Est-ce que quelqu?un aurait l?extrême gentillesse et le talent de me traduire ce « petit » texte en anglais (voir en rouge) ?
C?est pour mon site sur la photo que voici : www.pixche.fr.st
Si vous le permettez, j?ajouterai également votre signature.
Ca serait vraiment trop giga super !
Merci infiniment,
Cordialement,
Gérard.
 
C?est aux toilettes que tout a commencé.
Accroupi, feuilletant une brochure publicitaire sur les coachs sportifs d?un club de vacances, j?ai été littéralement happé par un gros plan de jambes poilues, habillées de chaussettes roses remontées jusqu?à mi-mollet.
Mon second traumatisme a lieu quelques années plus tard, via un hebdomadaire, toujours un gros plan, un cadrage mal assuré pour un visage extraordinaire. Cette fois, j'ai le réflexe de découper et de conserver la photo.  
Aujourd'hui, je veux retrouver sur papier, cette sensation unique, celle d'avoir été frappé, ému, par l'aspect grenu d'une peau, par un découpage habile, un contraste monstrueux, une antinomie, une animalité, un monolithisme, la révélation d'une âme, d'un mystère ...
 
Le fait de m?inventer des maladies mortelles ou de prendre volontairement des risques avec  mon cyclomoteur sont là pour tendre un fil d?équilibriste.
J?ai découvert ma peur de la mort cette nuit.  
Il y en a qui font de l?escalade, qui font des courses de voitures, fument ou deviennent anorexiques ...
Je crois qu?on en est tous plus ou moins là. Rester sur un fil, c?est comme se dire qu?on peut encore tout décider soi même.
L?art, la création sont finalement le résultat de cette peur.
J?admire celles et ceux qui n?ont besoin de rien, qui sont, simplement, sans chercher à se comprendre. Ce sont eux, cette beauté triomphante que je photographierai.

 
Kikoo, lol, ASV !!

C?est with the toilets that all started.  Squatted, dividing into sheets an advertising booklet on the sporting coachs d?un club of holidays, j?ai literally grabbed by a large plan of hairy legs, equipped with pink socks gone up jusqu?à semi-calf.  My second traumatism takes place later a few years, via a weekly magazine, always a large plan, a framing badly ensured for an extraordinary face.  This time, I have the reflex to cut out and preserve the photograph.  Today, I want to find on paper, this single feeling, that to be struck, moved, by the grained aspect of a skin, by a skilful cutting, a monstrous contrast, a discrepancy, an animality, a monolithism, the revelation of a heart, a mystery...  The fact of m?inventer of the fatal diseases or to voluntarily take risks with my auto-cycle are there to tighten a wire d?equilibrist.  J?ai discovered my fear of dead the this night.  There are some who make l?escalade, which make races of cars, smokes or becomes anorexics...  I believe qu?on is all more or less there.  To remain on a wire, c?est as to say qu?on can still all decide oneself even.  L?art, creation are finally the result of this fear.  J?admire those and those which n?ont need for nothing, which is, simply, without seeking to include itself/understand.  It is them, this triumphing beauty which I will photograph.
 
De rien!
 
ps : google style