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Marsh Posté le 07-06-2015 à 22:34:51    

ABC


Message édité par Profil supprimé le 12-12-2021 à 05:56:10
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Marsh Posté le 07-06-2015 à 22:34:51   

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Marsh Posté le 09-06-2015 à 06:41:36    

Tu cherches une formation reconnue par les boites francaises alors que tu souhaites travailler en Asie. C'est un peu contradictoire. Peu de chance que ton RH (meme dans une boite francaise) soit francais. Souvent ce sont des locaux qui connaissent deja le marche local. A la rigueur le manager est francais mais s'il est un minimum curieux il connaitra les universites locales (si meme pays du moins).
 
Sinon en Asie les meilleures uni sont au Japon, a HK, a SG ou en Coree. Voire l'australie si on elargit un peu. Je connais surtout celles de Singap, elles ont des partenariats avec toutes les plus grandes francaises.

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Marsh Posté le 09-06-2015 à 06:52:23    

Ah pardon j'ai l'impression que tu cherches une formation francaise reconnue en Asie. Dans ce cas la c'est plus simple, y'en a pas.
 
Soit ton recruteur (manager / RH) est francais et il connaitra les memes que tout le monde (parisiennes, top 10 inge), soit il est local et il n'en connaitra surement aucune (a part peut etre l'ESSEC a Singap - et encore vu que le campus ne vient que d'ouvrir) ...

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Marsh Posté le 09-06-2015 à 07:23:53    

Je connais pas exactement les ecoles mais oui si tu peux choper une bonne uni locale (et que t'as le portefeuille) ca me parait le plus safe si tu veux taffer sur place ensuite.

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Marsh Posté le 09-06-2015 à 09:16:16    

nan jai fait 6 mois d'echange puis VIE ca a suffit a lancer le reste ;)

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Marsh Posté le 09-06-2015 à 09:34:58    

Je comprends pas ta première phrase : "à part les ESC parisiennes (je n'ai pas le profil ingénieur)"

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Marsh Posté le 12-06-2015 à 08:47:47    

Et une ESC ayant des échanges avec l'Asie ça t'intéresse pas ? :o

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Marsh Posté le 13-06-2015 à 05:35:27    

Déjà, "l'Asie" ça ne veut pas dire grand chose. Il vaut mieux cibler un marché en particulier et bien jauger les possibilités (en gros le Japon par exemple, sans la langue et vu le marché, c'est pas la peine de se faire du mal...).
 
L'ESSEC à Singapour, bien sûr, c'est tip top. l'INSEAD aussi, bien sûr - mais bon, si le financement est un problème, j'imagine que tout ça est hors de question...
 
Au-delà de la formation, il faut aussi évaluer les possibilités offertes par le réseau.
 
Skema a une bonne assise dans le bassin du Yangtzé grâce à son implantation, mais souffre de sa "jeunesse (avant Skema, ni Nice, ni Lille n'étaient spécialement portés sur l'Asie) ; Kedge a un bon réseau d'alumni un peu par l'opération du Saint-Esprit (alumni BEM qui se réveillent + alumni MBA Euromed sur Shanghai, ça ouvre des possibilités) et se déploie vers la Corée (à voir ce qu'ils en feront). L'EM Lyon dispose d'une bonne base historique sur Shanghai aussi.
 
Si t'es bon, sans être ingénieur, et sans être non plus un génie en maths, laisse tomber les ESC de province, vise l'IEP de Paris.
 
Au niveau des alternatives universitaires et alter, tu as l'IAE de Nantes qui a une formation recherchée spécifique (mais faut réussir à se vendre derrière), l'IEP d'Aix qui a une bonne réputation sur l'Asie (mais une réputation sulfureuse cette année avec l'affaire des faux diplômes), Dauphine qui reste nickel dans tous les cas lorsque tu bosses dans un cadre français, etc... Bref
 
En gros, si tu cherches une formation Asie à prix copain, avec un focus sur un marché à potentiel, en mode "reconversion pro", que tu as un dossier correct et que tu recherches un diplôme qui en plus sera valorisé par les gens qui n'y connaissent rien (car un vrai diplôme national donnant droit au grade de Master et pas un MSc), avec une XP internationale et dans une ville française où on peut encore se loger décemment sans vendre ses charmes dans la rue, je pense que la formation de l''IAE de Nantes correspondra bien à ton profil.
 
http://www.univ-nantes.fr/SI00038/0/fiche___formation/

Message cité 1 fois
Message édité par fishbed le 13-06-2015 à 05:41:34
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Marsh Posté le 13-06-2015 à 07:40:39    

Si c'est le Japon qui te branche il vaut mieux poursuivre dans la voie qui te motive, mais dans ce cas-là il faut mettre le paquet sur la langue. Comme tu as du le remarquer, en-dehors point de salut (ou du moins point de salut de nos jours, on est plus dans les années 80).
 
