Je viens de découvrir ces deux coffrets de DVDs:
 

 
COFFRET 1 : 4 FILMS + BONUS  
1) L’intendant Sansho (Sanshô Dayû)  
1954 / Noir & Blanc / Durée : 118mns  
Format 1.37 – 4/3  
Japonais Dolby Mono – sous-titres français  
Lion d'Argent – Festival de Venise 1954
 
2) Les Amants Crucifiés (Chikamatsu Monogatari)  
1954 / Noir & Blanc / Durée : 97mns  
Format 1.37 – 4/3  
Japonais Dolby Mono – sous-titres français  
Lion D'Argent – Festival de Venise 1955
 
3) L’Impératrice Yang Kwei Fei (Yôkihi)  
1955 / Couleur / Durée : 87 mns  
Format 1.37 – 4/3  
Japonais Dolby Mono – sous-titres français  
Lion d'Argent – Festival de Venise 1956
 
4) Le Héros Sacrilège (Shin Heike Monogatari)  
1956 / Couleur / Durée : 103 mns  
Format 1.37 – 4/3  
Japonais Dolby Mono – sous-titres français  
 
5) Les Bonus :  
- Bâtons d'Encens pour Mizoguchi, un film de Noel Simsolo (2 x 50 mns) : avec les témoignages de Pascal Bonitzer, Jean-Claude Brisseau, Claude Chabrol, Jean Collet, Pierre-Henri Deleau, Jacques Doillon, Jean-Michel Frodon, Shigehiko Hasumi, Jean Narboni, Charles Tesson.  
- Entretien Jean Douchet / Noel Simsolo  
- Présentation des films par Noel Simsolo  
- Galerie de dessins de Hiroshi Mizutani  
- Galerie de photos de plateaux  
- Livret  
 
COFFRET 2 : 5 FILMS + BONUS
 
1) Miss Oyu (Oyû-Sama)  
1951 / Noir & Blanc / Durée : 89 Mns  
Format 1.37 – 4/3  
Langue : Japonais – Son : Mono – Sous-Titres Francais  
 
2) La Vie De O-Haru, Femme Galante (Saikaku Ichidai Onna)  
1952 / Noir & Blanc / Durée : 133 Mns  
Format 1.37 – 4/3  
Japonais Dolby Mono - Sous-titres français  
Lion D’argent – Festival De Venise 1952
 
3) Les Contes De La Lune Vague Apres La Pluie (Ugetsu Monogatari)  
1953 / Noir & Blanc / Durée : 92 Mns  
Format 1.37 – 4/3  
Japonais Dolby Mono - Sous-titres français Lion D’argent – Festival De Venise 1955
 
4) Les Musiciens De Gion (Gion Bayashi)  
1953 / Noir & Blanc / Durée : 81 Mns  
Format 1.37 – 4/3 Japonais Dolby Mono - Sous-titres français  
 
5) La Rue De La Honte (Akasen Chitai)  
1956 / Noir & Blanc / Durée : 82 Mns  
Format 1.37 – 4/3 Japonais Dolby Mono - Sous-titres français
 
6) Les Bonus :  
- Analyse Des Contes De La Lune Vague…Par Douchet (Durée indéterminée)  
- Analyse De La Rue De La Honte Par Jean Douchet (Durée indéterminée)  
- Présentation Des Films Par Noel Simsolo  
- Livret  
 
                           
Plus qu'un mois a attendre avant de pouvoir enfin voir et revoir les chefs d'oeuvre d'un des plus grand maitres du cinéma japonais, et que personellement j'adore.
 
A+,

Les coffrets etant dispos (je viens de verifier sur le site de la fnac), je fonce les acheter cet aprem!      
A+,

Ils le recoivent que demain matin en fait
A+,
PS Ce topic est mon plus beau bide depuis que HFR existe, c'est a dire il y a... un bail.
A+,

en meme temps, c'est assez pointu, comme topik  

Moi c'est 健治 et pas 健二　

Donc phonetiquement c'est としはる.  
A+,

Gilou j'ai un souci : j'ai acheté un DVD () "La vengeance aux 2 visages" de Brando, bon pas cher 5 ou 6 euros, m'enfin y'avait marqué dessus "édition prestige image et son restaurés" : hors c'est tellement nul que je ne peux l'ouvrir que dans une fenêtre de 10cm de large sinon c'est trop flou ! je l'ai vu sur écran ciné y'a pas longtemps ça n'avait rien de flou ! Et pis qd ça passe à la télé non plus j'ai une copie vhs c'est net, enfin ce dvd est une vraie arnaque, que puis-je faire Gilou dois-je appeler la police ?

