Éducation des enfants (et des parents)

Éducation des enfants (et des parents) - Société - Discussions

Marsh Posté le 18-03-2014 à 23:21:58    

Fil suggéré par « Booking », mais celui-ci tardant à le lancer... :o
 
Comment avez-vous été élevés par vos parents, et surtout quelles restrictions vous ont-ils imposées ? [:brille-brille:2]  
Que pensez-vous de l'éducation que vous avez reçue, rétrospectivement parlant ?
Géniteurs et progénitures sont invités à débattre productivement [:nyymi]


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Marsh Posté le 18-03-2014 à 23:21:58   

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Marsh Posté le 19-03-2014 à 00:07:58    

Drapeau.

 

Chez moi les jeux vidéo étaient mal vus, un peu frustrant, mais au moins j'avais appris à savourer chaque moment où l'accès à la playstation était autorisé.
Ma mère refusait très souvent de m'acheter des jeux. Je me souviens lui avoir demandé de m'acheter une bouse davilex sur PC, elle avait miraculeusement accepté, je m'étais bien éclaté dessus malgré la qualité désastreuse du titre. Il fallait savoir se contenter de peu. Fort heureusement mon oncle aimait et aime toujours les jeux vidéo, il a pu assouvir quelque peu ma soif en m'offrant quelques jeux et une xbox.
C'était finalement une bonne chose, je m'étais davantage porté sur la littérature et ai pu éveiller en moi une autre passion qu'était le modélisme (désormais occultée par l'informatique :o).
Aujourd'hui tout cela a bien changé, à moi la quantité de qualité vidéo-ludique. [:super citron]


Message édité par Born Dead le 19-03-2014 à 00:11:07
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Marsh Posté le 19-03-2014 à 01:00:03    

Intéressant [:spurdo]  
 
J'étais moi-même assez porté sur les livres, un peu moins après avoir eu ma première console de jeux. Je n'avais point de restrictions quant à son utilisation, mais je n'y passais pas énormément de temps lorsque j'étais seul (taquiner Mario, voilà quoi [:aramada]) même si à plusieurs on se marrait assez longtemps devant l'écran (Mario sur un kart, ça avait tout de suite plus la gueule et de pêche [:lepcfou]).
 
Quand soudain, ce fut le drame [:androids974] : Internet arriva au foyer. Et 56K ou pas, ça y allait.
Cela n'affecta pas tant ma socialisation de l'époque (lycée), vu qu'après les cours on discutait entre camarades (MSN et Caramail, han, les choses se passaient à fond) et jouait parfois en ligne (Contre-Attaque, La Quatrième Prophétie sur Goa). Par contre le temps passé à lire des bouquins se réduit drastiquement - et cela ne s'est pas tellement amélioré depuis...
Mes heures de sommeil diminuèrent également, même si mes parents durent parfois s'en prendre au modem pour freiner mon addiction :o
 
De ma propre expérience, je validerai donc les poncifs suivants :
- certaines personnes sont plus promptes que d'autres à passer du temps devant une console ou un ordinateur...
- ... mais une connexion à Internet change beaucoup la donne. Si ma Super Nintendo m'avait permis de jouer en ligne, j'aurais certainement passé plus de temps manette en main. À l'inverse, un ordinateur sans connexion à Internet me paraît quasi-inutile, et je suis alors plus enclin à lire un bouquin.
On devrait donc pouvoir être plus leste sur une machine hors-ligne, par contre bien surveiller le temps de connexion (en plus des règles de base en matière de comportement sur Internet).
 
Ah, un mot sur les séries télé.
Avant, on regardait un épisode de Goldorak par jour au Club Do', les pitreries quotidiennes des Musclés, tout ça. C'était gentillet.
Là encore, Internet a changé la donne. En quelques clics et avec un peu de patience, on peut télécharger la saison entière d'un animé ou d'une série télé ; se taper des marathons de 12 ou 24 épisodes à raison de 25 minutes l'un. Et pour peu que le scénario soit prenant, difficile de s'arrêter avant le dénouement de l'histoire...
Pas facile à contrôler pour les parents, surtout si le gamin a un ordiphone ou une tablette à disposition [:baron lichteinberg:5]


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Marsh Posté le 19-03-2014 à 09:07:01    

