hello Graphisme - Divers - Graphisme
Marsh Posté le 23-05-2008 à 14:38:46
ah ouais ça fait un moment tiens
Marsh Posté le 23-05-2008 à 14:39:56
ils dorment tous ici ...
Marsh Posté le 23-05-2008 à 14:40:05
D'abord s'ils passent c'est pour te BAN à cause de ta dyslexie du clavier
Marsh Posté le 23-05-2008 à 14:41:03
Jules418 a écrit : D'abord s'ils passent c'est pour te BAN à cause de ta dyslexie du clavier |
heureusement qu'ils n'ont pas de pouvoir dans ACH/VDS
Marsh Posté le 23-05-2008 à 14:44:30
foxclan a écrit : |
Tout le contraire de toi en fait
Marsh Posté le 23-05-2008 à 14:45:11
Jules418 a écrit : |
et j'assume totalement
Marsh Posté le 23-05-2008 à 14:49:35
ReplyMarsh Posté le 23-05-2008 à 14:52:07
Speedball2 a écrit : ya pa foule quand même |
cay des p'tit vieux .. ils ont pris leur tysane et à la sieste
Marsh Posté le 23-05-2008 à 14:55:12
bah j'vois ça
Marsh Posté le 23-05-2008 à 15:02:56
ReplyMarsh Posté le 23-05-2008 à 15:05:22
nan
Marsh Posté le 23-05-2008 à 15:11:03
Eunuque
On appelle eunuque un homme castré. La castration se limite généralement à l'ablation des testicules mais il arrive qu'elle concerne également le pénis, connue alors sous le nom de pénectomie (souvent avec un tube inséré pour garder l'urètre ouvert).
Dès le commencement de l'histoire, il y a des références aux eunuques.
Le mot vient du grec ancien : εὐνή eunê (« lit ») et ἔχω ekhô (« garder »), soit « gardien du lit » (en latin cubicularius) — ce qui atteste le rôle traditionnel de l'eunuque comme gardien du harem.
Sommaire
* 1 Histoire
* 2 Les eunuques "dès le ventre de leur mère"
* 3 Pathologie
* 4 Légendes
* 5 Eunuques chinois célèbres
* 6 Références
* 7 Voir aussi
Histoire
Dans la Chine ancienne, la castration était à la fois une punition traditionnelle (jusqu'à la dynastie Sui) et un moyen d'obtenir un emploi dans le service impérial. À la fin de la dynastie Ming il y avait 70.000 eunuques (宦官 huàn'guān, ou 太監 tàijiān) dans la Cité interdite. La valeur d'un tel poste était importante car elle pouvait permettre d'obtenir un pouvoir immense qui dépassait celui du premier ministre; cependant, la castration par elle-même fut finalement interdite. Le nombre d'eunuques n'était plus que de 470 en 1912, lorsque la fonction fut abolie. La justification de cette obligation pour les fonctionnaires de haut rang était la suivante : puisqu'ils ne pouvaient procréer, ils ne seraient pas tentés de prendre le pouvoir pour fonder une dynastie. À certaines périodes, un système similaire a existé au Viêt Nam et en Inde.
Eunuque gardien d'un harem
Eunuque gardien d'un harem
Dans l'Empire ottoman et autres terres musulmanes, des eunuques étaient affectés à la garde et à l'administration des harems ou sérails, c'est-à-dire de l'habitation privée dans lesquelles les épouses d'un homme important étaient logées et tenues à l'écart du monde. Un homme non châtré autre que le maître de maison n'aurait pas pu être admis dans une telle enceinte, de peur qu'il n'entretienne une liaison avec une des épouses. On pensait que la castration ôtait les désirs sexuels et la possibilité de coït. Si l'on en croit Voltaire, c'était loin d'être toujours le cas, puisqu'il nous dit dans le Dictionnaire philosophique à l'article « Joseph » : « le kisler-aga, eunuque parfait, à qui on a tout coupé, a aujourd’hui un sérail à Constantinople : on lui a laissé ses yeux et ses mains, et la nature n’a point perdu ses droits dans son cœur. Les autres eunuques, à qui on n’a coupé que les deux accompagnements de l’organe de la génération, emploient encore souvent cet organe. » Qu'on lise aussi la lettre IX des Lettres persanes.
La pratique de la castration était également installée en Europe chez les Grecs et les Romains. Aux périodes les plus anciennes, elle a surtout concerné le domaine religieux. Ceux qui vénéraient la déesse Cybèle par exemple pratiquaient des rituels d'auto castration, sanguinaria.
