Travailler pour étudier - Etudes / Orientation - Emploi & Etudes
Marsh Posté le 12-03-2012 à 13:36:38
Salut.
C'est pas forcément mauvais de travailler pendant ses études
l'étudiant qui bosse :
- est plus motivé que l'étudiant qui reçoit un chèque des parents/Crous parce qu'il connait la pénibilité des métiers non qualifiés
- est plus débrouillard (gérer son budget, trouver un emploi...)
- est plus motivé à réussir ses études le plus rapidement possible : à la fac, on voit tout de suite ceux qui sont là en dilettantes, se fixent des objectifs très bas (1 module par an, une licence en 5 ans...) et au final perdent leur temps
- met un pied dans la vie active voire commence à se faire un réseau voire se découvre une vocation
- commence à cotiser
Marsh Posté le 12-03-2012 à 14:04:30
-id- a écrit : Salut. |
L'étudiant qui bosse a aussi plus de chance d'échouer dans ses études.
Avoir une petite expérience motivante pour quoi pas, mais celui quitte la fac pour aller pointer et inversement est plutôt sur la pente rouge.
Il faut des statistiques confirmer/infirmer l'échec à la fac.
Marsh Posté le 12-03-2012 à 14:20:24
henri-alexandre a écrit : éventuellement aider qui ceux sont dans cette situation, et pourquoi pas pour attirer l'attention |
Je connais un peu EELV et ils proposent ceci pour ce que j'ai pu lire
: En transformant en profondeur le système de bourses actuel par une allocation d'autonomie fondée sur un crédit formation de 16 semestres utilisable tout au long de la vie en formation initiale et continue.
- En diminuant les frais d'inscription avec l'objectif de la gratuité du service public de l'enseignement supérieur
- En installant des éco-campus : rénovation du bâti universitaire, amélioration de l'offre de transports en commun, 70 000 rénovations et 50 000 nouvelles chambres.
- Expérimenter en vue de son extension le revenu d’autonomie pour les jeunes de 16 à 25 ans, fondé sur un complément de revenu quelles que soient leurs activités : études, périodes d’orientation et d’exploration, stages engagement volontaire ; formation professionnelle ou modules d’accès à l’emploi.
Après je connais pas ce disent les autres.
Marsh Posté le 12-03-2012 à 17:44:58
Mais peut-être qu'un étudiant qui bosse, même s'il est motivé par ses études, ne peut pas forcément étudier comme il le souhaite par manque de temps et d'énergie (par exemple). Et pourtant, il faut qu'il gagne des sous pour pouvoir continuer ses études.
Marsh Posté le 13-03-2012 à 11:32:59
Ce sujet a été déplacé de la catégorie Discussions vers la categorie Emploi & Etudes par Fdaniel
Marsh Posté le 09-12-2012 à 16:35:54
henri-alexandre a écrit : 'lut |
Hum.....Il faudrait peut etre aussi mettre à part les gens qui sont étudiants en alternance ou en téléenseignement, voire en cours du soir (cnam, même si ces derniers n'ont en général pas le même profil), et qui eux ont tout loisir de gérer leurs plannings études-travail...sachant bien sur que certains assimilent vite et par conséquent ont plus de temps pour travailler en boite, alors qu'à l'opposé, d'autres, plus laborieux, vont devoir limiter leur temps de travail, voire pour certains arrêter provisoirement du moins d'étudier 6 mois ou 1 an , le temps de mettre de l'argent de côté , quitte à perdre 1 an de formation.
Rq: même en perdant 1 an, c'est a priori bien vu sur un cv d'avoir travaillé durant ce laps de temps
Marsh Posté le 12-03-2012 à 10:16:02
'lut
Suite aux témoignages que j'ai entendus par ci par là, suite aux discussions que j'ai eues par ci par là, suite au constat que j'ai effectué, il est évident que cela devient assez courant que les étudiants travaillent pour pouvoir étudier.
Bien sûr, les jobs d'été et de vacances (Noël, etc.) chez les étudiants et aussi chez les lycéens existent depuis des lustres. Bien sûr, les étudiants et les lycéens ont toujours bossé pour avoir un peu d'argent de poche ou un peu plus.
Mais ce qui semble assez nouveau ce sont les étudiants qui doivent obligatoirement travailler beaucoup pour pouvoir étudier. Et pourtant, la logique voudrait qu'on doit étudier beaucoup pour pouvoir travailler ensuite (mais pas l'inverse).
Devant ce phénomène et cette tendance, il serait me semble-t-il intéressant d'échanger les avis et les expériences des uns et des autres (qui sont passés par là ou qui sont en plein dedans) pour mieux comprendre tout cela, pour éventuellement aider qui ceux sont dans cette situation, et pourquoi pas pour attirer l'attention
des politiciens, des décideurs, des profssur ce phénomène.Message édité par henri-alexandre le 12-03-2012 à 11:11:11