premier sujet de disserte en philo

premier sujet de disserte en philo - Aide aux devoirs - Emploi & Etudes

Marsh Posté le 05-10-2009 à 20:38:21    

bonjour j'ai un sujet a rendre pour mercedi et j'ai travailler une grd parti de l'aprés midi dessus mais je n'avance pâs le probleme c'est qu'il faut que je l'a finisse aujourd'huit car je rendre des cour a 19h car je vais au lycée a 1 h de chez moi et je pense avois d'autres devoir a gfaire et ne pas avoir le temps de travailler ma disserte la question est la suivante :  
 
le travail peut il avoir de la valeur si ce qu'il produit n'en a pas ?  
 
j'ai trouvé:  
 
le travail est un effort produit pour faire qulqu ch qui abouti a un resultat/ensemble d'activité economique des hommes / activité rémunére ;  
 
question que souléve la problématique :-le travail a t il en lui meme de la valeur ?  
-qu'est ce que le travail apporte indépendament de ce qu'il produit ?  
 
préssuposé : le travail n'a de la valeur que si ce qu'ilproduit en a  
enjeux: quelle est la valeur du travail ?  
 
plan :  
 
-thése : le travail peut avoir de la valeur méme si ce qu'il produit n'en a pas.  
- antithése : le travail ne peut avoir de la valeur que si ce qu'il produit en a.  
-synthése: prendre position !!  
 
le probléme c'est Que je n'ai aucun argument a donner et donc aucun exemple est ce que qlqun peut m'aider au plus vite svp !!!!!

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Marsh Posté le 05-10-2009 à 20:38:21   

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Marsh Posté le 06-10-2009 à 00:56:58    

D'abord, tu n'as pas défini les termes du sujet.
En l'occurrence les termes importants ici sont:
-travail (quel travail? l'activité productive? le fait de modifier la nature? )
- valeur ( monétaire? sociale?
- peut (quand le verbe pouvoir est utilisé dans un énoncé, cela renvoie à chaque fois au droit et à la possibilité)
ex: "Est-ce que je peux faire ça?" désigne aussi bien la demande d'une autorisation "suis-je autorisé à le faire" ou "est-ce que j'ai la possibilité de le faire "  
- produit (quelle production? monétaire encore une fois? qu'est-ce que produire? )
 
Ton plan (eau chaude/eau froide/ eau tiède) ne tient pas la route et les questions que tu poses sont désordonnés et ne traitent que très partiellement le sujet.
La philosophie nécessite de la rigueur.
D'abord, on pose les termes du sujet, on les analyse séparément.
Ensuite, on essaie d'isoler l'objet de la question, ici la production d'un travail sans valeur. Mais qu'est-ce qu'un travail sans valeur?
Déjà est-ce possible?
Essaie-aussi de confronter les termes du sujet avec des synonymes.
Pourquoi production et non création, par exemple, ou encore pourquoi valeur et non utilité -> un travail sans valeur est-il un travail sans utilité?
Il faut que tu saisisses les ambiguïtés du sujet pour en soulever le paradoxe.
Le philosophe, amoureux de la sagesse, est l'homme du paradoxe, qui contredit l'opinion commune, dépassant la singularité des croyances éparses pour arriver à l'universalité du concept. (Certes, ce n'est que la théorie :D ).
 
Il ne faut pas que tu sois découragé, la philosophie est une matière déroutante pour le débutant, car tu te retrouves comme le prisonnier de l'allégorie caverne (Platon, la République, livre VII) complètement tordu par ses préjugés qui doit se remettre droit pour pouvoir utiliser la raison discursive (l'utilisation des concepts) et ainsi répondre à la question posée.
 
