? Si tel n’est pas le cas, veuillez m’excuser de ne pas avoir répondu à vos attentes… et excusez-vous à votre tour des insultes que vous avez proférés !  
- C… comment ? fit-il, ébahi de voir un si jeune homme oser lui parler ainsi.
- Ah, ah, ah, ah… voyez comme il tremble ! fit une personne étrange, enveloppé dans une cape noir et assise dans l’autre coin de l’auberge. C’est pitoyable…
- Tu… oses… te moquer de moi ? Ta tête, désormais ne vaut plus un sou, crois-moi sur parole, pauvre idiot. Compte sur la Fatalité pour te rendre visite très prochainement. Pour l’instant, elle doit s’occuper de ce jeune présomptueux. Je suppose qu’avec la langue pareillement pendue, il n’hésitera pas à se battre en duel avec moi ?
- En effet… je n’ai nulle raison d’hésiter, rétorquais-je en me levant et en sortant de l’auberge. »  
 
       L’homme me suivit d’un pas lent et lourd jusqu’à la rue principale du village. Il était face à moi, à dix pas… moins peut-être. Il souriait, ses lèvres se tordait dans un mouvement sadique et mauvais. Sans doute s’imaginait-il répandant mes tripes sur le sol, me faisant payer la honte que je lui avais infligée… s’il avait sut ! J’étais bien plus pragmatique, attendant tranquillement son premier mouvement. La pluie battait la campagne et le vent sifflait, ridant la surface de minces filets d’eau. L’on pouvait voir le soleil se coucher lentement derrière les hautes montagnes de l’Enneroch. Mon adversaire porta la main gauche à son arme et la décrocha de sa ceinture avant de se mettre en garde. J’admirais la hache à double tranchant avec une certaine rêverie. Je ne songeais pas à la mort qui pouvait s’abattre sur moi à tout instant. Je ne songeais pas au fait que cette arme était destinée à se ficher en mon cœur. Elle était sublime, faite d’argent et donc d’un poids la rendant difficile à manier. Mais le faste à cette emprise sur l’utilité lorsque des symboles magiques, soigneusement disposés, viennent à bout des inconvénients. Soudain, je perçu un mouvement fébrile le long du manche de bois.
 
       Mon ennemi se jetait sur moi avec ardeur, poussant un hurlement sauvage. Je fus tiré de mes songes en un instant et portais à mon tour la main à l’arme… une simple épée d’entraînement en fer qui, pourtant, me suffisait largement pour de vrais combats. Il donna un coup de taille. Je sautais, déployant mes ailes, et restait, comme suspendu, juste au-dessus de l’homme qui m’avait insulté. Il me regardait, quelque peu surpris et voulut me frapper dans les airs lorsque je me mis à faire une roue, lui décochant un violent coup de pied dans la mâchoire. Le fil de mon épée se profila rapidement dans sa direction mais ne fendit que les airs. Il avait fait un bond en arrière, lâchant nombre de jurons. Sa respiration se fit rapidement plus saccadée… il s’épuisait déjà. Puis il émit un léger ricanement et avança brusquement le pied gauche. Le bras suivit de près le mouvement et la hache qu’il tenait fila vers moi en tournant sur elle-même. Je tentais vainement de l’éviter mais, trop peu habitué à ce genre de technique, j’échouais en partie.
 
Je n'ai pas put vérifier toute l'orthographe :whistle:  J'espère que ça ira... Votre avis?


Message édité par Alexander le 29-12-2004 à 11:08:21

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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
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Marsh Posté le 22-12-2004 à 03:07:25    

Bon, j'ai essayé de relever quelques trucs qui m'ont sauté aux yeux.
 
Mon sentiment général en fin de post.
 
 
 

Citation :

au moins, j’aurais tenté de laisser un reflet de mon existence


"tenté de laisser" : je fais aussi souvent cette erreur de "tenter d'essayer d'espérer de laisser quelquechose" si tu vois ce que je veux dire. Bref, c'est juste un peu lourd. On laisse, on tente, on espère mais pas tout à la fois ;)
 
 
 

Citation :

si ce n’est je pense souhaiter partager


 
T sur que tu vois pas ce que je voulais dire ? ;)
 
 
       

Citation :

mord à pleines dents en sa chair !

 
 
--> mord sa chair à pleines dents.
 

Citation :

me fait m’effondrer dans mes propres larmes


 
--> on s'effondre en larmes...mais je vois l'image...préfères peut être le verbe "noyer" ?
 
 
 

Citation :

donnerai tout pour pouvoir à nouveau déployer mes ailes


 
--> "pour pouvoir" : erreur de jeunesse tu peux l'enlever c'est une expression qui ne sert à rien.
 

Citation :

sentant le vent sur mon visage


 
--> essaie avec "sentir" plutôt que "sentant".
 