Même à l'époque chrétienne la pratique se perpétua ; comme les femmes n'étaient pas autorisées à chanter dans les églises, leur place était prise par les castrats. La pratique demeura populaire jusqu'au XVIIIe siècle et en partie au XIXe siècle. Le plus fameux castrat italien ne mourut qu'au début du XXe siècle.
La secte russe du XVIIIe siècle, Skoptzy (скопцы), est un exemple de culte de la castration. Ses membres voyaient cela comme une voie pour renoncer aux péchés de la chair. Au XXe siècle, plusieurs membres du culte de la Porte du Paradis ont égalemement été trouvés castrés - apparemment volontairement - pour les mêmes raisons.
Les eunuques "dès le ventre de leur mère"
Il y a beaucoup de preuves qui indiquent que les cultures anciennes et médievales employaient le mot « eunuque » d'une manière très différente de celle que l'on connaît de nos jours. Dans la collection de la loi civile de Rome Ancienne, créée par Justinien dans le VIe siècle et connue comme le Digeste ou Pandects, les eunuques se décrivent comme « non pas malades ou défectifs » et comme capables physiquement de la procréation (Digeste 21.1.6.2) -- c'est-à-dire, à moins qu'une « partie nécessaire » de leur anatomie ne leur manque (D 21.1.7). Ça implique que quelques eunuques ont un corps complet. On dit que le mot « eunuque » est une désignation générale qui inclut les eunuques « naturels » tant que ceux qui avaient souffert quelque blessure physique (D 50.16.128). Les eunuques se distinguent des castrati dans la loi de Rome : les eunuques, si non pas castrés, pouvaient se marier des femmes (D 23.3.39.1), instituer des hériters (D 28.2.6), et adopter les enfants (Institutions de Justinien 1.11.9); cependant, les castrati étaient exclus de chacun de ces droits-ci. Dans son essai, "Living in the Shadows: Eunuchs and Gender in Byzantium," Kathryn M. Ringrose démontre que les sociétés eunuques n'incluaient pas seulement les hommes castrés mais aussi les homosexuels, les transgenres, les ascétistes, les célibataires, et une rangée très grande des hommes qui étaient impuissants ou désintéressés des femmes pour des raisons diverses. En Inde, par exemple, une étude récente (Citation) des « eunuques » révela que seulement 8% étaient vraiment castrés, et moins d'1% était intersexés (hermaphrodites). La plupart des eunuques indiens étudiés étaient des homosexuels efféminés ou des travestis transgenres, ce qui pousse plusieurs historiens à se demander si une telle réalité n'existait pas aussi dans d'autres cultures « eunuques ». Si ceci est vrai, cela donnerait de nouvelles perspectives au verset 12 du 19e chapitre de l'Évangile selon Matthieu:
« Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère; il y en a qui le sont devenus par les hommes; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne. »
Pathologie
La relation pathologique au corps caractérisée par le désir d’être un eunuque est appelée le syndrome skoptique, nommé d’après la secte Skopty. Ce désir est encore présent dans la population contemporaine, comme le prouvent certains forums internet sur le sujet. Il y aurait des réseaux souterrains permettant de réaliser la castration sans licence médicale.
Les actes d'autocastration restent extrêmement rares et surviennent la plupart du temps sur un terrain psychotique ou secondairement suite à un abus de drogue ou d'alcool. Ils sont potentiellement graves de par les complications sexuelles et urinaires qu'ils peuvent entraîner. La première description scientifique d'une autocastration a été faite en 1901[1], et depuis les cas publiés dans la littérature sont rares[2].
Légendes
Suivant le dictionnaire de la mauvaise information de Tom Burnham, les eunuques ne pouvaient pas avoir de coït avec les femmes du harem qu’ils surveillaient. Cependant si la castration intervient après la puberté, ce qui était le plus fréquent pour les serviteurs, il peut y avoir érection et donc coït, mais sans pouvoir féconder. Toujours selon Burnham, beaucoup de femmes préfèrent avoir ces eunuques comme amants car ils n’éjaculent pas et peuvent tenir l’érection plus longtemps.
