aide pour trouver un plan de commentaire

aide pour trouver un plan de commentaire - Aide aux devoirs - Emploi & Etudes

Marsh Posté le 27-12-2014 à 19:34:36    

Bonjour a tous, je suis en seconde et pour les vacances j'ai a faire l'introduction et le première axe du commentaire composé de l'incipit de au bonheur
des dames de Zola et je n'arrive pas trouver la problématique et le plan. J'ai dé jas fait l’analyse linéaire du texte mais je bloque. j’espère que quelqu’un pourra m'aider :)  
voila l'incipit:

Denise était venue à pied de la gare SaintLazare,
où un train de Cherbourg l’avait
débarquée avec ses deux frères, après une nuit
passée sur la dure banquette d’un wagon de
troisième classe. Elle tenait par la main Pépé, et
Jean la suivait, tous les trois brisés du voyage,
effarés et perdus, au milieu du vaste Paris, le nez
levé sur les maisons, demandant à chaque
carrefour la rue de la Michodière, dans laquelle
leur oncle Baudu demeurait. Mais, comme elle
débouchait enfin sur la place Gaillon, la jeune
fille s’arrêta net de surprise.
– Oh ! dit-elle, regarde un peu, Jean !
Et ils restèrent plantés, serrés les uns contre les
autres, tout en noir, achevant les vieux vêtements
du deuil de leur père. Elle, chétive pour ses vingt
ans, l’air pauvre, portait un léger paquet ; tandis
que, de l’autre côté, le petit frère, âgé de cinq ans, se pendait à son bras, et que, derrière son épaule,
le grand frère, dont les seize ans superbes
florissaient, était debout, les mains ballantes.
– Ah bien ! reprit-elle après un silence, en
voilà un magasin !
C’était, à l’encoignure de la rue de la
Michodière et de la rue Neuve-Saint-Augustin,
un magasin de nouveautés dont les étalages
éclataient en notes vives, dans la douce et pâle
journée d’octobre. Huit heures sonnaient à SaintRoch,
il n’y avait sur les trottoirs que le Paris
matinal, les employés filant à leurs bureaux et les
ménagères courant les boutiques. Devant la porte,
deux commis, montés sur une échelle double,
finissaient de pendre des lainages, tandis que,
dans une vitrine de la rue Neuve-Saint-Augustin,
un autre commis, agenouillé et le dos tourné,
plissait délicatement une pièce de soie bleue. Le
magasin, vide encore de clientes, et où le
personnel arrivait à peine, bourdonnait à
l’intérieur comme une ruche qui s’éveille.
– Fichtre ! dit Jean. Ça enfonce Valognes... Le
tien n’était pas si beau. Denise hocha la tête. Elle avait passé deux ans
là-bas, chez Cornaille, le premier marchand de
nouveautés de la ville ; et ce magasin, rencontré
brusquement, cette maison énorme pour elle, lui
gonflait le cœur, la retenait, émue, intéressée,
oublieuse du reste. Dans le pan coupé donnant
sur la place Gaillon, la haute porte, toute en
glace, montait jusqu’à l’entresol, au milieu d’une
complication d’ornements, chargés de dorures.
Deux figures allégoriques, deux femmes riantes,
la gorge nue et renversée, déroulaient l’enseigne :
Au Bonheur des dames. Puis, les vitrines
s’enfonçaient, longeaient la rue de la Michodière
et la rue Neuve-Saint-Augustin, où elles
occupaient, outre la maison d’angle, quatre autres
maisons, deux à gauche, deux à droite, achetées
et aménagées récemment. C’était un
développement qui lui semblait sans fin, dans la
fuite de la perspective, avec les étalages du rezde-chaussée
et les glaces sans tain de l’entresol,
derrière lesquelles on voyait toute la vie
intérieure des comptoirs. En haut, une
demoiselle, habillée de soie, taillait un crayon,
pendant que, près d’elle, deux autres dépliaient des manteaux de velours.
– Au Bonheur des dames, lut Jean avec son
rire tendre de bel adolescent, qui avait eu déjà
une histoire de femme à Valognes. Hein ? c’est
gentil, c’est ça qui doit faire courir le monde !
Mais Denise demeurait absorbée, devant
l’étalage de la porte centrale. Il y avait là, au
plein air de la rue, sur le trottoir même, un
éboulement de marchandises à bon marché, la
tentation de la porte, les occasions qui arrêtaient
les clientes au passage. Cela partait de haut, des
pièces de lainage et de draperie, mérinos,
cheviottes, molletons, tombaient de l’entresol,
flottantes comme des drapeaux, et dont les tons
neutres, gris ardoise, bleu marine, vert olive,
étaient coupés par les pancartes blanches des
étiquettes. À côté, encadrant le seuil, pendaient
également des lanières de fourrure, des bandes
étroites pour garnitures de robe, la cendre fine
des dos de petit-gris, la neige pure des ventres de
cygne, les poils de lapin de la fausse hermine et
de la fausse martre. Puis, en bas, dans des casiers,
sur des tables, au milieu d’un empilement de coupons, débordaient des articles de bonneterie
vendus pour rien, gants et fichus de laine tricotés,
capelines, gilets, tout un étalage d’hiver, aux
couleurs bariolées, chinées, rayées, avec des
taches saignantes de rouge. Denise vit une
tartanelle à quarante-cinq centimes, des bandes
de vison d’Amérique à un franc, et des mitaines à
cinq sous. C’était un déballage géant de foire, le
magasin semblait crever et jeter son trop-plein à
la rue.

