aide a mon DM de français SVP - Aide aux devoirs - Emploi & Etudes
Marsh Posté le 08-12-2009 à 21:44:07
Euh la flemme de lire le texte mais de mémoire Victor Hugo dénonce la peine de mort appliquée aussi rapidement, sans véritable justice. Sous la monarchie absolue le roi tuait sans trop réfléchir. Il montre l'horreur qui règne en France, des enfants assistaient au spectacle de la guillotine, c'était un divertissement.
Il montre qu'un prisonnier peut changer de point de vue et vouloir demander pardon sincèrement, que l'âme bonne peut ressortir, et donc qu'il faut arrêter le massacre de la peine de mort, et ne pas l'appliquer aussi systématiquement.
Marsh Posté le 09-12-2009 à 07:47:32
Bon,vous le faites exprès ou quoi? Montrez ce que vous avez fait ou essayé de faire avant de dire ou crier svp...important...je n'ai pas compris...! On imagine bien que c'est important. Sinon, j'imagine bien que vous ne feriez pas ces devoirs de bon coeur. A un moment,il faut dire stop!
Quand il y a des choses qui sont visibles comme le nez au milieu du visage et qu'on vient dire, je n'ai pas compris,je dis non. Enlevez le poil que vous avez dans la main et essayez de réfléchir,si vous êtes équipé pour.J'imagine que oui puisque vous êtes capable de vous inscrire sur le forum.
Regarde le texte bordel de m! Il y a des éléments évidents: syntaxe, vocabulaire, style...
Marsh Posté le 22-01-2010 à 07:57:43
Chuck_Norris007 a écrit : Y a un truc que je comprends pas... tu t'es donné tant de mal pour réécrire tout le contenu du chap 23 et tu as meme pas essayé de réfléchir sur la question? |
Bon, tu es nouveau ce qui explique ta tendance à déterrer les topics. Pour info, je ne pense pas que 06arda se soit amusé à réécrire tout le texte mais a tout simplement fait un copier/coller sur le net.
Marsh Posté le 08-12-2009 à 21:30:55
J'ai un DM a faire en francais sur le livre du dernier jour d'un condamné mai je n'arrive pas a faire une question importante svp aidez moi
c'est sur le chapitre 23 :
XXIII
Tant que j'ai marché dans les galeries publiques du Palais de Justice,
je me suis senti presque libre et à l'aise ; mais toute ma résolution m'a
abandonné quand on a ouvert devant moi des portes basses, des
escaliers secrets, des couloirs intérieurs, de longs corridors étouffés et
sourds, où il n'entre que ceux qui condamnent ou ceux qui sont
condamnés.
L'huissier m'accompagnait toujours. Le prêtre m'avait quitté pour
revenir dans deux heures : il avait ses affaires.
On m'a conduit au cabinet du directeur, entre les mains duquel
l'huissier m'a remis. C'était un échange. Le directeur l'a prié d'attendre
un instant, lui annonçant qu'il allait avoir du gibier à lui remettre, afin
qu'il le conduisît sur-le-champ à Bicêtre par le retour de la carriole.
Sans doute le condamné d'aujourd'hui, celui qui doit coucher ce soir
sur la botte de paille que je n'ai pas eu le temps d'user.
- C'est bon, a dit l'huissier au directeur, je vais attendre un moment ;
nous ferons les deux procès-verbaux à la fois, cela s'arrange bien.
En attendant, on m'a déposé dans un petit cabinet attenant à celui du
directeur. Là, on m'a laissé seul, bien verrouillé.
Je ne sais à quoi je pensais, ni depuis combien de temps j'étais là,
quand un brusque et violent éclat de rire à mon oreille m'a réveillé de
ma rêverie.
J'ai levé les yeux en tressaillant. Je n'étais plus seul dans la cellule. Un
homme s'y trouvait avec moi, un homme d'environ cinquante-cinq ans,
de moyenne taille ; ridé, voûté, grisonnant ; à membres trapus ; avec
un regard louche dans des yeux gris, un rire amer sur le visage ; sale,
en guenilles, demi-nu, repoussant à voir.
Il paraît que la porte s'était ouverte, l'avait vomi, puis s'était refermée
sans que je m'en fusse aperçu. Si la mort pouvait venir ainsi !
Nous nous sommes regardés quelques secondes fixement, l'homme et
moi ; lui, prolongeant son rire qui ressemblait à un râle ; moi, demiétonné,
demi-effrayé.
