Philosophie Urgent - Vie pratique - Discussions
Marsh Posté le 19-01-2003 à 15:50:58
encore un qui veut qu'on lui fasse sa dissert' à sa place
des fois je me dis que la plupart des élèves de terminales ne sont pas assez mûrs pour faire de la philo
Marsh Posté le 19-01-2003 à 15:51:22
The Loose Nuts a écrit : Question que je me pose comme ca |
Très bonne question, trop profonde pour moi, j'ai tellement de théories là dessus mais tellement peu de temps pour les exposer...
Marsh Posté le 19-01-2003 à 15:51:48
C_Po_Ma_Faute a écrit : |
Pourtant la philo ça pue la merde
Marsh Posté le 19-01-2003 à 15:54:53
ReplyMarsh Posté le 19-01-2003 à 15:55:48
C_Po_Ma_Faute a écrit : |
`
Nan j'en suis a la fac mais c'est juste une question que je me pose la :-(
Marsh Posté le 19-01-2003 à 15:57:26
ReplyMarsh Posté le 19-01-2003 à 15:57:55
C_Po_Ma_Faute a écrit : |
je me lève et je dis que ca pue (je ne suis pas en term )
Marsh Posté le 19-01-2003 à 16:00:54
SirJeannot a écrit : je me lève et je dis que ca pue (je ne suis pas en term ) |
Personne pour repondre a mes questions ?
Marsh Posté le 19-01-2003 à 16:03:31
The Loose Nuts a écrit : |
déjà analyser les phrases du sujet
prédestiné -> ca amène les croyances, ca te fait déjà une bonne piste
Marsh Posté le 19-01-2003 à 16:23:28
un début de réflexion :
tout comme la nature et tout ce qui la compose, l'homme na nait ni "bon", ni "mauvais", le bien et le mal ne sont que des concepts inventés par l'homme mais nécessaire à la réflexion, je dirais même plus : on ne peut pas parler de morale, et encore moins de loi, si on considère que tout est neutre, il nous faut ces concepts.
Pour l'homme, c'est sa réflexion, son éducation, son environnement, son expérience qui vont faire entrer tel ou tel comportement, telle ou telle idée dans une catégorie plutôt que dans une autre.
Marsh Posté le 19-01-2003 à 16:27:46
SirJeannot a écrit : déjà analyser les phrases du sujet |
Non mais je sais tous cela mais je vous demande qu'est ce que vous en pensez ?
Marsh Posté le 19-01-2003 à 16:41:57
ce que j'en pense
bah que c'est surtout le milieu qui conditionne la facon d'agir, voilà
Marsh Posté le 19-01-2003 à 16:42:06
senses a écrit : J'adore le "J'me posais la question" |
Tu te poses jamais de questions toi ?
Marsh Posté le 19-01-2003 à 16:43:57
ca aussi ca conditionne la facon de penser
Marsh Posté le 19-01-2003 à 16:55:12
senses a écrit : |
mais que à un moment ou à un autre, il est bien amené à réfléchir sur ce point (s'il est assez ouvert pour le faire)
Marsh Posté le 19-01-2003 à 16:58:01
senses a écrit : |
pour établir son projet de la vie, à mon sens oui
Marsh Posté le 19-01-2003 à 17:05:07
The Loose Nuts a écrit : Question que je me pose comme ca |
ça dépend dans quel pays.
The Loose Nuts a écrit : Question que je me pose comme ca |
c tout le contraire cf. JJ Rousseau c la fréquentation de tous ces tordus ds les grandes métropoles qui rend l'homme mauvais.
***
"Enfin l'ambition dévorante, l'ardeur d'élever sa fortune relative, moins par un véritable besoin que pour se mettre au-dessus des autres, inspire à tous les hommes un noir penchant à se nuire mutuellement, une jalousie secrète d'autant plus dangereuse que, pour faire son coup plus en sûreté, elle prend souvent le masque de la bienveillance."
(Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, II)
"Parmi le peuple où les grandes passions ne parlent que par intervalles les sentiments de la nature se font plus souvent entendre. Dans les états plus élevés ils sont étouffés absolument, et sous le masque du sentiment il n'y a jamais que l'intérêt ou la vanité qui parle."
