L'ar - Politique - Discussions
Marsh Posté le 11-03-2008 à 17:44:16
sauf quand pour baisser les prix tu dénonces les marges aberrantes de certains intermédiaires
Trop facile de venir tout de suite avec "les amis de sarkozy".
Marsh Posté le 11-03-2008 à 17:44:23
Aucun rapport, on peut faire les 2.
Citation :
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La pression est surtout mise sur les vendeurs et les hypermarchés qui s'en mettent plein les fouilles. Edit: sans oublier les industriels de l'agro-alimentaire qui en profitent pour exploser leurs marges.
Citation :
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On peut retourner la question : en augmentant les prix, on diminue le pouvoir d'achat. C'est pareil.
Donc au final : non
Marsh Posté le 11-03-2008 à 17:47:22
Entièrement d'accord avec toi, cela fait qq années qu'on nous tient ce discours pour escamoter la hausse nécessaire des salaires. De plus je ne me suis pas penché sur le sujet de la hausse des matières premières, mais je me demande si ça ne vient pas d'un problème de spéculation excessive, conséquence d'une financiarisation éxagérée de notre économie. Bref tout se tient : le revenu du travail glisse vers le revenu du capital, les salaires baissent, la spéculation s'accroit, tout cela au dépens de l'économie réelle.
Ceci dit je ne serais pas critique contre l'UFC-Que Choisir qui n'a pas de point de vue il me semble sur les salaires, ils montrent juste du doigt les abus, les ententes entre groupes, je trouve ça plutôt sain.
Marsh Posté le 11-03-2008 à 17:53:20
moonboots a écrit : |
quand on regarde un salaire en France par rapport à un pays développé qui a la même maturité économique que le notre (All, GB, italie, Espagne par exemple), on voit qu'il est généralement plus élevé, à l'exception notable des pays du Nord.
Il n'y a qu'à voir le montant du smic espagnol, la ruée de brancards en allemagne quand Merckel veut faire passer timidement la notion de smic pour certaines branches...
ça tient généralement à une condition de pouvoir d'achat local. La vie en Suisse est plus chère et les salaires sont plus élevés (pas forcément partout non plus hein).
Le problème, c'est que la hausse des prix successive n'est pas justifiée par tous les couts induits, et sert à produire de la marge (quelle belle expression ). Il faut donc régler, ou du moins s'attacher à le faire, ce problème de vie chère (et D.ieur sait que j'aime pas cette expresssion).
Marsh Posté le 11-03-2008 à 17:58:12
vicmckay a écrit : |
Oui il y a un pb de marge qui vient de positions de force des grandes centrales d'achat.
Sur le salaire français, non, contrairement à ce qu'on nous répète tous les jours il est très peu élevé, ce qui explique d'ailleurs en partie, avec la qualité des infrastructures françaises et la très forte productivité de la main d'œuvre, pourquoi la France attire tant les investissements : très bon rapport qualité / prix.
Marsh Posté le 11-03-2008 à 21:23:27
Et l'inflation dans tout ça ?
Marsh Posté le 11-03-2008 à 22:57:49
Ernestor a écrit :
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Je pense que les 2 ne sont pas totalement décorrélés (baisse des prix => potentiellement pression sur les salaires dans certains secteurs), mais qu'il est effectivement possible d'agir sur les 2 en même temps (je ne dis pas que c'est souhaitable, d'ailleurs que peut faire l'Etat sur les salaires ou même les prix, à part quelques bidouillages sur le salaire minimum ?).
Maintenant il y a certainement des choses à faire sur le rôle des intermédiaires...pas normal qu'une tomate change 5 fois de propriétaires entre le cultivateur et le consommateur final qui est souvent à quelques centaines de kilomètres au plus.
Marsh Posté le 11-03-2008 à 23:41:58
_Genesis_ a écrit : Et l'inflation dans tout ça ? |
L'inflation est mauvaise pour les rentiers qui voient fondre le rendement de leurs placements, et bonne pour ceux qui ont des crédits (à taux fixe) sur le dos.
Baisser les prix conduit à contenir l'inflation, ce qui est donc bon pour les rentier. Quant aux salariés, si les salaires baissent plus vite que les prix...
Question: qui décide de la politique économique en France (et à peu près partout dans le monde développé)?