Je te propose plutôt que tu ailles par étape doucement car la précipitation ne te mènera à rien.
1. Définis d'abord les termes du sujet et l'objet de la question.
2. Soulève les ambiguïtés des termes et donc les problèmes posés par la question. Les sujets de philosophie sont pièges et là tu es tombé droit dans le panneau en essayant de répondre directement à une question basée sur un préjugé alors que tu aurais du montrer sa contradiction, soulever le paradoxe. La problématique est composée de 4 questions (une principale et une pour chaque partie)
3. Pars de la doxa, l'opinion commune. A la question, "le travail peut il avoir de la valeur si ce qu'il produit n'en a pas ?  ", j'aurais personnellement tendance à répondre non, en tant que capitaliste basique, je penserais plutôt que ceux qui ne produisent pas de valeurs sont des parasites (Je me caricature bien entendu, plus la doxa est caricaturale, plus il est aisé d'en soulever le paradoxe qui devient d'autant plus voyant).
Tu as déjà, l'accroche de ton introduction. Je te conseillerai de te baser sur un fait, par exemple au XIXe siècle, du temps de la révolution industrielle, seul le travail productif était valorisé et les artistes étaient marginalisés. La deuxième question de la problématique posera la doxa, à partir de laquelle tu réfléchiras.
4. Il faut que tu bâtisses ton plan pour répondre à la problématique. Dans la première partie, tu définis les concepts, ici: travail, production, valeur et surtout un travail sans valeur. Ainsi, ta première partie apparait déjà: dans le premier paragraphe, tu définis le travail, puis la production et la valeur pour définir enfin ce qu'est un travail sans valeur.
Dans la transition, tu récapitules ta position et tu soulèves le paradoxe, auquel tu vas répondre dans la partie II.
La deuxième partie ou antithèse n'est pas l'affirmation contraire de ta première partie mais sa critique.
Critiquer vient du terme latin "criticare" qui veut dire "considérer les limites", "juger". Tu vas soulever les limites de ta première approche.
En réalité, si tu n'es pas sensé affirmer le contraire de ta première partie, tu seras quand même en partie amener à te contredire, ce qui est normal lorsque l'on débute la philosophie. Dans ton antithèse, tu vas d'abord critiquer la définition d'un travail sans valeur, parce qu'un travail ne se juge pas que par sa valeur monétaire ou productive ou encore son utilité, comme le montre le travail de l'artiste. Comme tu peux le voir, il n'y a pas de contradiction, tu ne nies pas ce que tu as dit dans ta première partie, seulement tu en critiques les implications comme la marginalité de l'artiste.
Dans ta deuxième partie, tu ne contentes pas de critiquer mais de proposer une autre vision pour pallier aux défauts de ta première approche.
Voilà, ce que pourrait donner ta deuxième partie: II.I critique du travail sans valeur, tu montres l'arbitraire de cette notion, II.2 autre définition de la valeur qui est élargie et sort de la production (valeur esthétique par exemple), II.3, là aussi, tu redéfinis le travail, tu pourrais te baser sur la définition de Hegel dans l'esthétique ou encore sur la vision de Anna Harendt critique du travail productif.
Ensuite, tu récapitules ta partie II, et tu en soulèves là encore le paradoxe, la vision de la valeur et du travail apparaissent trop idéalistes.
Dans ta troisième partie, tu feras la synthèse qui n'est pas un compromis. Le mouvement de la dissertation obéit à un processus dialectique comme l'a définit Hegel, tu poses la thèse puis l'antithèse qui soulève les limites de l'antithèse pour proposer une autre explication pour enfin surpasser les oppositions et proposer une nouvelle position, qui elle même servira de thèse pour des débats futurs mas toi tu t'arrêteras là car tu seras épuisé après 4heures de dissertation et que l'on ne te demande pas d'écrire un livre  :D .
Dans ta troisième partie, tu définis les concepts dans leur ensemble pour surpasser les oppositions.
III.1 le travail au sens large, III.2 la valeur dans toute sa subjectivité et sous toutes ses coutures, III.3 la valeur attendue d'une production
En conclusion, tu te conteras d'une réponse brève sans ouverture à la problématique.
 
Tu remarqueras que j'ai mis l'accent sur les concepts à articuler et non tellement sur le contenu précis même si les titres des paragraphes sont évocateurs. C'est à toi de te réapproprier les concepts et de te faire ton propre cheminement.
La dissertation est une "pensée en acte", c'est comme si tu dépliais ton cerveau devant le professeur pour montrer comment tu réfléchis.
Le respect de la forme et de la rigueur est plus importante que ce que tu souhaites à affirmer.
Socrate disait que penser seul revenait à dialoguer avec soi même, la dissertation reflète parfaitement ce processus.
 