- Qui êtes-vous ? lui ai-je dit enfin.
- Drôle de demande ! a-t-il répondu. Un friauche.
- Un friauche ! Qu'est-ce que cela veut dire ?
Cette question a redoublé sa gaieté.
- Cela veut dire, s'est-il écrié au milieu d'un éclat de rire, que le taule
jouera au panier avec ma sorbonne dans six semaines, comme il va
faire avec ta tronche dans six heures. Ha ! ha ! il paraît que tu
comprends maintenant.
En effet, j'étais pâle, et mes cheveux se dressaient. C'était l'autre
condamné, le condamné du jour, celui qu'on attendait à Bicêtre, mon
héritier.
Il a continué :
- Que veux-tu ? voilà mon histoire à moi. Je suis fils d'un bon peigre ;
c'est dommage que Charlot ait pris la peine un jour de lui attacher sa
cravate. C'était quand régnait la potence, par la grâce de Dieu. À six
ans, je n'avais plus ni père ni mère ; l'été, je faisais la roue dans la
poussière au bord des routes, pour qu'on me jetât un sou par la portière
des chaises de poste ; l'hiver, j'allais pieds nus dans la boue en
soufflant dans mes doigts tout rouges ; on voyait mes cuisses à travers
mon pantalon. A neuf ans, j'ai commencé à me servir de mes louches,
de temps en temps je vidais une fouillouse, je filais une pelure ; à dix
ans, j'étais un marlou. Puis j'ai fait des connaissances ; à dix-sept,
j'étais un grinche. Je forçais une boutanche, je faussais une tournante.
On m'a pris. J'avais l'âge, on m'a envoyé ramer dans la petite marine.
Le bagne, c'est dur ; coucher sur une planche, boire de l'eau claire,
manger du pain noir, traîner un imbécile de boulet qui ne sert à rien ;
des coups de bâton et des coups de soleil. Avec cela on est tondu, et
moi qui avais de beaux cheveux châtains ! N'importe!... j'ai fait mon
temps. Quinze ans, cela s'arrache ! J'avais trente-deux ans. Un beau
matin on me donna une feuille de route et soixante-six francs que je
m'étais amassés dans mes quinze ans de galères, en travaillant seize
heures par jour, trente jours par mois, et douze mois par année. C'est
égal, je voulais être honnête homme avec mes soixante-six francs, et
j'avais de plus beaux sentiments sous mes guenilles qu'il n'y en a sous
une serpillière de ratichon. Mais que les diables soient avec le
passeport ! Il était jaune, et on avait écrit dessus forçat libéré. Il fallait
montrer cela partout où je passais et le présenter tous les huit jours au
maire du village où l'on me forçait de tapiquer. La belle
recommandation ! un galérien ! Je faisais peur, et les petits enfants se
sauvaient, et l'on fermait les portes. Personne ne voulait me donner
d'ouvrage. Je mangeai mes soixante-six francs. Et puis il fallut vivre.
Je montrai mes bras bons au travail, on ferma les portes. J'offris ma
journée pour quinze sous, pour dix sous, pour cinq sous. Point. Que
faire ? Un jour, j'avais faim. Je donnai un coup de coude dans le
carreau d'un boulanger ; j'empoignai un pain, et le boulanger
m'empoigna ; je ne mangeai pas le pain, et j'eus les galères à
perpétuité, avec trois lettres de feu sur l'épaule. Je te montrerai, si tu
veux. - On appelle cette justice-là la récidive. Me voilà donc cheval de
retour. On me remit à Toulon ; cette fois avec les bonnets verts. Il
fallait m'évader. Pour cela, je n'avais que trois murs à percer, deux
chaînes à couper, et j'avais un clou. Je m'évadai. On tira le canon
d'alerte ; car, nous autres, nous sommes, comme les cardinaux de
Rome, habillés de rouge, et on tire le canon quand nous partons. Leur
poudre alla aux moineaux. Cette fois, pas de passeport jaune, mais pas
d'argent non plus. Je rencontrai des camarades qui avaient aussi fait
leur temps ou cassé leur ficelle. Leur coire me proposa d'être des leurs,
on faisait la grande soulasse sur le trimar. J'acceptai, et je me mis à
tuer pour vivre. C'était tantôt une diligence, tantôt une chaise de poste,
tantôt un marchand de boeufs à cheval. On prenait l'argent, on laissait
aller au hasard la bête ou la voiture, et l'on enterrait l'homme sous un
arbre, en ayant soin que les pieds ne sortissent pas ; et puis on dansait
sur la fosse, pour que la terre ne parût pas fraîchement remuée. J'ai
vieilli comme cela, gîtant dans les broussailles, dormant aux belles
étoiles, traqué de bois en bois, mais du moins libre et à moi. Tout a
une fin, et autant celle-là qu'une autre. Les marchands de lacets, une
belle nuit, nous ont pris au collet. Mes fanandels se sont sauvés ; mais
moi, le plus vieux, je suis resté sous la griffe de ces chats à chapeaux
galonnés. On m'a amené ici. J'avais déjà passé par tous les échelons de
l'échelle, excepté un. Avoir volé un mouchoir ou tué un homme, c'était
tout un pour moi désormais ; il y avait encore une récidive à
m'appliquer. Je n'avais plus qu'à passer par le faucheur. Mon affaire a
été courte. Ma foi, je commençais à vieillir et à n'être plus bon à rien.