Marsh Posté le 11-03-2008 à 23:47:21
super_pourri a écrit : |
L'Etat pourrait soutenir les syndicats les plus clairvoyants, qui ont une vision large des choses, et donc les plus aptes à défendre les intérêts à terme du plus grand nombre..., mais l'état est dirigé par les copains de promo (ou d'ailleurs) des plus gros rentiers.
Marsh Posté le 11-03-2008 à 23:56:20
pour moi le principal problème c'est qu'on assiste à la mise en place de monopoles privés locaux des grandes marques .Il y a très peu de concurrence actuellement.
Marsh Posté le 12-03-2008 à 09:16:31
poilagratter a écrit : |
faudrait détailler parce que là je vois pas : tu parles de quel syndicat, le MEDEF , le SYNTEC , la CGT , le syndicat des camionneurs ?
C'est lesquels qui sont clairvoyants, qui représentent le plus grand nombre (genre, un plus grand nombre que ceux qui ont voté pour élire et les députés) ?
Marsh Posté le 12-03-2008 à 10:02:38
A quoi sert une hausse des salaires si cette hausse est en partie engloutie dans la hausse des prix ?
De toute manière, les arguments exposés ne sont qu'une vague théorie complotiste :mélanger idéologie libérale, "amis de Sarkozy" et 60 Millions de consommateurs... et pourquoi pas les Atlantes de la Terre Creuse ?
Marsh Posté le 12-03-2008 à 14:40:48
déjà que l'on obtient péniblement un +2% de salaire par an, il n'y a que les patrons qui sont content en ce moment
Marsh Posté le 12-03-2008 à 16:26:28
solution: devenir patron \o/
Marsh Posté le 12-03-2008 à 16:43:19
Citation : non?oui?comment?pourquoi? |
Oui. comment et pourquoi, c'est l'essentiel. Pendant que l'on est "tous" fixés sur une question de pouvoir d'achat, l'union européenne (dont sarkozy sera bientôt le numéro1) est en train d'oeuvrer vers une nouvelle "civilisation".
J'ai eu le temps de creuser ; l'union européenne, par hommes politiques capitalistes interposés, plonge notre Société et le vaste monde vers un avenir incertain : un monde nouveau dit sarkozy. J'aimerais en parler, échanger, car le doute fait mal. Et l'opposition au "pouvoir qui prépare" est bien faible au vu du danger économique qui nous guette, et le danger allant au dela de vaines questions de soussous.
Marsh Posté le 13-03-2008 à 12:37:42
[quot
Marsh Posté le 13-03-2008 à 14:32:47
super_pourri a écrit : |
Je parle évidement de syndicat de travailleurs, et en particulier de ceux qui ne sont pas reconnus "représentatif" pour négocier, comme Sud... (alors que Sud représente plus de monde que d'autres officiels!!)
Marsh Posté le 13-03-2008 à 14:49:04
boober a écrit : solution: devenir patron \o/ |
Mais alors d'une grosse société, autrement c'est naze
Marsh Posté le 13-03-2008 à 16:42:44
Moi je suis pour que les prix baissent, sauf ceux vendus ou produits par la boite qui me paye.
J'explique: Tous ceux qui travaillent, ou cherchent à travailler, le font pour une boite qui vends quelque chose, et sont donc contre une "baisse des prix" qui pourrait se traduire par... une baisse de leur pouvoir d'achat/sécurité de l'emploi/prestation maladie/...
Bref la "baisse des prix" (vue par le gouvernement actuel) comprends un piège à cons...
(pourquoi on apprends pas ces choses élémentaires à l'école????????????????)
Marsh Posté le 13-03-2008 à 16:47:28
En fait ce qui compte c'est le pouvoir d'achat, qui dépend des revenus et des prix...si les prix baissent au détriment des revenus, c'est pas glop.
Marsh Posté le 13-03-2008 à 17:08:22
De façon brute, idéologiquement, la fixation des prix est anti-libérale, donc la remarque est à la base fausse. A la limite dire que ça va dans le sens des intérêts capitalistiques ce serait différent, un peu plus vrai.
Citation : |
Bien au contraire les organisations qui défendent les consommateurs sont une excellente chose, notamment dans le combat qu'elles pourraient livrer contre les trusts et les abus du système mondialisé ou les accords commerciaux priment sur les droit du consommateur arrivé en bout de chaîne commerciale . Elles n'ont malheureusement que très peu d'appui juridique et politique en France et en Europe.
