[Philo] La question "qui suis-je ?" admet-elle une réponse exacte ?

La question "qui suis-je ?" admet-elle une réponse exacte ? [Philo] - Aide aux devoirs - Emploi & Etudes

Marsh Posté le 24-10-2007 à 17:15:45    

Bonjour,
Voilà la dissert que j'ai à faire. Elle s'inscrit dans le chapitre sur le sujet et aborde principalement la notion de conscience.
Mon problème est que j'ai des idées mais que je n'arrive pas du tout à les organiser pour en faire quelque chose de structuré et qui tienne la route.  
Je pensais parler dans une première partie de l'impossibilité à répondre de manière exacte à la question "Qui suis-je ?" car l'homme ne peut complètement sortir de lui-même et de sa conscience pour se prendre en objet d'étude, et également parce que l'homme n'est pas figé dans le temps, il est en constante évolution. Donc ça ferait :
 
I. On ne peut pas donner de réponse exacte à la question « Qui suis-je ? »
1) On ne peut pas sortir de soi et atteindre une objectivité parfaite
2) L’homme n’est pas une réalité stable car il n’est pas figé dans le temps
3) L’inconscient nous prive d’une connaissance exhaustive de nous-même
 
Ensuite j'aimerais dire qu'on peut néanmoins essayer d'apporter une réponse la plus précise possible... Déjà là, je coince ! Je ne sais plus vraiment quoi dire.
J'aimerais aussi aborder la question du regard d'autrui (n'est-ce pas par son regard que nous pouvons nous définir ?), également parler de ce qui nous définit... Bref, je suis perdue ! J'ai lu beaucoup des cours proposés par le site, également bon nombre de messages du forum, qui m'ont d'ailleurs aidé à faire ma partie, la seule construite. J'ai également fait beaucoup de recherches sur la conscience, j'ai rassemblé pas mal d'informations, compris des choses etc mais j'ai toujours le même problème : qu'en faire ?  
Si quelqu'un avait des idées et/ou conseils à me donner.. Merci d'avance !
 
Shiseida

Reply

Marsh Posté le 24-10-2007 à 17:15:45   

Reply

Marsh Posté le 31-10-2007 à 00:02:56    

ta première partie est très bien je trouve !!!! J'ai des idées aussi mais elles ne sont pas très bien organisé non plus!!!
Dans ce sujet il y a l'idée de l'éxistence et l'être or on ne peut exister qu'a travers le regard d'autrui !!!!  
On n'éxiste uniquement si on n'a conscience qu'on éxiste !
Tu peut integté une citation très connu dans ta dissert celle de Descarte "je pense donc je suis" du latin cogito ergo sum !!!  
 
http://www.maphilo.net/sujet_quest [...] -2941.html  
Sur ce site il y a un kestionnement assez intéressan ke tu pourrai mettre dan ta deuxième partie !!!

Reply

Marsh Posté le 31-10-2007 à 00:06:05    

http://forums.editions-hatier.fr/v [...] 1193162362
Voila c'est tout ce que j'ai à te proposer s'il est encore temps !!!!!!

Reply

Marsh Posté le 11-10-2008 à 01:36:03    

Bonsoir,moi aussi je suis en terminale et j'ai malheureusment le meme devoir a rendre...
Je n'ai pas trouvé de problematique mais j'ai ma deuxieme partie:
II)
1.Une partie Inconsciente
2.Une evolution contante du "Je"
3.La subjectivité de l'analyse.
 
Dans mon introduction,je parle du Cogito et de Descartes,je definis le sujet.J'ai egalement trouvé des question genre
"Se poser cette question ne serait-ce pas une remise en question du de la nature,de l'identité du sujet?"
Quels sont les acsendant auquels sont soumis les Hommes?"
 
Ma synthese sera: Une connaissance impossible du "je"
Mais comme vous pouvez constater ce n'est pas grand chose!
Si vous pouviez m'aider sur la problematique,cela m'enleverais une epine du pied! :sweat:  

Reply

Marsh Posté le 11-10-2008 à 12:21:50    

Je vous conseille de lire un peu de choses sur Freud : conscience / inconscience et moi, surmoi et ça. Car il y'a le Je conscient qui agit, il y'a le Je inconscient qu'on ne controle pas (pulsions, actes manqués, lapsus, phobies, névroses, psychoses...) et le Je qui évolue dans le temps.
 
Ce sont trois pistes qu'il faut recouper à partir du sujet : réponse exacte ou non? On peut comprendre qui on est par sa conscience sans jamais atteindre la réponse exacte par son évolution et son inconscient.
 
En plus de Cogito et Descartes, Freud pourra surement vous aider !

