╚╤╤[POGNON] Topic Bourse : TRUMP = PUMP ? ╤╤╝ - Loisirs - Discussions
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:28:05
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VII. LES ACTIONS EN DIRECT
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Définissons tout d’abord ce qu’est une action :
Une action est un titre de propriété d’une part d’une entreprise. En achetant une action Total, vous devenez propriétaire d’une partie (certes infime) de l’entreprise. En tant que propriétaire, vous héritez donc des bons et mauvais côtés : vous pouvez gagner de l’argent, mais aussi en perdre. La bonne nouvelle est que la perte est limitée à 100%, alors que le gain est lui illimité
Lorsque l’on détient une action, on peut gagner de l’argent de deux façons :
- Soit par plus-value, c’est à dire que le prix de l’entreprise va croître, et l’action que vous avez acheté à 100€ en vaut maintenant 110€ car ses perspectives se sont améliorées aux yeux des investisseurs.
- Soit par le dividende, c’est à dire que l’entreprise va reverser une partie des bénéfices de l’entreprise aux actionnaires. Vous aurez toujours une action qui vaut 100€ mais 10€ de dividende dans votre poche.
Pour toucher le dividende, il suffit de détenir les actions aux moins la veille du détachement de dividende pour y avoir droit. Il faut abandonner l’idée de s’enrichir rapidement en achetant une action la veille du versement du dividende et en la revendant le lendemain après avoir encaissé le dividende. L’ajustement du cours du titre se fait le jour même, un montant équivalent au dividende étant instantanément retranché du fait de la modification de la valorisation de la société.
En effet la société vaut 110 puis vous verse 10, elle ne vaut donc plus que 100. Vous aviez une action qui valait 110 au départ, maintenant vous avez une action qui vaut 100 et 10 de cash sur votre compte (moins les impôts bien évidemment).
Il ne faut pas faire une fixation sur le dividende, ce n’est qu’un choix d’allocation du cash généré par la société. Je rappelle cette magnifique citation : "Pas plus qu'un retrait à un distributeur automatique de billets ne vous a jamais enrichi, dividendes et rachats d'actions n'ont jamais enrichi les actionnaires".
Il faut noter que généralement les entreprises en croissance ne vont pas verser de dividende pour plutôt investir en elles-mêmes, ce qui se traduira par une hausse du cours si les investissements améliorent les perspectives de l’entreprise. Ce sont plutôt les entreprises matures qui vont reverser un dividende, c’est à dire lorsque ces entreprises sont déjà bien développées et n’aurait pas une utilisation intéressante du cash disponible.
Connaitre les historiques et dates de détachement/paiement des dividendes (merci Corran) :
Pour les actions françaises : www.tradingsat.fr
Pour les actions UK : www.hl.co.uk
Pour les actions italiennes : www.borsaitaliana.it
Pour toutes les actions US : www.nasdaq.com
Pour toutes les autres places : www.morningstar.com
Comment choisir une action / Stock picking :
Choisir une action est un sujet compliqué car il n'y a PAS de bonne réponse. Une première étape est de segmenter les différentes actions.
• La taille de l'entreprise :
On commence par le plus simple, la taille de l'entreprise. La capitalisation boursière (market cap) est l'information la plus facile à avoir. Ce critère est important car on comprend bien qu'une entreprise qui pèse 100 milliards sera moins fragile qu'une PME de quelques millions. D'un autre côté, une petite entreprise pourra plus facilement doubler de taille qu'une entreprise qui pèse 500 Md$.
On distingue selon la capitalisation :
Globalement les grosses capitalisations seront moins volatiles mais les petites capitalisations plus performantes sur le long terme.
Pour les sociétés françaises, il faut noter que toutes les sociétés dont la valorisation boursière dépasse 1Md€ (au 1er décembre de l'année précédente) sont soumises à la Taxe sur les Transactions Financières (TTF). Cette taxe, de 0,3% de la transaction, est applicable pour tout achat au comptant qui fait l'objet d'un transfert de propriété, c'est à dire que si vous achetez et revendez dans la journée vous n'êtes pas redevable de cette taxe. La TTF est directement prélevée par votre courtier, c'est un impôt supplémentaire mis en place en 2012. >> Liste des entreprises concernées par la TTF <<
• La géographie :
Ensuite, l'aspect géographique. La bonne santé de chaque entreprise va dépendre de sa localisation (même si ça peut être très partiel). La situation économique et politique n'est pas la même aux Etats-Unis ou au Congo.
On aura donc différents groupes géographiques : Etats-Unis, Amérique du Sud, Europe, Asie, Chine, Japon, Afrique, Pays Émergents... bien sûr certains groupes se recoupent.
L'idéal est d'avoir un portefeuille diversifié mais il est difficile pour un particulier (mais aussi pour un professionnel) d'étudier les entreprises sur tous les continents. Généralement les investisseurs vont surtout étudier les entreprises de leur propre pays et éventuellement celles des Etats-Unis. Etudier les entreprises de son propre pays est confortable car on connait déjà de nombreuses entreprises, on connait leur image de marque, leur implantation, on a des informations dans notre langue maternelle, c'est un sacré gain de temps. Dans un second temps, étudier les entreprises américaines est tout naturel car c'est le plus gros marché mondial, autant en terme de taille d'entreprise que de profondeur de marché.
Pour éviter le biais national, une solution est de faire du stock-picking sur des actions françaises et s'exposer au reste du monde via des trackers.
Un autre aspect lié à la géographie sera la devise de cotation de l'action (EUR, USD, GBP, CHF, CAN, JYP, HKD...). Il faut garder à l'esprit qu'il peut y avoir des variations significatives uniquement du à l'effet devise.
• Le secteur d'activité :
Le secteur d'activité est un point important. Certains secteurs sont naturellement plus cycliques (sensible au cycle économique) que d'autres et cela va forcément jouer sur la valorisation et l'évolution de l'entreprise.
• La nature de l'entreprise :
En fonction de sa croissance, sa capitalisation, sa trésorerie, la valeur de ses actifs, son résultat... on va pouvoir classer les entreprises dans différentes catégories.
- Les entreprises value (décotées) : ce sont les entreprises avec une capitalisation inférieure à la valeur intrinsèque de l'entreprise. Ces sociétés sont généralement sur des business mal-aimés ou en difficulté, la faible valorisation s'explique par une anticipation d'une baisse du chiffre d'affaire ou des résultats.
L'investisseur va donc chercher à identifier les sociétés décotées pour de mauvaises raisons et ne pas investir dans les sociétés effectivement déclinante.
- Les entreprises growth (croissance) : ce sont les entreprises avec une forte croissance de leur chiffre d'affaire ou de leur résultat. Ces sociétés se paient en général cher car la croissance est anticipée.
L'investisseur va donc chercher à identifier les sociétés en forte croissance, plus qu'anticipée par le marché et éviter les sociétés qui se paie très cher pour un engouement temporaire.
- Les entreprises matures : ce sont des entreprises qui n'ont pas vocation à croître fortement mais avec un business stable, elle vont investir modérément et verser un dividende à leurs actionnaires.
Cette classification est sans doute une des plus floues. Une entreprise ne rentre pas forcément dans une seule case. Si vous croisez une entreprise décotée rentable et avec une grosse croissance c'est fantastique (mais peu habituel )
Trouver des idées :
• Les screeners :
Un screener est une interface qui vont permet de trier une liste de société suivant des critères divers et variés. Vous pouvez trouver des screeners qui se baseront sur des indicateurs value, qualité, croissance ou encore des indicateurs techniques comme le momentum.
Il existe des screeners gratuits (Boursorama, ZoneBourse) et d'autres payants (UncleStock, Stockopedia, ...) mais avec une plus de possibilité de filtres. Votre courtier propose peut-être également son propre screener.
