Conjoncture économique - Société - Discussions
Marsh Posté le 23-05-2004 à 22:06:16
L'ENORME différence entre les grandes dépressions passées et celle(s) qui nous attend(ent), c'est surtout qu'on commence à arriver à la limite de ce que la terre peut supporter en terme de "nombre d'habitant" et de "pompage de ressource" ce qui à terme condamnera la croissance définitivement. (j'ai bien dit "à terme" ).
Donc, d'une manière ou d'une autre, il faudra que le monde évolue et se tourne vers un nouveau système économique non plus basé sur la croissance, mais sur l'équilibre "ponctions - retraitement - réhabilitation etc..."
Marsh Posté le 23-05-2004 à 22:16:30
poilagratter a écrit : (J'ai repris une filière fermée) |
c'est la raison pour laquelle il faut exporter
vive le libre échange
Marsh Posté le 23-05-2004 à 22:23:30
eszterlu a écrit : c'est la raison pour laquelle il faut exporter |
Exporter, ben oui, mais si tout le monde le fait le pb reste le même.
A terme ça marche pas.
Marsh Posté le 23-05-2004 à 22:26:43
Hermes le Messager a écrit : L'ENORME différence entre les grandes dépressions passées et celle(s) qui nous attend(ent), c'est surtout qu'on commence à arriver à la limite de ce que la terre peut supporter en terme de "nombre d'habitant" et de "pompage de ressource" ce qui à terme condamnera la croissance définitivement. (j'ai bien dit "à terme" ). |
Exact, tu parles d'une crise écologique qui s'ajoute à la crise sociale.
Marsh Posté le 23-05-2004 à 22:27:31
poilagratter a écrit : Exporter, ben oui, mais si tout le monde le fait le pb reste le même. |
on n'en est pas là...loin s'en faut
mais c'est vrai que nous avons un problème en occident(europe ,): l'excés de la satisfaction des besoins
on est repus en somme.
en revanche, c'est loin d etre le cas dans tout les pays, non ?
Marsh Posté le 23-05-2004 à 22:28:20
poilagratter a écrit : Exact, tu parles d'une crise écologique qui s'ajoute à la crise sociale. |
Sans même parler d'écologie, l'épuisement des ressources (sols, forêt, pétrole, eau potable etc... etc...) empêchera le fonctionnement du modèle actuel qui repose sur ce qu'il y a de plus rentable à court terme.
Marsh Posté le 23-05-2004 à 22:37:06
Hermes le Messager a écrit : Sans même parler d'écologie, l'épuisement des ressources (sols, forêt, pétrole, eau potable etc... etc...) empêchera le fonctionnement du modèle actuel qui repose sur ce qu'il y a de plus rentable à court terme. |
Marsh Posté le 23-05-2004 à 22:37:25
Hermes le Messager a écrit : Sans même parler d'écologie, l'épuisement des ressources (sols, forêt, pétrole, eau potable etc... etc...) empêchera le fonctionnement du modèle actuel qui repose sur ce qu'il y a de plus rentable à court terme. |
Marsh Posté le 23-05-2004 à 22:46:27
eszterlu a écrit : on n'en est pas là...loin s'en faut |
Si on en est là.
Malgrès notre balance commerciale positive notre besoin de main d'oeuvre ne cesse de diminuer.
Les délocalisations dégradent notre situation.
Marsh Posté le 23-05-2004 à 23:16:21
eszterlu a écrit : on n'en est pas là...loin s'en faut |
Bien sur que beaucoup ont d'énormes besoins (...), mais ils ne sont pas solvables. Ils ne sont donc pas un marché à conquérir.
Marsh Posté le 23-05-2004 à 23:19:37
Les "analyses" précédentes basées sur les ressources primaires sont correctes, mais le problème actuel est lié, et de manière durable (juqu'à la prochaine crise) aux marchés financiers et à leur interdépendence aux problèmes médiatisés et aux règles financières qui auraient bien besoin d'un petit nettoyage de printemps......
