chansons de malheureux

chansons de malheureux - Musique - Discussions

Marsh Posté le 26-07-2003 à 04:53:23    

y a deja eu ses topics sur les chansons tristes ou celles qui faisaient pleurer,mais sur la misere humaine....
  les crayons  :cry:


---------------
Rechercher le bonheur, c'est l'occupation des gens tristes.
Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 04:53:23   

Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 05:21:24    

on a fait mieux dans le genre depuis  :D  
 
Soleil Noir des bérus c'est quand même autre chose  :p
 

Au fond du H.L.M.
De la cité Staline
Se cache une fillette
Qui s'ennuie à mourir
Tous ses copains se droguent
Alors elle fait pareil
Et sans savoir pourquoi
Elle ne se contrôle pas
 
Mais elle a toujours froid
Il n'y a pas de soleil
"J'me sens bien avec ça"
Une éclipse est en elle
Et pour se réchauffer
Elle danse avec la mort
Ca la fait délirer
Toujours un peu plus fort
 
Au fond du H.L.M.
De cette cité poubelle
Se cache une fillette
Qui s'ennuie à mourir
C'est hier qu'elle est morte
Avec ses 15 ans
Ses copains qui se droguent
L'appelaient Soleil Noir
 
Et on entend au loin
Qu'ils appellent Soleil Noir
Ils jouent avec la mort
Toujours un peu plus fort
Du haut d'une falaise
Le vent qui les caresse
Depuis ils ont sauté
Rejoindre Soleil Noir...


Message édité par panzemeyer le 26-07-2003 à 05:23:24
Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 08:05:13    

panzemeyer a écrit :

on a fait mieux dans le genre depuis  :D  
 
Soleil Noir des bérus c'est quand même autre chose  :p
 
 


 
ouais bof, je la trouve pas plus puissante que l autre moi hein, ni par le sujet ni par la forme.  
 
 
 
 

Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 08:06:53    

par contre, pour rester proche des berus  ;)  , celle là, de PIGALLE, me touche pas mal:
 


DANS LA SALLE DU BAR TABAC DE LA RUE DES MARTYRS
 
 
Dans la salle du bar tabac de la rue des martyres
Y'a des filles de nuit qu'attendent le jour en vendant du plaisir
Y'a des ivrognes qui s'épanchent au bar
Qui glissent lentement le long du comptoir... par terre
 
Dans la salle du bar tabac de la rue des martyres
Le patron a un flingue pour l'ingénu qu'en voudrait à la tirelire
Dans les chiottes les lots gravés sur les murs
Parlent de sexes géants, d'amours et d'ordures... ensemble
 
 
Ici chacun doucement oublie l'ombre
D'une vie passée, d'une femme, de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l'oubli
D'un parfum, d'une voix
On éteint l'impact encore brûlant
De lèvres entrouvertes humides et douces
 
Dans la salle du bar tabac de la rue des martyres
Certains soir tout à coup on s'arrête de rire
Et quand brusquement une lame sort
Tout le monde dégage, se jette sur la porte... en verre
 
Dans la salle du bar tabac de la rue des martyres
Y'a des seringues vidées goulûment dans des bras sans avenir
Ici la dope c'est à la poignée
Les petites cuillères servent que rarement pour le café
 
 Refrain
 
Dans la salle du bar tabac de la rue des martyres
Y'a des vieux gars tatoués qui racontent leurs souvenirs
Y'a des voyageurs tristes par dessus des valises
Y'a des bookmakers qui ramassent les mises... la nuit
 
Dans la salle du bar tabac de la rue des martyres
On peut tout acheter tout vendre le meilleur et le pire
Une vieille clocharde la gueule défoncée
Entre avec sa poussette et se met à gueuler... à boire!
 
Dans la salle du bar tabac de la rue des martyres...