Marsh Posté le 23-05-2008 à 15:11:22
foxclan a écrit : |
Cadeau :
Spoiler : |
Marsh Posté le 23-05-2008 à 15:13:02
ReplyMarsh Posté le 23-05-2008 à 15:13:03
justeleblanc a écrit : Eunuque |
c'est moche de se moquer d'amphilochos comme ca
crayon29 a écrit : |
déjà essayer mais je suis une buse
Marsh Posté le 23-05-2008 à 15:13:46
foxclan a écrit : |
Marsh Posté le 23-05-2008 à 15:15:15
foxclan a écrit : |
t'es une bouse pas un buse
Marsh Posté le 23-05-2008 à 15:15:57
foxclan a écrit : |
je te crois à 200 %
Marsh Posté le 23-05-2008 à 15:15:58
ReplyMarsh Posté le 23-05-2008 à 15:16:32
CONSCIENT / INCONSCIENT / PRECONSCIENT / SUBCONSCIENT
Accession à la conscience
Il faut bien savoir que le nourrisson ne se vit pas distinct de sa Mère, et donc qu'il n'a pas conscience de son propre corps. Ce n'est que progressivement qu'il va prendre conscience de lui-même, et intégrer les limites de ce corps qui est à lui et différent des Autres. Il distinguera ainsi ce qui est de l'ordre du Moi et ce qui ne l'est pas (accès aux dossiers "naissance" et "petite enfance" ).
Le conscient est à la fois lieu de nos sensations et de nos perceptions ainsi que la réalité subjective de celles-ci. Il constitue la matière même de notre vie psychique. Il organise les données de nos sens et de notre mémoire et nous situe dans le temps et l'espace. Le conscient communique avec l'inconscient par le préconscient grâce au langage.
Le stade du miroir
Cette étape du stade du miroir (accès au dossier "stade du miroir" ) a une grande valeur symbolique dans l'évolution psychique de l'enfant. Elle le force à prendre conscience qu'il est différent de sa Mère, des Autres. Elle lui donne des limites dans la vision de ce corps "limité" par un contour, et aussi par une taille. Il se perçoit comme un tout, unique, et aussi comme extériorité. Il découvre les parties de son corps qu'il ne connaissait pas encore: le schéma corporel se construit (accès au dossier "schéma corporel" ).
Conscient et subconscient
Le subconscient se trouve au dessous du seuil de la conscience. C'est un synonyme de la conscience. Il ne se distingue pas du conscient par nature mais par degré.
Préconscient
Le préconscient désigne un système de l'appareil psychique nettement distinct du système inconscient. Du point de vue méta psychologique, il est régi par le processus secondaire. Il est séparé du système inconscient par la censure qui ne permet pas aux contenus et aux processus inconscients de passer dans le préconscient sans subir de transformations. Les opérations et les contenus du préconscient ne sont pas présents dans le champ de la conscience mais ils se différencient des contenus de l'inconscient en ce qu'ils restent accessibles à la conscience.
Inconscient
L'inconscient contient le pôle pulsionnel de la personnalité dirigé par le principe de plaisir. Il comporte aussi les processus qui, par les mécanismes de refoulement, sont maintenus hors de la conscience. C'est le réservoir de la libido et de l'énergie psychique, ses contenus sont d'une part héréditaires et d'autre part refoulés et acquis. C'est le domaine de l’instinctif, du biologique. Cet inconscient est dynamique et influence constamment le comportement et l'expérience.
Inconscient et refoulement
Quand une représentation inconsciente est incompatible avec les exigences du Surmoi, Le Moi, pour se défendre contre cette représentation, va utiliser divers procédés que l'on réunit sous le terme de "mécanismes de défense du Moi" (accès au dossier "mécanismes de défense" ). Un des principaux en est le refoulement. Il se manifeste lorsque le désir et les pulsions ne peuvent être acceptés et doivent être dérivés de leur Objet.
Le Conscient accède à l'inconscient comme les organes des sens accèdent à la réalité extérieure. Il y a eu constitution d'un "grenier" où sont engrangées toutes les informations vécues. L'individu peut faire appel à un moment précis à ces vécus. Ces faits sont dits "refoulés". Le refoulement est l'opération par laquelle le sujet cherche à repousser ou à maintenir dans l'inconscient les représentations liées à une pulsion. Tout ce qui est refoulé devient inconscient mais l'inconscient n'est pas constitué que de cela. Il y a aussi des contenus innés qui ne sont jamais passés par la conscience. L'inconscient obéit aux processus primaires que sont le déplacement (changement d'Objet) et la condensation (plusieurs Objets en un). Ces deux processus primaires obéissent au principe de plaisir. Les désirs sont mobiles et essaient de s'extérioriser, provocant le refoulement.
Le refoulement est un filtre incité par le Surmoi et opéré par le Moi.