 

Citation :

J’en doute : mes plaies, à peines refermées, s’ouvrent à nouveau


 
--> répétition de "à nouveau". Essaie avec "réouvre"
 

Citation :

Je n’imaginais pas encore que cela suffirait à me mener jusqu’ici


 
--> C'est lourd. Peut-être :"Je n'imaginais pas que cela puisse me mener jusqu'ici..."
 

Citation :

la haine de certains humains pour ce qui est différent d’eux


 
--> Je crois qu'on appelle ça du racisme...
 

Citation :

qui me distinguent des races communes de Run

.
 
--> "du commun des mortels", ça fait un peu moins jdr.
 
 

Citation :

je respire les ténèbres


 
--> C'est joli mais ça ne veut rien dire.
 
"J'inspire la crainte, les Ténèbres prenant un malin plaisir à se noyer dans mon regard."
Brrr...ça fait peur ^^
 
Je m'arrete là pour le moment, je finirais plus tard.
 
Pour le moment, je trouve ça mieux, mais il y a encore du travail. Disons qu'on sent que tu as une certaine mélodie d'écriture dans ta tête. Et je suis sûr que cette mélodie sera très belle un jour. En attendant, boulot boulot !

Reply

Marsh Posté le 22-12-2004 à 12:49:59    

Pour le premier, un "j'ai tenté", n'a rien d'embêtant, alors pourquoi un "j'aurais tenté" serait-il gênant?
En revanche, pour le second, j'avoue ^^' Je voulais marquer l'hésitation mais j'ai peut-être trop fait :pt1cable:  
 
Pour le "pour pouvoir", il ne marque pas simplement l'impossibilité actuelle ici? Enfin, je m'en remet à cette critique.
 
"à peines refermées, s’ouvrent à nouveau" J'aurais appellé ça un chiasme mais okay :jap:  
 
Sinon, rien à redire sur les autres remarques.
 
Heureux de voir que tu trouve que je suis amélioré même si ce n'est aps encore ce que tu souhaiterais :) Je suppose que c'est un peu du français désormais ;)


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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
Reply

Marsh Posté le 22-12-2004 à 14:29:36    

Alexander, je ne te néglige pas! Je m'attèlerai aux remarques durant le week-end!

Reply

Marsh Posté le 22-12-2004 à 14:33:46    

Sheratan a écrit :

Alexander, je ne te néglige pas!


 
Ma foi, j'osais espérer :D  
 
Mais j'ai remarqué un truc... sur plusieurs livres (deux ou trois), tu es bien moins critique que pour le mien :sweat:  
Suis-je donc nul à ce point? :sweat:  :sweat:  :sweat:  
Lol, je déconne un peu ^^ ce n'est pas une compétition de toute façon (quoique... :whistle: ) Et ce qui compte, ce dont je te remercie, ainsi que Tokki, c'est que je progresse ainsi, quelque soit mon niveau ^^
 
PS: Hum... sans transition, certains de mes messages ne sont pas un peu trop chargées en smileys?


Message édité par Alexander le 22-12-2004 à 14:34:20

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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
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Marsh Posté le 22-12-2004 à 14:40:06    

Pour les smiley ça va!
 
C'est vrai que je suis sévère avec toi, mais c'est pour te forcer à t'améliorer et pour t'aider à faire en sorte que ton style acquière de la maturité.
 
J'aime bien le style de Tokki, de Tigerlily, de Meriadeck et de Talbazar, mais j'aime bien aussi le tien (sinon, je ne prendrais pas le temps de corriger!) et non, tu n'es pas nul! La différence provient du fait que je suis peut-être un chouille plus sensibles aux écrits de mes "contemporains";
 
Pour Grenouille Bleue, c'est différent, je ne me suis pas encore attelé à la (un peu trop conséquente) tâche!
 
EDIT : j'ai oublié Karnh dont j'aime bien aussi le style et qui comme toi, mérite d'approfondir ce qu'il fait. Vous pourriez devenir deux jeunes auteurs de talent!


Message édité par sheratan le 22-12-2004 à 18:47:28
Reply

Marsh Posté le 29-12-2004 à 10:57:46    

Rome ne s'est pas construite en un jour :wahoo:  
Enfin, qui aime bien châtie bien également
Enfin, bref, qu'est-ce que je raconte? Trop de sévérité ne peut pas me nuire, de toute façon, puisque je n'en ai que sur ce forum. C'est un peu dommage et ça me force à m'habituer à deux plans, deux points de vue assez différent mais j'arriverai à faire la transition ^^
 
Mais tu mets un peu de temps à donner ton avis sur ce passage refait ^^' (je sais, j'ai du culot de réclamer un avis quand tu t'es déjà bien de la peine pour les précédents...) enfin, ce n'est pas trop rapide au bout de 7 jours?  :whistle:  
C'est que j'ai écris ça justement sur tes instance comme celles de Tokki ^^' Tiens, je vais d'ailleurs corriger ses relevés de suite.


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Alexander: "Et dans le torrent de sang et de larmes qui me précédera, je veux lire une peur sans nom ni raison."
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Marsh Posté le    

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