Message édité par kokolekoko le 26-07-2003 à 08:07:33
Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 08:11:33    

el cabron a écrit :

y a deja eu ses topics sur les chansons tristes ou celles qui faisaient pleurer,mais sur la misere humaine....
  les crayons  :cry:


 
 
et pour rester proche des crayons on va puiser chez l inévitable Berthe Sylva  :D  
 
"l enfant de la misere" ( paroles et musique de Jean Lalonde, mais bon, on l associe bien sur a berthe )
 

L'enfant n'a pas 6 ans
Mais jamais un sourire
n'adoucit en passant
Son visage de cire
Ses yeux profonds et bleus
N'ont pas l'air de comprendre
Qu'on soit si malheureux
A un âge aussi tendre
 
{Refrain:}
C'est l'enfant de la misère
Que l'on vient de ramasser
Et qui reçoit de sa mère
Que des injures et des coups
On la prend, on la console
On la met dans un lit blanc
Mais pour elle la vie s'envole
Oh la pauvre petite enfant
 
Par un soir de printemps
Sa mère un peu plus ivre
La prend brutalement
L'attache au lit de cuivre
La frappe autant qu'elle peut
Sur son c?ur qui en tremble
L'enfant si malheureuse
En pleure de tristesse
 
{Refrain}
 
Un soir à l'hôpital un homme se penche vers elle et lui demande
Est-ce ta maman qui t'a fait cela ?
 
Et l'enfant de la misère
Répondit tout doucement
Pour ne pas punir sa mère
Non ce n'est pas ma maman.
Et l'enfant de la misère
Répondit tout doucement
Avant de quitter la terre
Non ce n'est pas ma maman.


Message édité par kokolekoko le 26-07-2003 à 08:12:15
Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 08:31:50    

panzemeyer a écrit :

on a fait mieux dans le genre depuis  :D  
 
Soleil Noir des bérus c'est quand même autre chose  :p
 


 
 
sur les suicides d ados, la grand mere a moustache quand elle n etait pas encore grand mere (dans son 1er alum je crois :??: )
 


 
C'ETAIT L HIVER
     
Paroles et Musique: Francis CABREL
 
Elle disait "j'ai déjà trop marché,
Mon c?ur est déjà trop lourd de secrets,
Trop lourd de peines"
Elle disait "je ne continue plus,
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu.
C'est plus la peine"
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son c?ur
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son c?ur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir de ses vingt ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon c?ur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon c?ur
 
 


Message édité par kokolekoko le 26-07-2003 à 08:33:15
Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 08:36:16    

Je préfère Mano Solo


---------------
Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 08:39:16    

kokolekoko a écrit :


 
 
et pour rester proche des crayons on va puiser chez l inévitable Berthe Sylva  :D  
 
"l enfant de la misere" ( paroles et musique de Jean Lalonde, mais bon, on l associe bien sur a berthe )
 


 
 
encore plus proche des crayons, chanté par Berthe (et Piaf aussi),
LES MOMES DE LA CLOCHE Andre Decaye / Vincent Scotto
 
 
 
 

D'un bout à l'autre de la semaine
sur les boulevards dans les faubourgs
on les voit traîner par centaines
leurs guêtres sales et leurs amours
dans des chemises de dix jours
sous la lumière des réverbères
prenant des airs de Pompadour
ce sont nos belles Ferronières
ce sont nos poupées nos guignols nos pantins
écoutez dans la nuit elles chantent ce refrain
 
C'est nous les mômes
les mômes de la cloche
clochardes qui s'en vont
sans un rond en poche
c'est nous les paumées
les purées de paumées
qui sommes aimées
un soir n'import'où
nous avons pourtant
le coeur pas exigeant
mais personne n'en veut
ben tant pis pour eux
qu'est qu'ça fout
on s'en fout
nul ne s'y accroche
il n'y pas d'amour
et l'on sera toujours
les mômes de la cloche
 