Marsh Posté le 24-05-2004 à 07:40:39
Hermes le Messager a écrit : Sans même parler d'écologie, l'épuisement des ressources (sols, forêt, pétrole, eau potable etc... etc...) empêchera le fonctionnement du modèle actuel qui repose sur ce qu'il y a de plus rentable à court terme. |
l'épuisement des ressources va nécessiter d'en trouver d'autres.
c'est là qu'il y aura de nouveaux besoins (espoir de diversification)
Mais c'est vrai qu'on est dans un monde mercantile qui ne projette pas très loin
ne soyons pas excessivement pessimiste .
Marsh Posté le 24-05-2004 à 07:43:36
poilagratter a écrit : Si on en est là. |
çà c'est le discour dominant, pour "faire peur"
en réalité, l'émergence de nouveaux poles de croissance est une chance pour une partie de la population qui n'en a pas eu jusqu'à maintenant
ne soyez pas jaloux
Marsh Posté le 24-05-2004 à 08:15:08
il suffit de regarder les chiffres pour comprendre ce qui se passe réellement:
pib (le pnb est sensiblement équivalent) de la france 1540 Milliard d'Euro
population de la france 61 Million
pib/hab = 25245,9 Euro /an soit 2103 Euro par mois
Salaire moyen en France 1200 Euro (je ne parle mm pas des non salariés (rmiste chomeur et autre exclu en tout genre qui feraient descendre énormément cette moyenne)
Sans parler des impôts (nécessaire pour notre service publique) comment peut-on passer de 2103 Euro à 1200 Euro ? Vous aurez la solution pour résoudre le problème de cette crise.
Marsh Posté le 24-05-2004 à 09:24:32
eszterlu a écrit : çà c'est le discour dominant, pour "faire peur" |
Quels pôles ? Combien d'emplois ? Quels emplois ?
Combien demplois détruits du fait de l'accroissement de productivité - robotisation, délocalisations vers pays à bas coûts ?
De mars 1993 à novembre 2003 le nombre de chômeurs, chômeurs dispensés de recherche demploi et précaires est passé de 3 690 300 à 4 198 700.
Et on ne voit pas ce qui pourrait freiner cette évolution.
Marsh Posté le 24-05-2004 à 10:08:24
Heu, merci bien, mais entre travailler à l'usine de textile/charbon/soudage/boulons/etc ad nauseam et une société qui se tourne plus ver les métiers tertiaires, je choisis la deuxième solution sans aucun probleme.
Le niveau d'instruction augmente, les études sont plus poussées, et donc les gens s'orientent vers des métiers plus "tertiaires".
Combien ici voudrait faire plombier/chauffagiste ? Couvreur ? Chaudronnier ? Peintre en batiment ?
Non, je dis ça parce que dire y'a pas de boulot c'est un peu ridicule hein, certains métiers sont délaissés à outrance ! Pour connaitre des peintres et des couvreurs, je peux vous dire que le nombre d'artisans qui cherchent des apprentis est énorme : et la rengaine toujours la même par les débutants apprentis :" métier trop dur, patron".
Marsh Posté le 24-05-2004 à 10:15:31
Il y a eu un débat la dessus la semaine dernière dans c'est dans l'air et tous étaient unanime la dessus, si ces boulots étaient mieux payés peut-être qu'ils ne seraient pas délaissés (cf les éboueurs qui gagnent bien leur vie pour un niveau de formation très faible). L'offre et la demande sur le marché du travail fait baisser les salaires actuellement mais lorsque l'on regarde là où il y a plus de d'offre d'emploi que de demande les salaires ne sont pas revu à la hausse... On se trouve dans une situation d'un côté il y a du chomage alors niet smic, d'un autre côté : non c'est un travail manuel alors niet smic...
Donc 2 logiques qui s'opposent aux détriments de qui ?
Marsh Posté le 24-05-2004 à 10:34:26
pupoul a écrit : |
Le nombre de chômeurs surdiplomés na jamais été aussi important.
Les études ne garantissent plus rien.
Et je vois mal les docteurs faire couvreur.
Certains métiers difficiles ne trouvent pas de candidats, car les salaires proposés sont inférieurs à ce qu'ils devraient être.
Il suffit de payer pour créer des vocations. C'est la loi du marché.
Pourquoi cette loi devrait elle sappliquer aux PDG de grands groupes, et pas aux apprentis couvreurs ?