(Rousseau, Les confessions, IV)
"L'homme civil veut que les autres soient contents de lui, le solitaire est forcé de l'être de lui-même ou sa vie lui est insupportable. Ainsi le second est forcé d'être vertueux, mais le premier peut n'être qu'un hypocrite."
(Rousseau, Mon portrait, 22)
"Tous les premiers mouvements de la nature sont bons et droits. Ils tendent le plus directement qu'il est possible à notre conservation et à notre bonheur : mais bientôt manquant de force pour suivre à travers tant de résistance leur première direction, ils se laissent défléchir par mille obstacles qui les détournant du vrai but leur font prendre des routes obliques où l'homme oublie sa première destination. L'erreur du jugement, la force des préjugés aident beaucoup à nous faire prendre ainsi le change ; mais cet effet vient principalement de la faiblesse de l'âme qui, suivant mollement l'impulsion de la nature, se détourne au choc d'un obstacle comme une boule prend réflexion."
(Rousseau, Rousseau juge de Jean-Jacques, Premier Dialogue)
"Les passions primitives, qui toutes tendent directement à notre bonheur, ne nous occupent que des objets qui s'y rapportent et n'ayant que l'amour de soi pour principe sont toutes aimantes et douces par leur essence : mais quand, détournées de leur objet par des obstacles, elles s'occupent plus de l'obstacle pour l'écarter que de l'objet pour l'atteindre, alors elles changent de nature et deviennent irascibles et haineuses, et voilà comment l'amour de soi, qui est un sentiment bon et absolu, devient amour-propre ; c'est-à-dire, un sentiment relatif par lequel on compare, qui demande des préférences, dont la jouissance est purement négative, et qui ne cherche plus à se satisfaire par notre propre bien, mais seulement par le mal d'autrui.
Dans la société humaine, sitôt que la foule des passions et des préjugés qu'elle engendre a fait prendre le change à l'homme, et que les obstacles qu'elle entasse l'ont détourné du vrai but de notre vie, tout ce que peut faire le sage, battu du choc continuel des passions d'autrui et des siennes, et parmi tant de directions qui l'égarent ne pouvant plus démêler celle qui le conduirait bien, c'est de se tirer de la foule autant qu'il lui est possible et de se tenir sans impatience à la place où le hasard l'a posé ; bien sûr qu'en n'agissant point il évite au moins de courir à sa perte et d'aller chercher de nouvelles erreurs."
(Rousseau, Rousseau juge de Jean-Jacques, Premier Dialogue)
***
(tu peux me dire merci ton topic est sauvé )
Marsh Posté le 19-01-2003 à 17:54:54
Tiens c'est cool ça me fait réviser mes cours .
Disons qu'il serait intéressant de voir comment on percoit l'homme ou plutôt l'enfant dans l'histoire .
Les philosophes ont été les premiers à s'intéresser au développement de l'enfant, et le premier philosphe à s'être penché sur la question est Platon.
Pour lui, l'enfant est un adulte en miniature. Donc il présente des différences quantitatives et pas qualitatives. Selon lui, tout est en germe dès la naissance et c'est l'EDUCATION qui est toute puissante.
Aristote classe l'enfant avec les maladies et les accidents dans les difficultés compromettant la vie de l'homme.
Rousseau dans son ouvrage "l'émile ou de l'éducation" (1762) pense que l'enfant incarne l'innocence et la bonté originelle.
C'est la société qui le perverti donc le rôle de l'éducation aura pour rôle de le protéger de cette perversion !
A la naissancel le bébé est démuni de moyens de survie et en conséquence il dépend entièrement de son milieu social.
Sinon y'a 2 courants:
Courant innéiste/maturationniste/préformiste qui stipule que l'enfant est génétiquement programmé que ce soit dans son aspects physique, psychique par les infos héréditaires de ses parents grands parents etc...
En bref ils pensent que tout est prédéterminé. (taille, caractère type "sanguin" etc... ).
Et à l'inverse du courant innéiste le courant empiriste qui stipule que l'esprit de l'enfant se caractérise par son inexistance à sa naissance, notion de "tabula rasa" (table rase). C'est donc son environement qui va être responsable du développement physique, psychique et de la personnalité.