J'ai eu une éducation formidable, ce qui fait que je suis un mec extraordinaire aujourd'hui :o


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Mon image publique est étonnamment négative, est-ce à cause de mon hobbie qui consiste à gifler des orphelines ? | Je dois aller faire quelque chose de masculin, tel conquérir une nation ou uriner debout.  
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Marsh Posté le 19-03-2014 à 11:40:35    

drap


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salut c pouqie
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Marsh Posté le 19-03-2014 à 12:38:18    

[:drapal]


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One play at a time.
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Marsh Posté le 19-03-2014 à 12:45:46    

Mon enfance fut assez classique.  
Étés à Rangoon, leçons de luge. Au printemps nous fabriquions des casques de viande. Quand j'étais insolent, j'étais mis dans un sac en toile de jute et battu avec des roseaux. Assez classique donc.
A 12 ans j'ai reçu mon premier scribe.
A 14 ans un zoroastrien nommé Vilma m'a rituellement rasé les testicules.


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blacklist
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Marsh Posté le 19-03-2014 à 13:00:55    

Drapal...


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Oh mais laisse allumé bébé /  Y'a personne au contrôle  / Et les dieux du radar sont tous out
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Marsh Posté le 19-03-2014 à 13:24:11    

Pas grave, personne ne va lire ton pavé :o
Nous on veut que Booking vienne se confier ici :o


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Mon image publique est étonnamment négative, est-ce à cause de mon hobbie qui consiste à gifler des orphelines ? | Je dois aller faire quelque chose de masculin, tel conquérir une nation ou uriner debout.  
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Marsh Posté le 19-03-2014 à 13:27:24    

ou pas

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Marsh Posté le 19-03-2014 à 13:27:24   

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Marsh Posté le 19-03-2014 à 14:23:03    

Histoire de poser un drapeau, je vais répondre à Pouquie sur le débat commencé dans le topic Infos insolites

POUQIE a écrit :

ya un juste milieu!!!
 
penser que les jeux, le téléphone et le foot sont mauvais en soi c'est vivre hors de son temps!!
Ce qui est mauvais c'est l'excès et les dérives, comme pour tout
 
Trancher dans le tas et tout interdire plutot que de se pencher un peu plus près et trancher où la dérive commence, c'est s'économiser au détriment de son gosse
Ya un moment où le lardon il va vouloir socialiser et où il va être injustement handicapé. Parcequ'il vivra hors de son environement social, il sera exclu de toutes les discu qui passent par tel, il pourra pas relater avec ses poto qui parleront du dernier super jeu etc., dans 15 ans il relatera même pas aux nouvelles références de la culture populaire... Il parlera juste de ce qu'il a le droit de faire, et quand il dira qu'il a pas de portable parceque son papa veut pas ben il sera frustré et ptetre bien moqué
 
mais putin qu'est ce qu'il y a de mal à autoriser quelques heures par semaine de jeux video à ton gosse (en validant les jeux qu'il achète par exemple et checkant son temps de jeu), de lui donner un portable quitte à avoir un truc assez limité (no data), et le foot même pas j'en parle tellement je capte pas et je suis même pas un fouteux
 
 
après si il a 3ans et demi c'est différent lol


 
Sauf que je n'ai jamais interdit à mon fils les jeux vidéo, le téléphone et le foot: ça l'intéresse pas, c'est tout [:spamafote]. Je n'aime pas ça moi-même, donc je ne peux lui communiquer l'envie, mais il reste libre d'avoir des goûts différents, or il est encore à un âge (12 ans) où il s'est construit en fonction de ses parents.
 
Idem quand j'étais petit: j'étais le seul de mon école à ne pas collectionner les figurines Panini des joueurs de foot. Je me sentais un peu exclu par moment, au point que j'avais tenté un ersatz à base d'autocollants Disney  [:tinostar], mais au final ça m'a jamais empêché d'avoir des copains.