Marsh Posté le 24-05-2004 à 10:37:10
Ou alors les metiers sont trop specialises et peu de gens ont cette qualification ce qui provoque un manque (exemple : le secteur financier et bancaire)
Marsh Posté le 24-05-2004 à 10:41:53
poilagratter a écrit : Le nombre de chômeurs surdiplomés na jamais été aussi important. |
Interressant, mais pas réaliste : Effectivement un docteur gagne plus qu'un couvreur, mais un couvreur gagne BEAUCOUP plus qu'un employé de bureau par exemple.
On pourrait également préciser que les professions libérales ne sont pas très représentatives des salariés puisque, par défnition, ils n'ont pas de salaire
EDIT : Fautes, typo, et grosse erreur
+
Ton post montre quand même les limites de notre système d'éducation : oui, le nombre de chômeurs surdiplomés est aberrant, la faute à qui ?
Lorsque on aura une vraie filière pour les métiers de base, complètement indispensables, et totalement délaissés actuellement, on pourra en reparler. Pour l'instant, les métiers de prestige c'est plutôt ingénieur, profs libérales, etc. Alors que du pognon à faire dans les métiers de l'artisanat y'en a beaucoup
AVIS : couple recherche désespérément artisans pour travaux de réfection lourds de leur maison
Marsh Posté le 24-05-2004 à 10:52:35
pupoul a écrit : |
Bof, vu leur nombre hallucinant, produits de manière industrielle, ça n'a plus rien de prestigieux...
Ca fait juste bien dans les discussions de famille ou chez le coiffeur.
Puis embaucher des ingénieurs pour tirer du cable ou pour configurer un soft y'a comme un problème.
Marsh Posté le 24-05-2004 à 11:24:11
kfman a écrit : Bof, vu leur nombre hallucinant, produits de manière industrielle, ça n'a plus rien de prestigieux... |
Exactement.
Maintenant, entre toi et moi, si tu avais le choix entre devenir ingénieur en truc/bidule, ou plombier/zinceur tu choisis quoi ?
Moi c'est ingénieur (mais j'ai pas réussit )
Affaire de mentalité ou d'éducation (sociale et nationale), je sais pas.
Marsh Posté le 24-05-2004 à 11:25:11
pupoul a écrit : Interressant, mais pas réaliste : Effectivement un docteur gagne plus qu'un couvreur, mais un couvreur gagne BEAUCOUP plus qu'un employé de bureau par exemple. |
Si lon pousse ton observation à fond on recherche des maçons
, mais aussi de quoi satisfaire des besoins plus élémentaires. (6 millions de personnes)
Le travail ne manque pas, mais il ny a pas les finances en face.
Et comme démontré dans le 1er post, cela ne peut que saggraver.
Marsh Posté le 24-05-2004 à 11:29:20
dragonash a écrit : Ou alors les metiers sont trop specialises et peu de gens ont cette qualification ce qui provoque un manque (exemple : le secteur financier et bancaire) |
Oui, gonfler les effectifs dans la banque/finance/assurance adoucirait le pb. Mais me parait un peu absurde, et je me demande jusqu'ou on peut aller dans cette voie.
Marsh Posté le 24-05-2004 à 11:33:31
pupoul a écrit : Exactement. |
Pour tout te dire , il me reste une année pour être ingénieur et je me dis (je suis dans un stage de 6 mois là ..) que je préfèrerais travailler dans le batiment (ou le multi service) que d'être ingénieur ...
Marsh Posté le 24-05-2004 à 11:36:58
pupoul a écrit : Exactement. |
A vrai dire je ne sais pas...
Il fut un temps ou j'ai cru à tout ça (ingénieur sbien tout ça...) puis avec le temps ça a changé...
Qui est le plus heureux ? L'ingénieur qui travaille dans une grosse boite, soumise à la loi de la finance, qui ramène du fric pour bobonne et ses enfants habitant dans le zoli pavillon de banlieue bien conforme ou l'artisan plombier qui construit chose de ses mains, bossant pour lui même et s'entretenant (avec) sa clientèle...
Franchement je sais pas... mais je pencherais pour le plombier...
Néanmoins pour répondre à ta question, je préfèrerais bosser dans un métier où je me sens utile... comme avocat, prof, formateur, dans une ONG, etc... Mon esprit a franchement basculé vers les sciences sociales.
