Que ce passe-t-il dans les cuisines ? - Société - Discussions
Marsh Posté le 22-11-2005 à 21:14:14
ReplyMarsh Posté le 22-11-2005 à 21:23:30
En cuisine, une fois j'ai été victime de ma folie de manger des choses préparées par mes soins...
Sinon jamais...
Marsh Posté le 22-11-2005 à 21:24:36
moule_bite a écrit : En cuisine, une fois j'ai été victime de ma folie de manger des choses préparées par mes soins... |
c'etait la pizza ou les pates ?
Marsh Posté le 22-11-2005 à 21:25:07
J'crois qu'ya eu un peu des 2
Marsh Posté le 22-11-2005 à 21:25:37
ReplyMarsh Posté le 22-11-2005 à 21:26:05
C'est surtout dans les étabblissements de grand luxe que ça se passe, les marmittons sont payés une misère, et ils sont furieux de voir des bourges claquer en un repas ce qu'ils gagnent en trois mois, d'ou vengeance mesquine et sâle.
Le frère d'une amie était stagiaire dans les cuisines d'un 4 etoiles toulousain,et il disait qu'on y faisait des concours à qui crachait de plus loin dans le potage.
Marsh Posté le 22-11-2005 à 21:32:39
charlie 13 a écrit : C'est surtout dans les étabblissements de grand luxe que ça se passe, les marmittons sont payés une misère, et ils sont furieux de voir des bourges claquer en un repas ce qu'ils gagnent en trois mois, d'ou vengeance mesquine et sâle. |
oui en effet
Marsh Posté le 22-11-2005 à 21:37:07
charlie 13 a écrit : C'est surtout dans les étabblissements de grand luxe que ça se passe, les marmittons sont payés une misère, et ils sont furieux de voir des bourges claquer en un repas ce qu'ils gagnent en trois mois, d'ou vengeance mesquine et sâle. |
Et c'est le chef de cuisine qui avait organisé le concours, sous l'oeil amusé du directeur qui distribuait les prix ?
Marsh Posté le 22-11-2005 à 21:47:47
charlie 13 a écrit : C'est surtout dans les étabblissements de grand luxe que ça se passe, les marmittons sont payés une misère, et ils sont furieux de voir des bourges claquer en un repas ce qu'ils gagnent en trois mois, d'ou vengeance mesquine et sâle. |
je suppose qu'il s'agissait pas de la notation du guide michelin
Marsh Posté le 22-11-2005 à 21:52:36
Bon allez rapidement un petit témoignage...
On venait de Santa Clara je crois, dans notre Hyundai de location, et on roulait depuis pas mal de temps déjà en direction de Cienfuegos, et pour ainsi dire, on avait vraiment faim.
une sec je reviens.
Marsh Posté le 22-11-2005 à 22:27:10
Me revoilà enfin, j'espère que celà n'a pas été trop long
Notre Hyundai, pour bien se rendre compte, ressemblait à ça:
Une machine aux performances rares
Mais ce n'est pas là l'essentiel.
Juste en passant, Cienfuegos, cité balnéaire jeune et multi-culturelle, peu de monuments marquants, mais ville très intéressante humainement:
C'est quoi le sujet du topic déjà
Ah oui, les cuisines.
Donc on arrive à Cienfuegos, ça circule moyennement, il y a une foule importante, complètement bariolée, et là on file vers une adresse du routard, on rentre, et là... comme un relan tenace de sodomisation, il faut croire que l'instinct, fort récent il est vrai, que nous avions développé nous sauva la mise pour cette fois: l'ambiance fleurait bon la bonne mise en scène du jinétéro de base (rabatteur ultra casse couille cubain), avec une mise en scène grandiose au service de l'estampe, avec le sourire ! L'élément déclancheur fut: "Ah oui, Toulouse ! Nous on a des copains à Marseilles" C'était incroyable le nombre de jinétéros qui avaient des potes français à Marseilles Pour bien comprendre cette méfiance qui peut sembler étonnante, il faut dire que dès le premier soir, on s'est retrouvés dans une vieille américaine avec deux putes à bord et l'autre malade qui voulait absolument nous trouver de la coke, alors qu'on lui avait juste demandé de nous indiquer un bar Inutile de vous dire que ça a été difficile de se débarrasser de lui, même le lendemain à l'hôtel, le premier gus qu'on a vu quand l'ascenseur s'est ouvert, c'était notre ami, qui ne lâchait rien, et qui voulait nous montrer des appartements avec clim et peut être nous présenter des copines. Le problème, c'est qu'on venait pas à Cuba pour des putes, alors forcément, les jinéteros essayaient de nous refourguer plutôt de la coke, des appartements, du rhum, des cigares ou que sais je encore, bref, ils fesaient preuve d'imagination. Et quand on s'est apperçu qu'il fallait recompter la monnaie systématiquement partout, qu'il fallait faire gaffe à ne pas se faire rendre la monnaie en monnaie cubaine, gaffe avec