Elles ont vendu toutes leurs caresses
elles furent payées tant bien que mal
mais un jour plus rien dans la caisse
elles vont se jeter dans le canal
sans même avoir comme un cheval
la pitié des gens de la rue
on les emporte à l'hôpital
la foule dit ce n'est qu'une grue
et voilà comment les poupées les pantins
lorsqu'elles n'ont plus le sou
s'en vont toutes à Pantin
 
C'est nous les mômes
les mômes de la cloche
clochardes qui s'en vont
sans ami sans proche
c'est nous les paumées
les purées de paumées
qui s'en vont dormir
dans l'horrible trou
derrière notre convoi
jamais l'on ne voit
ni fleur ni couronne
même pas une personne
qu'est qu'ça fout
on s'en fout
quand la mort nous fauche
c'est notre plus beau jour
cloches sonnez pour  
les mômes de la cloche.
 
 


Message édité par kokolekoko le 26-07-2003 à 08:40:03
Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 08:46:27    

Xavier_OM a écrit :

Je préfère Mano Solo


 
d ailleurs sur un sujet proche de soleil noir ou de c etait l hiver, (la difficulté de vivre, tout simplement) il donne une autre issue dans 15 ans du matin
 
 
A 15 ans du matin j'ai pris par un drôle de chemin des épines
plein les bras je me suis troué la peau mille fois a 18 ans du
matin j'étais dans un sale pétrin jouant du poing de la chignole
de la cambriole du vol de bagnoles ça fait du temps
maintenant inexorablement passe le temps qui tue les enfants
A 18 ans du soir j'ai perdu la mémoire a 20 ans du matin j'ai
rencontré l'amour qui devait rimer avec toujours il a rimé
avec hier a 23 ans du matin tout seul comme tout un chacun les
yeux grands ouverts de ne rien voir j'ai peint des tableaux
tout noirs à 23 ans du soir j'ai perdu la mémoire à 24 ans du
matin la mort m'a serré la main et en me tapant un coup dans
le dos elle m'a dit salut et à bientôt a 27 ans du matin j'ai
chopé ma putain de guitare et à grand coup de butoir j'écrase
le cafard ça fait du temps maintenant inéxorablement
passe le temps qui tue les enfants à 30 ans du soir je t'abandonne ma mémoire

Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 09:07:09    

uhuhuhuh ...
 
si vous voulez de véritables textes qui font pleurer, il faut piocher chez le maitre du genre :sol: JEAN FERRAT :
 
Exemple avec Berceuse
 
 

Dors petit homme
Dors petit frère
 
 
La nuit
A Bahia de tous les Saints
Bruisse de papier d'étain
D'ombres dures et familières
La nuit
Tu t'endors le long des quais
Près des fûts abandonnés
Poings fermés dans la poussière
 
 
Dors petit homme
Dors petit frère
 
 
La faim
Met sa robe d'apparat
C'est l'heure où l'on voit les rats
Regagner les grands navires
C'est l'heure
Où des financiers au bras
Les putains ouvrent leurs draps
En forme de tirelire
 
 
Dors petit homme
Dors petit frére
 
 
Parfois
Tu écoutes les indiens
Parler de mal et de bien
Sur leurs siècles de misère
Tu vois
Le diable n'est qu'un pantin
Qui s'évanouit au matin
Quand tu lèves la paupière
 
 
Dors petit homme
Dors petit frère
 
 
Hier
Sur les toits jaune orangé
L'oiseau qui te fait rêver
A survolé la frontière

Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 09:07:09   

Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 16:55:40    

kokolekoko a écrit :


 
ouais bof, je la trouve pas plus puissante que l autre moi hein, ni par le sujet ni par la forme.
 

ben moi en fait la chanson des crayons me fait presque marrer  :D quand il monte dans les aigus "je n'ai plus de crayons" il est trop fendard  :lol:  :lol:  
 
pis la chanson des bérus faut l'écouter, à côté celle de Pigalle passe pour une ballade  :p

Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:06:15    

panzemeyer a écrit :


pis la chanson des bérus faut l'écouter, à côté celle de Pigalle passe pour une ballade  :p  


 
bah c est pas du tout le meme theme  :p   les ados et leur mal etre, c est pathetique mais pas dur comme une vie pourrie jusque dans la vieillesse.

Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:13:50    

"Pauvre Petit" des Frères Misère : c'est léger, c'est frais, j'aime :p

Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:15:57    

kokolekoko a écrit :


 
 
encore plus proche des crayons, chanté par Berthe (et Piaf aussi),
LES MOMES DE LA CLOCHE Andre Decaye / Vincent Scotto
 


tiens ça me fait penser aux "Hiboux" de Piaf aussi
 
 


Il y en a qui viennent au monde veinards.
D'autres, au contraire, toute leur vie sont bignards.
Mon père était, pairaît-il, un baron.
Ma mère était boniche dans sa maison.
L'patron lui ayant fait du boniment
Et, de plus, lui ayant fait un enfant,
Ma pauv'baronne, par la patronne,
Fut balancée en vitesse, et comment !
Pour me nourrir ma mère devint catin
Et moi, depuis, j'suis d'venu un vaurien.
 
C'est nous qui sommes les hiboux.
Les apaches, les voyous,
Ils en foutent pas un coup.
Dans le jour, nous planquons nos mirettes,
Mais le soir nous sortons nos casquettes.
Nos femmes triment sur l'Sébasto
Pendant qu'nous, chez l'bistrot, dans un coin, bien au chaud,
On fait sa p'tite belote avec des mecs comme nous,
Des coquins, des apaches, des hiboux.
 
Faut pas s'tromper : nous ne sommes pas bons à tout.
On est des poisses, des copards, et c'est tout.
On n'nous rencontre jamais sur les boulevards,
Seulement le soir, pour chasser leur cafard.
Les gens rupins et blasés, les vicieux,
Avec leurs poules qui nous font les doux yeux,
Viennent dans nos bouges boire du vin rouge
Et en dansant, elles nous appellent... Oh mon Dieu !...
On sent leur chaleur qui frémit dans nos bras,
Alors on serre en leur disant tout bas :
 
C'est nous qui sommes les hiboux.
Les apaches, les voyous,
Ils en foutent pas un coup.
Dans le jour, nous planquons nos mirettes,
Mais le soir nous sortons nos casquettes.
Nos femmes triment sur l'Sébasto
Pendant qu'nous, chez l'bistrot, dans un coin, bien au chaud,
On fait sa p'tite belote avec des mecs comme nous,
Des coquins, des apaches, des hiboux.
 
Y'en a qui croient être des hommes affranchis.
Aha ! Y m'font marrer avec tous leurs chichis.
Nous, on sait bien que ça finira au grand air,
Le cou serré dans l'truc à m'sieur Débler,
A moins qu'un soir, un mahoutin, un costaud,
Nous r'file un coup d'son surin dans la peau.
Ça finit vite, sans eau bénite.
Nos héritiers qui touchent tous des bigorneaux,
Nous les toquards on claque dans un sale coup.
Oh ! Que ce soit là ou ailleurs, on s'en fout !...
 
C'est nous qui sommes les hiboux.
Les apaches, les voyous,
Il en coûte pas un coup.
Dans le jour, nous planquons nos mirettes,
Mais, le soir, nous sortons nos casquettes.
Ecoutez ça, vous les rupins :
Gare à moi, le coquin, quand chacun fera son chemin.
Si mon père n'avait pas agi comme un voyou,
Moi aussi, j's'rais p't'être un homme comme vous...


 
sur le beau sujet des bonnes  engrossées par leur patron et donc renvoyées. ça a causé plein d'infanticides au passage.
 
ah bah tiens ça me fait penser à une autre chanson:
"La romance du 14 juillet"
 


Elle avait ses quinze ans à peine
Quand ell' sentit battr' son coeur
Une beau soir, près du mec Gégène
Marinette a cru au bonheur.
 