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rm -rf internet/
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Marsh Posté le 19-03-2014 à 14:57:01    

Mes parents me laissaient tout faire, sauf dire des gros mots.  :o  
 
J'ai commencé les jeux vidéos vers 5 ans avec ma vieille atari 3600  puis enchainé avec la game boy quand le grand écran me saoulait.
Même liberté aussi pour les films : quand mon vieux m'emmenait au vidéo club le samedi, j'étais comme dans un rêve devant tant de cassettes vidéos. Je me rendais directement dans l'allée des films d'horreurs et on repartait avec 5 ou 6 films pour le week end  :love:  (en plus on les copiait tous avec nos deux magnéto).
 
Pour les devoirs par contre, ils veillaient au grain et gare à la claque si je ne savais pas mes leçons.
J'ai donc eu une très bonne scolarité jusqu'à mes 13 ans, âge à partir duquel j'ai levé le pied tout simplement par flemme. Je me contentais dés lors du minimum syndical et j'ai maintenu cette vitesse de croisière jusqu'à mon M2.  
 
L'arrivée d'internet (56K) a surement contribué à ce nouvel état d'esprit et là aussi mes parents ne m'ont posé aucune barrière, je vous laisse donc deviner mon usage de celui-ci.  [:esska:1]  
 
Si je dois faire un bilan, je dirais que mes parents ont eu du pot  d'avoir eu un fils comme moi qui se contentait de JV et de films d'horreur.  [:daaadou:1]  
Par contre avec ma soeur c'était plus strict parce que les filles, c'est connu, faut serrer la vis si on ne veut pas qu'elles tombent dans le vice. (true story dans ma famille)


Message édité par thornjstein le 19-03-2014 à 14:57:44
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Marsh Posté le 19-03-2014 à 16:07:26    

Moi, pas de Tv le soir quand j'étais jeune. Pas eu de consoles non plus : la règle, c'était d'aller jouer à la console chez les autres. Donc oui, NES, SNES, Megadrive & co, jai connu, mais pas chez moi :D
 
J'ai attendu 14 ans pour voir un PC arriver à la maison. Mon père avait bien un mac (SE, puis performa 400), mais pour uniquement pour le boulot (autocad & consort, pas de jeux dessus :( )
Sinon, je passais mon temps soit à jouer aux Lego, soit dehors a faire de la merde avec les copains. Classique quoi. [:fifio:3]  


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Marsh Posté le 19-03-2014 à 16:15:21    

Kalymereau a écrit :

Histoire de poser un drapeau, je vais répondre à Pouquie sur le débat commencé dans le topic Infos insolites


 

Kalymereau a écrit :


 
Sauf que je n'ai jamais interdit à mon fils les jeux vidéo, le téléphone et le foot: ça l'intéresse pas, c'est tout [:spamafote]. Je n'aime pas ça moi-même, donc je ne peux lui communiquer l'envie, mais il reste libre d'avoir des goûts différents, or il est encore à un âge (12 ans) où il s'est construit en fonction de ses parents.
 
Idem quand j'étais petit: j'étais le seul de mon école à ne pas collectionner les figurines Panini des joueurs de foot. Je me sentais un peu exclu par moment, au point que j'avais tenté un ersatz à base d'autocollants Disney  [:tinostar], mais au final ça m'a jamais empêché d'avoir des copains.


ok tout va bien alors, c'est surtout que tu l'avais formulé de manière très ambigue alors ^^


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salut c pouqie
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Marsh Posté le 19-03-2014 à 17:20:29    

Appart' dans une tour du 93, un père qui bossait 10h/j, une mère qui a passé une bonne partie de sa vie à élever ses 7 mômes.  
Restrictions d'usage, couché 20h30, ranger ses fringues, pas laisser ses jouets traîner, dresser et débarrasser la table, et le plus dur, la douche...Tous les jours en plus  :cry:  
Pour la rigolade, c'était potes conneries, potes conneries. Et a 17 ans, une révélation [:lezioul:3] elle s'appelait Laurence  :love:

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Marsh Posté le 19-03-2014 à 17:40:41    

Sticki a écrit :

Et a 17 ans, une révélation [:lezioul:3] elle s'appelait Laurence  :love:


 
http://cdn-premiere.ladmedia.fr/var/premiere/storage/images/programme-tv/diaporama/galerie-photos-de-laurence-boccolini/laurence-boccolini2/22191253-1-fre-FR/Laurence-BOCCOLINI_portrait_w858.jpg
 
Celle qui a redressé ta vie ? [:brille-brille:2]