• Suivre les meilleurs gérants de fonds :
La communication financière étant de plus en plus développée, les fonds d'investissement publient généralement un reporting mensuel. Ce reporting va revenir sur le mois passé avec éventuellement quelques commentaires du gérant et surtout la publication des principales lignes du fonds. Ces informations peuvent être très intéressantes, en regardant les lignes des meilleurs fonds vous arrivez à voir le panorama des valeurs préférés des gérants de la place parisienne.
Je tiens le récap des principales positions d'une dizaine des meilleurs fonds qui investissent sur les petites et moyennes capitalisations françaises, >> vous pouvez le retrouver ici <<.
• Regarder les achats d'insiders :
Qui de mieux placer pour jauger des perspectives d'une société que les personnes qui y travaillent ? Le site >> PEA-Performance << permet de suivre les achats / ventes des dirigeants des sociétés françaises. Attention toutefois, cette astuce séduisante s'avère globalement peu robuste. Disons que ça peut conforter une analyse mais ça ne devrait pas suffire à constituer un signal d'achat / de vente.
Différents modes de détention des titres :
Les actions peuvent être détenues sous deux grandes formes différentes :
• Au porteur : le nom de l'actionnaire n'est pas connu par la société, seul l'intermédiaire financier (votre courtier) le connait. C'est le cas le plus basique lorsque vous faites un achat auprès de votre courtier.
• Au nominatif : le nom de l'actionnaire apparaît sur les registres de la société. On peut être au nominatif de deux façons :
Les clubs actionnaires :
Certaines entreprises proposent un club actionnaire. L'adhésion est possible à partir d'un certain seuil d'actions détenues. Ces clubs ont pour but de promouvoir la société auprès des actionnaires avec des visites industrielles, conférences thématiques, événements culturels, dégustation de produits...
CAC 40 :
Autres :
Les avantages au nominatif :
Certaines entreprises souhaitant inciter à l'actionnariat long terme vont offrir un privilège à leurs actionnaires de longue date et qui sont au nominatif dans leurs registres. Cet avantage prend souvent la forme d'une majoration du dividende à partir d'une certaines période de détention au nominatif.
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VIII. LES OPTIONS
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Définition d'une option :
Une option est un contrat qui va vous donner le droit, et non l’obligation, d’exercer le droit qui a été acquis. Ce contrat porte en général sur un lot de 100 actions, ce qui peut vite faire grimper l’addition !
Lors de son acquisition, l’acheteur du droit va payer une prime/premium (le prix de l’option) au vendeur. Le vendeur empoche donc une prime mais est ensuite soumis à la décision de l’acheteur d’exercer ou non son droit d'acheter (ou vendre) les titres au prix fixé pendant la durée du contrat.
Les options qui sont des contrats dérivés peuvent se baser sur divers sous-jacents : actions, indices, devises, taux, matières premières…
On distingue deux types d’options :
– Le call qui est un contrat permettant d’acheter un actif à un prix déterminé à l’avance, sur une période fixée à l’avance.
– Le put qui est un contrat permettant de vendre un actif à un prix fixé à l’avance, sur une période fixée à l’avance.
Pour chacune de ces options, le contrat peut différer sur le moment où l’on peut exercer le droit acquis. On distingue les options « à l’américaine » qui permettent d’exercer le droit à n’importe quel moment jusqu’à échéance, des options « à l’européenne » que l’on ne peut exercer qu’à l’échéance. L’échéance se termine le troisième vendredi du mois d’échéance. Généralement, on traite surtout des options américaines car il y a plus d'échanges dessus.
Le prix d’exercice (appelé strike) est le prix auquel le contrat nous permettra de vendre (ou acheter) les actions si l’on exerce son droit.
En résumé on peut caractériser une option par plusieurs paramètres :
La valeur d'une option :
Le prix d’une option est fonction de deux variables : sa valeur intrinsèque et la valeur temps.
La valeur intrinsèque est la valeur qu’aurait l’option si on était à la date d’échéance de l’option. Dans le cas d'un call, lorsque le cours du support est supérieur au prix d’exercice, la valeur intrinsèque est donc égale au cours du support moins le prix d’exercice. Dans tous les autres cas la valeur intrinsèque est égale à 0.
Le prix de l’option varie donc en fonction du cours de son support, si le support baisse le call baisse et le put monte et si le support monte, c’est l’inverse qui se produit.
La valeur temps est en quelque sorte la valeur d’espoir de l’option, c’est la différence entre le prix de l’option est sa valeur intrinsèque. Cette valeur décroît avec le temps car au fur et à mesure que l’échéance de l’option approche, l’incertitude sur le prix du sous-jacent disparaît, donc l’espoir disparaît.
Pour mieux caractériser les variations de prix d'une options, il existe différents indicateurs plus fins appelés indicateurs de sensibilité.
Les indicateurs de sensibilité :
- Le delta : Le premium d’une option est une fonction complexe du cours du titre support. Quand le cours du support monte les calls montent et les puts baissent. L’intérêt du delta est de connaître pour un cours donné de combien montent les calls et de combien baissent les puts.
- Le gamma mesure la variation du delta de l’option engendrée par une modification de 1 € du cours de l’option. Lorsque le gamma est faible, des fluctuations limitées du cours de l’action n’ont que des effets très négligeables sur le delta de l’option. A l’inverse, une position avec un gamma très élevé nécessite une surveillance constante.
- Le thêta : il mesure l’effet du temps sur le premium, plus l’échéance est lointaine et plus le premium à payer est élevé. Le temps qui passe diminue la valeur du premium, le thêta mesure la baisse attendue de la valeur de l’option en cas de stabilité du cours de l’action par jour.
Les différentes stratégies :
• Achat de call : on parie sur la hausse du titre
Ce cas de figure est assez simple à comprendre. Un investisseur croit à la hausse d’un titre, il achète donc un call sur cette valeur, c'est à dire la possibilité d'acheter 100 titres de cette valeur à un prix fixé d'ici une échéance fixée. Avec cette stratégie, il connait sa perte maximum : le montant du premium (prix qu'il a payé l'option). En revanche son gain potentiel est théoriquement illimité mais cette option se paiera forcément très cher pour les actions les plus prometteuses.
• Achat de put : on parie sur la baisse du titre
C’est la stratégie symétrique à l’achat de call pour un spéculateur qui joue la baisse du titre. Ici encore l’acheteur du put connaît son risque maximum qui est le montant du premium. Son gain est en revanche limité car une action ne peut pas descendre sous 0€.
• Vente de call : on parie sur une baisse / stagnation / faible hausse du titre
C’est une stratégie très risquée car la perte est ici illimitée. On s'engage à vendre 100 titres à un prix fixé et une échéance fixée. Si l'action explose à la hausse cela peut coûter très cher et on risque d’être obligé de vendre des titres qu’on ne possède pas forcément en cas d’assignation. En revanche si l'action baisse, stagne ou monte mais reste sous le prix fixé, alors on encaisse le premium.
Vente de call couvert :
Pour ce cas on vend bien le même call que précédemment mais cette fois-ci on possède les titres en portefeuille. En cas d'assignation, il n'y a donc pas besoin de vendre des titres que l'on ne possède pas, on livre les titres que l'on a déjà en portefeuille, on dit alors que l'on est couvert.
Cette stratégie, beaucoup plus raisonnable que la précédente a deux visions possibles :
• Vente de put : on parie sur une hausse / stagnation / faible baisse du titre
Avec cette stratégie on s'engage à acheter 100 titres à un prix fixé et une échéance fixée. Il est recommandé de n'utiliser cette stratégie qu'avec des actions dont vous souhaitez devenir l'heureux propriétaire. Il y a deux issues possibles :
Cette stratégie a donc deux visions comme pour la vente de call couvert :
L’investisseur connaît son gain qui est le montant du premium qu’il encaisse et sa perte est limitée contrairement à la vente de call.