En bref ils pensent que rien n'est prédeterminé et que c'est l'environement de l'enfant à travers ses expériences qui vont forger sa personnalité.
Donc c'est difficile de dire un avsi tranché à moins d'être Jésus...
Maintenant pour le coup de "bien" ou "mal" c'est bcp simplifier les choses. T'en connais bcp des gens qui prennent plaisir à faire le mal? En général c'est plutôt des gens à bouts qui craquent... C'est pas vraiment par plaisir. Bon tu as les tueurs en série qui semblent prendre un certain plaisir mais eux aussi s'amusent pas vraiment qd ils ne tuent pas. (exemple de journal intime d'un tueur en série "lundi: essayer de s'arrêter de respirer" mardi "égorger 2 clochards", mercredi "se masturber toute la journée" etc...).
Voilà, j'éspère que ça t'a aidé.
Amicalement
PS: dernier truc par rapport à la question de départ. Y'a un proverbe qui dit "on voit le monde à travers le prisme de son esprit" donc si tu vois le monde de façon toujours négative, noire, retournes toi et regardes toi toi-mêmes, ton esprit est negatif donc comment peux-tu être objectif et voir le positif?
Bon on s'arrête là hein .
Marsh Posté le 19-01-2003 à 17:56:31
The Loose Nuts a écrit : Question que je me pose comme ca |
encore un disciple de rousseau
Marsh Posté le 19-01-2003 à 18:52:53
Rousseau dit :
Citation : Tous les premiers mouvements de la nature sont bons et droits. Ils tendent le plus directement qu'il est possible à notre conservation et à notre bonheur |
Pour moi la nature n'est ni bonne, ni mauvaise, elle est neutre. Le bien et le mal ne sont que des interprétations humaines, mais (cf mon 3ème post) on a besoin de ces concepts.
Halfie > les 2 courants (béhaviorisme et innéisme) sont pour moi aussi absurdes l'un que l'autre, si l'on pousse le raisonnement à fond, aussi bien pour l'un que pour l'autre, on arrive à une impasse. L'apprentissage de quoi que ce soit a besoin d'un cadre et surtout de capacités d'apprentissage, inné et acquis sont intimement lié et on ne peut pas raisonnablement trancher pour l'un ou pour l'autre
Marsh Posté le 19-01-2003 à 19:23:33
Citation : Halfie > les 2 courants (béhaviorisme et innéisme) sont pour moi aussi absurdes l'un que l'autre, si l'on pousse le raisonnement à fond, aussi bien pour l'un que pour l'autre, on arrive à une impasse. L'apprentissage de quoi que ce soit a besoin d'un cadre et surtout de capacités d'apprentissage, inné et acquis sont intimement lié et on ne peut pas raisonnablement trancher pour l'un ou pour l'autre |
Le but de ses 2 théories opposées est justement de jongler entre les deux et pas vraiment de trancher.
Evidemment si on considère le courant béhavioriste à ses limites l'enfant est limité par ses capacités motrices ou cognitive au tout début donc c'est clair que l'un a besoin de l'aspect biologique.
Mais c'était juste pour expliquer les 2 théories de départ.
Evidemment y'a des variantes et faut nuancer ses avis.
@+ !
Marsh Posté le 20-12-2005 à 12:20:15
senses a écrit : Sinon, pour répondre au premier post, je dirai que oui, tôt ou tard, chacun d'entre nous fera le "mal", qu'en penses tu |
pas d'accord,
* chacun est libre de faire ce qu'il veut, et donc de ne pas faire le mal, est-ce la fatalité dont tu parles ?
* question d'éducation ? si tu n'es pas éduqué à faire le mal, pourquoi le faire ?
* la société corrompt l'homme ?
donc pour répondre au topic, l'homme naît "gentil", c'est notre société de consommation qui le rend idiot et agressif !
non, non, je ne suis pas coco.
(allez hop! un apéro-comptoir-cacahuètes)
Marsh Posté le 19-01-2003 à 15:48:01
Question que je me pose comme ca
L'homme naît il noir ?
est ton presdestine a faire le mal ?
repondez stp merci d'avance