C'était l' jour d' la fêt' nationale
Quand la bombe éclate en l'air
Elle sentit comme une lame
Qui lui pénétrait dans la chair.
 
Refrain:
Par devant, par derrière,
Tristement comme toujours,
Sans chichis, sans manières,
Elle a connu l'amour.
Les oiseaux dans les branches
En les voyant s'aimer
Entonnèr'nt la romance
Du quatorze juillet.
 
Mais quand refleurit l'aubépine,
Au premier souffl' du printemps,
Fallait voir la pauvre gamine
Mettre au monde son petit enfant.
 
Mais Gégène, qu'est l'mec à la coule
Lui dit: "Ton goss', moi j' m'en fous !
Si tu savais comm' je m' les roule
A ta plac' moi j' lui tordrais l' cou.
 
Refrain:
Par devant, par derrière,
Tristement comm' toujours,
Fallait voir la pauvr' mère,
Avec son goss' d'huit jours,
En fermant les paupières
Ell' lui tordit l' kiki
Et dans l' trou des ouatères
Ell' jeta son petit.
 
Mise au banc de la cour d'assises
Et de c'ui de la société
Ell' fut traitée de fill' soumise
A la veill' du quatorz' juillet.
 
 
Elle entendait son petit gosse
Qui appelait sa maman
Tandis que le verdict atroce
La condamne au bagn' pour vingt ans.
 
Refrain:
Par devant, par derrière,
Tristement comme toujours,
Elle est mort' la pauvre mère
A Cayenne un beau jour,
Morte avec l'espérance
De revoir son bébé
Dans la fosse d'aisance
Où ell' l'avait jeté.
 
Elle avait ses quinze ans à peine
Quand ell' sentit battr' son coeur
Un beau soir, près du mec Gégène
Marinette a cru au bonheur.


 
et pi y'a Jean-Partick Capdeville aussi qui est très connu pour ses chansons drôles  [:ddr555].


Message édité par swedish chef le 26-07-2003 à 17:19:35

---------------
GoogleBork | +1^10 and counting
Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:18:34    

Apres tout ca faut ecouter "Tubthumping" de Chumbawanba  [:blacksunsoft]  :)  :)  :)


---------------
Au royaume des borgnes, faites attention en traversant.
Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:24:53    

Daniel Guichard, "Mon Vieux" a écrit :

Dans son vieux pardessus râpé
Il s'en allait l'hiver, l'été
Dans le petit matin frileux
Mon vieux
 
Y avait qu'un dimanche par semaine
Les autres jours, c'était la graine
Qu'il allait gagner comme on peut
Mon vieux
 
L'été, on allait voir la mer
Tu vois c'était pas la misère
C'était pas non plus l'paradis
Hé oui tant pis
 
Dans son vieux pardessus râpé
Il a pris pendant des années
L'même autobus de banlieue
Mon vieux
 
L'soir en rentrant du boulot
Il s'asseyait sans dire un mot
Il était du genre silencieux
Mon vieux
 
Les dimanches étaient monotones
On n'recevait jamais personne
Ça n'le rendait pas malheureux
Je crois, mon vieux
 
Dans son vieux pardessus râpé
Les jours de paye quand il rentrait
On l'entendait gueuler un peu
Mon vieux
 
Nous, on connaissait la chanson
Tout y passait, bourgeois, patrons,
La gauche, la droite, même le bon Dieu
Avec mon vieux
 
Chez nous y avait pas la télé
C'est dehors que j'allais chercher
Pendant quelques heures l'évasion
Je sais, c'est con!
 
Dire que j'ai passé des années
A côté de lui sans le r'garder
On a à peine ouvert les yeux
Nous deux
 
J'aurais pu c'était pas malin
Faire avec lui un bout d'chemin
Ça l'aurait p't'-êt' rendu heureux
Mon vieux
 
Mais quand on a juste quinze ans
On n'a pas le coeur assez grand
Pour y loger tout's ces chos's-là
Tu vois
 
Maintenant qu'il est loin d'ici
En pensant à tout ça, j'me dis
"J'aim'rais bien qu'il soit près de moi"
Papa...



