Comment reprendre des études après des problèmes médicaux ?

Comment reprendre des études après des problèmes médicaux ? - Etudes / Orientation - Emploi & Etudes

Marsh Posté le 29-01-2016 à 20:35:28    

Bonjour/Bonsoir, je rédige ce topic car j'ai besoins de conseils et je ne sais trop vers qui me tourner, ma scolarité depuis maintenant 4 ans est sans cesse chamboulé par des problèmes de santés et je suis maintenant totalement perdu.
 
A l'âge de 14-15 ans j'ai souffert d'une pancréatite chronique auto-immune, ce qui m'a conduit à passer la moitié de ma troisième à suivre des cours particuliers dans un hôpital. Cependant j'ai quand même réussi à intégrer le lycée général. Mais, à l'époque j'avais totalement perdu l'état d'esprit du mode d'enseignement de l'éducation nationale à savoir assiduité dans chaque cour. J'allais uniquement des les cours qui me plaisaient, à savoir les mathématiques où j'ai eu une moyenne de 18.5 toute l'année, bien qu'une moyenne général ne dépassant pas les 9. J'ai quand même pu passer en première S grâce aux maths, mais dès la rentré j'ai commencé à avoir de nouveaux problèmes, des vertiges, étourdissements le tout accompagné d'une sinusite chronique douloureuse . C'est que longtemps après que j'ai appris qu'il s'agissait d'un phénomène appelé "déréalisation". Mes parents n'étant pas friands de psychiatres, j'ai passé toute l'année de première et terminale à faire des examens médicaux pour déceler d'où venait le problème mais sans aucun résultats. Étant dans un état de flottement considérable, je n'ai, à proprement parlé, pas fait de première S, en trois trimestre je n'ai du avoir qu'une dizaine de note, et encore, je me forçais à aller aux contrôles en sachant pertinemment que j'allais échouer. Je suis quand même passé en terminale, le redoublement se présentait comme une perte de temps pour moi car je savais que j'allais être toujours dans le même état et donc que je n'aurais guère de meilleur résultat. L'année de terminale se passa mieux, toujours un manque d'assiduité (dur dur de se concentrer quand on se questionne en boucle à savoir si on est est dans un rêve ou pas, si on existe vraiment), mais globalement j'ai quand même réussi à apprendre des choses et j'ai réussi à avoir mon Bac S, toujours grâce aux mathématiques étant donné que j'ai eu la note de 17/20 dans cette matière.
 
Aux jours d'aujourd'hui j'ai bientôt 19 ans et je suis en première année de Licence Physique, que j'échoue misérablement, mon cas s'étant beaucoup aggravé depuis le lycée, je suis en état de déréalisation/dépersonnalisation constant avec de très grosses crises d'angoisses, j'ai l'impression d'avoir une couche sur le cerveau, je n'arrive plus à réfléchir, à résoudre des problèmes de maths même niveau seconde. Je fais actuellement une thérapie avec un psychiatre, on devrait passer aux médicaments d'ici les semaines qui suivent je pense. Cependant je commence à rentrer dans un cercle vicieux au bord de la déprime, car déréalisation/dépersonnalisation => incapacité de réflexion => échec aux examens => angoisse => déréalisation/Dépersonnalisation.
 
Mon rêve était d'étudier les mathématiques, de rentrer dans une prépa et une école d'ingénieur et au final je sens que je ne vais jamais y parvenir, quand je rédige des lettres aux écoles en expliquant mon problèmes ils me rejettent comme la peste, alors que j'ai toujours réussi en maths, mes profs de maths du lycée m'ont toujours grandement félicité et m'ont dit que j'irais loin, sauf que non, je ne vais pas loin, au contraire je recule. Même si j'étais guéri j'ai l'impression que personne ne me prendrai . Je pense alors depuis quelques jours à partir étudier à l'étranger étant donné que je me débrouille très bien en anglais sauf que je sens que ça va être toujours la même chose, cette recherche de la pseudo "excellence" faisant qu'on me rejette, soit en me traitant de menteur, que j'invente ou que j'exagère ou alors en me disant : "mon pauvre, je suis désolé mais c'est pas possible qu'on te prenne, bon courage pour la suite". D'autant que mes professeurs du lycée n'en n'ont eu strictement rien à faire de mon cas, pensant que c'était une excuse pour justifier mes absences.....  
J'ai l'impression que mon avenir est déjà tracer, sans diplôme, pôle emploi, chômage à me lamenter tout le restant de mes jours sur mon sort et sur l'incompréhension de l'enseignement supérieur.  
J'aimerais savoir si des gens ont été dans mon cas et comment je pourrais, une fois que je me sentirais mieux (ce qui n'est pas du tout le cas actuellement, une thérapie avec médicaments durant environ un an ou deux) pouvoir rejoindre une bonne école/prépa, que ce soit en France où à l'étranger.  
 