Exemples un peu plus concrets de Glandoll sur l'utilisation des options :
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IX. CONSTRUIRE SON PORTEFEUILLE
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A venir...
Nombre de lignes et diversification :
Le nombre de ligne d'un portefeuille est un paramètre important car c'est lui qui vous permettra d'avoir un portefeuille diversifié. Avoir un trop faible nombre de ligne a de nombreux inconvénients. Tout d'abord vous ne pourrez pas assurer de diversification géographique ou sectorielle. Ensuite, il suffit d'un faillite, fraude, accident industriel pour plomber la performance de tout votre portefeuille (risque idiosyncratique).
Pour ces raisons, il semble peu raisonnable d'avoir moins de 10 lignes dans votre portefeuille. Les portefeuilles comportent généralement entre 10 et 40 lignes. Au-delà il devient difficile de faire un suivi de chaque entreprise du portefeuille même si certains y arrivent avec succès.
Idéalement, il faut également éviter de sur-pondérer une ligne, si vous avez 40 lignes mais 50% du portefeuille sur une seule la diversification ne fonctionne plus trop... Il vaut mieux éviter de dépasser 10% du portefeuille sur une action. De même il faut éviter d'être trop sur-pondéré sur un secteur surtout s'il est cyclique, cela peut devenir sanglant en cas de retournement de marché.
Exemples d'une allocation équilibrée avec des trackers éligibles au PEA et le ticker correspondant :
Solution simple, uniquement les pays développés :
Avec les pays émergents :
Intégration des petites capitalisations :
Découpe de chaque région :
A noter que faire plus compliqué n’entraînera pas plus de performance mais vous permet de pondérer plus finement chaque segment selon vos sensibilités.
Comment calculer son TRI (Taux de Rentabilité Interne) :
Pour calculer un TRI vous avez besoin de quelques informations : la valeur de votre portefeuille à la date initiale, la valeur de votre portefeuille à l'instant présent, et les dates et valeurs des versements qui ont eu lieu entre temps.
Ensuite il existe des fonctions déjà définies, soit avec Excel ( TRI.PAIEMENTS ), soit avec Google Sheets ( XIRR ).
Il suffit de créer une colonne avec les différentes dates, et une autre colonne avec le montant initial du portefeuille, les versements et la valeur du portefeuille à l'instant présent. Attention, la fonction calcule la rentabilité d'un projet, la somme initiale et les versements sont donc considérés comme des investissements (négatif) et la somme actuelle comme la valeur créée par le projet (positif). Il faut donc indiquer en valeurs négatives la valeur initiale du portefeuille et les versements, et en valeur positive la valeur actuelle de votre portefeuille.
Attention, sur une période inférieure à un an le résultat peut surprendre, il est mathématiquement bon mais légitimement contestable. En effet, le TRI donne une rentabilité annualisée, c'est à dire que si vous observez une période d'un mois, le résultat donné par la fonction sera d'environ 12x votre rendement "réel" non annualisé. Pour éviter cet effet de bord on peut donc utiliser une astuce : mettre le 31/12 en date finale, comme cela on a une rentabilité plus proche de la réalité, on suppose que l'on ne touche plus à rien avant la fin de l'année, ou alors on peut aussi interpoler la performance annualisée sur le nombre de jour réel considéré.
Le TRI est différent de la VL (Valeur Liquidative) communiquée par les fonds d'investissement par exemple. La valeur liquidative ne prend en compte que la performance de chaque ligne du portefeuille sans s'intéresser aux versements/retraits. Avec la VL on observe donc la compétence de stock-picking. En revanche, le TRI va aussi prendre en compte l'aspect timing des versements. Ainsi, quelqu'un qui n'investirait que sur un tracker World aurait la même VL que celui ci, mais un TRI différent car le timing de ses investissements (bon ou mauvais) sera pris en compte.
Protocole pour calculer sa perf de l'année et se comparer aux frers du topic bourse :
Calculer une performance n'est pas simple et il existe de nombreux protocoles, on a donc un calcul standardisé pour se comparer ici. Globalement on se compare année par année, donc chaque année les compteurs sont remis à zéro et on parle de perf YtD (Year to Date, depuis le début de l'année) jusqu'au 31 décembre où l'on clôt l'année avec un classement du TRI annuel de chacun.
Pour cela la date initiale est donc le 31/12/N-1, on prend en compte ses versements, et la date de fin est celle du 31/12 afin d'éviter l'effet annualisé de la fonction TRI.
Pour ces calculs on prend en compte l'ensemble de nos portefeuilles boursiers : PEA, PEA-PME, CTOs. Il suffit de sommer les valeurs initiales / finales des différentes enveloppes dans le calcul.
Voici un exemple de calcul :
Bien évidement les comparaisons ont leurs limites, nous sommes sur internet. Les HFRiens regorgent de talent : prise en compte de la meilleure enveloppe, prise en compte des versements comme des gains, retrait de la pire ligne. Au delà des petits rigolos la méthode a aussi ses limites, des versements de tailles significatives vs la taille du portefeuille vont fortement impacter le TRI 31/12, certains utilisent du levier, on peut se poser la question de savoir comment le prendre en compte etc etc etc
Créer son fichier de suivi du portefeuille :
Feuille GoogleSheets simplifiée du PF de Corran (pour avoir votre exemplaire : Fichier -> Créer une copie)
Topic Un tableur pour compter son argent
Exemple de portefeuille des frers :
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:29:54
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X. TOPIC DE L'AMBIANCE
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Les runings gags du Topic :
*Les IPO, selon un ancien qui "se faisait facilement 1000€ par ans en faisant toutes les IPO", du coup en 2014 le Topic a fait de même et les résultats furent plus contrastés...
*Les faux conseils d'HFR, certaines entreprises se sont vues changer de nom, SOLOCAL est devenue SODOCAL, GENFY = GENFIST, par conséquent prenez les avis ici avec détachement
*Josiane, Josiane est une femme fatiguée qui ne s'intéresse pas trop à la bourse, mais en suivant le conseil de son neveu elle a simplement investi sur un ETF CAC40 sans trop se poser de questions... Josiane regarde son PTF 10 minutes par an. Josiane bat facilement 75% du topic malgré des heures à lire des dossiers/thèses/forums. Etre #Josianed c'est être battu par Josiane alors qu'on passe un temps fou à tout calculer/anticiper.
*le YTD, quelle date de fin pour le calcul ? le débat fait rage et on a toujours pas statué pour les calculs en cours d'année. (TEAM 31/12 contre TEAM Proportionnelle)
*Demander que BBS investisse quelque part pour que cela baisse (rôle anciennement tenu par Sire de Botcor)
*Les Museaux : membres du Topic Epargne, friands de fonds euros.
*lapin et sa "perte en capitale"
*Acheter une action la veille du détachement du dividende et la revendre le lendemain = FREE MONEY. Variante: Acheter / vendre le dimanche soir à 20H01 en cas d'élections.
*Revendre ses chaussettes pour faire all-in sur le marché
*Spéculer sur les ampoules à filament / les sacs plastiques.
*Tomber de sa chaise en lisant un rapport
*Ne pas être au courant d'un regroupementd'actions et demander pourquoi telle boîte fait +500%.
*Crapoussiner : Vendre, céder à quelqu'un une action qu'on possédait ou qu'on a soi-même acheté une fois qu'elle est revenue à son prix d'achat après qu'elle ait cavé d'au moins 20 %, équiv Asher : revendre au PRU après quelle soit montée à +20% mini
*Acheter des actions à moins de 10€ parce qu'elles ont un plus grand potentiel de hausse par rapport à celles à 500 ou 1000€
*Théorie des balles en mousse ; théorie du double élastique ; le couteau qui tombe = quand ça baisse fort ça ne peut que remonter sisi !