 

Hugues Aufray, "le Petit Ane Gris" a écrit :

Ecoutez cette histoire
Que l'on m'a racontée.
Du fond de ma mémoire,
Je vais vous la chanter.
Elle se passe en Provence,
Au milieu des moutons,
Dans le sud de la France,
Au pays des santons.
 
Quand il vint au domaine,
Y avait un beau troupeau.
Les étables étaient pleines
De brebis et d'agneaux.
Marchant toujours en tête
Aux premières lueurs,
Pour tirer sa charrette,
Il mettait tout son c?ur.
 
Au temps des transhumances,
Il s'en allait heureux,
Remontant la Durance,
Honnête et courageux
Mais un jour, de Marseille,
Des messieurs sont venus.
La ferme était bien vieille,
Alors on l'a vendue.
 
Il resta au village.
Tout le monde l'aimait bien,
Vaillant, malgré son âge
Et malgré son chagrin.
Image d'évangile,
Vivant d'humilité,
Il se rendait utile
Auprés du cantonnier.
 
Cette vie honorable,
Un soir, s'est terminée.
Dans le fond d'une étable,
Tout seul il s'est couché.
Pauvre bête de somme,
Il a fermé les yeux.
Abandonne des hommes,
Il est mort sans adieux.
 
Mm mm mmm mm...
Cette chanson sans gloire
Vous racontait la vie,
Vous racontait l'histoire
D'un petit âne gris...



 :cry:  :cry:  :cry:  :cry:  :cry:  :cry:  :cry:


Message édité par Gordon Shumway le 26-07-2003 à 17:26:31

---------------
Tees et autres trucs pour geeks | Mon Instagram il est bien. Suis-le.
Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:27:39    

Ptain mais le coups de l'ane gris j'arrive vraiment pas a trouver ca triste... ca aurait fini en merguez de toute facon alors [:spamafote]


---------------
Au royaume des borgnes, faites attention en traversant.
Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:35:51    

Gordon Shumway a écrit :


 
mon vieux-daniel guichard
 :cry:  :cry:  :cry:  :cry:  :cry:  :cry:  :cry:


 
 :jap:  
 
dans le genre des vies de merde:
pauvre martin- G Brassens
 
Avec une bêche à l´épaule,
Avec, à la lèvre, un doux chant,
Avec, à la lèvre, un doux chant,
Avec, à l´âme, un grand courage,
Il s´en allait trimer aux champs!
 
Pauvre Martin, pauvre misère,
Creuse la terre, creuse le temps!
 
Pour gagner le pain de sa vie,
De l´aurore jusqu´au couchant,
De l´aurore jusqu´au couchant,
Il s´en allait bêcher la terre
En tous les lieux, par tous les temps!
 
Pauvre Martin, pauvre misère,
Creuse la terre, creuse le temps!
 
Sans laisser voir, sur son visage,
Ni l´air jaloux ni l´air méchant,
Ni l´air jaloux ni l´air méchant,
Il retournait le champ des autres,
Toujours bêchant, toujours bêchant!
 
Pauvre Martin, pauvre misère,
Creuse la terre, creuse le temps!
 
Et quand la mort lui a fait signe
De labourer son dernier champ,
De labourer son dernier champ,
Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant...
 
Pauvre Martin, pauvre misère,
Creuse la terre, creuse le temps!
 
Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant,
En faisant vite, en se cachant,
Et s´y étendit sans rien dire
Pour ne pas déranger les gens...
 