Marsh Posté le 24-05-2004 à 11:38:22
poilagratter a écrit : Oui, gonfler les effectifs dans la banque/finance/assurance adoucirait le pb. Mais me parait un peu absurde, et je me demande jusqu'ou on peut aller dans cette voie. |
Jusqua ce qu'un autre secteur soit en manque et que les facteurs travails (main d'oeuvre) se dirige vers ces activites.
c'est la libre circulation des facteurs et la parfaite information des marches.
Marsh Posté le 24-05-2004 à 11:41:30
stiffler a écrit : Pour tout te dire , il me reste une année pour être ingénieur et je me dis (je suis dans un stage de 6 mois là ..) que je préfèrerais travailler dans le batiment (ou le multi service) que d'être ingénieur ... |
oui enfin... si t'étais dans le batiment peut être dirais tu la chose symétrique.
Marsh Posté le 24-05-2004 à 11:45:13
pupoul a écrit : Interressant, mais pas réaliste : Effectivement un docteur gagne plus qu'un couvreur, mais un couvreur gagne BEAUCOUP plus qu'un employé de bureau par exemple. |
et allons donc encore le phantasme sur les salaires du bâtiment
si on manque tant dans le bâtiment ce n'est pas seulement parce que "metier ttrop dur, patron" comme tu dis + haut, mais aussi parce que "petit salaire, patron" .
Marsh Posté le 24-05-2004 à 11:48:30
philibear a écrit : et allons donc encore le phantasme sur les salaires du bâtiment |
Ca depend si tu es a ton compte ou salarie, un electricien ou couvreur a son compte gagne des fortunes,l'employe gagne un salaire assez proche du SMIC
Marsh Posté le 24-05-2004 à 11:50:05
philibear a écrit : oui enfin... si t'étais dans le batiment peut être dirais tu la chose symétrique. |
Bah , j'ai déjà travaillé en tant qu'ouvrier maçon . Evidemment le boulot est plus physique mais pour le reste je trouve q'il a plutôt des avantages .
Dans le désordre : Niveau paie c'est la même chose , pour trouver du boulot c'est assez simple , formation plus courte , horaire avantageux , boulot moins prise de tête , ... . Evidemment tout ces avantages ne sont pas absolus , c'est pas forcement moins prise de tête ou mieux au niveau horaire dans certains cas , mais dans la globalité c'est mieux ..je pense
Sinon , un boulot type laborantin (je suis dans le chimie-biologie) par rapport a ce que je fais je trouve ça mieux. Evidemment , t'es peut être payé un peu moins mais pour le reste (je parle du cas où tu ne fais pas la même manip tout le temps ..) c'est mieux .
Marsh Posté le 24-05-2004 à 11:51:09
dragonash a écrit : Ca depend si tu es a ton compte ou salarie, un electricien ou couvreur a son compte gagne des fortunes,l'employe gagne un salaire assez proche du SMIC |
C'est pour ça que j'ai écris salaire.
Et le couvreur à son compte, au bout d'un ou deux ans, ils ne montent plus sur les toits, il fait monter les autres
Marsh Posté le 24-05-2004 à 11:52:20
dragonash a écrit : Ca depend si tu es a ton compte ou salarie, un electricien ou couvreur a son compte gagne des fortunes,l'employe gagne un salaire assez proche du SMIC |
+1 , en tant qu'ouvrier je gagnais 7€ de l'heure mais le patron facturait au client , mes heures et ces heures au même prix .
Et je peux te dire que depuis deux ans qu'il est a son compte , maintenant il roule sur l'or. L'astuce , c'est juste de monter sa boîte !
Marsh Posté le 24-05-2004 à 11:55:46
stiffler a écrit : Bah , j'ai déjà travaillé en tant qu'ouvrier maçon . Evidemment le boulot est plus physique mais pour le reste je trouve q'il a plutôt des avantages . |
bon allez, stop. moi c'est mon métier. tous les jours. pas 2 mois en passant. non, niveau paie ce n'est pas globalement la même chose. pour bien toucher, il faut avoir des conditions de travail pas avantageuses du tout. pas prise de tête ouais super, ça tourne en rond, c'est génial de faire le hamster pendant des années.
