Zadig de voltaire (commentaire) - Aide aux devoirs - Emploi & Etudes
MarshPosté le 03-11-2006 à 18:04:45
Bonjour, j'aimerai avoir un petit coup de pouce j'ai trouvée des axes de lecture mais je n'arrive pas a trouver des sous parti si quelqu'un pourrai m'aider , merci beaucoup!!
Mes axes sont :
- Voltaire montrant un caractère exeptionnel de Zadig - Une visée Philosophique
Merci d'avance, et si vous trouvez des choses interessante dans le texte sa me donnerai un coup de pouce merci!!
Le texte :
Il fit sentir à tout le monde le pouvoir sacré des lois, et ne fit sentir à personne le poids de sa dignité. Il ne gêna point les voix du divan, et chaque vizir pouvait avoir un avis sans lui déplaire. Quand il jugeait une affaire, ce n'était pas lui qui jugeait, c'était la loi ; mais quand elle était trop sévère, il la tempérait ; et quand on manquait de lois, son équité en faisait qu'on aurait prises pour celles de Zoroastre. C'est de lui que les nations tiennent ce grand principe, Qu'il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent. Il croyait que les lois étaient faites pour secourir les citoyens autant que pour les intimider. Son principal talent était de démêler la vérité, que tous les hommes cherchent à obscurcir. Dès les premiers jours de son administration il mit ce grand talent en usage. Un fameux négociant de Babylone était mort aux Indes ; il avait fait ses héritiers ses deux fils par portions égales, après avoir marié leur soeur, et il laissait un présent de trente mille pièces d'or à celui de ses deux fils qui serait jugé l'aimer davantage. L'aîné lui bâtit un tombeau, le second augmenta d'une partie de son héritage la dot de sa soeur ; chacun disait : C'est l'aîné qui aime le mieux son père, le cadet aime mieux sa soeur ; c'est à l'aîné qu'appartiennent les trente mille pièces.
Zadig les fit venir tous deux l'un après l'autre. Il dit à l'aîné : Votre père n'est point mort, il est guéri de sa dernière maladie, il revient à Babylone. Dieu soit loué, répondit le jeune homme ; mais voilà un tombeau qui m'a coûté bien cher ! Zadig dit ensuite la même chose au cadet. Dieu soit loué ! répondit-il, je vais rendre à mon père tout ce que j'ai ; mais je voudrais qu'il laissât à ma soeur ce que je lui ai donné. Vous ne rendrez rien, dit Zadig, et vous aurez les trente mille pièces ; c'est vous qui aimez le mieux votre père.
Marsh Posté le 03-11-2006 à 18:04:45
Bonjour,
j'aimerai avoir un petit coup de pouce j'ai trouvée des axes de lecture mais je n'arrive pas a trouver des sous parti si quelqu'un pourrai m'aider , merci beaucoup!!
Mes axes sont :
- Voltaire montrant un caractère exeptionnel de Zadig
- Une visée Philosophique
Merci d'avance, et si vous trouvez des choses interessante dans le texte sa me donnerai un coup de pouce merci!!
Le texte :
Il fit sentir à tout le monde le pouvoir sacré des lois, et ne fit sentir à personne le poids de sa dignité. Il ne gêna point les voix du divan, et chaque vizir pouvait avoir un avis sans lui déplaire. Quand il jugeait une affaire, ce n'était pas lui qui jugeait, c'était la loi ; mais quand elle était trop sévère, il la tempérait ; et quand on manquait de lois, son équité en faisait qu'on aurait prises pour celles de Zoroastre.
C'est de lui que les nations tiennent ce grand principe, Qu'il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent. Il croyait que les lois étaient faites pour secourir les citoyens autant que pour les intimider. Son principal talent était de démêler la vérité, que tous les hommes cherchent à obscurcir. Dès les premiers jours de son administration il mit ce grand talent en usage. Un fameux négociant de Babylone était mort aux Indes ; il avait fait ses héritiers ses deux fils par portions égales, après avoir marié leur soeur, et il laissait un présent de trente mille pièces d'or à celui de ses deux fils qui serait jugé l'aimer davantage. L'aîné lui bâtit un tombeau, le second augmenta d'une partie de son héritage la dot de sa soeur ; chacun disait : C'est l'aîné qui aime le mieux son père, le cadet aime mieux sa soeur ; c'est à l'aîné qu'appartiennent les trente mille pièces.
Zadig les fit venir tous deux l'un après l'autre. Il dit à l'aîné : Votre père n'est point mort, il est guéri de sa dernière maladie, il revient à Babylone. Dieu soit loué, répondit le jeune homme ; mais voilà un tombeau qui m'a coûté bien cher ! Zadig dit ensuite la même chose au cadet. Dieu soit loué ! répondit-il, je vais rendre à mon père tout ce que j'ai ; mais je voudrais qu'il laissât à ma soeur ce que je lui ai donné. Vous ne rendrez rien, dit Zadig, et vous aurez les trente mille pièces ; c'est vous qui aimez le mieux votre père.
Message édité par karthi le 03-11-2006 à 18:13:43