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Marsh Posté le 19-03-2014 à 17:41:53    

Redressé son chibre plutôt :o


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Mon image publique est étonnamment négative, est-ce à cause de mon hobbie qui consiste à gifler des orphelines ? | Je dois aller faire quelque chose de masculin, tel conquérir une nation ou uriner debout.  
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Marsh Posté le 19-03-2014 à 17:47:39    

fatah a écrit :

Redressé son chibre plutôt :o


[:mzitraya:1]

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Marsh Posté le 26-12-2018 à 21:15:06    

Chaud bouillant pour ce sujet mais si je parle de l'éducation, il ne s'agit pas que du scolaire, mais de l'éducation en général.
 
Notamment, comment faire en sorte que les parents éduquent mieux leurs enfants, etc.
 
Par ex, je voudrais présenter l'étude suivante qui indique qu'un critère déterminant de la réussite scolaire dans les divers pays c'est le nombre d'enfants qui perturbent le cours. Partant de là, on ne peut pas parler éducation scolaire sans parler éducation à la maison. De même il serait malhonnête de blâmer les parents sans tenir compte de la culture de masse à laquelle personne ne peut échapper. En bref, c'est un sujet global.
 
https://blogs.mediapart.fr/clement- [...] importance

Citation :

Les statistiques suivantes sont obtenues d'après le TIMSS :
https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2017/01/12/slide1.gif
Graphique 1. Aucune corrélation entre niveau en maths et heures de cours. © Clément Lafon Placette (R²=0,0007)
https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2017/01/12/slide2.gif
Graphique 2. Corrélation positive entre niveau en maths et environnement d’étude à la maison. © Clément Lafon Placette (R²=0,4901)
https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2017/01/12/slide3.gif
Graphique 3. Corrélation négative entre niveau en maths et problème de discipline à l’école. © Clément Lafon Placette (R²=0,5703)


Deux autre pistes évoquées dans l'article sont la mixité et les écarts de niveau de vie.
 
Une proposition que je fais consisterait en ce que des dispositifs visant à accompagner les parents qui ont du mal avec l'éducation de leurs enfants soient beaucoup plus faciles d'accès. Notamment, il y a des parents qui éduquent mal leurs enfants sans s'en rendre compte ou s'en moquent. On ne s'en apercevra que si l'assistance sociale est prévenue, dans le cas de dysfonctionnements graves la plupart du temps. J'offre de mieux le détecter en distribuant des QCM de parentalité (comment éduquerez-vous votre enfant ?) le plus tôt possible (par exemple quand le futur parent apprend qu'il va avoir un enfant), et de proposer ou même d'imposer, selon les scores, des stages de parentalité, dans lesquels on leur fera prendre conscience de l'importance d'une bonne éducation, etc.
 
Plus tard, je passerais pour dire du mal des téléphones portables :o

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Marsh Posté le 27-12-2018 à 23:14:19    

[:pseudo ______]


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Oh mais laisse allumé bébé /  Y'a personne au contrôle  / Et les dieux du radar sont tous out
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Marsh Posté le 12-01-2019 à 12:16:16    

En fait tout ce que j'ai écrit là, c'est ce que je comptais écrire dans un nouveau topic cat politique et puis dans le doute pour que les modos ne suppriment pas, j'ai recherché dans société et donc je l'ai copié ici [:spamafote]  
Bref, comme promis sur les technologies :
http://www.businessinsider.fr/bill [...] an-enfants

Citation :

   Bill Gates et Steve Jobs ont élevé leurs enfants sans technologie — et cela aurait dû être un signal d'alarme
    [...]
    Des études ont montré que les risques de dépression pour un élève de quatrième augmentent de 27% quand il ou elle utilise fréquemment les réseaux sociaux. Les enfants qui utilisent leurs téléphones pendant au moins trois heures par jour ont plus de risques d'être suicidaires. Et de récentes études ont montré que le taux de suicide adolescent aux États-Unis éclipse maintenant le taux d'homicides, les smartphones ayant un rôle moteur.

https://www.sciencesetavenir.fr/san [...] ion_114228

Citation :

   Même éteint, le smartphone occupe nos pensées et réduit notre concentration
    [...]
    Plus le smartphone est visible, plus la concentration diminue

https://www.francetvinfo.fr/societe [...] or=CS2-765

Citation :

