[no sexe] Comment peut-on etre satisfait de soi en permanence ?

Comment peut-on etre satisfait de soi en permanence ? [no sexe] - Société - Discussions

Marsh Posté le 15-03-2003 à 06:50:20    

je n'ai jamais compris comment  certaines personnes jouissaient d'elles memes .

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Marsh Posté le 15-03-2003 à 06:50:20   

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Marsh Posté le 15-03-2003 à 07:13:55    

à 7h du mat' la seule reponse que je peux t'apporter est un " [:chipp] "

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Marsh Posté le 15-03-2003 à 07:37:50    

nur a écrit :

je n'ai jamais compris comment  certaines personnes jouissaient d'elles memes .


[mode anti TT ON]
main droite !
[/mode anti TT ON]


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Lexi lin gua @ traducteurs FR DE ES IT GB
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Marsh Posté le 15-03-2003 à 07:38:54    

jm1981 a écrit :


[mode anti TT ON]
main droite !
[/mode anti TT ON]


 
Y a marqué "no sexe" dans le titre du topic...  [:the leon]

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Marsh Posté le 15-03-2003 à 07:46:12    

jotb a écrit :


 
Y a marqué "no sexe" dans le titre du topic...  [:the leon]  


spa du sexe


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Lexi lin gua @ traducteurs FR DE ES IT GB
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Marsh Posté le 15-03-2003 à 07:54:24    

nur a écrit :

je n'ai jamais compris comment  certaines personnes jouissaient d'elles memes .


 
çà existe encore en masse dans la jet set, il suffit d'un peu d'argent et pouvoir se permettre d'etre oisif
 
http://peltierjulien.skreel.org/jetset/jetset.gif

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Marsh Posté le 15-03-2003 à 08:12:03    

Ta question nur concerne le couple personne/personnage et la manière d?acquérir une identité (savoir qui l?ont est).
 
Depuis Kant, nous savons que le sujet est une forme vide est qu?il ne peut donc être un objet de connaissance pour lui-même, ni comme substance (Objekt), ni comme objet déterminable scientifiquement (Gegenstand) : la saisie immédiate de nous-mêmes au travers de nos actes ne peut nous livrer au mieux que le sentiment d'une existence qui est le contraire d'une connaissance objective. Je ne peux donc pas passer par moi-même, seul, de la conscience de moi à la connaissance de ce que je suis. Le discours des autres sur moi est indispensable. Par exemple, je ne peux m?affirmer et me connaître vulgaire, jaloux..., sauf si les autres me reconnaissent comme tel. L?extériorité est requise : autrui est celui qui sait ce que je suis et par qui je peux me connaître. Ce que, d?ailleurs, semble confirmer l'existence et les discours des sciences humaines qui m'apprennent sur moi ce que le plus souvent je n'aurais pas pu découvrir par mes propres moyens et ce, non pas par manque de lucidité, de sincérité ou de précautions, mais radicalement : parce que je ne peux à la fois être un objet et un sujet. Le passage par une forme de savoir nous offre donc des déterminations extérieures grâce auxquelles nous parvenons à nous objectiver dans le monde, à nous définir comme personnage, personnalité, comme personne responsable, ayant des droits et des devoirs. Ainsi, nous pouvons trouver notre place et vivre en harmonie avec nous-mêmes dans le milieu qui est le nôtre.
 
Mais ce que je suis ne serait-il que le personnage, la personnalité qui sont des " vêtements " auxquels on peut échapper, fruit du regard des autres ou d'une conception ? être "satisfait de soi" peut d?abord avoir ce sens : s?être identifié si parfaitement à son personnage que le sujet ne parvient plus à faire la différence entre ce qu?il a (qui le définit comme un individu unique mais qu?il peut perdre) est ce qu?il est (comme personne dont l?identité touche à une définition universelle de l?humain et qu?il est impossible de perdre).
 