*Petromiam et Gloutimarket sont des êtres supérieurs et surnaturels qui se nourrissent de nos PV qui en les transformant en MV lors de repli (Crise du pétrole de 2015).
*La légende de la FP Bourse, on raconte que le Taulier va la remettre en page et l'organiser
Les awards du topic :
L'analyse technique à son plus haut niveau, par seb0132
Bravo à Bobor, grand gagnant du #LapinChallenge, d'avoir convaincu lapin de changer de courtier bourse ! (21 10 2018)
Le maître BBS, ou babysnoopy, qui nous donne une bonne leçon d'humilité :
Nos Frers ont du talent :
La nouvelle pépite qui monte en 2021, frer UV avec son EP composé des titres : Lyxor j'adore, HSBC, Que j'écrème, Comme d'habitude et L'OPA
Ca paye comme jamais, Maitre Gims repris par BudyKiller
Petit CAC, Cabrel repris par Outlaw6
Marché-Corida, Cabrel repris par As253
Il faut que je garde le MENTAL, Graeme Allwright repris par Arylol
Laisse moi COMPOSER, Mike Brant repris par Ashkaran
Sur la route de la PV, Eddy Michel repris par Ashkaran
FDJ , F -F-FDJ, Aya Nakamura repris par La classe @ dallas
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SONDAGES PRÉCÉDENTS
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Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:30:31
magicpanda a écrit : bon plan pour se faire plaisir ou pour se faire du fric |
tout à fait d'accord, mais ça occupe bien les journées de bureau à regarder l'évolutions de ses cours.
à part ça j'ai pris de "petits" risques aujourd'hui, j'ai acheté 200 aufeminin.com
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:31:18
Je préfère encore le poker ; ça a le mérite d'être marrant (enfin sans claquer trop de thunes, bien sûr).
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:31:24
Alberich a écrit : si j'ai un bon plan je vais pas le filer $$$ |
vas y crache le morceau
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:31:32
THE REAL SMILEY a écrit : Je viens de faire une recherche sur le forum et je vois qu'aucun topic ne traite de la bourse, il n'y a donc aucun investisseur ici |
yavais un site marrant winamax ou jallais ya 2 ans
en fait ta des vrai valeurs de bourse mais tu mise pas dla vrai thune
un simulateur de bourse koi ca permet de jouer sans se ruiner
re edit le site ke g donner est plus bon ca a du fermer c un loto foot a la place
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:33:18
Mister_K a écrit : yavais un site marrant winamax ou jallais ya 2 ans |
c'est sympa pour débuter, mais ça fout les boules si tu fais des bonnes manips
Edit, pour l'URL, t'es sur de ton coup ?
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:33:59
la bourse, le pognon, le profit, les actionnaires, les failites, les PDG .........
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:36:44
THE REAL SMILEY a écrit : |
nan l'url me suis gourer
mais c clair ca fait peur, au debut jme faisait plein de thune jme disait "wow g ptete trouver une vocation jaurais pus me faire 2000?" mais ct la chance du debutant g vite perdu
pis le jeux buggais un coup mon portefeuille a été effacer alors g arreté
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:41:34
j ai joué dans le passé environ 1000 euros, pendant plusieurs anée, en differente periode, j ai gagné de l argent. Maintenant ca fait quand meme un bout de temps que je joue plus en bourse
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:45:45
ReplyMarsh Posté le 14-08-2003 à 22:48:17
une fos j ai joué mais ca date de 5 ans environ , j ai mis 1500e sur air france , le lendemain l action avait un pru grimpé , j ai revendu sur le chmaps et ai gagné 100? net en une journée .
c etais ma seule experience de la bourse
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:48:56
Alberich a écrit : |
Il y a trois ans, on faisait encore des bonnes affaires c'est vrai
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:52:12
J'ai pas mal d'actions qui aujourd'hui ne valent quasi plus rien
Je suis un peu coincé là
J'attends soit un véritable krach pour investir plus soit un boom pour tout revendre
En ce moment y se passe pas grand chose ... une bonne guerre ou une grosse faillite avec un "courageux plan de licenciement" serait le bienvenu
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:54:19
THE REAL SMILEY a écrit : |
sans deconner : 30 % en 15 jours sur 100 000 F placés
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:58:26
Alberich a écrit : |
là je dit: respect
remarque j'ai fait aussi 30% en 15 jours mais avec 10 000 Frs seulement
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:58:39
ReplyMarsh Posté le 14-08-2003 à 23:18:03
moi je me demande comment on sait ou on doit investire
certains disent
qu'il faut tt les jours lire le journal et les journaux boursiers
qu'il faut faire d etudes de bourse (...)
qu'il faut investire dans une entreprise ou on a confiance
que c comme le casino
se concentrer dans un domaine et connaitre tt la dessus
dans les valeurs surs (grosses entreprises)
mais tt le monde est d'accord qu'il faut attendre un crash
apparement la biotechnologie c l'avenir faut investire dedans
et biensur l'immobilier...
a chaque fois que g voulu essayer g eu peur a cause du vocabulaire
g pas trouve d sites ou on apprend (a la hardware.fr)
sinon c bien les entreprises qui investissent a votre place?
cad je file 10000fr et ils achetent ce qu'il faut en prenant la com (y a moins de risque surement)
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:23:29
Je viens tout juste d'ouvrir un PEA
J'ai fait un petit virement dessus aujoud'hui,
des qu'il est alimenté je vais essayer de jouer un peut au début, ensuite je verrais si ça marche bien.
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:28:37
THE REAL SMILEY a écrit : |
"in a high wind, even a turkey can fly"
(vieux proverbe boursier)
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:30:07
*PIKACHU* a écrit : moi je me demande comment on sait ou on doit investire |
passe par des SICAV.
C'est géré par des professionnels de la finance (ce qui ne veut pas dire qu'ils ne peuvent pas se planter !), et tu peux diversifier ton investissement dès 100 EUR !
Essaye d'acheter 30 titres avec 100 EUR pour te diversifier ...
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:30:46
moua a écrit : Je viens tout juste d'ouvrir un PEA |
le PEA, je sais pas si c'est l'idéal pour débuter tu peux pas vendre quand tu veux, tu dois consrver tes actions un certain temps (dites moi si je me trompe).
Pour ma part, j'ai un compte titre, comme ça je peux m'amuser avec mes actions qd je veux
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:30:53
ouais mais c'est moins marrant les SICAV quand meme
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:31:19
[citation=998493,1][nom]*PIKACHU* a écrit[/nomsinon c bien les entreprises qui investissent a votre place?
cad je file 10000fr et ils achetent ce qu'il faut en prenant la com (y a moins de risque surement)
[/citation]
Tout dépend de l'invertissement...
si tu veut du 100% garrantie sans risque tu a les livrets mais les taux ne sont pas énormes.
Ensuite tu a des centaines de placement différents...
saint honoré France & rendement chez rotshild sont pas mal,
sinon tu a certains placement a fortis pas mauvais non plus mais regarde bien les performances passés.
Enfin bref... quand les autres s'en occupent ça n'est pas forcément mieux, et c'est un peut comme le reste... il y a aussi des risques de baisses, tout dépend du placement et des garranties. Dans un meme établissement il y a des tres bon placement et d'autres désastreux...
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:32:06
kronos66 a écrit : ouais mais c'est moins marrant les SICAV quand meme |
à qui le dis tu !
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:32:17
THE REAL SMILEY a écrit : |
justement je pense que c'est mieux pour un debutant : comme ça il realise bien que les sommes placées ne doivent jamais, en aucun cas, etre des sommes dont on pourrait avoir besoin rapidement...
edit : ouais ta definition est fausse, j'avais pas fait gaffe... reste que mon avis sur le PEA est toujours valable
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:35:06
THE REAL SMILEY a écrit : |
tu peux vendre et acheter quand tu veux sur un PEA : si tu as pour 1000 EUR d'actions Peugeot, tu peux toutes les vendre et garder 1000 EUR en cash sur ton PEA, en attendant de les investir plus tard.