Mon père a épousé la veuve, moi je me retire à l'abbaye de Mont'-à-
Regret. Voilà, camarade.
J'étais resté stupide en l'écoutant. Il s'est remis à rire plus haut encore
qu'en commençant, et a voulu me prendre la main. J'ai reculé avec
horreur.
- L'ami, m'a-t-il dit, tu n'as pas l'air brave. Ne va pas faire le sinvre
devant la carline. Vois-tu, il y a un mauvais moment à passer sur la
placarde ; mais cela est sitôt fait ! Je voudrais être là pour te montrer
la culbute. Mille dieux ! j'ai envie de ne pas me pourvoir, si l'on veut
me faucher aujourd'hui avec toi. Le même prêtre nous servira à tous
deux ; ça m'est égal d'avoir tes restes. Tu vois que je suis un bon
garçon. Hein ! dis, veux-tu ? d'amitié !
Il a encore fait un pas pour s'approcher de moi.
- Monsieur, lui ai-je répondu en le repoussant, je vous remercie.
Nouveaux éclats de rire à ma réponse.
- Ah ! ah ! monsieur, vousailles êtes un marquis ! C'est un marquis !
Je l'ai interrompu :
- Mon ami, j'ai besoin de me recueillir, laissez-moi.
La gravité de ma parole l'a rendu pensif tout à coup. Il a remué sa tête
grise et presque chauve ; puis, creusant avec ses ongles sa poitrine
velue, qui s'offrait nue sous sa chemise ouverte :
- Je comprends, a-t-il murmuré entre ses dents ; au fait, le sanglier !...
Puis, après quelques minutes de silence :
- Tenez, m'a-t-il dit presque timidement, vous êtes un marquis, c'est
fort bien ; mais vous avez là une belle redingote qui ne vous servira
plus à grand'chose ! Le taule la prendra. Donnez-la-moi, je la vendrai
pour avoir du tabac.
J'ai ôté ma redingote et je la lui ai donnée. Il s'est mis à battre des
mains avec une joie d'enfant. Puis, voyant que j'étais en chemise et
que je grelottais :
- Vous avez froid, monsieur, mettez ceci ; il pleut, et vous seriez
mouillé ; et puis il faut être décemment sur la charrette.
En parlant ainsi, il ôtait sa grosse veste de laine grise et la passait dans
mes bras. Je le laissais faire.
Alors j'ai été m'appuyer contre le mur, et je ne saurais dire quel effet
me faisait cet homme. Il s'était mis à examiner la redingote que je lui
avais donnée, et poussait à chaque instant des cris de joie.
- Les poches sont toutes neuves ! le collet n'est pas usé ! J'en aurai au
moins quinze francs. Quel bonheur ! du tabac pour mes six semaines !
La porte s'est rouverte. On venait nous chercher tous deux ; moi, pour
me conduire à la chambre où les condamnés attendent l'heure ; lui,
pour le mener à Bicêtre. Il s'est placé en riant au milieu du piquet qui
devait l'emmener, et il disait aux gendarmes :
- Ah çà ! ne vous trompez pas ; nous avons changé de pelure,
monsieur et moi ; mais ne me prenez pas à sa place. Diable ! cela ne
m'arrangerait pas, maintenant que j'ai de quoi avoir du tabac !
La question : Quelles critiques Hugo adresse-t-il à la société et à la justice de son temps à travers ce récit ?
Je ne comprend rien aidez moi svp
en plus le prof a dit de faire un paragraphe d'environs 15 lignes