Si la conscience est toujours " conscience de quelque chose ", elle est en même temps distance, séparation. Je ne me confonds jamais avec ce que je perçois, je sais que j'en suis distinct. Certaines connaissances scientifiques m'apprennent que j'obéis au déterminisme naturel, comme tout vivant, que j'agis parmi les hommes dans une société qui me façonne autant que je la transforme ; mais, par ma conscience, je me sépare de telles déterminations. Par ma conscience je ne suis pas simplement dans le monde, chose parmi les choses ; je suis face au monde et comme au-dessus de lui. Comme l'écrit Sartre : " L'homme est ce qu'il n'est pas (son projet) et n'est pas ce qu'il est (parce qu'il s'en sépare, en en prenant conscience) ". Ainsi, lorsque je me regarde, j'ai conscience d'un moi empirique qui n'est pas moi, que je place à distance dans un acte de transcendance, un horizon, un projet, un idéal qui le colore à mes yeux d'un sens nouveau, faisant éclater les limites d'une simple description objective de mon être. En ce sens, on peut dire que le savoir est aliénant, doublement aliénant même puisque, d'une part il m'enferme dans une essence, une série de déterminations que je n'ai pas toujours choisies et qui me définissent une fois pour toutes de l'extérieur. (cf. Huis-clos) : ce qu?on pense de l?autre le transforme. Je ne suis en effet aucunement indifférent à ce que les autres pensent de moi (et par là je me distingue des pierres !) " La défiance a fait plus d?un voleur ". De même que la confiance a fait plus d?un honnête homme : cf. l?épisode des deux chandeliers dans les Misérables. Mais d'autre part, ce savoir, fruit de l'apparence, d'une existence soumise à la présence de l'autre, est un savoir toujours inachevé, imparfait et insatisfaisant. Par lui, je suis pris dans un jeu de miroir qui me livre une image déformée de moi-même, sans cesse en mouvement. Privé de repère stable, je suis toujours au dehors de moi-même, à la recherche d'un moi que je ne peux jamais atteindre. D'où les souffrances que nous imposent notre existence sociale, vouée au culte de la personnalité et du personnage. Dans le même ordre d'idée, on peut tenir le discours des sciences humaines comme lui-même travaillé par les déterminations qu'il voit à l'?uvre en moi, et donc comme insuffisant, voire idéologique.
 
" être satisfait de soi " peut signifier alors que le sujet a réussi à dépasser toute forme d?aliénation. Nous savons que la liberté n'est pas donnée, que la volonté est d'abord passion (elle traduit l'extériorité) et non action (autonomie de la raison). Car la liberté implique toujours une re-définition de soi, un déplacement, une sublimation, un renversement des déterminations d'abord vécues passivement. Or, seule une démarche réflexive capable de problématiser les représentations ordinaires, de réélaborer de manière critique les cadres psychologiques et affectifs de notre existence, les valeurs idéologiques transformées en dogmes ou en traditions, est en mesure d'assurer notre réelle autonomie et ainsi de nous ouvrir à la compréhension de nous-mêmes (dans ce que nous avons de plus intime mais que nous partageons cependant avec l'ensemble des hommes). Ainsi, être soi-même c'est être libre de cette vraie liberté qui consiste à se détacher du monde pour mieux le réinventer idéalement conformément aux exigences les plus intimes de notre personne (et non du personnage) : dans notre confrontation avec le monde, il s'agit d'avoir le dernier mot. Etre, c'est revenir à soi, à ce à quoi nous aspirons vraiment, au-delà ou en deçà de toutes les fins pragmatiques ou sociales. Etre, c'est donc se faire par un projet et une action fidèle au projet puisqu'en définitive l'homme n'est que projet, liberté créatrice.

Reply

Marsh Posté le 15-03-2003 à 08:49:35    

L'Antichrist a écrit :

Ta question nur concerne le couple personne/personnage et la manière d?acquérir une identité (savoir qui l?ont est).
 