Ce que tu ne peux pas faire (sauf à perdre l'avantage fiscal), c'est de sortir l'argent de ton PEA avant 5 ans.
En effet, au bout de 5 ans, tu peux clôturer ton PEA sans payer d'impôt sur tes (éventuelles ) plus-values, et récupérer ton cash si tu en as besoin.
Si tu veux sortir par petits bouts, il faut attendre 8 ans.
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:36:17
THE REAL SMILEY a écrit : Je viens de faire une recherche sur le forum et je vois qu'aucun topic ne traite de la bourse, il n'y a donc aucun investisseur ici |
le bon plan en bourse est un mythe, il n'existe pas !
L'OPA à coup sûr par exemple, a fait quelques malheureux depuis quelques mois ... Provimi staïle !
EDIT : quelques analyses intéressantes (qui ne sont pas parole d'Evangile) sur http://www.firstinvest.com/
A coupler avec www.boursorama.com
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:37:42
THE REAL SMILEY a écrit : |
Heuu non le PEA c'est comme un compte titre mais fiscalement plus avantageux,
la seul chose c'est que c'est limité a 120 000? d'investissement et limmité a un PEA par personne.
C'est fiscalement extremmement avantageux si tu retire les liquidités de ton PEA apres 5 ans, mais avant cette période tu peut tres bien les retirer sans probleme.
En gros le compte titre n'est utile il me semble que pour ceux qui ne peuvent avoir un PEA (ISF je crois, pas sur, ceux qui ne sont pas en France aussi) ou qui investissent plus de 120 000 ?.
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:40:59
F22Raptor a écrit : Si tu veux sortir par petits bouts, il faut attendre 8 ans. |
Hein ? si j'ai 100? en actions et 100? en liquidités (qui ne bougent pas) sur mon PEA, je ne peut pas retirer les 100? de liquidités quand je veut (je viens d'ouvrir le PEA) ?
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:45:19
moua a écrit : |
le compte titre à quand même l'avantage de ne pas avoir d'argent bloqué
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:49:00
moua a écrit : |
Non, ce que tu vires sur ton PEA est bloqué pdt au moins 5 ans si tu vx profiter des avantages fiscaux
le PEA est un compte dans lequel tu peux mettre des espèces, ou des actions, ou les 2.
Tu ouvres ton PEA, tu mets 1000 EUR dedans.
Tu gardes le cash dans le PEA en attendant que la bourse baisse.
Deux mois plus tard, le CAC40 baissé, tu commences à investir 600 EUR en actions Peugeot et Alcatel.
Tu as donc sur ton compte 400 EUR de cash et des actions Peugeot et Alcatel pour ~600 EUR (dépd de leurs cours respectifs).
Encore 6 mois plus tard, tu achètes des actions BNP et Axa avec les 400 EUR restants.
Tu n'as donc plus de cash, et uniquement des actions qui sont valorisées à ce moment là à 1200 EUR par exemple
Encore 3 mois plus tard, tu revends toutes tes actions.
Tu récupères 1400 EUR que tu vas laisser sur ton compte pendant les 4 ans qui suivent.
Au bout de ces 4 ans, le PEA aura donc 5 ans.
Tu vas le clôturer et récupérer les 1400 EUR sur ton compte courant.
Tu n'auras pas d'impôt sur tes 400 EUR de plus-values, par contre tu paieras 10% de prélèvements sociaux sur ces plus-values, soit 40 EUR.
CQFD
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:52:05
drapal
ça faisait longtemps que j'attendais ce topic, si y'a bien des personnes qui veulent nous initier ça serait le bienvenue
Marsh Posté le 14-08-2003 à 23:53:16
Non, j'ai plus vite fait de vendre une config en me bougeant un peu le cul, en plus ça rapporte plus...
Marsh Posté le 15-08-2003 à 00:00:24
je dis pas forcement les sicav c sur que c pas tres drole
mais si je passe par moi meme ca sera soit du feeling soit d trucs connus (nvidia,renault,ikea et co) donc pas forcement intelligent...
disons que g un peu d'argent(devise+pieces d'or) pas vraiment necessaire et je trouve un peu con que ca traine dans un coffre alors qu'on peut "fructifier"
j'av aussi essaye les simulateurs de bourse c marrant mais comme c pas du vrai on oublie vite
mais je vois qu'avec 100 euros on peut s'amuser et donc tester
mais au final pour le grand public c quand meme du casino non?
merci d reponses
Marsh Posté le 15-08-2003 à 00:02:32
Slyde a écrit : Non, j'ai plus vite fait de vendre une config en me bougeant un peu le cul, en plus ça rapporte plus... |
bah...
moi j'av une belle idee en tete pour ouvrir un magasin mais encore faut en avoir les tunes
Marsh Posté le 15-08-2003 à 00:09:41
*PIKACHU* a écrit : bah... |
Laisse tomber cai mort. Entre le prix exhorbitant d'un fonds pas trop mal placé, les couts de l'assurance, electricité, frais divers, charges sociales, etc... t'as interêt à ce que ça tourne dur si tu veux pas te payer moins-que-le-SMIC-par-mois...
Marsh Posté le 15-08-2003 à 00:31:24
justement
j'en ai finis par mon entreprise sera ma maison
m'enfin vu mon idee pas la peine d'un local mais je doute que mon concept fonctionne en france parcontre dans un autre pays si (mentalites differentes)
apparement toi tu as ouvert ton entreprise ca marche bien?
Marsh Posté le 15-08-2003 à 01:24:21
F22Raptor a écrit : |
Mais je ne veut pas cloturer le PEA...
Je ne peut pas récuperer de l'argent quand je veut, meme avec -(22+10)% sur les plus values ?
Marsh Posté le 14-08-2003 à 22:26:19
Bienvenue au temple du GROS ARGENT
Voici un résumé de l’actualité du topic par notre génie monsieur Patrick : https://youtu.be/QRipWIsLA0k
Ici on discute bourse, actions, obligations, trackers, gestion de portefeuille, secteurs à la mode, IPO... si tu souhaites :
discuter assurance vie, fonds euros, investissement passif en trackers, la bonne adresse c'est le topic épargne
faire ton fichier de suivi de ton GROS ARGENT et de tes perfs, la bonne adresse c'est le topic tableur pour compter son argent ou le topic Portfolio Performance
débattre sur l'économie en général, les banques centrales, les politiques monétaires, la bonne adresse c'est le topic économie
palabrer sur les cryptos, l'actif révolutionnaire du nouveau monde , la bonne adresse c'est le topic crypto
échanger sur des aspirations FIRE et un mode de vie frugal, la bonne adresse c'est le topic indépendance financière et vie frugale
partager tes dernières créations paint ou coller le graphe d'une action sans aucune explication ou interprétation, la bonne adresse c'est le topic analyse technique
te branler la nouille sur ta situation pro, le montant de tes ordres et la supériorité de ton mode de vie, la bonne adresse c'est le topic convenable
En vous remerciant
Nouveau taulier depuis le 31 Juillet 2023
Une pensée à feu Ashkaran qui régna en maître sur le topic du 19 Mars 2015 au 31 Décembre 2019
>> Perfs 2021 et historique des Frers POGNON ! <<
(Voir Section IX. pour calculer son TRI selon les normes HFR)
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SOMMAIRE
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I. PRÉSENTATION DES NOUVEAUX
II. VOCABULAIRE LOCAL
III. RESSOURCES INTÉRESSANTES
IV. CHOISIR SON COURTIER ET PASSER SON PREMIER ORDRE
V. LES INDICES BOURSIERS
VI. LES TRACKERS/ETF
VII. LES ACTIONS EN DIRECT
VIII. LES OPTIONS
IX. CONSTRUIRE SON PORTEFEUILLE
X. TOPIC DE L'AMBIANCE
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I. PRÉSENTATION DES NOUVEAUX
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Il est d'usage de se présenter lorsque l'on débarque ici ainsi que d'afficher un bel avatar, sauf lapin car on a laissé tomber :
*Quel courtier ?