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Marsh Posté le 27-12-2014 à 19:34:36   

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Marsh Posté le 28-12-2014 à 20:52:56    

j'ai trouvé ça comme plan :  
 
-PB : comment l'incipit va influer sur le reste du roman ?  
- axe1 : un souci du réalisme  
- axe2 : un contraste entre les personnages et le grand magasin
-axe3 : apparition du thème principale du roman  
est ce que ce plan est bon ?

Reply

Marsh Posté le 28-12-2014 à 22:06:10    


 
Salut!
C'est pas que je veux pas t'aider mais le texte est long et ça donne moyen envie de le lire (j'imagine que c'est pareil pour les autres du forum) ... Sinon le lycée commence à être bien loin et je ne me rappelle plus du tout quel type de plan est attendu. Mais en tout cas ton plan ne m'a pas l'air déconnant (enfin j'ai pas lu le texte donc bon...).
 
Bref bon courage !

Reply

Marsh Posté le 28-12-2014 à 22:43:42    

merci quand même

Reply

Marsh Posté le 29-12-2014 à 15:52:53    

j’espère que quelqu'un pourra m'aider

Reply

Marsh Posté le 05-01-2015 à 18:54:50    

désoler du retard mais si jamais sa t'aide (c'est un plan fait avec la prof avant les vacances détaillant le plan du commentaire littéraire ;) )
Schéma d'un commentaire littéraire
 
Introduction : 1 paragraphe et 3 étapes
 
Alinéa : Situer le texte dans son contexte : auteur, siècle, mouvement littéraire.
Présenter l’œuvre et résumer l'extrait.
Annoncer la problématique et le plan.
 
Saut de 2 lignes
 
Développement : Entre 2 et 3 grandes parties et 2 et 3 sous-parties
 
I. Titre
 
Alinéa : Annonce du titre de ma 1ère grande partie + connecteur d’addition + annonce de l'idée n°1 + annonce du ou des procédés + citation(s) + analyse de la citation.
Alinéa : Connecteur + annonce de l'idée n°2 + procédé(s) + citation(s) + analyse de la citation.
Alinéa : Connecteur + annonce de l'idée n°3 + procédé(s) + citation(s) + analyse de la citation.
 
Bilan du grand I + transition
Saut de 1 ligne
 
II.
 
Alinéa : Annonce du deuxième grand axe + connecteur + annonce de la 1ère idée + procédé(s) + citations + analyse de la citation
Alinéa : Connecteur + annonce de l'idée n°2 + procédé(s) + citation(s) + analyse de la citation.
Alinéa : Connecteur + annonce de l'idée n°3 + procédé(s) + citation(s) + analyse de la citation.
Bilan du grand II
 
Saut de 2 lignes
 
Conclusion : 2 paragraphes  
 
Alinéa : Bilan des grand axes et réponse à la problématique.
Alinéa : Ouverture : comparer par exemple le texte avec d'autres extrait du même ou d'autres auteurs. Ou bien, évoquer d'autres arts (peinture, photo, cinéma …) ou encore trouver une autre problématique encore plus pertinente qui pousse d'avantage l'analyse.

Reply

Marsh Posté le 05-01-2015 à 18:55:40    

Au fait, ce n'est pas un plan rigide, tu peut un peu te l'approprier (mais pas trop quand même :lol: )

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