Depuis Kant, nous savons que le sujet est une forme vide est qu?il ne peut donc être un objet de connaissance pour lui-même, ni comme substance (Objekt), ni comme objet déterminable scientifiquement (Gegenstand) : la saisie immédiate de nous-mêmes au travers de nos actes ne peut nous livrer au mieux que le sentiment d'une existence qui est le contraire d'une connaissance objective. Je ne peux donc pas passer par moi-même, seul, de la conscience de moi à la connaissance de ce que je suis. Le discours des autres sur moi est indispensable. Par exemple, je ne peux m?affirmer et me connaître vulgaire, jaloux..., sauf si les autres me reconnaissent comme tel. L?extériorité est requise : autrui est celui qui sait ce que je suis et par qui je peux me connaître. Ce que, d?ailleurs, semble confirmer l'existence et les discours des sciences humaines qui m'apprennent sur moi ce que le plus souvent je n'aurais pas pu découvrir par mes propres moyens et ce, non pas par manque de lucidité, de sincérité ou de précautions, mais radicalement : parce que je ne peux à la fois être un objet et un sujet. Le passage par une forme de savoir nous offre donc des déterminations extérieures grâce auxquelles nous parvenons à nous objectiver dans le monde, à nous définir comme personnage, personnalité, comme personne responsable, ayant des droits et des devoirs. Ainsi, nous pouvons trouver notre place et vivre en harmonie avec nous-mêmes dans le milieu qui est le nôtre.
 
Mais ce que je suis ne serait-il que le personnage, la personnalité qui sont des " vêtements " auxquels on peut échapper, fruit du regard des autres ou d'une conception ? être "satisfait de soi" peut d?abord avoir ce sens : s?être identifié si parfaitement à son personnage que le sujet ne parvient plus à faire la différence entre ce qu?il a (qui le définit comme un individu unique mais qu?il peut perdre) est ce qu?il est (comme personne dont l?identité touche à une définition universelle de l?humain et qu?il est impossible de perdre).
 
Si la conscience est toujours " conscience de quelque chose ", elle est en même temps distance, séparation. Je ne me confonds jamais avec ce que je perçois, je sais que j'en suis distinct. Certaines connaissances scientifiques m'apprennent que j'obéis au déterminisme naturel, comme tout vivant, que j'agis parmi les hommes dans une société qui me façonne autant que je la transforme ; mais, par ma conscience, je me sépare de telles déterminations. Par ma conscience je ne suis pas simplement dans le monde, chose parmi les choses ; je suis face au monde et comme au-dessus de lui. Comme l'écrit Sartre : " L'homme est ce qu'il n'est pas (son projet) et n'est pas ce qu'il est (parce qu'il s'en sépare, en en prenant conscience) ". Ainsi, lorsque je me regarde, j'ai conscience d'un moi empirique qui n'est pas moi, que je place à distance dans un acte de transcendance, un horizon, un projet, un idéal qui le colore à mes yeux d'un sens nouveau, faisant éclater les limites d'une simple description objective de mon être. En ce sens, on peut dire que le savoir est aliénant, doublement aliénant même puisque, d'une part il m'enferme dans une essence, une série de déterminations que je n'ai pas toujours choisies et qui me définissent une fois pour toutes de l'extérieur. (cf. Huis-clos) : ce qu?on pense de l?autre le transforme. Je ne suis en effet aucunement indifférent à ce que les autres pensent de moi (et par là je me distingue des pierres !) " La défiance a fait plus d?un voleur ". De même que la confiance a fait plus d?un honnête homme : cf. l?épisode des deux chandeliers dans les Misérables. Mais d'autre part, ce savoir, fruit de l'apparence, d'une existence soumise à la présence de l'autre, est un savoir toujours inachevé, imparfait et insatisfaisant. Par lui, je suis pris dans un jeu de miroir qui me livre une image déformée de moi-même, sans cesse en mouvement. Privé de repère stable, je suis toujours au dehors de moi-même, à la recherche d'un moi que je ne peux jamais atteindre. D'où les souffrances que nous imposent notre existence sociale, vouée au culte de la personnalité et du personnage. Dans le même ordre d'idée, on peut tenir le discours des sciences humaines comme lui-même travaillé par les déterminations qu'il voit à l'?uvre en moi, et donc comme insuffisant, voire idéologique.
 