Merci.
 
Désolé si il y a des erreurs de temps, d'orthographe ou de syntaxe, j'ai du mal à me relire.

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Marsh Posté le 29-01-2016 à 20:35:28   

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Marsh Posté le 29-01-2016 à 20:45:12    

Il faut déjà que ta thérapie évolue, et si rien n'y fait au bout d'un moment j'imagine qu'il faudra voir un autre thérapeute. Tu as commencé y a combien de temps ?
 
Pour le reste je te conseille de contacter l'administration de ta fac, notamment la médecine universitaire ou la cellule en charge des handicaps. Il y a des gens qui sont là pour t'accompagner et t'aider à aménager ton parcours.
Ca me semble évident que tu ne pourras pas suivre un parcours classique sans un minimum d'aménagements.


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Marsh Posté le 29-01-2016 à 20:57:40    

Bonsoir Da_Edge, cela fait quelques semaines que je vois 2-3 fois par semaine mon psychiatre, seulement il n'est pas trop fan des médicaments donc il veut prendre son temps avant de m'en donner (ça me rassure d'ailleurs).
 
Vous pensez qu'il y a des aménagements pour les problèmes similaires aux miens ? Car de ce que j'ai lu c'est plus pour des gens ayant des handicaps physiques, ceux ayant des troubles "psychologiques" si je puis dire j'ai plus l'impression qu'on les conseilles de laisser tomber le temps d'aller mieux..... Je vais quand même demander mais j'ai peur qu'on m’envoie bouler.
 
Savez vous si il y a des issues pour étudier dans d'autre cadre que la fac pour mon cas ?
 
Je vous remercie.

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Marsh Posté le 29-01-2016 à 21:37:07    

Ah ok c'est vraiment tout récent le psychiatre, il va falloir le laisser un peu bosser sur ton cas pour voir comment tu évolues. Bon j'y connais rien dans le domaine, mais effectivement c'est rassurant de pas commencer direct par des médicament vu les effets secondaires.
 
Pour les aides et aménagements, c'est que en prenant RDV que tu sauras s'ils peuvent t'accompagner. Je pense que oui, l'avantage de la fac c'est tout ce côté "social", y a la médecine universitaire, l'accueil handicap, etc.
C'est pas la méthode miracle, mais ça permettra déjà de faire remonter aux profs tes difficultés, d'aménager ton emploi du temps et tes examens.
Si ça peut te rassurer tu peux demander à ton médecin de faire un courrier que tu pourras leur présenter.  
N'hésite pas à solliciter les syndicats étudiants.
 
Sinon pour les autres cadres je sais pas, en tout cas la fac met beaucoup de choses en oeuvre pour accompagner les étudiants sur le volet social.


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Marsh Posté le 29-01-2016 à 23:56:11    

Merci pour ta réponse je vais demander à mon psy du coup, voir si il peut écrire un certificat ou quelque chose d'autre.

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Marsh Posté le 04-02-2016 à 10:20:20    

Tiens nous au courant ça permettra d'aider les suivants :jap:


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Marsh Posté le 04-02-2016 à 13:12:40    

Bel effort de venir ici pour prendre de l'info. Je ne peux pas aider sur le fond malheureusement mais bonne chance pour la suite.

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Marsh Posté le 05-02-2016 à 21:49:28    

Bonjour, content que mon cas vous intéresse, encore plus si un jour, cela pourra aider quelqu'un d'autre.
 
Je viens de ressortir de chez le psy, apparemment il pourrait s’agir de troubles de la personnalité mais il n'est pas encore complétement affirmatif, quelques séances de plus lui permettront de faire un meilleur diagnostique. Je passe donc sous un premier médicament antipsychotique assez léger apparemment, abilify 5mg, pendant 2 semaines, le temps de voir si ça améliore si ce n'est que légèrement mon état.  
 
Pour le fait d'arranger mon emploi du temps et mettre au courant le crous je préfère attendre ces deux semaines ainsi que le diagnostique final, déjà que je me sens terriblement gêné par ça, je n'ai pas envie d'entamer des procédures tout de suite. Quitte à ce qu'on me demande des comptes pour des absences et la bourse, je leur en fournirait quand il sera temps.
 
Si certains ont des questions qu'ils n'hésitent pas.


Message édité par peanuthunter le 05-02-2016 à 21:53:44
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