*Quelles enveloppes fiscales (PEA, PEA-PME, CTO, AV) ?
*Horizon de placement ?
*Montant ou % de ton patrimoine net investi ?
*Quelle taille est ta "louche" (c'est le montant moyen quand tu investis en une fois) ?
*Secteurs privilégiés, géographie, capitalisation ?
*Années d'expériences ?
*Professionnel du secteur ? Quel métier ?
________________________________________________________________________________________________________________
II. VOCABULAIRE LOCAL
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Vouvoiement interdit ici sauf lors des fameuses semaines à thème "vouvoiement"
La taquinerie HFRienne est bien évidemment de mise, dans la bienveillance et l'amour le plus sincère.
Termes techniques :
Acronymes :
Souvent lorsque l'on parle d'une action, on utilise le ticker pour aller plus vite (voir section passer un ordre d'achat/vente). C'est souvent ce dont il s'agit lorsque vous voyez 2-5 lettres majuscules sans comprendre ce que c'est. Il suffit de taper ce ticker dans la barre de recherche de votre courtier pour identifier de quelle action/produit est-ce que l'on parle, parmi les plus cités :
Pour les meilleurs pépites hfriennes, on parle souvent de livret (en clin d'oeil au livret A etc) : Livret U pour Unibail etc...
Pour les courtiers on utilise directement leur acronyme également, par exemple :
On a également les classiques CT / MT / LT : Court Terme / Moyen Terme / Long Terme.
L'unité de mesure adaptée selon le montant de votre ordre d'achat/vente :
250 : cuillère
500 : louchette
1 000 : louche
2 000 : pichet
3 000 : broc
5 000 : jarre
7 000 : marmite
10 000 : jacuzzi
20 000 : canadaire
25 000 : piscine olympique
50 000 : château d'eau
100 000 : iceberg
500 000 : lac
1M : océan
Deux écoles règnent sur HFR :
________________________________________________________________________________________________________________
III. RESSOURCES INTÉRESSANTES
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Sites généraux français :
Sites généraux étrangers :
Forums :
Blogs :
Vidéos / Podcast :
ETF / Trackers :
Analyse technique :
Applis utiles:
Les sujets techniques abordés sur le forum :
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IV. CHOISIR SON COURTIER ET PASSER SON PREMIER ORDRE
________________________________________________________________________________________________________________
Quel produit ouvrir ? PEA, PEA-PME ou CTO ?
• Le PEA : Plan d'Epargne en Actions
Le PEA est LE produit incontournable pour l'investisseur. Cette enveloppe réglementée vous permet de profiter d'une exonération d'impôts sur les plus-values et les dividendes au bout de 5 ans de détention du compte. Il est donc intéressant de l'ouvrir le plus tôt possible, même avec une faible somme afin de faire tourner le compteur.
Cet avantage fiscal est la contrepartie d'une restriction dans les produits financiers que l'on peut y loger. On ne pourra y acheter que des entreprises européennes répondant à certains critères ou des OPCVM comportant 75% minimum d’actions européennes et des trackers éligibles.
Quelques caractéristiques à connaître :
Le PEA fonctionne comme une enveloppe. Vous faites des versements dans l'enveloppe et ensuite les impôts ne viennent vous embêter que lors des retraits. Le PEA est décomposé en une poche espèce d'un côté, et vos titres de l'autre. Ainsi vous pouvez faire autant d'achats ou de ventes que vous voulez, recevoir des dividendes, des actions gratuites, il n'y a aucun impact tant que ça reste à l'intérieur de votre enveloppe. Les ventes et les dividendes vont dans votre poche espèce, ce ne sont pas des retraits ou des revenus.
• Le PEA-PME : le petit frère du PEA, dédié aux petites et moyennes entreprises européennes.
Le fonctionnement est identique au PEA mais comporte une restriction supplémentaire pour réduire le champ d'investissement aux PME.
Quelques caractéristiques à connaître :
Pour plus de détail sur le PEA et le PEA-PME, >> voir le site officiel <<.
• Le CTO : Compte Titre Ordinaire
Le CTO est le compte classique pour investir en bourse, il ne s'inscrit pas aucun cadre fiscal particulier. Il permet d’acheter absolument tout et n’importe quoi tant que votre courtier vous le permet. Vous pourrez donc acheter des actions de sociétés internationales, de sociétés foncières, des obligations, des fonds, des options, des futures, des produits dérivés en tout genre.
Quelques caractéristiques à connaître :
Compte-tenu de la fiscalité, il est généralement plus intéressant de remplir son PEA avant de s'investir sur un CTO. Même si l'on souhaite investir sur les marchés US, émergents ou mondiaux, c'est possible avec un PEA en utilisant des trackers éligibles (voir plus bas).
Quel courtier choisir ?
Pour choisir son courtier il existe plusieurs critères qui ne sont pas généraux mais plutôt propre aux besoins de chacun :
Bref, pour un investisseur débutant qui investira principalement en action ou trackers sur la place de Paris, sans levier, le choix se résume principalement au tarif. Si vous avez une approche passive avec quelques ordres par an, inutile de se complexifier les choses pour quelques euros par an, vous pouvez tout à fait opter pour l'école confort et ouvrir votre PEA dans votre banque en ligne tant que vous évitez les banques traditionnelles qui ont généralement des tarifs dissuasifs.
On distingue trois types de courtiers :
Les frers du topic bourse sont globalement sur Bourse Direct / Saxo quand ils sont actifs sur PEA, Interactive Brokers / DeGiro quand ils sont actifs sur CTO, et sur Fortuneo / Boursorama quand ils sont en mode confort avec quelques ordres par an sur PEA.
Concernant les tarifs, il faut bien noter qu'une réglementation cape le tarif des ordres à 0,5% du montant de l'ordre pour les PEA et PEA-PME.
Pour le reste, voici un graphe des tarifs pour Euronext (places de Paris, Amsterdam et Bruxelles) par 360no2 :
Pour rappel : ces frais s'appliquent pour chaque ordre partiellement ou totalement exécuté, de manière générale un ordre = une transaction d'achat/vente de X actions de la société Y sur la place boursière Z à un prix P.
Déroulement d’une séance à la bourse de Paris :
La séance de cotation s’étend de 09h00 à 17h35 mais les actions ne sont pas toutes cotées en continu. Euronext est séparé en deux marchés : le marché réglementé et le marché non réglementé (ou disons moins réglementé).
Le marché réglementé regroupe trois compartiments (A, B et C selon la capitalisation des entreprises). Le marché non réglementé regroupe deux compartiments (Euronext Growth et Euronext Access selon le flottant).
Selon leur liquidité (c’est-à-dire le nombre d’échanges sur la valeur), les titres sont répartis en deux catégories. Peu importe le marché d’appartenance de la valeur, seul le critère d’activité sur le titre détermine la catégorie à laquelle il appartient.
• Les valeurs liquides : cotation en continu
07h15 : pré-ouverture
09h00 : fixing d'ouverture
09h00-17h30 : séance
17h30-17h35 : pré-clôture
17h35 : fixing de clôture
17h35-17h40 : négociation au dernier cours (ou trading at last)
La pré-ouverture (07h15) : les ordres sont accumulés dans le système informatique de la Bourse de Paris qui calcule un cours d’ouverture théorique en fonction de l’offre et de la demande. Aucune transaction n’est réalisée pendant cette période.