Citation : |
Oui, les gros salaires en particuliers. il est indéniable que ça va faire des morts (économiquement). Je pense à des filiaires uniquement commerciales et de rapports à la gestion administrative de la distribution qui se sont créées, sans parler de l'application de prix du commerce mondial alors que les marchés sont restés locaux pour beaucoup de denrées.
Citation : |
Tout simplement > en devant baisser les prix, nous devons réorganiser la filière pour qu'elle soit efficace et n'ai pas dix intermédiaires commerciaux (car les producteurs ne touchent rien de ces augmentations depuis 10 ans).
Citation : |
Le gouvernement a en charge un problème qui est le système qui consiste à augmenter le prix, donc les salaires des vendeurs, donc du fait de l'augmentation des prix augmenter les salaires des acheteurs... c'est l'inflation. Cette inflation est tout à fait artificielle, décrite dans les années 70 par Galbraith (qui avait aidé l'accession à la présidence d'un certain Jimmy Carter), et ça s'appelle la stagflation. Son origine aux Etats-Unis c'est la hausse du pétrole et des matières premières associée à la pression des syndicats pour maintenir le pouvoir d'achat en conséquence. Aucune croissance, mais bien au contraire, de plus en plus d'inflation.
Il faut se rendre compte que la hausse des matières premières n'est pas récupérable sur les prix, et qu'il faut tout au plus maintenir les salaires.
La hausse des prix du pétrole et des matières doit obligatoirement s'impacter sur les économies pour faire baisser ces prix. Vouloir tricher c'est repousser le problème et l'aggraver plus tard. L'inflation ainsi créée est une bulle économique.
Marsh Posté le 18-03-2008 à 18:01:41
Je suppose que t'as jamais suivi aucun cours de macro économie ?
Est ce que tu es au courant que les produits dont les prix montent ne concernent que très peu d'emploi et sont dus à l'agumentation du prix des commodities ?
L'inflation c'est au contraire ce qui affaiblit et appauvrit le plus faible.
"Chacun voit bien, dans les circonstances présentes, que le maintien de la stabilité des prix est très important. C’est ce que le traité de Maastricht nous demande de faire. C’est aussi la volonté de tous nos concitoyens. Assurer la stabilité des prix, c’est ce que nous demandent en particulier les plus démunis et les plus vulnérables."
"Plus de trois Français sur quatre soutiennent l’indépendance de la Banque centrale européenne vis-à-vis des gouvernements et notre mission : assurer la stabilité des prix. Personne ne croit sérieusement qu’avec une forte inflation tout irait mieux pour la croissance et l’emploi. S’agissant de la stabilité des prix, le message du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne est clair. Nous ne devons pas tolérer que les hausses actuelles des prix du pétrole, des matières premières et des produits agricoles se diffusent à l’ensemble des prix et des salaires. Ce serait une spirale inacceptable mettant en danger durablement la stabilité des prix, la croissance et la création d’emplois. On en a eu l’expérience douloureuse en Europe avec le premier choc pétrolier en 1973-1974."
Marsh Posté le 18-03-2008 à 22:34:16
frenchflair a écrit : |
Si les salaires des plus faibles augmentent plus vite que les prix, tu as tout faux.
Marsh Posté le 19-03-2008 à 15:14:02
[quot
Marsh Posté le 19-03-2008 à 15:16:38
poilagratter a écrit : |
arrêtes ! t'a pas suivi de cours de macro économie, ca se voit !!
Marsh Posté le 19-03-2008 à 22:12:24
La macroéconomie libre échangiste? Si, si je connais, mais en matière d'économie on peu imaginer autre chose que ce bourrage de crâne idéologique que tu as subis.
D'ailleurs tu devrais apprendre l'histoire économique des années 50/60/70, montre que les faibles salaires augmentaient plus vite que l'inflation...
edit: j'avais pas vu l'ironie de ton post
Marsh Posté le 19-03-2008 à 22:16:59
ReplyMarsh Posté le 19-03-2008 à 22:36:30
frenchflair a écrit : |
Magnifique cette citation. L'art de tout mélanger dans de grossières aproximations pour mieux noyer le maquerau économique.