J'espère que je t'ai éclairé  :) . Surtout ne sois pas découragé, il est normal que la philosophie te paraisse déroutante car cela ne ressemble quasiment en rien à ce que tu as fait auparavant. C'est une matière difficile à aborder et les textes de certains penseurs sont tellement abscons à première vue qu'il y a de quoi s'embrouiller complètement et devenir gaga  :pt1cable:  
Je te conseille de lire le monde de sophie, de Jostein Gaarder et la philosophie de A à Z aux éditions hatier.
Le monde de Sophie est très bien pour aborder la philosophie, c'est une histoire de la philosophie romancée, c'est très intéressant car tu peux voir l'évolution de la pensée philosophique au cours du temps, ce qui est très utile pour la compréhension.
La philosophie de A à Z est un dictionnaire philosophique où tous les concepts essentiels sont très clairement définis, incontournable pour travailler la philosophie.


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Marsh Posté le 06-10-2009 à 08:00:25    

Certes,c'est un devoir de philo mais où sont passés les théoriciens de la valeur:Ricard,Marx....
Hélas,mille fois hélas...encore un post lancé par une personne qui a tellement bien travaillé qu'elle a attendu d'être au pied du mur pour demander de l'aide la solution toute faite.

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Marsh Posté le 06-10-2009 à 19:15:47    

TAM136, Tu voulais pas plutôt parler de Ricardo plutôt de Ricard (à moins que l'on s'interroge sur la valeur du Bouddhisme ou de la bière).
Après, c'est vrai, que l'individu s'est pris au dernier moment.
Sinon, Marx est bien au programme en philosophie.
Je me rappelle très bien d'un extrait de la critique de l'économie politique de Marx sur la différence entre la valeur d'échange et la valeur intrinsèque du produit.
Je viens de faire une recherche google, mili avait déjà posté sur le forum, il y a une semaine.
http://forum.philagora.net/showthread.php?t=36551
J'adore cette phrase de prosodie "Votre plan, je ne le ferai pas, (vous planterez vous-même)".
Je précise qu'il n'y a pas de méchanceté de ma part, mais milie, sache que si tu lis mon message, c'est à toi de travailler selon une méthode précise.
Je t'ai indiqué des bouquins, aide-toi aussi de ton livre de philo et sache que lorsqu'un prof te donne plus d'une semaine pour faire un devoir (tu en as certainement eu deux pour le faire), cela ne sert à rien de s'y mettre trois jours avant.
 
Antonio Toledo, je crois que tu n'as rien compris à la philo, on s'en fout de ce que tu penses, on veut savoir comment tu penses.
Ton seul mérite est d'avoir soulevé la doxa qui va être démonté dans ce devoir.


Message édité par tebidoor le 06-10-2009 à 19:28:08

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Marsh Posté le 06-10-2009 à 20:32:37    

heureuse de voir que grace a moi vous avez un sujet de discusion je ne m'y sui pas pris au dernier moment j'y avait deja reflechit et montrer mon travail mais on ma dit que j'était a coté de la plaque alors j'ai demander de l'aide et je n'ai jamais demandé que l'on me donne un plan juste que l'on m'éclaire un peu car j'avais fait un hors sujet !!!!
sachez que je n'avait absolument aucune méthode !!!!

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Marsh Posté le 06-10-2009 à 20:43:30    

Dans ce cas-là, excuse-nous de t'avoir mal "criticare". :D
Est-ce que ton prof de philo est bien?  
Si tu as des questions niveau méthode, n'hésite pas à en poser, on peut t'aider là-dessus.
J'espère juste que tu tiendras compte des réponses que l'on te donne.
As-tu lu mon post détaillé? Est-ce qu'il y a des choses que tu n'as pas compris? des concepts que tu voudrais éclaircir ou approfondir?


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Marsh Posté le 06-10-2009 à 22:07:45    

merci mais sur ce sujet je croit que pour le moment ca va !!!
merci de ton aide !!!

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Marsh Posté le 06-10-2009 à 23:31:56    

Quel est ton nouveau plan?
As-tu rendu ton devoir?


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Marsh Posté le 07-10-2009 à 14:57:12    

oui je l'ai rendu je te remerci de ton aide

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Marsh Posté le 07-10-2009 à 19:12:20    

Dis-nous ta note quand tu l'auras rendu.