Tu le rapportes et demande a etre remboursé (en expliquant que la qualite du DVD n'est pas celle indiquée sur le boitier et qu'il y a tromperie sur la marchandise).  
(Il y a bien des gens qui ont rapporte les coffrets dragon ball Z et se sont fait rembourser, car l'editeur avait censure l'edition DVD et coupe des scenes)
 
J'ai toujours pas les coffrets Mizoguchi au fait, je comptais aller les acheter cet aprem, mais une copine s'est invitee pour ce midi, et je serais probablement occupe a d'autres activites que le shopping cet aprem  
A+,

Les Musiciens De Gion, c'est le film qui parle d'une apprentie geïsha, qui refuse de coucher et c'est sa maîtresse (euh comprendre son enseignante celle qui lui apprends le métier quoi) qui s'y colle ?

hs
Excusez moi du HS, mais comment on fait pour afficher les carctères japonais à la place des petits carrés?
/hs

Affichage=>Codage=>japonais (sélection automatique)

mon Dieu Gilou dois-je comprendre que les dvd te laissent du temps pour exercer ce que l'on appelle communément des activités sexuelles ?

ça a l'air d'être ça : pour confirmation regarder dans Dictionnaire du cinéma - Les films de Jacques Lourcelles (coll. Bouquins)

AVIS
 
il y a en ce moment un cycle Satyajit Ray, aux 3 Luxembourg (Paris).
 
A voir ou revoir dans le cycle :
 
- La grande ville
- Le monde d'Apu
- Le lâche
- Le salon de musique
- Charulata
 
 

Tous a voir, et surtout, Le salon de musique, un des plus beau film qui ait jamais ete realisé. Pour Le monde d'Apu, je vois pas l'interet de cette programmation: il faut voir les deux autres du cycle avant: Pather Pañchali et Aparajito.
A+,

1) Je pratique plein d'activites ludiques!  
2) Oui, si tu as abime le truc, c'est tres mal barré.
A+,

Est-ce que ces DVD sont dispos en Belgique ?  Pas encore vus en tout cas...

Je ne saurais dire. Peut etre dans une fnac s'il y en a en Belgique.
A+,

Tu as déja essayé dans une des librairie japs sur BXL ?

J'ai les 2 coffrets depuis ce soir!      
A+,

Pas sûr Gilou : "Le monde d'Apu" est il me semble le meilleur des trois, de plus n'y a aucune continuité véritable entre les trois, chaque film est une oeuvre parfaitement achevée et distincte des autres (même les acteurs changent, par exemple la mère entre le 1 et le 2), et surtout : il faut il me semble se concentrer en priorité sur les meilleurs films de Ray ; ensuite une fois familiarisé on n'en apprécie que mieux ses 2 premiers (pour eux-mêmes mais aussi en les situant mieux par rapport à l'oeuvre entière). Faut aller au centre Gilou, direct, après c'est facile d'explorer les bords. "Le salon de Musique" certes c'est excellent mais pas forcément plus que "La grande ville" par exemple, enfin ché pas ça fait longtemps faudrait que je le revoie, d'autant qu'il est beaucoup question de chant et de danse là-dedans n'est-ce pas ?
 

Pour en revenir à Ray, j'ai trouvé ça dans le bouquin de Lourcelles, dans l'article sur "Le monde d'Apu" (c'est dans ses commentaires sur tel ou tel film qu'il lâche parfois des sentences de génie sur le réalisateur en question, faut chercher) :
 
"Les secrets de l'art de S. Ray sont plus simples à énumérer qu'à utiliser : la contemplation, l'attention passionnée aux êtres, la lenteur du rythme (...) et un recours très habile et quasi invisible à certains procédés stylistiques très classiques, mais idéalement adaptés à l'effet particulier qu'ils veulent produire."
 
" Comme chez Ozu, la maturité de l'art de Satyajit Ray a exigé autant de travail et d'effort pour atteindre la perfection que pour faire oublier qu'elle l'atteint."
 

y'a "L'impératrice Yang Kwei Fei" que j'ai découvert récemment : les couleurs étaient absolument géniales (des espèces de violets), je me demande ce que ça peut donner en dvd. Il y avait pour commencer un travelling (rares chez Mizogu, toujours pour marquer un sommet d'émotion) : quand on a pigé ça et qu'on voit ça au début on se dit mais qu'est-ce qu'il fait, c'est le premier plan du film et il commence direct par un travelling, qu'est-ce qui se passe En fait c'est simple : ce premier plan est en fait la fin du film, tout ce qui suit sera un flash-back (on retrouvera ce même plan à la fin)

Je m'inscris en faux! Pather Pañchali, le premier de la serie, est bien bien superieur aux deux suivants. Il y a une force des emotions qu'on ne retrouve pas avec cette intensite dans les deux autres.
 
Et je reste aussi sur mes positions sur le salon de musique, dont le propos principal est la grandeur et la decadence.
 
A+,

Moi, ce que je veux d'abord revoir, ce sont ces sublimes plans des amants crucifies avec une barque filant au gre de l'eau dans les roseaux du lac Biwa .
A+,

"L'art, la certitude (on dirait que toute maladresse lui est inconnue), l'acharnement tranquille avec lesquels Mizoguchi met en oeuvre cette fascination dans les cadrages, le grain de la photo ou le jeu des interprètes font de lui, au moins dans sa dernière période, le cinéaste par excellence ; une sorte d'égal, de contemporain dans l'éternité d'un Goethe ou d'un Shakespeare (...)."
(Lourcelles, sur "Les amants crucifiés" )