Bonjour,
 
J'ai regroupé les corrigés du bac Francais/SVT 2006 ici
Voilà, comme ça ca pourra en désangoisser certains   ou au contraire en stresser d'autres .
Mais en tous cas c'est toujours palpitant à lire.

Mmmmh mais quelle bonne idée    
J'les avais déjà eus ces maudits corrigés, et moi bah ça m'énerve plus qu'autre chose    
 
En morale j't'avais sorti un truc faussement profond à la ouone eugaine "la morale se dégageant de cet écrit est que la seule richesse possédée par tout un chacun est celle de son esprit.."    
Et là j'me rends compte que leur truc a pas du tout la même dégaine mdr pas grave..
 
'Pis j'avais choisi la dissert', je retrouve quelques unes des idées que j'avais placées donc ça fait plaisir  

Ouai moi le plan de ma dissert c'était la fiction dans le biographique, le théâtre, l'argmumentation et la poêsie comme ca j'ai fait 8 pages en ressortant tout le cours de l'année mais j'ai un peu peur du H.S. aussi.

Perso j'ai fait un truc comme ça (je copie colle parce que ça fait 15 fois qu'on me demande mon plan détaillé, donc bon à la fin voilà quoi.. )
 
I) La fiction permet de mieux accrocher le lecteur
1) présence d'excès impropres à la réalité (ex: gigantisme dans Gargantua de Rabelais)
2) le lecteur s'identifie mieux à des personnages fictifs (ex: héros pas au courant des méfaits de la société dans l'Ingénu de Voltaire)
 
II) La fiction permet l'introduction de leçons novatrices, ou des leçons déjà bien connues sous un angle différent
1) leçons à propos de sujets polémiques rarement abordés: en ayant recours à la fiction, l'auteur se "protège" de réactions violentes (ex: satire de la présomption humaine dans Micromegas de Voltaire et satire religieuse de l'inactivité des moines à la guerre dans Gargantua)
2) des leçons bien établies développées d'une manière différente (ex: morale de l'argent dans le texte de Daudet qui était donné)
 
III) Le recours à une fiction plus "légère" permet parfois de rester crédible tout en ayant recours à l'imaginaire
1) dans le domaine social: Marivaux reste à peu près réaliste dans L'Ile des esclaves alors que Rabelais est beaucoup plus utopiste et son idéal social présente des contradictions
2) dans le genre biographique: une fiction trop poussée peut rompre le pacte de sincérité du biographe (pour contrer cette idée et montrer que les biographes savent rester réalistes et sincères: Nathalie Sarraute dans son autobio laisse des passages blancs et le récit de vie fictif L'Etranger de Camus sait rester sérieux)
 
J'ai aussi un peu peur d'avoir fait du HS là-dedans.. Mais bon j'suis content d'avoir réussi à étaler au maxi mon peu de culture littéraire.. Et d'avoir casé le biographique de force, que j'avais bossé à fond en étant sûr qu'on tomberait dessus (dernière année qu'il est au programme et pas tombé depuis un bail..)