Inconscient, symptôme et angoisse
Le symptôme est le produit du refoulement qui consiste en un retour du refoulé sur le plan somatique. Il sert à échapper à l'angoisse. Il est le substitut d'une satisfaction pulsionnelle qui n'a pas eu lieu. Ce qui aurait du être plaisir devient déplaisir.
Conscient, Inconscient et langage
"L'inconscient est structuré comme un langage". Jacques LACAN.
Dans l'inconscient on a affaire à un système de signifiants et de signifiés. Mais alors que le signifiant linguistique est un son, le signifiant psychanalytique est une trace dans l'inconscient. Cela peut être une odeur, une image, une cicatrice qui va renvoyer à un signifié. Ce signifié est le fait décrit dans le souvenir.
Le conscient est formé de représentations de mots. L'inconscient est formé de représentations de phonèmes et de choses. Ce sont des choses qui concernent notre corps, et qui souvent furent vécues avant la parole.
Conscience
N'arrivent au conscient que des signifiants (Sa) isolés, et de façon incontrôlée.
langage et inconscient lacan psychanalyste psychanalyse
Inconscience
Chaque Signifié (Se) est lui même le Signifiant (Sa) d'un autre Signifié (Se).
Le souvenir qui émerge : Sa. Il renvoie à un second souvenir, le Se, qui lui même, puisqu'il renvoie à un autre souvenir, devient Sa.
Ro : Représentant Originaire (noyau)
De même que le langage, l'inconscient utilise les rapports métonymiques et métaphoriques.
*
Métonymie : C'est le rapport qui relie une représentation à l'autre, au sens de plus en plus éloigné de la représentation originaire.
*
Métaphore : C'est l'association de 2 ou 3 images qui recèlent quand même une caractéristique commune pouvant être par exemple: Même niveau de plaisir, même traumatisme ou même époque. Les métaphores sont liées entre elles par un rapport de similarité. Le rapport métaphorique se retrouve aussi dans la "condensation" du rêve.
Le signe
*
Sa, le Signifiant, est du domaine du symbolique. C'est la trace porteuse de sens.
*
Se, le Signifié, est du domaine de l'imaginaire. C'est ce à quoi la trace renvoie (agressivité envers..., amour pour...).
*
Le Référent est du domaine du réel. C'est ce qui s'est passé en fait.
Par exemple, après une chute de vélo, il y a formation d'une cicatrice. La cicatrice / Signifiant est une trace, au sens propre du terme, porteuse de sens au niveau symbolique. Le Signifié sera ce qui reste dans l'imaginaire, par exemple l'agressivité envers un camarade trop brutal et responsable de la chute. Le Référent est ce qui s'est passé en réalité, c'est à dire la chute de vélo.
Autre exemple, la phobie des chiens : Au niveau réel, il y a le chien (le Référent). Au niveau imaginaire, il y a la pensée d'être mordu (le Signifié). Et au niveau symbolique, il y a l'angoisse d'être agressé par son Père (le Signifiant). Plutôt que d'avoir peur du Père, sentiment refoulé, la personne craindra les chiens. Elle aura fait un déplacement métonymique entre "chien" et "Père".
Psychisme : naissance de la théorie des lieux
Conçue par S. FREUD (accès au dossier "Freud" ), la topique est l'étude de la structure mentale, dans une théorie des lieux. C'est la différenciation des parties de l'appareil psychique en systèmes doués de caractère et de fonction différents, et disposés dans un certain ordre. C'est une métaphore qui permet de spatialiser les lieux psychiques.
1ère topique (ou première théorie de l'appareil psychique) :
Elle date de la science des rêves (accès au dossier "rêve" ), entre 1900 et 1915. Il y a alors trois systèmes que sont l'Inconscient, le Préconscient et le Conscient.
*
Chaque système a sa fonction, son type de processus, son énergie d'investissement et ses contours représentatifs.
*
Entre ces 3 systèmes se situent des sas, des censures, dont le but est de contrôler le passage d'un système à l'autre.
*
L'ordre de passage est toujours le même. La direction est alors soit "progrédiante" (Inconscient/ Préconscient/ Conscient), soit "régressive" (Conscient/ Préconscient/ Inconscient). Une représentation ne peut donc jamais passer directement du Conscient à l'Inconscient, ni inversement de l'Inconscient au Conscient.
*
Le "noyau pathogène" est un noyau qui peut donner naissance à la pathologie (accès au dossier "pathologie psychiatrie" ). Il est formé par le refoulement mais il est là aussi dès l'origine, de façon phylogénétique.