une partie des taxi qui truquent bien évidemment à bloc les compteurs, tant et si bien que l'expérience La Havanne n'a pas été reconduite, et c'est ce qui explique que nous avons loué cette superbe Hyundai, et que nous avons enfin trouvé, après quelques heures de route seulement, le vrai Cuba, c'est à dire celui qui n'est pas encore pourri par le dollars... Des gens sympas, vraiment, je repense à cette instit Cubaine avec qui on a fait un bout de chemin (on prenait en stop les plus âgées comme ça on était sûrs que c'était pas des putes... Et comme il y a dans le pays un énorme problème à la fois de pétrole et de transport, il faut absolument prendre les gens en stop à Cuba) Elle nous avait arrêté à côté d'une ferme... En plien milieu de l'île, sur la partie la plus rurale, un immense noir Cubain arrive vers nous avec un poulet décapité sanglant d'une main, et une machette de l'autre. L'instit lui demande d'aller nous couper de la canne à sucre fraîche, il s'exécute (miam le sang de poulet sucré ) et nous ramène deux cannes, les prépare, on le remercie et on repart, nous voilà au milieu de nulle part (Cuba est long comme la France), au milieu des champs, et nous voilà avec le pote à machouiller les bouts de canne, doublant des hommes à cheval, et avec cette instit à l'arrière qui nous explique qu'avec l'arrivée massive du dollars, tout l'équilibre de la société est faussé, car des jeunes filles peuvent faire en une soirée ce que gagne une instit en un an...
Cienfuegos, donc, on cherche encore des restos, bon sang, ça va pas être simple, idée, on fonce vers le front de mer, là au moins, dans toutes les villes du mondes, il y a des restos...
Celà ne manque pas en effet, on trouve difficilement une place, près d'une calèche à touristes, allez hop, le choix maintenant.
Et là... En gros nases que nous fûment... On choisi celui de droite...
Celui de droite, c'était l'étatique, on aurait du se méfier, il n y avait personne...
une sec
Marsh Posté le 22-11-2005 à 22:48:46
je la ressortirai celle là (meme si on dit sodomie tout court en français correct , enfin correct, j'me comprends, surtout depuis que les wesh wesh preferet dire sodomie plutot que enculade )
Marsh Posté le 22-11-2005 à 23:10:51
suite et fin rassurez vous
Donc on rentre dans ce putain de resto, et là... vide, désert, pas un rat... C'est un peu pour celà qu'on l'a choisi en fait, à côté, il y avait plein de monde, et on pouvait vraiment plus attendre...
Et là, première chose étrange: le resto semble... mort. Difficile à expliquer, mais il n'y a rien à l'intérieur qui puisse indiquer qu'il y a des gens qui y ont récemment mangé. Aucune fleur, aucune couleur, aucun cadre, rien sur les tables, non seulement il n'y a personne mais en plus il n'y a rien, si ce n'est quelques tables et des chaises...
On s'installe, le service est très rapide, un bon point, ce sera le dernier.
Les serveuses sont absentes, complètement flottantes dans la salle, on a l'impression d'être servi par des militaires...
On ne bataille pas pour choisir, on a faim, il nous faut du riz, ce sera de la paëlla et on pousse le vice jusqu'à prendre une entrée, ce sera des gambas...
Très rapidement l'entrée, et là... bizarre... des petites crevettes salement amochées... complètement désagrégées et farineuses, certaines pleines d'oeufs, on se dit, pas grave, le riz arrive...
Et celà ne tarde pas en effet, très, trop rapide, les assiettes de paëlla sont déjà là... Et bien vous savez quoi, je viens de me rappeller exactement quel goût avait cette paëlla... C'est innommable... Faut imaginer un riz trop cuit dans du liquide lave glace, amélioré de deux cent "bouillon cube", 50 grammes de gros sel et une bouillie de soupe de poisson du réveillon dernier soupoudré de jus de poubelle.
Et bien croyez moi si vous voulez, on a tout mangé jusqu'au dernier grain de riz.
C'était terrifiant comme on avait faim... Sur la fin, on commençait à ricaner gentilement, tellement c'était dégueulasse...
Puis à la fin, je demande les toilettes pour me laver les mains. J'y vais, pas de lavabo.
Je demande alors à une serveuse un endroit pour me laver les mains, et là...
Elle m'accompagne en cuisine...
Je ne pourrais pas décrire exactement l'apocalypse que j'ai vue, car je vais vous avouer une chose, ce que j'ai vu m'a tellement effrayé, que immédiatement, je me suis privé de regarder d'avantage, un peu comme si je ne voulais pas être complice d'avoir découvert un tel truc, et quel truc...
