Bonjour,
 
Vous allez dire que je suis folle mais j’étudie actuellement la possibilité de quitter le public pour le privé.
 
J’entame mes trois premières années actives dans la public et après un rapide bilan je constate :
   - très peu de dynamisme au sein de mon service
   - des ambitions mais au final des projets bayant, pas pilotés...
   - une sensation d'avoir perdu en connaissance et en capacité depuis la fin de mes études (outils obsolètes)
 
Je ne suis pas titulaire. Avec mon bac+5, j'espérais un poste d'ingénieur mais le CNFPT classerait mon diplôme non recevable à ce concours (aberrant du point de vue de la technicité de mon discipline (géomatique)).
 
Bref, mise à part une très bonne entente avec mes collègues, je reste un peu sur ma faim.
 
En quelques mots, je souhaiterais recueillir vos idées pour résumé ceci à justifier dans ma lettre de motivation à destination du privé.
 
Merci,

Bonjour,
 
Les problèmes de dynamisme peuvent aussi exister dans le privé. Avec le temps je me rends compte que ce qui me bride c'est que je suis trop à un poste subalterne et donc pas assez de marge d'autonomie pour pouvoir dégager de l'activité solide chaque semaine.
 
Si tu ne peux pas exercer un métier où tu as cette marge d'autonomie qui te permet en quelque sorte de mieux contrôler la dynamique, le changement ne t'apportera pas forcément ce que tu cherches.
 
Après il existe une autre opportunité: avoir la chance d'entrer dans une petit boite où ton responsable est passionné et peut non seulement dégager l'énergie mais te permettre de monter rapidement en puissance pour occuper un poste qui allie technicité et responsabilités.
 
A+
 

J'ai commencé par 3 ans et demi dans le privé, puis 1 an et demi dans le public (en contractuel) et là je suis de retour dans le privé (domaine informatique). La sensation d'immobilisme, de mauvaise gestion des projets (en mode "y a plusieurs dizaines de millions d'euros d'engagés mais c'est pas notre thune donc rien à branler si ça foire" ) et l'impression de moisir intellectuellement j'ai eu tout le temps de le constater en 18 mois. Fuis si tu le sens pas et que tu en as l'occasion

 
En insistant sur le premier point dans ta lettre. Le reste tu le gardes pour l'oral, c'est clair et relativement convaincant (si tu as des exemples précis et concis à sortir si on te les demande, c'est mieux)
Si les recruteurs n'ont pas la sensation que c'est l'appât du gain qui te motive avant tout, je crois que démontrer de la volonté pour rejoindre le privé est plutôt bien vu en ce moment. Ca prouve que tu es prête à prendre des risques, que tu souhaites t'impliquer et que tu ne vises pas juste un boulot pépère. Ca devrait plaire (malheureusement) et tu n'auras qu'à confirmer cet a priori positif.