" être satisfait de soi " peut signifier alors que le sujet a réussi à dépasser toute forme d?aliénation. Nous savons que la liberté n'est pas donnée, que la volonté est d'abord passion (elle traduit l'extériorité) et non action (autonomie de la raison). Car la liberté implique toujours une re-définition de soi, un déplacement, une sublimation, un renversement des déterminations d'abord vécues passivement. Or, seule une démarche réflexive capable de problématiser les représentations ordinaires, de réélaborer de manière critique les cadres psychologiques et affectifs de notre existence, les valeurs idéologiques transformées en dogmes ou en traditions, est en mesure d'assurer notre réelle autonomie et ainsi de nous ouvrir à la compréhension de nous-mêmes (dans ce que nous avons de plus intime mais que nous partageons cependant avec l'ensemble des hommes). Ainsi, être soi-même c'est être libre de cette vraie liberté qui consiste à se détacher du monde pour mieux le réinventer idéalement conformément aux exigences les plus intimes de notre personne (et non du personnage) : dans notre confrontation avec le monde, il s'agit d'avoir le dernier mot. Etre, c'est revenir à soi, à ce à quoi nous aspirons vraiment, au-delà ou en deçà de toutes les fins pragmatiques ou sociales. Etre, c'est donc se faire par un projet et une action fidèle au projet puisqu'en définitive l'homme n'est que projet, liberté créatrice.
 

[:quannum]

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Marsh Posté le 15-03-2003 à 09:03:50    

pour résumer
 
la vanité(l'enfer) c'est envers les autres, qu'est ce que je suis pour les autres ? ou ce que je pense etre ? suis je capable de discerner ces etres ?   [:telzz]  
 
et l'argent nous libére de toute aliénation bassement matérielle, il nous donne le pouvoir d'avoir et d'etre séduisant   :D  
 
 

Reply

Marsh Posté le 15-03-2003 à 09:33:40    

L'Antichrist a écrit :


 
 Le discours des autres sur moi est indispensable. Par exemple, je ne peux m?affirmer et me connaître vulgaire, jaloux..., sauf si les autres me reconnaissent comme tel. L?extériorité est requise : autrui est celui qui sait ce que je suis et par qui je peux me connaître.  
 je ne peux à la fois être un objet et un sujet. Le passage par une forme de savoir nous offre donc des déterminations extérieures grâce auxquelles nous parvenons à nous objectiver dans le monde, à nous définir comme personnage, personnalité, comme personne responsable, ayant des droits et des devoirs. Ainsi, nous pouvons trouver notre place et vivre en harmonie avec nous-mêmes dans le milieu qui est le nôtre.
 
Mais ce que je suis ne serait-il que le personnage, la personnalité qui sont des " vêtements " auxquels on peut échapper, fruit du regard des autres ou d'une conception ?  
 
Certaines connaissances scientifiques m'apprennent que j'obéis au déterminisme naturel, comme tout vivant, que j'agis parmi les hommes dans une société qui me façonne autant que je la transforme ;
  ce qu?on pense de l?autre le transforme.  
Je ne suis en effet aucunement indifférent à ce que les autres pensent de moi (et par là je me distingue des pierres !)  
 
 
 Mais d'autre part, ce savoir, fruit de l'apparence, d'une existence soumise à la présence de l'autre, est un savoir toujours inachevé, imparfait et insatisfaisant. Par lui, je suis pris dans un jeu de miroir qui me livre une image déformée de moi-même, sans cesse en mouvement. Privé de repère stable, je suis toujours au dehors de moi-même, à la recherche d'un moi que je ne peux jamais atteindre. D'où les souffrances que nous imposent notre existence sociale, vouée au culte de la personnalité et du personnage. Dans le même ordre d'idée, on peut tenir le discours des sciences humaines comme lui-même travaillé par les déterminations qu'il voit à l'?uvre en moi, et donc comme insuffisant, voire idéologique.
 
 Etre, c'est revenir à soi, à ce à quoi nous aspirons vraiment, au-delà ou en deçà de toutes les fins pragmatiques ou sociales. Etre, c'est donc se faire par un projet et une action fidèle au projet puisqu'en définitive l'homme n'est que projet, liberté créatrice.
 

au vu de tout ceci ,la conscience ne saurait etre reflexive ?
il lui faut donc un autre pour se connaitre?
j'ai tjs pensé ,en effet, que c'etait nous meme qui induisions le comportement des autres a notre egard (action-reaction).
En théorie,il suffirait de croire suffisamment en notre image pour que les autres la reçoivent telle qu'elle.
Jung appelle ça la persona (le masque que l'on porte en societe).
Cependant, adhérer completement a ceci ,ce serait egalement nier l'empathie.Laquelle est definie comme la possibilité de fusionner avec l'autre (en court circuitant l'action-reaction).
 