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Marsh Posté le 07-10-2009 à 19:12:20   

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Marsh Posté le 11-10-2009 à 10:50:27    

Pour appliquer les conseils donnés à notre apprentie philosophe, voici un exemple très simple (niveau terminale ES-S) d'introduction problématisée sur le sujet concerné :
 
D’un point de vue strictement économique, la valeur du travail dépend de la valeur du bien qu’il produit dans le sens où ce qui définit la valeur de ce bien est la quantité de travail nécessaire à sa production (cf. A Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations). Dans la logique de l’économie classique, c’est la valeur d’échange d’un bien (quel qu’il soit) à l’intérieur d’un marché qui détermine la valeur du travail à travers la quantité d’effort requis pour le produire. Parce que le travail est production par l’homme de quelque chose qui s’ajoute à la nature (qui ne s’y trouve pas tout fait), la valeur d’échange du bien qu’il produit fonde la valeur du travail : c’est le travail lui-même autant, sinon plus, que le bien correspondant, qui est échangé. Un travail qui ne s’échange pas dans un produit appartenant à une économie de marché n’a aucune valeur !
 
Mais justement qui décide de la valeur de ce que produit le travail ? Le travail n’appartient pas seulement, ni d’abord, au monde économique. Le travail est oeuvre de culture. Le travail est fondamentalement l’activité médiatrice qui unit les trois sens du mot culture : en travaillant, en transformant la nature, en refaçonnant les matières existantes, l’homme se cultive, se forme (Bildung), s’élève dans l’ordre de la spiritualité, accède aux valeurs universelles, rendant possible une civilisation (Kultur) qui elle-même engendre alors une culture, c’est-à-dire un milieu social propice à une éducation (la cultura latine est ce qui permet le développement de notre humanitas). Ce que produit le travail, c’est l’homme lui-même (cf. la praxis marxiste), comme travailleur certes (et donc comme consommateur), mais aussi et d’abord comme homme "générique", comme être de culture, comme homo faber (cf. Hannah Arendt, La condition de l’homme moderne). La valeur du travail est d’abord culturelle, non économique, mais opératoire : son premier produit est l’homme lui-même dans sa dimension d’humanité.
 
Si la valeur du travail provient de ce qu’il est une activité par laquelle l’homme se révèle à lui-même, mieux se produit lui-même, selon quelles modalités le milieu économique que produit la "culture du travail" peut-il correspondre aussi à un idéal de civilisation ? A quelles conditions le monde du travail, produit de la culture, peut-il produire des biens sans contredire la seule valeur universelle (cf. Hegel et le concept d'aliénation) qui le traverse pour lui donner précisément sa valeur : le respect de l’humain, libre et maître de son existence ? Bref, quel sens donner à la notion d'échange (valeur d'usage ? utilité ? cf. Aristote) dans le travail (culturel et non seulement économique) de production de l'homme par l'homme (cf. Rousseau) pour que celui-ci tende vers la réalisation effective des valeurs universellement attachées à notre humanité ?
 
Notions du programme des terminales concernées explicitement par le sujet : la culture, le travail et la technique, le travail et les échanges, etc...
 
Je veux insister sur le fait que l'analyse conceptuelle doit, dès le départ, être mise au service de l'énonciation de la problématique : jamais de définition des termes "en l'air", "à part", c'est-à-dire en dehors du mouvement progressif qui vise à faire comprendre ce qui fait problème dans la question posée. L'introduction est le lieu où l'on "amène" dialectiquement le problème (le problème, c'est l'ensemble de l'introduction, la manière d'articuler les 3 §s), toujours en partant du point de vue de la doxa (qui n'est pas inculte, bien au contraire, mais accepte les fausses évidences sans les questionner). Enfin et surtout, le §. 2 doit permettre de révéler, d'expliciter la difficulté présente dans le §. 1 (la dialectique n'est pas la juxtaposition de trois "thèses" sans lien entre elles), elle ne doit jamais se confondre avec la solution du problème : celle-ci doit être suggérée dans le §. 3 sous la forme d'une question. Une bonne dissertation philosophique est une progression harmonieuse vers une tentative de résolution du problème soulevé dans l'introduction.


Message édité par l'Antichrist le 11-10-2009 à 13:55:10
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Marsh Posté le 11-10-2009 à 11:39:01    

Au moins tu me rassures car ça confirme ce que j'ai dit plus haut :-)
Sinon, mili a déjà rendu son devoir :D
Après, ton intervention était très intéressante.


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Marsh Posté le 11-10-2009 à 12:08:49    

tebidoor a écrit :

Au moins tu me rassures car ça confirme ce que j'ai dit plus haut :-)
Sinon, mili a déjà rendu son devoir :D
Après, ton intervention était très intéressante.