"Les enfants qui vont à l'école reçoivent un crayon, mais ils ne sont plus en mesure de le tenir parce qu'ils n'ont pas les compétences fondamentales en mouvement." Voilà ce que déplore Sally Payne, ergothérapeute en chef de la Fondation Heart of England NHS Trust, dans un article publié par le Guardian et repéré par BFMTV. Le responsable ? La technologie, ses claviers et ses écrans tactiles, qu'utilisent dès le plus jeune âge les enfants. La situation est-elle aussi inquiétante en France ? Franceinfo a posé la question à Danièle Dumont, docteure en sciences du langage et enseignante en pédagogie de l'écriture.
 
Franceinfo : "Les enfants n'entrent pas à l'école avec la force et la dextérité qu'ils avaient il y a dix ans", écrit le Guardian. La raison : un usage trop précoce de la technologie. Qu'en est-il en France ?
 
Danièle Dumont : Nous observons en France le même phénomène qu'au Royaume-Uni. Les enfants, très tôt, vont manipuler des claviers. Cela se passe dès l'âge de 6 mois puisque dans le commerce sont vendues des petites consoles qui invitent les enfants à appuyer sur des touches pour voir apparaître un personnage ou entendre un son. Je comprends que les parents puissent penser que c'est bien. Le problème, c'est que l'articulation de l'index va s'atrophier et l'index va pouvoir se plier à l'envers si j'ose dire. Et lorsque l'on va vouloir utiliser un crayon, on ne va plus pouvoir le bloquer puisque l'index plie dans l'autre sens.

Le livre TV lobotomie qui compilait des études similaires pour la télé. Une était particulièrement frappante, bon outre la comparaison de dessins d'enfants en fonction du temps passé devant la télé, c'est l'évolution dans un petit village qui venait de recevoir la télé des scores au SAT je crois en fonction du temps. Le village avait jusque là des résultats plus hauts que la pop nationale, si on mettait en ordonnées que plus l'ordonnée est haute plus le score moyen du village est bas et en ordonnée y=0 le score qu'avait le village au début, et que sur le même graphique on dessine le taux de pénétration de la télé dans le village de telle manière que l'ordonnée la plus haute corresponde au taux de pénétration le plus haut et ait la même hauteur que le score moyen au SAT le plus bas, on trouvait ceci :

  • A la fin de l'exp les résultats au SAT avaient rejoints la moyenne nationale (avaient baissé donc)
  • La courbe des résultats au SAT était quasiment exactement un translaté de celle du taux de pénétration de la télé, avec un intervalle de 17 ans, le temps que les enfants grandissent avec la télé :ouch:  

Encore un autre :

Citation :

La très sérieuse émission 60 Minutes Overtime de la chaine américaine CBS a publié le 9 décembre 2018 les premiers résultats d’une enquête scientifique menée à grande échelle, qui pointe du doigt l’impact des smartphones et autres tablettes sur le développement du cerveau des plus jeunes.
 
Les journalistes de CBS confient avoir commencé à s’intéresser à la question de l’impact neurologique des écrans connectés sur les plus jeunes après avoir rencontré Tristan Harris, en 2017. Cet ancien directeur de Google leur expliqua sans sourciller que les applications pour smartphones étaient conçues par ses ingénieurs pour « capter l'attention des utilisateurs », et de « créer une habitude », donc une forme de dépendance.
 
Les programmeurs appellent même cela du « piratage cérébral » outre Atlantique, sans s’en inquiéter pour autant.
 
Pour mesurer l’impact des instruments connectés sur les chères têtes blondes, il faut avoir à l’esprit qu’aux Etats-Unis, les enfants passent en moyenne 4 heures et demie par jour à regarder leur téléphone : les jeunes Européens ont de plus en plus tendance d’ailleurs à leur emboiter le pas.
 
D'autant que les tout-petits eux-mêmes se voient offrir de plus en plus tôt des smartphones et des tablettes : on se demande bien pourquoi !
 
Dans les deux reportages diffusés par 60 Minutes, le pédiatre Dimitri Chrisakis - directeur du Centre de protection de l’enfance de Seattle et professeur à la Faculté de médecine de Washington - explique que les tout-petits utilisent de plus en plus d'appareils mobiles pour se calmer eux-mêmes, plutôt que d'apprendre à le faire avec l’aide de leurs parents.
 