Il me parait evident que sans les sens (et donc le monde exterieur) la conscience ne pourrait exister.Mais le processus par lequel je connais l'autre,est davantage pour moi une reconnaissance de ma ressemblance avec lui: tout homme porte en lui tous les autres (et peut etre que ça ne se limite pas aux hommes ,kkc qui relierait tout?)

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Marsh Posté le 15-03-2003 à 09:33:40   

Reply

Marsh Posté le 15-03-2003 à 09:40:34    

mais en fait ça repond pas a ma question (cet antichrist il nous emmene toujours tres loin! ;) )
je pense que pour ceux qui jouissent en permanence d'eux meme,cela releve davantage d'un defaut de conscience que d'un exces. Il faut en effet ne pas avoir conscience de ses defauts et de ses limites(qui ne se definissent pas forcement par rapport aux autres hommes,les sciences sociales ne peuvent tout expliquer)  .D'ailleurs etre satisfait de soi empeche toute progression et ce qui ne progresse pas stagne et regresse.
C'est la frustration qui est le moteur de la progression/évolution.

Reply

Marsh Posté le 15-03-2003 à 10:37:17    

Citation :

je pense que pour ceux qui jouissent en permanence d'eux meme,cela releve davantage d'un defaut de conscience que d'un exces. Il faut en effet ne pas avoir conscience de ses defauts et de ses limites(qui ne se definissent pas forcement par rapport aux autres hommes,les sciences sociales ne peuvent tout expliquer)  .D'ailleurs etre satisfait de soi empeche toute progression et ce qui ne progresse pas stagne et regresse.
C'est la frustration qui est le moteur de la progression/évolution.


 
Oui, ce que tu dis s'accorde avec le premier cas de "satisfaction" : le sujet à l'illusion (toujours momentanée) d'un accord avec lui-même parce qu'il a construit un espace social autour de lui dans le miroir duquel il a appris à se reconnaître. Mais tout cela est nécessairement " frustrant " car ce jeu de miroir et par nature déformant et surtout sans cesse remis en question par les autres (nous ne pouvons jamais maîtriser notre rapport au monde, l'apparition soudaine de la nouveauté qui va bousculer nos évidences). Paraître, c'est se manquer, fuir vers un idéal dont la réalisation est toujours remis à demain.

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Marsh Posté le 15-03-2003 à 10:40:18    

HotShot a écrit :

Simple exemple : tu jouis du pouvoir que te donne ta capacité à pondre des topics incompréhensibles.

:lol:  :lol:  :lol: MDR  :lol:  :lol:  :lol:   [:gui42]  
 
sinon pour répondre...euh...bah chais pas....ya des gens qui se la racontent trop [:spamafote]


---------------
Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. J.-B. Bossuet
Reply

Marsh Posté le 15-03-2003 à 10:43:10    

HotShot a écrit :

Simple exemple : tu jouis du pouvoir que te donne ta capacité à pondre des topics incompréhensibles.

:sarcastic:  
 
s'ils sont si incomprehensibles,comment se fait il que tu y participe souvent et consequamment ?

Reply

Marsh Posté le 15-03-2003 à 10:45:18    

un autre pour se connaitre, oui, c'est le courant existentialiste qui tourne autour de l'humain
 
ç'est pratique, çà permet de tordre le cou à la création...  :D

Reply

Marsh Posté le 15-03-2003 à 12:56:59    

eszterlu a écrit :

un autre pour se connaitre, oui, c'est le courant existentialiste qui tourne autour de l'humain
 
ç'est pratique, çà permet de tordre le cou à la création...  :D  

:??:

Reply

Marsh Posté le 15-03-2003 à 13:02:59    

Comment, je sais pas, mais le contentement de soi c'est quand même un état particulièrement détestable. Content de ce qu'on a fait, ça oui, ça peut être justifié, mais c'est très différent du contentement de soi qui est l'affirmation en toutes circonstances de sa petite personne.

Reply

Marsh Posté le 15-03-2003 à 13:05:09    

pascal75 a écrit :

Comment, je sais pas, mais le contentement de soi c'est quand même un état particulièrement détestable. Content de ce qu'on a fait, ça oui, ça peut être justifié, mais c'est très différent du contentement de soi qui est l'affirmation en toutes circonstances de sa petite personne.