 
Vos conseils donnés à cette jeune fille étaient pertinents : le cas de l'art en particulier fait bien comprendre que le travail, comme oeuvre de culture, est au-delà de l'économique. Sa valeur n'est pas d'utilité, c'est-à-dire de consommation, mais de "loisir" au sens des grecs : ce qui ouvre l'homme à lui-même et l'accomplit sans le couper des siens (l'art est production du beau et non imitation, sa valeur n'est ni subjective, ni objective, mais intersubjective, cf. Kant). Tout ceci correspond à la seconde partie, qui n'est pas seulement "critique" plate et formelle, mais position nouvelle (de la négation quelque chose d'original a germé, apparaît...). Plus fondamentalement encore, le domaine de l'art montre que les "objets culturels", au départ manifestation singulière du processus de désaliénation, de dépassement du milieu culturel toujours déjà donné, par lequel l'homme peut accéder à l'universalité des valeurs de civilisation, peuvent eux-mêmes se retourner contre l'intention initiale et devenir les instruments économiques d'une aliénation plus féroce encore : celle du monde des loisirs, simple prolongements de l'activité de consommation, elle-même expression du travail aliéné... C'est un aspect de la question à soulevé dans la troisième partie pour introduire une conception de l'art à la manière de Nietzsche : il s'agit de modifier le sens du travail, de retrouver en quelque sorte le sens du loisir chez les grecs, "troisième état" qui est au-delà de l’opposition factice entre loisir et travail. Ainsi l’artiste, par opposition au producteur économique, invente un nouveau rapport à l’objet, qui n’est plus pris dans un rapport utilitaire, et par là même, il fausse la dialectique du rapport sujet-objet telle qu'on la pose traditionnellement. Le porte-bouteille de Duchamp peut ici servir d’exemple précisément parce que l’artiste s’empare d’un objet initialement fonctionnel et le défonctionnalise simplement en le proclamant oeuvre d’art et en le faisant voir comme tel...


Message édité par l'Antichrist le 11-10-2009 à 12:57:19
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Marsh Posté le 27-10-2009 à 15:15:59    

j'ai eu ma note j'ai eu 7/20
merci de votre aide !!!

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Marsh Posté le 27-10-2009 à 15:26:46    

j'ai maintenant une explication de tx a faire ( L'universalité du beau de Emmanuel Kant)  , je voudrais bien savoir si je ne me trompe pas il faut bien commencer par chercher les connecteur logique ?
 
j'ai trouvé cela : aussi bien, afin de , il en va tout autrement , car , toutefois , c'est pourquoi , et ainsi  
le texte est donc composé de 7 partie  
 
le théme c'est la beauté et la thése de Kant c'est que chacun n'a pas son gout c'est à dire que la beauté est universelle;
 
merci de me dire si je part deja dans la mauvaise direction !!!

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Marsh Posté le 27-10-2009 à 17:39:32    

que faut il expliquer dans une explication de texte est ce que c'est tout le texte ou juste les idée essentiel ?

Reply

Marsh Posté le 27-10-2009 à 19:30:06    

est ce que cette intro est bien :
 
La beau est présenté dans toute l'histoire de l'humanité .Cepandant son role et son importance divergent selon les philosophes.
Pour Platon la beauté est associé au vrai et au bien comme une des idées les plus élevées. L'intuition de la beauté en soi est supérieure à la jouissance provoquée par les beaux objets .
Alors que pour Hegel le beau est une oeuvre de l'esprit qui a pour but de présenter la vérité sous sa forme sensible et qui permet à l'homme d'acceder à la conscience de soi .
Le théme du texte est la beauté .
La thése de Kant est que la beauté est universelle et non un jugement personnel.
Le probléme qui est posé est de savoir qu'est ce que la beauté et l'agréable ?
 

Reply

Marsh Posté le 30-10-2009 à 16:02:01    

merci

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Marsh Posté le 02-11-2009 à 23:54:48    

mili-du-80 a écrit :

j'ai eu ma note j'ai eu 7/20
merci de votre aide !!!


 
Ce n'est pas nous qui avons rempli la dissertation.
Néanmoins, ne t'inquiète pas, prendre une banane à son premier devoir de philo n'est pas inquiétant.


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tada tada tada
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Marsh Posté le    

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