Dans ce cas-là, prendre un an pour faire du japonais intensif à l'INALCO en emmagasinant de l'expérience pro auprès de structures liées au Japon sur Paris, c'est peut-être profitable avant de te spécialiser sur un secteur en particulier...

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Marsh Posté le 13-06-2015 à 08:36:58    

Oui je connais bien - mais faut être sûr que ton niveau de langue te permet de suivre les UE de langue sans problème, c'est pour ça que je ne l'avais pas initialement inclus dans la réflexion.
 
En sus, entrer est difficile pour un "externe" parce que les étudiants de licence LMFA (l'équivalent de la LEA à l'INALCO) sont prioritaires, le M1 étant leur voie naturelle. Si tu veux avoir toutes tes chances pour y entrer, il vaut mieux pouvoir justifier d'une LEA anglais-japonais par exemple, ou plus simplement de valider en amont le japonais en licence LMFA - mais c'est coton, le niveau de langue des LMFA est sur le papier comparable à celui des LLCE. Et contrairement au chinois et à quelques autres langues à l'INALCO, les étudiants de japonais qui survivent aux trois ans parlent la langue quand ils arrivent au bout de leur diplôme (sans compter la concurrence supplémentaire des japonisants de Jussieu).

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Marsh Posté le 13-06-2015 à 08:36:58   

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Marsh Posté le 14-06-2015 à 18:08:23    

Une question qui n'a pas été posée, tu comptes faire quoi comme métier ??

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Marsh Posté le 14-06-2015 à 18:23:16    

fishbed a écrit :

Oui je connais bien - mais faut être sûr que ton niveau de langue te permet de suivre les UE de langue sans problème, c'est pour ça que je ne l'avais pas initialement inclus dans la réflexion.
 
En sus, entrer est difficile pour un "externe" parce que les étudiants de licence LMFA (l'équivalent de la LEA à l'INALCO) sont prioritaires, le M1 étant leur voie naturelle. Si tu veux avoir toutes tes chances pour y entrer, il vaut mieux pouvoir justifier d'une LEA anglais-japonais par exemple, ou plus simplement de valider en amont le japonais en licence LMFA - mais c'est coton, le niveau de langue des LMFA est sur le papier comparable à celui des LLCE. Et contrairement au chinois et à quelques autres langues à l'INALCO, les étudiants de japonais qui survivent aux trois ans parlent la langue quand ils arrivent au bout de leur diplôme (sans compter la concurrence supplémentaire des japonisants de Jussieu).


De ce que j'ai entendu de mes petits camarades de promo' qui faisaient japonais, le niveau en master est vraiment élevé. Genre dissertation de plusieurs pages en japonais sur la politique, enjoy.
Par contre j'ai l'impression que ça embauche pas des masses au pays du soleil levant. Sur tous ceux qui faisaient jap', deux bossent là bas, dont une qui fait un truc qui n'a strictement aucun rapport avec ses études. Les autres sont restés en France.

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Marsh Posté le 14-06-2015 à 20:05:16    


 
L'ESSEC avec l'Inalco en parallèle apparaît en effet comme un excellent choix si tu veux bosser en Asie.  
Tu as pas mal de formations gratuites et de qualité à Paris qui te permettront d'étudier le Japonais en parallèle. Dauphine évidemment mais aussi les deux IAE, P1 et Gustave Eiffel, Sciences Po si t'es boursier, quelques formations à P2... Le programme de mineure de l'Inalco te permet de prendre jusqu'à 8 modules par an au rythme de 4 par semestre pour à peine 50 euros l'année. Tu peux largement couvrir les 4 modules fondamentaux: lecture, oral, rédaction et compréhension écrite tout en poursuivant un cursus décent à coté, qui t'offrira de meilleurs débouchés qu'un master "sec" de l'Inalco si jamais ton projet n'aboutit pas.