Le scientifique, auteur de plus de 170 ouvrages sur l’enfance, avertit que la technologie se substitue de plus en plus à la relation avec les parents. A ces derniers, il conseille avec un jeu de mot difficile à rendre dans la langue de Molière : « les tout-petits ont besoin de davantage d’attention que d’applications », « laps more than apps ».
 
L’étude sur le développement cognitif du cerveau des adolescents, ou ABCD - la plus large jamais réalisée aux Etats-Unis - a débuté en 2016. Elle concerne 11 874 enfants âgés entre 9 et 10 ans régulièrement soumis à une batterie d’examens neurologiques.
 
Le docteur Gaya Dowling, membre des Instituts nationaux de la santé (NIH) responsables de l’enquête, explique que le projet avait initialement pour objet « d’évaluer les effets neurologiques de l’alcool, de la drogue, et des blessures sportives sur les jeunes ».
 
Bien vite, explique Gaya Dowling, les scientifiques ont voulu prendre en compte le temps passé devant un écran connecté : « ces appareils sont si addictifs que nous formulions entre nous l’hypothèse d’un impact non négligeable sur le cerveau et le développement social ».
 
Les premiers résultats sont sans appel et ont mis en évidence auprès de 4500 jeunes « gros consommateurs d’écrans » qu’ils présentaient des « différences notables dans le développement physique de leur cerveau ».
 
Plus précisément, le cortex - l'écorce cérébrale qui traite les informations envoyées au cerveau par les cinq sens - s’est aminci de façon prématurée. « Ce qui doit arriver beaucoup plus tard, s’est produit ici très tôt », s’inquiète la scientifique.
 
Cet amincissement du cortex s’observe normalement auprès des personnes âgées, il va de pair avec une diminution des neurones, et donc des fonctions cognitives. Il se retrouve, à l’extrême, dans la maladie d’Alzheimer…
 
Qu’on n’objecte pas au docteur Dowling que ces résultats seraient l’effet du hasard : « quand vous avez 12 000 enfants sous la main, vous pouvez contrôler beaucoup de choses », précise la scientifique qui poursuit : « pour déterminer si c'est vraiment le temps passé devant un écran qui est la cause d’un impact neurologique, vous pouvez examiner les enfants qui passent beaucoup de temps sur des écrans, par opposition à ceux qui ne le font pas ; les enfants qui passent beaucoup de temps à l'écran et qui pratiquent un sport, par opposition aux enfants qui passent beaucoup de temps à l'écran, et qui n’en pratiquent pas ».
 
Les informations fournies par l'étude ont également mis en lumière ce qu’on avait déjà observé ailleurs : à savoir que les enfants qui passent deux heures par jour ou plus sur des écrans, obtiennent un score inférieur aux tests de mémoire et de langue que les autres.
 
60 Minutes prévient : de nombreuses autres découvertes sont attendues, à mesure que les données collectées par les NIH seront mises à la disposition des chercheurs du monde entier. Mais il faudra peut-être encore beaucoup d'années avant que les scientifiques puissent résoudre un autre casse-tête qui tient du paradoxe de la poule et de l’œuf : l’examen du cerveau de l'enfant permet-il de déterminer le temps passé sur les écrans ou le temps passé devant un écran façonne-t-il, à lui seul, le cerveau d'un enfant ?
 
Tous les chercheurs en neurosciences auprès desquels les journalistes de CBS ont enquêté, s'accordent pour dire que, lorsqu'ils auront trouvé la réponse, « il y a de fortes chances qu'une nouvelle technologie soit parvenue à remplacer ces gadgets qui retiennent l'attention de nos enfants, car la Silicon Valley avance toujours plus vite que la science ».
 