Marsh Posté le 24-05-2004 à 12:02:11
philibear a écrit : bon allez, stop. moi c'est mon métier. tous les jours. pas 2 mois en passant. non, niveau paie ce n'est pas globalement la même chose. pour bien toucher, il faut avoir des conditions de travail pas avantageuses du tout. pas prise de tête ouais super, ça tourne en rond, c'est génial de faire le hamster pendant des années. |
Je travaillais en tant que maçon dans une entreprise de multi service dinc beaucoup de boulot différent en fait . Par contre niveau salaire , c'est sur que c'est le patron qui touche et pas l'employer .
Marsh Posté le 24-05-2004 à 12:40:57
Heu philibear, Tu t'ennuies dans ton boulot, faut en changer
Sérieux, Un apprenti ne gagne pas bien sa vie je le conçois, mais un artisan, à son compte (et qui touche à salaire puisqu'il a monté sa boite ) gagne bien sa vie. Oui il bosse dur, oui le métier est parfois ingrat. Mais l'employé de bureau, lui, sa carrière est toute tracée le plus souvent.
Et je m'insurge contre le premier post : on n'a pas prouvé qu'il n'y avait pas assez de boulot pour tous, puisque du boulot il y en a, il n'est pas adapté aux demandeurs d'emploi actuels, c'est tout.
Marsh Posté le 24-05-2004 à 13:18:24
pupoul a écrit : |
Je ne dis pas quil ny a pas de boulot, mais que les besoins ne sont pas solvables.
En clair, on est prêt à faire bosser tous les chômeurs, à condition de les payer une misère, et dans des conditions précaires !
Marsh Posté le 24-05-2004 à 14:52:55
eszterlu a écrit : çà c'est le discour dominant, pour "faire peur" |
Le fait est que le développement de la Chine de lInde, etc., est une bonne chose pour eux.
Mais leur développement entraine la disparition de quantités demplois dans nos pays développés, et surtout - des revenus associés au travail.
A défaut dimaginer une autre forme de revenus, pour remplacer les revenus du travail disparus, notre système économique est sans solution.
Marsh Posté le 23-05-2004 à 21:47:27
Nous sommes à la fin d'un cycle économique commencé il y a 2 siècles.
Pourquoi ??
La crise actuelle n'est rien comparee a celle de la Grande Depression ou a celle des annees 30 : les economies n'ont pas autant chute, alors pourquoi ce cycle serait fini ?
De plus aucun autre systeme (viable donc ne parle pas de altermondialistes et autres...) n'est a meme de voir le jour
Cette fois il ne sagit pas dune crise financière, mais dune crise sociale:
Notre système est basé sur un équilibre production/consommation.
Cet équilibre nexiste que si lefficacité de loutil de production est suffisamment faible pour assurer le quasi plein emploi.
Au-delà il nest plus nécessaire que tout le monde travaille pour satisfaire les besoins de chacun.
Dès lors il y a récession, que seuls de nouveaux besoins, demandeurs de main duvre, pourraient freiner.
Nous sommes dans cette phase depuis les années 70, et le chômage ne peut quaugmenter indéfiniment :
En effet, si réduction des revenus du travail => réduction de la consommation => réduction production => réduction des revenus du travail => Spirale.
Ex :
Soit une population active de 100 personnes.
Si le travail des 100 ne permet pas de satisfaire l'ensemble des besoins solvables, il y a plein emploi.
Maintenent, supposons une que le travail de 90 suffise pour satisfaire les 100.
Dix se trouvent alors sans emploi, et consomment jusqu'à épuisement de leurs ressources. Ensuite ils sont exclus.
La population solvable n'est plus 100 mais 90.
Quatre-vingt-une personnes suffisent à satisfaire les 90, et 9 sont exclues.
Reste 81 personnes solvables dont 73 travaillent, et 8 nouveau exclues, etc.
Les salaires n'augmentent pas puisque le marché du travail est défavorable.
La rémunération du capital concentre l'argent.
Si la productivité continue daugmenter, le phénomène s'accélère.
A moins de solvabiliser les chômeurs, je ne vois pas de solution.
Message édité par poilagratter le 24-05-2004 à 10:18:21