Marsh Posté le 21-03-2008 à 16:31:56
Excellentissime
Citation : 2008 année noire : le crépuscule des dieux |
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37743
Marsh Posté le 21-03-2008 à 16:37:47
t'es chanceux toi, pour les fonctionnaires ça a été 0.8%.
Marsh Posté le 21-03-2008 à 18:01:33
La leçon de macroéco économie libre échangiste la plus géniale que j'ai jamais vue.
ça fait froid dans le dos, mais puisqu'il va falloir repartir de zéro, tout redevient possible...
En gros les plus riches ont finit par amasser quasiment tous les sous, comme au Monopoly.
Inutile d'investir, il n'y a plus de sous à ramasser!
Et c'est pas en réinjectant du fric par le haut du système que ça pourrait s'arranger, comme le font les banques centrales. Il faudrait en injecter par le bas, c'est à dire distribuer du pouvoir d'achat aux pauvres (les seuls capables de consommer en masse), mais c'est contraire à la déontologie capitaliste
-----------------GAME IS OVER.------------------
Marsh Posté le 21-03-2008 à 19:06:55
Il y a un troisième moyen d'augmenter le pouvoir d'achat dont tu ne parles pas : baisser les prélèvements obligatoires. Parce qu'entre ce que coûte le salarié à son employeur (salaire brut + charges patronales) et ce qu'on peut réellement acheter avec son salaire, net d'impôt et de TVA, y'a facile 50% de taxes.
Mais il est vrai que dénoncer une taxation excessive ne va pas dans le sens des anti-libéraux
Marsh Posté le 21-03-2008 à 19:15:29
Betcour a écrit : |
ça serait vrai si ces prélèvements obligatoires quittaient la France. Hors ils y restent et servent, (via le salaire des fonctionnaires qui consomment en France), à faire tourner l'économie réelle.
Globalement ça ne change rien.
En fait taxes ou pas taxes ne fait que changer celui qui consomme (soit un salarié du privé, soit un salarié du public)
Marsh Posté le 21-03-2008 à 19:28:53
poilagratter a écrit :
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Ce n'est qu'a moitié vrai : les salaires représentent à la louche 50% du budget de l'état. Le reste sert à payer des biens et services... ainsi que les intérêts de la dette.
C'est donc aussi à moitié faux.
Par ailleurs rien ne dit que cette main d'œuvre ne serait pas plus productrice de richesse (et donc, de revenus pour l'économie) si elle était dans le privé.
Marsh Posté le 21-03-2008 à 19:32:41
Betcour a écrit : |
Salaire, biens et services, ça sert l'économie réelle, quand à ce qu'on paye aux banques ça a (au moment de l'emprunt) servit l'économie réelle, par contre les intérêts reversés aux banques sont perdus, sauf si les banques les réinjectent en totalité (ce qui n'est pas le cas)
Mais que ce soit de la dette publique ou privée, le pb est le même.
Marsh Posté le 21-03-2008 à 19:37:27
poilagratter a écrit : |
L'économie réelle peut être, mais l'économie française ? Quand l'état achète des ordinateurs, des voitures, du carburant, etc. ou paye les intérêts de sa dette quelle proportion arrive dans les poches des français ?
Suffit de prendre sa feuille de paye : on voit bien que l'équation du pouvoir d'achat ne se résume pas à monter les salaires ou baisser les prix.
Marsh Posté le 21-03-2008 à 20:02:24
Betcour a écrit : |
Mais peu importe que ce soit l'état ou le privé qui ne fasse pas tourner l'économie réelle! Le fond du pb est que la quantité de monnaie qui sert l'économie réelle se réduit en permanence!
A cause des intérêts d'emprunts non réinjectés par les prêteurs, de nos importations (car on ferme nos entreprises), et du fric planqué je ne sais ou.
Par ailleurs qui te dit que si l'argent des taxes était dépensé directement par les consommateurs, il irait moins dans des produits d'importations (ordinateurs, voitures,carburant), ou payer les intérêts de dettes?
D'ailleurs, contrairement au consommateur isolé (dont isolément le pouvoir est négligeable), l'état peut décider de favoriser les entreprises locales, quitte à en créer, pour que l'argent reste dans l'économie réelle française.
Marsh Posté le 11-03-2008 à 17:41:27
[b]J
Message édité par Profil supprimé le 23-01-2009 à 15:33:10