Marcel De Corte diagnostiquant, il y a 50 ans, une “intelligence en péril de mort” n’a décidément rien perdu de son actualité.

https://fsspx.news/fr/ecrans-connec [...] -203920449

Citation :



Ci dessous, enquête PISA "connectés pour apprendre"

Citation :

https://www.oecd.org/pisa/keyfindin [...] ce-fre.pdf Au  cours  des  10  dernières  années,  les  pays  qui  ont  consenti  d’importants  investissements  dans  les TIC  dans  le  domaine  de  l’éducation  n’ont,  en  moyenne,  enregistré  aucune  amélioration  notable  des  résultats  de  leurs  élèves  en  compréhension  de  l’écrit,  en  mathématiques  et  en  sciences.  En 2012,  dans  la  grande  majorité  des  pays,  les  élèves  utilisant  modérément  les  ordinateurs  à  l’école  affichaient  en  général  des  résultats  scolaires  légèrement  meilleurs  que  ceux  ne  les  utilisant  que  rarement ;  mais  les  élèves  utilisant  très  souvent  les  ordinateurs  à  l’école  obtenaient  des  résultats bien inférieurs, même après contrôle de leur milieu socio-économique.  


Citation :

http://www.oecd.org/fr/education/s [...] ultats.pdf
Les  ressources  investies  dans  les  TIC  dans  le  domaine  de  l’éducation  ne  sont  pas  liées  à une amélioration des résultats des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences.• Dans les pays où il est moins courant pour les élèves d’utiliser Internet à l’école dans le cadre du travail scolaire, la performance des élèves en compréhension de l’écrit a connu une amélioration plus rapide que dans les pays où cette pratique est plus répandue, en moyenne.  • Dans l’ensemble, la relation entre l’utilisation des ordinateurs à l’école et la performance s’illustre graphiquement par une courbe en forme de U inversé, qui suggère qu’un usage limité des ordinateurs à l’école peut être plus bénéfique que l’absence totale d’utilisation, mais que les niveaux d’utilisation supérieurs à la moyenne actuelle des pays de l’OCDE sont associés à des résultats significativement plus faibles.


Message édité par Profil supprimé le 06-04-2019 à 22:20:04
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Marsh Posté le 27-10-2020 à 14:29:24    

https://www.franceinter.fr/emission [...] tobre-2020

Citation :

   Lundi, la ministre déléguée aux sports, Roxana Maracineanu, dressait ce constat dur : "nos enfants perdent en motricité, en capacité cardio-respiratoires, il est urgent d'infléchir cette tendance".
 
    Quinze ans qu'il prépare les cours d'Education Physique, quinze ans qu'il voit chaque année le niveau des classes de sixième baisser inexorablement.
 
    "Le problème ce n'est pas ici, c'est qu'ils ne pratiquent pas chez eux. On voit bien quand on les entraîne qu'ils ont les capacités, mais vu qu'ils ne font que très peu de sport en dehors de l'école, ça se ressent", explique Yann Sthal. Effectivement, les jeunes, onze ans en moyenne, décrivent bien souvent une activité préférée liée aux écrans : "TikTok sur mon téléphone" pour l'une, "des vidéos sur Youtube sur l'ordinateur" pour un autre, "jouer aux jeux vidéos sur ma console" pour un dernier.


Citation :

Depuis plusieurs années François Carré, cardiologue du sport à Rennes, se bat pour alerter les pouvoirs publics sur les dangers de la sédentarisation. Pour lui, les politiques publiques vis-à-vis de ce fléau sont comparables à celles liées au tabac après la Seconde Guerre Mondiale. "Personne ne pensait que c'était dangereux de fumer à l'époque, et bien là on est dans la même situation en France, on n'a pas mesuré les effets, on ne met pas le paquet sur la prévention". Prévenir, c'est encourager le sport, faciliter la pratique du vélo en ville, veiller à produire des campagnes concernant l'alimentation. "En Suède ils font de la prévention, l'espérance de vie en bonne santé est de 9 ans supérieure à la notre", explique François Carré, "ça coûte une fortune en médicaments". Les résultats scolaires aussi s'en ressentent, selon plusieurs études.
 
    "Il y avait une institutrice anglaise, elle a décidé de faire marcher un 'mile' à ses élèves chaque matin avant de commencer la classe. Rapidement, on s'est rendu compte que ses élèves avaient les meilleurs résultats de l'école"  
 
Des études scientifiques ont découlé de cette anecdote, mais n'ont jamais été lues, c'est ce que déplore le Pr Carré, par les responsables politiques.