La séance (09h00 à 17h30) : les valeurs cotées en continu sont échangées au fur et à mesure que les ordres arrivent sur le marché en confrontant l'offre et la demande.
La pré-clôture et le fixing de clôture : durant 5 minutes, de 17h30 à 17h35, les ordres s’accumulent dans le carnet d’ordres mais aucune transaction n’est réalisée. Un cours de clôture est établi par la confrontation de ces différents ordres. A 17h35, les ordres passés à ce cours de clôture sont exécutés. De 17h35 à 17h40, il est encore possible d'échanger des titres au cours de clôture.
Les ordres qui ne sont pas exécutés restent dans le carnet d’ordres. Si leur date de validité couvre la séance du lendemain, ils se retrouveront dans le carnet d’ordres à l’ouverture, sinon ils seront annulés.
• Les valeurs peu liquides : cotation au double fixing
07h15 : pré-ouverture
11h30 : fixing
11h30-15h00 : négociation au dernier cours (ou trading at last)
16h30 : fixing
16h30-17h30 : négociation au dernier cours (ou trading at last)
Pour ces titres, on accumule les ordres dans le carnet d’ordres pendant toute la séance et on procède aux échanges aux horaires de fixing. Il y a également une phase de négociation au dernier cours qui permet d'échanger des titres au prix du fixing.
Globalement, vous aurez surtout à faire au marché réglementé et à la cotation en continu.
Passer un ordre d'achat/vente :
• First step : trouver ce que l'on veut acheter ! Ce n'est pas forcément évident. Dans la barre de recherche de votre courtier vous pouvez utiliser trois manières différentes pour trouver une même action/tracker/produit :
– Le nom de la société tout simplement, mais ça peut se compliquer quand il y a différents types d'actions, ou pour les trackers qui ont des noms proches / différentes variantes.
– Le code ISIN (International Securities Identification Number) : c'est un code unique qui va permettre d'identifier le produit financier de manière directe. Les deux premières lettres correspondent à la nationalité de l'entreprise.
– Le ticker : un peu comme le code ISIN, le ticker est un code mnémotechnique pour identifier rapidement un produit. Le ticker est composé de 2 à 5 lettres, généralement intuitives (exemple SAN pour Sanofi ou ORA pour Orange).
• Le sens de l'ordre : Achat ou Vente, bon normalement jusqu'ici tout va bien
• Le règlement : Comptant ou SRD.
Deux types de règlements cohabitent actuellement à la bourse de Paris :
– Le système du comptant qui est la norme : vous payez vos titres et vous les obtenez instantanément.
– Le SRD (Service de Règlement Différé), qui permet de négocier à terme. C’est à dire qu’il y a un décalage entre le jour de négociation et le jour de règlement. Vous pouvez en conséquence acheter (ou vendre à découvert) des actions et ne les payer qu’à la fin du mois, ce système s’apparente à un crédit. Le SRD est réservée aux actions éligibles à ce service (Capitalisation > 1Md€) et n'est utilisable que sur CTO.
On ne s'étendra pas sur ce service car il est fortement déconseillé, le coût du crédit est exorbitant : 0.0233%/jour. Ça ne paraît pas grand chose ? Et bien enfaite non, à l’année cela représente un taux de 8.5% ! Le prix est très élevé quand on sait que l’on peut obtenir des crédit consommation au alentours de 1% ou utiliser du levier chez des courtiers (DeGiro, IB, Lynx) pour bien moins cher.
• La quantité : on indique bien le nombre d'actions que l'on souhaite acheter et non le montant en euros, ça fait réviser les divisions.
• La durée de validité :
- L'ordre jour : il est valable uniquement pour la journée de bourse. S'il n'est pas exécuté à la clôture de la séance, l'ordre est automatiquement échu.
- L'ordre à révocation : il est valable jusqu'au jour de liquidation, c'est à dire jusqu'au dernier jour du mois calendaire pour les valeurs négociables au Comptant.
- L'ordre date (valable jusqu'au...) ou "Autre" : cet ordre est valable jusqu'à la date que vous indiquez, au plus tard jusqu'à 1 an.
• Le type d'ordre :
L'ordre "au marché" :
Il n’y a pas de limite de prix, l’ordre est prioritaire et exécuté immédiatement au prix du marché. On ne contrôle pas le prix, à utiliser uniquement sur un titre liquide pour éviter les mauvaises surprises. Cet ordre est également prioritaire sur les autres types d'ordres lors de la détermination de cours de fixing, d'ouverture, de clôture. Cet ordre peut être exécuté partiellement. Le solde non exécuté est inscrit en carnet marché sans limite de prix.
L'ordre "à cours limité" :
Vous fixez un cours limite d'achat ou de vente, ce qui vous garantit un cours maximum pour votre achat et un cours minimum pour votre vente. Vous ne contrôler donc pas l'exécution, si personne ne veut acheter à votre prix, votre ordre reste en attente.
L'ordre "à La Meilleure Limite" :
L'ordre à la meilleure limite est revient à faire un ordre à cours limité au prix de la meilleure offre du marché. S'il est passé avant l'ouverture, l'ordre devient un ordre limité au prix du cours d'ouverture.
L'ordre "à seuil de déclenchement" :
Il vous permet de vous positionner comme acheteur ou vendeur à partir d'une limite que vous fixez. Pour la vente, cette limite doit être inférieure au dernier cours coté et supérieure pour un achat. Ces ordres s'activent en ordre "au marché" dès que le cours de la valeur que vous souhaitez négocier atteint ou dépasse la limite.
Exemple : Vous passez un ordre d'achat à seuil de déclenchement sur 100 titres BNP-Paribas à 92€. Le marché propose 90€. Si le marché atteint ou dépasse 92€, votre ordre sera exécuté au marché.
L'ordre "à plage de déclenchement" :
C'est un ordre qui introduit une seconde limite par rapport à l'ordre à seuil de déclenchement. Il permet de décider d'une fourchette de prix à l'achat ou à la vente. L'investisseur fixe en plus le cours à ne pas dépasser en cas d'achat ou à ne pas franchir en cas de vente.
Exemple : Vous passez un ordre d'achat à plage de déclenchement sur 100 titres BNP-Paribas, entre 92 et 98€. Le marché est à 90€. S' il augmente à partir de 92€, vous serez acheteur au marché mais dès qu'il dépassera 98€ vous ne serez plus acheteur.
L'ordre "TAL ou trading at last" :
Comme on a pu le voir dans la partie précédente, il existe une période de négociation au dernier cours après les fixing. Cet ordre spécifique permet de passer un ordre au cours du fixing pendant cette période.
Voilà, vous avez toutes les informations pour passer votre premier ordre
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V. LES INDICES BOURSIERS
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Les indices internationaux :
S&P500 : créé par Standard & Poor's, cet indice représente une très grande partie du marché américain en regroupant les 500 plus grosses capitalisations de la bourse de New-York. Sa valeur est calculée en pondérant chaque entreprise en fonction de leur capitalisation boursière, ce qui est le mode de calcul classiquement utilisé.
Nasdaq 100 : le plus jeune des indices américain, c'est l'indice fortement coloré Tech. Il correspond aux 100 plus grandes entreprises non financières cotées au Nasdaq.
Dow Jones : cet indice historique est très populaire auprès des médias mais sa méthode de calcul bancale le rend peu intéressant. Le Dow Jones regroupe 30 actions de grosse capitalisation, mais sa valeur est calculée en pondérant chaque entreprise en fonction du prix de l'action et non de leur capitalisation, ce qui n'a que peu de sens.
Euro Stoxx 50 : indice regroupant les 50 plus grosses capitalisations de la zone euro.
Stoxx Europe 600 : indice très large regroupant 600 grosses, moyennes et petites capitalisations européennes.
DAX 30 : composé des 30 plus grosses capitalisations de la bourse de Francfort.
