Attaquer une SSII au Prud'homme pour problème de déplacement ?

Attaquer une SSII au Prud'homme pour problème de déplacement ? - Marché de l'emploi - Emploi & Etudes

Marsh Posté le 16-06-2008 à 22:26:06    

Je raconte le cas d'un pote forcé à aller à une mission avec 2 heures de transport de son domicile.
 
Bien que le contrat stipule une mobilité géographique nationale et qu'un commercial promet que la mission ne dépasse jamais 1h30, ce dernier a pété un câble :pt1cable: et lui a obligé d'accepter cette mission qui est à 2 heures de transport. Il a beau refusé mais il n'arrête pas de l'appeler pour lui faire changer d'avis (cela s'appelle un harcèlement moral ?).
 
Malheureusement, mon pote a choisit la solution de facilité : la démission... Mais je voudrais savoir s'il est possible d'attaquer son commercial et sa SSII au Prud'homme ? Par exemple, que la santé du salarié est en péril et qu'il y a harcèlement moral indirect du commercial (qui n'arrête pas de l'appeler) :kaola: .

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Marsh Posté le 16-06-2008 à 22:26:06   

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Marsh Posté le 16-06-2008 à 23:14:32    

même si le commercial a abusé
c'est loin d'être sur le plan légal du harcelement moral
et alors du harcelement moral indirect: jamais entendu parler de cela
c'est une nouveauté ?
 
donc rien à faire

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Marsh Posté le 17-06-2008 à 09:23:05    

harcèlement d'un employeur pour "obliger" un type a respecter son contrat qu'il a signé et dont il est payé pour cela ?

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Marsh Posté le 17-06-2008 à 09:26:56    

il faut surtout arrêter  
c'est pas du harcelement moral
pour avoir connu 2 personnes qui ont subi un harcelement moral (rien à voir avec SSII), cela n'a rien à voir

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Marsh Posté le 17-06-2008 à 11:03:35    

sérieusement, faut arrêter de se trouver persécuter par sa boite...
 
Tu crois que ça fait plaisir à sa boite d'avoir un mec en inter contrat, qui leur coute du fric et qui rapporte que dal?
 

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Marsh Posté le 17-06-2008 à 11:45:24    

Je suis d'accord mais je vais nuancer quand même. Ok, le salarié faut qu'il soit rentable (puisque maintenant on parle de rentabilité, et non de productivité) mais le taf du commercial c'est surtout de trouver un mission la plus idéale possible à son consultant. Honnêtement, je voix pas comment un mec qui fait 4h de trajet par jour peut être op tout le reste de la journée (encore si c'est du tgv soit) Avec un un mix entre transilien, bus, métro et marche, le tout en 2h, tu arrives au boulot, tu es déjà crevé.
Sinon, je pense que ton pote a bien fait, démissionner était sans doute la meilleure solution dans ces conditions. Pas la peine de rester dans une boite qui prend si peu de considérations envers ses employés.

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Marsh Posté le 17-06-2008 à 12:20:56    

Je ne suis pas d'accord du tout.  
 
Un commercial n'a pas pour objectif de "trouver des missions idéales pour les consultants" mais de signer des affaires pour son entreprise, ce n'est pas du tout la même chose.
 
Le commercial n'est pas "lmpresario" d'un consultant star.
 
Si le commercial a signé une affaire c'est qu'il y a un client quelque part, qui a des besoins, et fait donc appel au marché. Le rôle du commercial c'est de remporter l'appel d'offres, point.
 
Si 2 heures de transport en Région parisienne, c'est effectivement très long, 1h30 ça arrive fréquemment et pour ma part j'ai souvent travaillé à plus d'une heure aller de mon boulot.  
 
Si on n'est pas content on démissionne, ce qu'a fait la personne concernée et on n'en parle plus.

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Message édité par silent running le 17-06-2008 à 12:21:35
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Marsh Posté le 17-06-2008 à 13:11:12    

silent running a écrit :

Je ne suis pas d'accord du tout.  
 
Un commercial n'a pas pour objectif de "trouver des missions idéales pour les consultants" mais de signer des affaires pour son entreprise, ce n'est pas du tout la même chose.
 
Le commercial n'est pas "lmpresario" d'un consultant star.
 
Si le commercial a signé une affaire c'est qu'il y a un client quelque part, qui a des besoins, et fait donc appel au marché. Le rôle du commercial c'est de remporter l'appel d'offres, point.
 
Si 2 heures de transport en Région parisienne, c'est effectivement très long, 1h30 ça arrive fréquemment et pour ma part j'ai souvent travaillé à plus d'une heure aller de mon boulot.  
 
Si on n'est pas content on démissionne, ce qu'a fait la personne concernée et on n'en parle plus.


 
D'accord, si on s'arrête à la signature du contrat et à l'aspect uniquement pécunier, point. Derrière, tu as un salarié mal dans sa peau, et un client probablement insatisfait du travail fourni. Super ! Effectivement, en vision à court terme et en occultant l'aspect humain, ça marche comme ça, oui. Ce genre de truc implique donc plusieurs choses qui arriveront tôt ou tard :
*) démission du salarié
*) perte de la confiance du client
== perte au niveau de la ssii

Reply

Marsh Posté le 17-06-2008 à 14:18:05    

Paracyber__ a écrit :


 
D'accord, si on s'arrête à la signature du contrat et à l'aspect uniquement pécunier, point. Derrière, tu as un salarié mal dans sa peau, et un client probablement insatisfait du travail fourni. Super ! Effectivement, en vision à court terme et en occultant l'aspect humain, ça marche comme ça, oui. Ce genre de truc implique donc plusieurs choses qui arriveront tôt ou tard :
*) démission du salarié
*) perte de la confiance du client
== perte au niveau de la ssii


 
Le commercial ne dira jamais au client que le consultant a démissionné. Il a trois mois devant lui pour trouver un remplaçant. Souvent, c'est durant la veille du départ du consultant qu'il effectue cette démarche :pfff:; il mets son annonce sur LesJeudis ("URGENT : recherche développeur MS-DOS pour client à visage humain etc." ) et dès qu'il a trouvé quelqu'un, il appelle le client oh surpris évidemment et fixe un rendez-vous pour un entretien à 19h30 avec le soi-disant nouveau consultant :sweat: . Souvent ça se termine par un échec car le client n'a pas apprécié l'information très tardive du départ du consultant et par conséquent, il se tourne vers les autres concurrents. Là on pourrait parler d'une perte financier au sein de la SSII.