Reply

Marsh Posté le 12-10-2008 à 08:12:20    

Shiseida a écrit :

Bonjour,
Voilà la dissert que j'ai à faire. Elle s'inscrit dans le chapitre sur le sujet et aborde principalement la notion de conscience.
Mon problème est que j'ai des idées mais que je n'arrive pas du tout à les organiser pour en faire quelque chose de structuré et qui tienne la route.  
Je pensais parler dans une première partie de l'impossibilité à répondre de manière exacte à la question "Qui suis-je ?" car l'homme ne peut complètement sortir de lui-même et de sa conscience pour se prendre en objet d'étude, et également parce que l'homme n'est pas figé dans le temps, il est en constante évolution. Donc ça ferait :
 
I. On ne peut pas donner de réponse exacte à la question « Qui suis-je ? »
1) On ne peut pas sortir de soi et atteindre une objectivité parfaite
2) L’homme n’est pas une réalité stable car il n’est pas figé dans le temps
3) L’inconscient nous prive d’une connaissance exhaustive de nous-même
 
Ensuite j'aimerais dire qu'on peut néanmoins essayer d'apporter une réponse la plus précise possible... Déjà là, je coince ! Je ne sais plus vraiment quoi dire.
J'aimerais aussi aborder la question du regard d'autrui (n'est-ce pas par son regard que nous pouvons nous définir ?), également parler de ce qui nous définit... Bref, je suis perdue ! J'ai lu beaucoup des cours proposés par le site, également bon nombre de messages du forum, qui m'ont d'ailleurs aidé à faire ma partie, la seule construite. J'ai également fait beaucoup de recherches sur la conscience, j'ai rassemblé pas mal d'informations, compris des choses etc mais j'ai toujours le même problème : qu'en faire ?  
Si quelqu'un avait des idées et/ou conseils à me donner.. Merci d'avance !
 
Shiseida


 
Comme d'habitude, lorsque je viens faire un petit tour ici, je ne peux que conseiller vivement à celui ou celle qui découvre la dissertation philosophique de savoir problématiser un sujet avant même que de se lancer dans l'élaboration d'un plan ! Pour te mettre le pied à l'étrier, je te propose donc cette introduction : Celle-ci fait non seulement comprendre quel est l'enjeu de la question, mais de plus oriente la réflexion, structure la démarche générale qui doit mener à la troisième partie.
 
Je te laisse réflechir, je repasserai ce soir ou demain...
 
La conscience de soi est la manière qu’a le sujet de s’appréhender lui-même immédiatement (sans médiation, c’est-à-dire sans preuve ni examen) comme sujet. Avoir conscience de soi, c’est être présent à soi, coïncider avec soi. C’est donc savoir qu’on est conscient, savoir ce que l’on fait et ainsi pouvoir réfléchir ses actes pour les comprendre ou les juger. La conscience [de soi] directe offre la possibilité de la conscience [de soi] réfléchie, celle qui peut me faire connaître, non pas seulement que j’existe, mais qui je suis (la question de l'identité personnelle). Ainsi, je peux répondre à la question "qui suis-je" en ne retenant que le sujet lui-même (sans contenu objectif), toujours identique à lui-même et dont je fais l’expérience dans le "Je pense" (Descartes) mais qui est aussi, plus fondamentalement, principe formel d’unification de toutes mes représentations, c’est-à-dire condition de toute pensée en général (Kant). Je peux aussi m’en remettre au contenu empirique des représentations sur moi et me voir comme un individu différent de tous les autres (personnage social, personnalité, etc…).
 
Pourtant, ma conscience tend à se révolter devant le caractère impersonnel d’un sujet universel (ou, du moins, universalisable en droit). En tant qu’être pensant, je suis une Raison qui sans doute me permet de partager une vérité commune, de comprendre autrui et de me faire comprendre de lui, mais qui ne me singularise nullement comme personne. Ainsi, je puis connaître ma nature exacte, accéder à une vérité objective, froide, impassible, sans pour autant me reconnaître en elle, me satisfaire d’une connaissance indifférente à mes particularités vécues. De plus, avoir conscience de soi, c’est se représenter, c’est-à-dire introduire une distance entre le "Je" qui [se] pense et le contenu de la pensée dans le miroir duquel le "Je" peut se ressaisir comme sujet. Ainsi, comment savoir exactement, c’est-à-dire complètement, définitivement, qui je suis empiriquement si mon être se distingue des modes de l’avoir ?
 
La question que pose le sujet est donc de savoir comment accorder la liberté d'une existence avec la continuité d'une essence ? Au contraire des choses qui sont toutes entières (sans reste) ce qu'elles sont (en-soi) ne serions nous pas, par nos fins et par nos motifs, autre que ce que nous sommes, toujours en avant de nous-mêmes ? Comme projet, l'homme n'est-il pas déjà en train de devenir cet autre ? En ce sens il serait ce qu'il n'est pas. Mais dès lors, comment parler d'une connaissance de soi alors que l'être manque ? Si, pour l'homme, être c'est exister peut-il y avoir connaissance d'une chose dont l'essence est de devenir, de n'être pas ce qu'elle est et d'être ce qu'elle n'est pas (Sartre) ?  

Reply

Marsh Posté le 15-10-2008 à 18:08:23    

Je suis en Terminale S, et on peut deviner que le philo n'est pas point fort... Et je suis tombée sur le même sujet, à rendre dans une semaine. Je voulais utiliser cet intro pour ma dissertation, mais j'ai peur que le prof  reconnaisse pas que ça ne vienne pas d'un élève, mais de quelqu'un qui à l'air de s'y connaître un peu...
Vous croyez que c'est risqué?


---------------
"Pardonnez beaucoup de choses, oubliez en un peu" (Victor Hugo)
Reply

Sujets relatifs:

Leave a Replay

Make sure you enter the(*)required information where indicate.HTML code is not allowed