FTSE 100 : composé des 100 plus grosses capitalisations de la bourse de Londres.
Nikkei 225 : composé des 225 plus grosses capitalisations de la bourse de Tokyo.
Les indices français :
CAC 40 : composé des 40 sociétés les plus importantes de la place.
CAC Next 20 : composé des 20 valeurs les mieux classées qui ne font pas partie du CAC 40.
CAC Large 60 = CAC 40 + CAC Next 20.
CAC Mid 60 : composé des 60 valeurs les mieux classés hors CAC Large 60.
SBF 120 = CAC Large 60 + CAC Mid 60.
CAC Small : composé de toutes les valeurs de l’univers de l’indice qui remplissent la condition du taux de rotation minimum (20% du flottant/an) et qui ne sont pas dans le SBF 120.
CAC Mid & Small = CAC Mid 60 + CAC Small.
CAC All-tradable = CAC Large 60 + CAC Mid & Small.
Les compositions sont révisées de façon trimestrielle.
Lorsque l’on parle d’un indice, il existe plusieurs variantes :
PR (Price Return) : ne prend en compte que les changements de prix de l’indice.
NR (Net Return) : prend en plus en compte les dividendes avec la taxation.
GR (Gross Return) : intègre les dividendes bruts.
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VI. LES TRACKERS/ETF
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Quoi qu'est-ce qu'un tracker ?
Les Trackers (ou ETF : Exchange Traded Funds) sont des fonds indiciels cotés en continu. Les trackers se contentent de répliquer l’évolution de la valeur du sous-jacent (un indice par exemple). Ils sont de plus en plus prisés par les investisseurs professionnels comme particuliers car ils permettent de se placer facilement sur certains secteurs d’activité, indices étrangers ou encore matières premières avec une grande facilité et un coût très faible.
En investissant dans un tracker qui réplique un indice boursier, on s’assure d’avoir la même performance que le marché (qui représente l’intelligence collective). Cette performance est évidemment croissante sur de longues périodes. De plus, ces trackers ont le bon goût d’avoir des frais de gestion très faibles (<0,3% contre 2% pour les fonds classiques) ce qui explique en grande partie pourquoi ils offrent de meilleures performances que les fonds d'investissement traditionnels.
Les émetteurs d’ETF les plus connus sont : Ishares, Vanguard, Lyxor et Amundi. Les deux derniers sont les plus utilisés en France car ils proposent des trackers éligibles au PEA.
Pour suivre le marché, il faut investir de façon équilibré afin d’avoir un portefeuille représentatif du marché mondial. C’est à dire pas uniquement centré sur la France ou autre afin de diversifier son exposition géographique.
Il existe deux types de trackers :
Il faut savoir que de nombreux thèmes existent pour les trackers : le secteur d’activité, la stratégie d’investissement, la capitalisation des entreprises. Ils ne répliquent pas forcément un indice boursier standard, il y en a pour tous les goûts.
Quel critère pour départager différents trackers d'un même indice ? (par Goldmankind)
Alors pour ça tu as principalement 3 critères qui entrent en considération :
Les frais de gestion sont systématiquement indiqués sur les fiches des ETFs que tu retrouveras sur le site de l'asset manager. Le spread de liquidité s'observe sur le carnet d'ordre comme l'écart entre le meilleur bid (ordre d'achat, donc prix auquel tu peux vendre) et meilleur ask (ordre de vente, donc prix auquel tu peux acheter). La tracking difference se trouvera aussi sur les sites des ETFs, tu pourras généralement comparer entre 2 dates la performance de l'ETF vs celle de l'indice. La tracking error n'est pas toujours communiquée, mais généralement avec les 3 précédents critères, tu peux déjà faire ton choix.
Le CAC fait +10% puis -10% : 100 => 110 => 99, bilan -1%
Produit levier 2 : +20% puis -20% : 100 => 120 => 96, bilan -4% et -4% c'est 4 fois -1%, d'où un écart qui se crée.
Les 3 paramètres qui influent sont principalement le levier, la volatilité du sous-jacent et la durée de portage. Bien évidemment, dans certains cas (hausse quasi continue), cela peut être avantageux.
Si les trackers à levier sont alléchant avec de fortes perspectives de gains, il ne faut pas oublier qu'un krach peut être dévastateur sur la performance. Un tracker simple qui fait -45% ne doit faire "que" +82% pour revenir à l'équilibre, un tracker à levier x2 qui fait -90% doit faire +900%, s'il fait -95% c'est +1900% pour revenir à l'équilibre.
Attention à la place de cotation vs l'indice que suit le tracker :
Lorsque vous achetez un ETF, la plupart du temps en PEA sur la place parisienne, l'ETF va logiquement coter selon les heures de la dite place, donc de 9h00 à 17h30 (fixing 17h35) pour Euronext Paris. Mais si cet ETF cherche à répliquer l'indice S&P500, coté à New-York par exemple, avec un marché ouvert de 15h30 à 22h (heure française), dans une devise différente, cela complique les choses. Comment peut-on définir un prix pour ce tracker si son indice ne cote pas lorsque l'ETF lui cote de 9h00 à 15h30 sans repères ?
Et bien il existe d'autres instruments que les actions, les futures par exemple. Les futures cotent 23h/24 (sur le Chicago Mercantile Exchange, que vous pouvez suivre sur Investing), il n'y a une interruption de la cotation que de 23h à minuit. Les devises elles cotent à toute heure.
On voit donc bien différentes plages apparaitre :
Lorsque l'ETF S&P500 cote de 9h à 15h30, il intègre donc :
De 15h30 à 17h30, avec un marché américain ouvert, on passe donc à la formule :
Le lundi, il ne faut donc pas oublier de prendre en compte les variations du vendredi soir ! Les futures US ne cotent pas le samedi, ils s'arrêtent le vendredi à 23h pour reprendre le dimanche à minuit.
Cette petite gymnastique explique pourquoi la variation affichée de votre tracker ne représente pas simplement la variation journalière de l'indice suivi, nul besoin de demander à Amundi ou Lyxor de rendre l'argent pour mauvais tracking
L'approche de l'investissement passif (lazy-investing) :
L'investissement passif est plus que jamais à la mode avec l'explosion de l'offre de trackers et la concurrence qui tire les frais à la baisse. L'investissement passif est un peu désemparant pour un débutant, c'est la méthode qui demande le moins d'effort et qui pourtant offre souvent les meilleures performances, pas très en phase avec l'éducation du "seul le travail paye". Cette approche se base sur le postulat de marchés efficients, c'est à dire que la valorisation des marchés est le produit de l'intelligence collective des différents acteurs. Faire du stock-picking (sélectionner certaines valeurs et pas d'autres) ou du market-timing (investir à certains moment et pas d'autres) c'est faire l'hypothèse que l'on est plus intelligent que l'ensemble des acteurs, c'est donc assez ambitieux (mais tellement plus intéressant et stimulant ).
Il y a aussi une technique du "crémier" mais celle ci fut abandonnée le 01/10/24
L'idée est de se fixer une allocation de trackers (voir section IX.) et ensuite de s'y tenir bêtement en investissant chaque mois sur la ligne qui s'éloigne le plus de son allocation cible sans se poser la question de savoir si c'est le bon moment ou pas. Ainsi on ne fait ni stock-picking (avec les trackers on achète tout), ni market-timing (on achète à intervalle fixe de façon mécanique). Selon vos moyens, l'investissement peut aussi se faire tout les 3 mois pour optimiser les frais de courtage par exemple. Cette méthode ne demande pas plus de 5 minutes par mois, le temps de passer un ordre et remplir son fichier de suivi, personne ne peut dire qu'il n'a pas le temps ou les connaissances pour investir sur les marchés !
Message édité par -Patrick- le 04-12-2024 à 22:28:06