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Marsh Posté le 14-06-2015 à 20:07:56    

Sciences Po + Inalco
 
easy

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Marsh Posté le 15-06-2015 à 09:11:06    

Loulilol59 a écrit :


De ce que j'ai entendu de mes petits camarades de promo' qui faisaient japonais, le niveau en master est vraiment élevé. Genre dissertation de plusieurs pages en japonais sur la politique, enjoy.
Par contre j'ai l'impression que ça embauche pas des masses au pays du soleil levant. Sur tous ceux qui faisaient jap', deux bossent là bas, dont une qui fait un truc qui n'a strictement aucun rapport avec ses études. Les autres sont restés en France.


 
Même sentiment et retour d'expérience ici. C'est beaucoup d'efforts pour pas grand chose (ou en tout cas peu d'opportunités). Un diplôme dans une ESC solide, Dauphine ou Sciences Po par exemple, avec le japonais en bonus, c'est quand même beaucoup plus sûr et moins frustrant à l'arrivée (parce que bon, réussir le jap à l'INALCO, même en LMFA, c'est gratifiant, mais si c'est pour faire serveur de sushis à Paris c'est pas génial). Les boîtes japonaises sont fondamentalement endogames/chauvines dans leur recrutement, spécialement à un niveau d'entrée bas - n'est pas Carlos Ghosn qui veut non plus.


Message édité par fishbed le 15-06-2015 à 09:27:51
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Marsh Posté le 15-06-2015 à 11:57:10    


 
Oui. Ce sont deux bons établissements qui offrent des débouchés bien supérieurs à ceux d'un master à l'Inalco. Je pense qu'on est tous d'accord pour te dire qu'il vaut mieux que tu ailles dans l'une des établissements cités sur ce topic avec l'Inalco en mineure ou en diplôme d'établissement. L'Inalco est excellent avant tout pour ses licences en langues. Ses masters, comme le fait remarquer fishbed sont difficiles et offrent des débouchés médiocres. En définitive, si tu as le niveau et les moyens/envie d'emprunter, vise les top Esc et l'IEP, sinon Dauphine, l'IAE de Paris puis celui de Gustave Eiffel.


Message édité par clarkey1 le 15-06-2015 à 11:58:12
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Marsh Posté le 15-06-2015 à 22:23:41    


 
L'IAE de Paris 1 est en face, 5mns de marche maximum. GE tu dois en avoir pour une quarantaine de minutes mais normalement tu dois pouvoir organiser ton emploi du temps. Les cours du soir sont d'un niveau bien moindre. Dans tous les cas ça va représenter une masse conséquente de travail vu le niveau demandé à l'Inalco. Le jeu en vaudra surement la chandelle cela dit.
 
En ce qui concerne les emprunts, je laisse les plus qualifiés parler à ma place mais en général les bonnes écoles ont des partenariats assez avantageux avec certaines banques.


Message édité par clarkey1 le 15-06-2015 à 22:26:13
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Marsh Posté le 16-06-2015 à 01:40:48    

Clarkey a raison - l'un des deux centres est en face des "nouveaux" locaux de l'iNALCO, rue de La Croix Jarry. A voir ensuite si les formations qui t'intéressent sont là-bas, mais c'est un bon début.

 

http://www.iae-paris.com/se-rendre-a-iae-paris

 

Du reste, c'est plus facile aussi d'aller dans le quartier latin depuis l'INALCO que ça ne l'est depuis l'ancien site de Dauphine: tram jusqu'à la ligne 7 puis 3 ou 4 stations, t'y es.


Message édité par fishbed le 16-06-2015 à 01:41:19
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Marsh Posté le 16-06-2015 à 10:05:43    

fishbed a écrit :

Déjà, "l'Asie" ça ne veut pas dire grand chose. Il vaut mieux cibler un marché en particulier et bien jauger les possibilités (en gros le Japon par exemple, sans la langue et vu le marché, c'est pas la peine de se faire du mal...).
 
L'ESSEC à Singapour, bien sûr, c'est tip top. l'INSEAD aussi, bien sûr - mais bon, si le financement est un problème, j'imagine que tout ça est hors de question...


Tiens, c'est marrant, un ancien patron de grosse boîte de Singapour m'a cité les trois écoles françaises qu'il connaît, en "management": l'ENA, l'ESSEC et l'INSEAD.


Message édité par coachup le 16-06-2015 à 10:19:05

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Faut pas courir après le pognon, il courra toujours plus vite que toi.
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