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Citation :

Des aires de jeux permissives pour des enfants plus libres
Courir, grimper, se confronter au risque, le maîtriser... Autant d'activités indispensables au développement des enfants. Des terrains d'aventure voient le jour, qui font la part belle à l'imagination et au sens du défi.
Reste à convaincre les parents. Pour de nombreux enfants de soixante-huitards - ceux qui ont dormi dans des couffins en osier sur la banquette arrière des 2CV et qui ont passé des heures dans des greniers, ignorés par les adultes - lâcher du lest est compliqué. Ils sont devenus des « parents hélicoptères », comme on les surnomme aux Etats-Unis, des amis bienveillants et omniprésents, qui surveillent en permanence et volent au secours de leur progéniture à la moindre contrariété, risquant de créer une dépendance, une incapacité à grandir et à affronter un monde perçu comme hostile et dangereux. Une étude anglaise montre qu'en 1971, 80 % des enfants de CE2 se rendaient à l'école tout seuls. En 1990, ils ne sont plus que 9 %, et encore moins aujourd'hui. Pourtant, hormis les enlèvements par des proches, liés aux divorces ratés, les kidnappings d'enfants n'ont pas augmenté.
https://www.lemonde.fr/m-le-mag/art [...] 00055.html


Citation :


Fliqués, surprotégés, les enfants d’aujourd’hui ont à peine le droit d’aller acheter seuls une baguette de pain. Une culture du risque zéro qui les prive de liberté et les prépare mal aux aléas de la vie.
C’est un étrange phénomène qui se répand dans certains squares. Les bancs, initialement prévus pour que les parents discutent en retrait, se vident. Les adultes restent collés au toboggan ou à l’échelle de corde. « Tu veux que je te tienne ? » « Fais attention ! » Pas question de risquer une chute, malgré le rembourrage des sols. A la tombée du jour, le square ferme, et les enfants qui jouent encore seuls dans les rues ne sont pas « autonomes » mais « livrés à eux-mêmes », sous-entendu à moitié abandonnés.
Cela n’a rien à voir avec la façon dont leurs parents ont grandi. Lenore Skenazy le sait. Elle s’est fait connaître il y a huit ans, aux Etats-Unis, après avoir publié un article dans lequel elle racontait avoir laissé son fils de 9 ans prendre le métro seul. Des caméras sont allées attendre le gamin à l’école pour lui demander comment il avait fait. Plus récemment, elle a proposé aux New-Yorkais de la payer 250 dollars de l’heure pour qu’elle ne surveille pas leurs enfants (« je les emmènerai au square et j’irai boire un café au Starbucks »). Tout cela lui a valu le surnom d’« America’s Worst Mom », « pire mère de l’Amérique ». Un titre qui lui a permis d’animer pendant un an une émission de télé-réalité – « je devais convaincre des parents de laisser leur enfant de 10 ans monter sur un vélo. »
Oui, mais le monde a changé, lui dit-on. Effectivement, répond-elle. Les voitures freinent mieux. Les aires de jeux sont tapissées de revêtements amortissants. Chaque adulte est équipé d’un téléphone portable. Les taux d’homicide n’ont jamais été aussi faibles et les rarissimes affaires de kidnapping sont quasiment toujours le fait de proches de l’enfant. Et pourtant, tout dans le comportement des adultes nous laisserait croire le contraire.
https://www.lemonde.fr/m-perso/arti [...] 97916.html

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Marsh Posté le 02-01-2021 à 18:39:38    

https://sciencepost.fr/wp-content/uploads/2019/07/5d2f483a7d222c27857125ca-1136-633.jpg
https://sciencepost.fr/et-vous-vos- [...] tronautes/

Citation :

Trois enfants américains sur dix rêvent de devenir youtubeurs, tandis qu’en Chine, 56 % des enfants disent vouloir devenir astronautes, révèle un nouveau sondage.


Citation :

Résultat : en Grande-Bretagne et aux États-Unis, seuls 11 % des enfants semblaient préférer devenir astronautes, quand près de 30 % ont souligné vouloir devenir youtubeurs. En Chine, c’est l’inverse. En effet, 56 % des interrogés ont noté vouloir devenir astronautes, quand 18 % d’entre eux voulaient devenir youtubeurs.

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Marsh Posté le    

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