Pauvre Martin, pauvre misère,
Dors sous la terre, dors sous le temps

Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:39:43    

les 2 premières lignes sont irrésistibles :
 
"elle n'avait pas de parents
puisque elle était orpheline"
 
puissant le texte...
 

el cabron a écrit :

y a deja eu ses topics sur les chansons tristes ou celles qui faisaient pleurer,mais sur la misere humaine....
  les crayons  :cry:

Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:51:07    

blueteen a écrit :

les 2 premières lignes sont irrésistibles :
 
"elle n'avait pas de parents
puisque elle était orpheline"
 
puissant le texte...
 
 

attends, y a aussi "elle avait une mine de crayon, et c'est ça qui la minait"  
 
quel talent :sol:  :lol:

Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:54:27    

blueteen a écrit :

les 2 premières lignes sont irrésistibles :
 
"elle n'avait pas de parents
puisque elle était orpheline"
 
puissant le texte...
 
 


 
c est fait expres hein

Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:58:31    

Le petit ane gris, on la chantaient au tour du feu, chez les scouts, elle est trop  :cry:  
 
Apres 8 ans, me rappel encore de l air et c est tjs aussi triste.

Reply

Marsh Posté le 26-07-2003 à 18:39:16    

voici ma favorite, un grand classique...  :)  :sweat:  
 

Citation :

Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le c?ur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
 
Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps
D'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi
Où l'amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
 
Ne me quitte pas
Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs c?urs s'embraser
Je te raconterai
L'histoire de ce roi
Mort de n'avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
 
On a vu souvent
Rejaillir le feu
D'un ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
 
Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t'écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Reply

Marsh Posté le 28-07-2003 à 04:59:24    

je rechigne a mettre les paroles ,l emotion est rarement rendu (sauf pour des monuments comme "ne me quitte pas" )
la teigne
 
L'était bâti comme un moineau
Qu'aurait été malade.
A la bouche, derrière son mégot,
y' avait des gros mots en cascades.
L'était pas bien gros c't' asticot,
mais c'était une vrai boule de haine,
On lui filait plein d' noms d'oiseaux.
Même ceux qui l' connaissaient qu'à peine
L'appelaient la teigne.
 
Il avait pas connu ses vieux,
Il était d' l'Assistance,
Ce genre d'école, pour rendre joyeux,
C'est pas vraiment Byzance.
D'ailleurs on lisait dans ses yeux
Qu' pour qu'y soit bien fallait qu'on l' craigne,
Si tu rentrais pas dans son jeux,
Putain ! C' que tu r'cevais comme beignes,
C'était une teigne.
 
Avec les gonzesse, les mich'tons,
L'était encore plus vache :
J' te pique tes sous, j' te fous des gnons,
Tu tombes amoureuses et j' m'arrache.
Pour sa p'tite gueule, ses poings d' béton,
Plus d'une se serait jetée à la Seine,
Elles lui parlaient d'amour, d' passion,
Y répondait pas des châtaignes,
C'était une teigne.
 
L'avait pas fêté ses vingt berges
Quand, une nuit de novembre,
On l'a r'trouvé raide comme un cierge,
Pendu au beau milieu d' sa chambre.
Si y a un bon Dieu, une Sainte Vierge,
Faut qu'ils l'accueillent à leur enseigne,
Parc' qu'avant d' passer sur l'autr' berge
Y m'avait dit personne ne m'aime,
J' suis qu'une pauv' teigne.
 
Mais moi qui l'ai connu un peu,
Quand parfois j'y repense,
putain ! C' qu'il était malheureux,
Putain ! C' qu'y cachait comme souffrance
Sous la pâle blondeur de se frange,
Dans ses yeux tristes, dans sa dégaine.
Mais j' suis sûr qu'au ciel c'est un ange,
Et quand j' pense à lui mon c?ur saigne.
Adieu la teigne...
 
 


---------------
Rechercher le bonheur, c'est l'occupation des gens tristes.
Reply

Marsh Posté le 28-07-2003 à 17:29:18    

Du meme acabit pour Jacques Brel y'a aussi 'Orly'


---------------
"There's not such a thing as a stupid question, only stupid people..."
Reply

Marsh Posté le 29-07-2003 à 11:02:25    

AirBg a écrit :

Du meme acabit pour Jacques Brel y'a aussi 'Orly'


 
Et ces gens là  :cry:  

Reply

Marsh Posté le 29-07-2003 à 20:57:07    

Une des chansons les + tristes que je connaisse est en Breton : Ty Eliz Iza .  
 