:jap: c'est pour ça que je  pose la question

Reply

Marsh Posté le 15-03-2003 à 13:06:23    

L'Antichrist a écrit :

Ta question nur concerne le couple personne/personnage et la manière d?acquérir une identité (savoir qui l?ont est).
 
Depuis Kant, nous savons que le sujet est une forme vide est qu?il ne peut donc être un objet de connaissance pour lui-même, ni comme substance (Objekt), ni comme objet déterminable scientifiquement (Gegenstand)  
 
bla bla bla
 
Etre, c'est donc se faire par un projet et une action fidèle au projet puisqu'en définitive l'homme n'est que projet, liberté créatrice.


 
faudrait faire un smiley "branlette intellectuelle" [:le kneu]

Reply

Marsh Posté le 15-03-2003 à 13:08:21    

nur a écrit :

:jap: c'est pour ça que je  pose la question


Il suffit, pour être content de soi, de croire qu'on est le sujet et la cause de nos actes, alors que souvent ce qu'on fait nous dépasse.

Reply

Marsh Posté le 15-03-2003 à 13:12:42    

Juju_zero a écrit :


 
faudrait faire un smiley "branlette intellectuelle" [:le kneu]

juju : peut on hair ce que l'on ne comprend pas ? :p

Reply

Marsh Posté le 15-03-2003 à 13:13:41    

pascal75 a écrit :


Il suffit, pour être content de soi, de croire qu'on est le sujet et la cause de nos actes, alors que souvent ce qu'on fait nous dépasse.

il y a le monde exterieur aussi

Reply

Marsh Posté le 15-03-2003 à 17:43:00    

Citation :

Il suffit, pour être content de soi, de croire qu'on est le sujet et la cause de nos actes, alors que souvent ce qu'on fait nous dépasse.


 
Très juste ! Ta remarque oriente la réflexion sur la question de l'identification de la liberté à la spontanéité. En effet, la spontanéité, par son étymologie comme par son sens usuel, paraît toujours être, au premier abord, la marque la plus manifeste de la liberté puisqu?elle vise essentiellement l?initiative du sujet agissant. Une action spontanée est ce qui se produit de la part d?un agent sans être l?effet d?une cause extérieure, sans être la réponse directe à une incitation ou une impression qu?il recevrait du dehors. Mon action est spontanée lorsqu?elle n?est pas sollicitée, provoquée, lorsque le principe qui me fait agir est en moi (cf. Aristote, Ethique à Nicomaque, III, 3). Et c?est pourquoi, la spontanéité est souvent assimilée au libre-arbitre c?est-à-dire à la capacité de la volonté de produire un acte totalement indéterminé, parfaitement indifférent. En ce sens, agir spontanément serait ne subir aucune contrainte extérieure et donc être soi-même, exprimer sa vraie nature, dire vraiment ce que l?on pense. On comprend ce qui peut rendre l'individu " satisfait " lorsqu'il s'imagine avoir choisi son personnage alors qu'il a été choisi par lui.
 
Pourtant, l?acte spontané ainsi compris peut aussi bien traduire un déterminisme intérieur absolu et en ce sens, la spontanéité n?est pas la contingence. Un acte peut être spontané parce qu?il exprime un désir profond, gage d?authenticité, et cependant être l?effet absolument nécessaire de déterminations d?autant plus insoupçonnées qu?elles apparaissent au sujet comme l?expression même de son libre-arbitre, de sa capacité de choisir. L?action spontanée consiste toujours dans une absence de réflexion qui néanmoins s?avère indispensable pour dévoiler les préjugés et les idées toutes faites qui nous empêchent d?agir librement, qui transforment notre libre-arbitre en aveuglement et impuissance. En ce sens, la spontanéité irréfléchie ne peut prétendre à la même liberté efficace que les actes volontaires qui proviennent d?une délibération. Ainsi, la vraie satisfaction ne peut provenir que de la conscience d'avoir dépassé toutes les images (faire la différence entre l'avoir et l'être).

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Marsh Posté le 11-05-2005 à 23:22:30    

main droite ou pas???

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Marsh Posté le    

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