100% des ateliers auto que j'ai vu dans ma vie étaient très largement plus propres que cette cuisine. La première chose qui m'a frappé, c'est la pénombre, des dames travaillant sans vraiment de coeur et sans quasiment de lumière. La seconde chose qui m'a frappé, c'est qu'il n'y avait pas de nourriture, nulle part, ni d'ustensiles, uniquement des amoncellements de vaisselles, et surtout la crasse, une crasse noire, cette cuisine était grise, et ce n'était pas seulement le manque de lumière qui donnait cette impression, c'est une vision totalement de cauchemard.
Et là, j'approche de l'évier, c'était dégueulasse, totalement surnaturel, des poubelles qui dégueulaient à côté, du poisson encore dans les assiettes, je me suis lavé les main là, très rapidement, sans savon car il n'y en avait pas et je suis reparti aussitôt. Je n'ai aucun souvenir d'être sorti de la cuisine, je n'ai rien regardé en sortant, me concentrant sur la porte, je retourne voir le pote, livide...
"Qu'est-ce qu'il se passe ?"
"Non rien je t'explique ça en sortant"
Et là je lui raconte ma vision, il ne me croit pas au début, puis finit pas me croire, on éclate de rire sur le niveau de cette bouffe, puis on prends la caisse...
Là sur ce, on roule un peu, là encore, ça circule au ralenti...
Et... J'ai comme un truc bizarre qui m'arrive... Je me sens pas trop dans mon assiette... Je me sens peu à peu comme empoisonné...
Juste avant d'emprunter un espèce de pont, là je dis à mon collègue de se garer d'urgence.
Je me précipite dehors, et je me force à dégueuler, allègrement.
Au début, le pote est mort de rire, puis à force de me voir il commence par douter.
J'essaie de le convaincre que lui aussi doit se faire dégueuler car ce qu'on a bouffé le mérite. Il refuse puis à force de m'entendre, il fait " et merde !" et hop, le voilà juste à côté de moi, et lui aussi se met à vomir tout ce qu'il peut, et là, on se met à éclater de rire, tout en gerbant, une grosse crise de fou rire, en ville, voiture garée et deux clampins en train de dégobiller tout ce qu'ils peuvent en coeur... classieux
Nos rires se calment, mais ils sont peu à peu couvert par d'autres, on relève la tête: En fait, on était en train de dégueuler dans le jardin de Cubains, et ils étaient là, aux portes et aux fenêtres de ces maisonettes, une dizaine à nous regarder depuis un bon moment et ils étaient explosés de rire
Allez, Tonton Gaston arrête de vous saouler avec ses histoires.
Marsh Posté le 22-11-2005 à 23:15:27
T'auras mis le temps pour la raconter ton histoire...
Marsh Posté le 22-11-2005 à 23:26:39
Dans le même genre, un collègue visite l'inde en bus, tout le bus affligé d'une furieuse "tourista".
A la tombée de la nuit, ils somment le chauffeur d'arrêter pour une urgence, et tout le bus se precipite pour s'installer dans un espace caché entre des gros buissons.
En plein degasage,ils voient des têtes sortir des "buissons", qui étaient en fait des huttes, ou vivaient des locaux, complètement ahuris de voir des étrangers s'assembler pour une telle activité sur ce qui était, en fait, la place du village.
Marsh Posté le 22-11-2005 à 23:29:46
hans zimmer a écrit : |
Ben oui, mais tu avoueras qu'elle était difficile à résumer en deux lignes.
Marsh Posté le 22-11-2005 à 23:34:17
ReplyMarsh Posté le 22-11-2005 à 23:36:26
needless a écrit : géniale l'histoire gaston )) t'en as d'autres comme ça ? |
Ben je peux te raconter l'intégralité du périple au 08 004 008 pour le prix d'un simple appel à tahiti
Je peux éventuellement raconter la première soirée, car on a fait très fort...
Marsh Posté le 23-11-2005 à 13:50:12
needless a écrit : oh oui oh oui! |
Bon je vais voir ce que je peux faire
Mais avant tout, je te laisse le soin de trouver un topic "voyages" pour ne pas être HS.
Marsh Posté le 23-11-2005 à 14:01:16
"j'ai mangé dans le resto le plus crade de cuba avec un pote et j'en ai gerbé mes tripes.
la cuisine était déguelasse et la bouffe aussi"
Spoiler : en 2 lignes |
Marsh Posté le 23-11-2005 à 15:35:07
friday_13 a écrit :
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boaaah c'était mieux raconté par gaston
Marsh Posté le 22-11-2005 à 21:12:47
J'ai vu un
Message édité par Profil supprimé le 22-02-2015 à 00:56:52