"Thème musical breton très ancien, la gwerz ou complainte ELIZ-IZA, présente la particularité d'une grande diversité de titres qui l'ont désignée au fil des armées.  
 
En 1867, Jean-Pierre-Marie LESCOUR, dans son recueil de poèmes Telen Rumengol, l'intitule Plac'hig Eusa, la jeune fille d'Ouessant et précise que ce poème se chante sur la mélodie An deiz kentan deus a viz du, le premier jour du mois de novembre, également connue sous le nom de Marivonik. D'autres titres sont venus jusqu'à nous Ti Eliz Iza, Elysa, Enez Eussa, Kaourantenig.  
 
Sans doute est plus la beauté du thème que la diversité des titres qui a incité de très nombreux artistes à l'interpréter à leur façon : les soeurs GOADEC ,Alan STIVELL, GWERZ, Dan AR BRAZ, les bagadoù BLEIMOR et KEMPER, Yan-Fanch KEMENER et Didier SQUIBAN, Denez PRIGENT... "
 
Pour les non-bretonnants , j'ai mis une traduction en bas :o)
 
Ti Eliz Iza 'zo ur plac'hig  
Eürus, dous, koant 'vel un aelig  
 
Eürus, dous, koant 'vel un aelig  
He anv 'zo Korantenig  
 
'Vont d'an Ejip dre ar Saozon  
Ma zad 'zo beuzet kreiz ar mor don  
 
Kalon ma mamm baour a ranne  
Pa n'oa klevet ar c'heloù-se  
 
War vord ar mor, war ur garreg  
Korantenig 'ouele dourek  
 
"Alas, alas piv ez on me  
Me n'am eus den war ar bed-mañ  
 
Me n'am eus den war an douar  
Na tad na mamm, na breur na c'hoar  
 
'Barzh an neñvoù zo un tad mat  
E Rumengol 'zo ur vamm vat"  
 
Korantenig 'ouele dourek  
E Rumengol p'oa erruet  
 
"Gwerc'hez Vari, me a zo paour  
N'am eus mann 'bet, blev melen aour  
 
Me m'eus na koar na goulaouenn,  
Netra, netra, 'met ma fedenn  
 
Me a rei deoc'h 'vit kurunenn  
Ur gudenn deus ma blev melen"  
 
 
 
 
 
 
-----------------------------------------------------------------
 
Dans la maison d'Eliz Iza il y a une petite fille  
Heureuse, douce, belle comme un petit ange  
 
Heureuse, douce, belle comme un petit ange  
Son nom est Korantenig  
 
En allant en Egypte, par les Anglais  
Mon père a été noyé dans la mer profonde  
 
Le c?ur de ma pauvre mère s'est brisé  
Quand elle a entendu cette nouvelle  
 
Au bord de la mer, sur un rocher  
Korantenig pleurait amèrement  
 
"Hélas, hélas, qui suis-je ?  
Je n'ai personne sur cette terre  
 
Je n'ai personne sur cette terre  
Ni père ni mère, ni frère ni s?ur  
 
Aux cieux il y a un bon père  
A Rumengol il y a une bonne mère  
 
Korantenig pleurait amèrement  
A Rumengol comme elle arrivait  
 
"Vierge Marie, je suis pauvre  
Je n'ai rien, que mes cheveux blonds  
 
Je n'ai ni cire ni cierge  
Rien, rien que ma prière  
 
Je vous donne comme couronne  
Une natte de mes cheveux blonds  
 

Reply

Marsh Posté le    

Reply

Sujets relatifs:

Leave a Replay

Make sure you enter the(*)required information where indicate.HTML code is not allowed