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Marsh Posté le 17-06-2008 à 14:25:39    

Sood a écrit :


 
Le commercial ne dira jamais au client que le consultant a démissionné. Il a trois mois devant lui pour trouver un remplaçant. Souvent, c'est durant la veille du départ du consultant qu'il effectue cette démarche :pfff:; il mets son annonce sur LesJeudis ("URGENT : recherche développeur MS-DOS pour client à visage humain etc." ) et dès qu'il a trouvé quelqu'un, il appelle le client oh surpris évidemment et fixe un rendez-vous pour un entretien à 19h30 avec le soi-disant nouveau consultant :sweat: . Souvent ça se termine par un échec car le client n'a pas apprécié l'information très tardive du départ du consultant et par conséquent, il se tourne vers les autres concurrents. Là on pourrait parler d'une perte financier au sein de la SSII.


 
Oui, tout à fait d'accord.


Message édité par Paracyber__ le 17-06-2008 à 14:25:55
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Marsh Posté le 17-06-2008 à 14:25:39   

Reply

Marsh Posté le 17-06-2008 à 14:34:15    

silent running a écrit :

Je ne suis pas d'accord du tout.  
 
Un commercial n'a pas pour objectif de "trouver des missions idéales pour les consultants" mais de signer des affaires pour son entreprise, ce n'est pas du tout la même chose.
 
Le commercial n'est pas "lmpresario" d'un consultant star.
 
Si le commercial a signé une affaire c'est qu'il y a un client quelque part, qui a des besoins, et fait donc appel au marché. Le rôle du commercial c'est de remporter l'appel d'offres, point.
 
Si 2 heures de transport en Région parisienne, c'est effectivement très long, 1h30 ça arrive fréquemment et pour ma part j'ai souvent travaillé à plus d'une heure aller de mon boulot.  
 
Si on n'est pas content on démissionne, ce qu'a fait la personne concernée et on n'en parle plus.


tu es commercial dans quelle SSII ? qu'on sache où ne surtout pas aller

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Marsh Posté le 17-06-2008 à 14:40:20    

benzema a écrit :


tu es commercial dans quelle SSII ? qu'on sache où ne surtout pas aller


Malheureusement, c'est la cas dans la majorité des SSII, faut pas oublier qu'elles sont pas la pour faire du social, mais la pour faire du pognon.


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Un peu d'alcool, du THC, une vie sous anesthésie
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Marsh Posté le 17-06-2008 à 14:46:01    

gurb44 a écrit :


Malheureusement, c'est la cas dans la majorité des SSII, faut pas oublier qu'elles sont pas la pour faire du social, mais la pour faire du pognon.


 
oui mais envoyer un mec à 2h de chez lui, compte tenu de la conjoncture actuelle, c'est quasiment le virer.
Après à eux de juger ce qui est le plus rentable, perdre un employé et se faire mal voir d'un client ou gagner 3 mois de missions...

Message cité 1 fois
Message édité par benzema le 17-06-2008 à 14:46:42
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Marsh Posté le 17-06-2008 à 14:49:14    

benzema a écrit :


 
oui mais envoyer un mec à 2h de chez lui, compte tenu de la conjoncture actuelle, c'est quasiment le virer.
Après à eux de juger ce qui est le plus rentable, perdre un employé et se faire mal voir d'un client ou gagner 3 mois de missions...


Le probleme, c'est que la plupart des SSII n'ont rien a faire du rapport à long terme avec leurs consultants / dev.
Elles savent tres bien que le consultant va se barrer au bout de 2 ou 3 ans pour gagner plus d'argent dans une autre SSII. [:yulara]


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Un peu d'alcool, du THC, une vie sous anesthésie
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Marsh Posté le 17-06-2008 à 14:50:14    

+1, les SSII ca sert juste a se faire de l'XP avant d'aller gagner plus de fric ailleurs, rien d 'autre


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MK DS 459634-483247
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Marsh Posté le 17-06-2008 à 14:57:22    

Theorie du Kaos a écrit :

+1, les SSII ca sert juste a se faire de l'XP avant d'aller gagner plus de fric ailleurs, rien d 'autre


Pas nécessairement plus de fric ailleurs mais en tout cas s'épanouir dans une vraie boite.

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Marsh Posté le 18-06-2008 à 18:02:38    

"Le temps de déplacement professionnel pour se rendre sur le lieu d'exécution du contrat de travail n'est pas un temps de travail effectif. Toutefois, s'il dépasse le temps normal de trajet entre le domicile et le lieu habituel de travail, il doit faire l'objet d'une contrepartie soit sous forme de repos, soit financière, déterminée par convention ou accord collectif ou, à défaut, par décision unilatérale de l'employeur prise après consultation du comité d'entreprise ou des délégués du personnel, s'ils existent. La part de ce temps de déplacement professionnel coïncidant avec l'horaire de travail ne doit pas entraîner de perte de salaire."
 

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