*
Chaque système est formé en couches, les souvenirs étant rangés autour du noyau pathogène, selon un ordre chronologique mais aussi logique.
*
La prise de conscience (ou ré-intégration du souvenir inconscient dans le conscient) se fait selon un défilé qui franchit les censures (censure entre Inconscient et Préconscient, censure entre Préconscient et Conscient).
2ème topique :
Elle est élaborée à partir de 1920. Elle introduit les instances que sont le ça, le Moi, le Surmoi et l'Idéal du Moi (accès au dossier "Ca Moi Surmoi).
Description dynamique de l'appareil psychique réunissant les 2 topiques
topique freud psychologie ... CONSCIENT
... PRECONSCIENT
... INCONSCIENT
Aspect économique
Le point de vue économique est l'aspect quantifiable des choses. L'énergie est susceptible de diminution, d'augmentation et d'équivalence. Le travail de l'appareil psychique est de transformer les énergies, dites "libres" dans l'Inconscient, et dites "liées" dans le Conscient, à des représentations particulières. Par exemple, un symptôme mobilisera une quantité d'énergie, ce qui tendra à appauvrir d'autres activités.
Les phénomènes comme l'angoisse (accès au dossier "angoisse" ), ou les mécanismes de défense sont des aspects dynamiques du fonctionnement psychique.
CA / MOI / SURMOI / IDEAL du MOI
IMAGO / SELF / FAUX SELF / SOI
Précisions
- ça, Moi, Surmoi et Idéal du Moi sont des concepts Freudiens;
- Imago et Soi ont été introduits par Jung;
- Self et Faux Self découlent des travaux de Winnicott.
Introduction
Dans la théorie psychanalytique, la première topique définit trois systèmes: l'Inconscient, le Préconscient et le Conscient ayant chacun sa fonction et son type de processus (accès au dossier "conscient inconscient" ). FREUD aborde dans une deuxième topique les rapports entre les 3 instances que sont le ça (pôle pulsionnel), le Moi (intérêt de la totalité de la personne, raison + narcissisme) et le Surmoi (agent critique, intériorisation des interdits et des exigences). Pour expliquer l'ensemble des processus mentaux, FREUD en viendra à rajouter l'Idéal du Moi (modèle de référence très investit narcissiquement, et que la personne espère égaler). Il pourra alors décrire les principaux phénomènes psychiques en termes de conflits. La deuxième topique révèle mieux la façon dont le sujet se construit, et se perçoit. Dans l'ambivalence par exemple, il y a un conflit créé par la dualité pulsionnelle à l'intérieur d'un même système, le ça. L'Oedipe est un conflit qui oppose le ça et le Surmoi (accès au dossier "complexe d'Oedipe" ). La sublimation quant à elle permet à la fois la satisfaction du Moi et la satisfaction des revendications pulsionnelles du ça... etc.
Description dynamique de l'appareil psychique réunissant les 2 topiques
topique freud psychologie ... CONSCIENT
... PRECONSCIENT
... INCONSCIENT
Instances
- Systèmes, parties de l'appareil psychique d'après la conception Freudienne.
- Il y a ainsi 3 parties ou instances qui sont le Moi, le ça et le Surmoi.
ça :
intérêts pulsionnels.
Surmoi :
intérêts extérieurs.
Idéal du Moi :
intérêts narcissiques.
Moi :
intérêts de la totalité de la personne.
Définition du ça
C’est le pôle pulsionnel de la personnalité, la partie la plus chaotique et la plus obscure. C’est entièrement le domaine de l’instinctif, du biologique qui ne connaît ni règle de temps ou d’espace, ni interdit. Totalement inconscient, il est régi et dirigé par le seul principe de plaisir. De ce fait, les choses les plus contradictoires peuvent y exister.
Deux aspects le caractérisent :
*
l’héréditaire (sexualité et agressivité propres à l’espèce),
*
et l’acquis (formes que prendront cette agressivité et cette sexualité).
Le nourrisson a une vie mentale et somatique très proche du pulsionnel, c’est à dire commandée presque exclusivement par les besoins archaïques (accès au dossier "pulsion" ). Sa vie psychique est dominée par le principe de plaisir qui régit le fonctionnement du ça, et est donc soumise au principe de toute puissance et au désir de satisfaction immédiate et illimitée. Du monde qui l’entoure et le domine n’existe que ce dont il a besoin. Tout ce qu’il croit et ressent existe, car il ne fait pas la part du réel et de l’imaginaire.
Le ça entre ensuite en conflit avec le Moi et le Surmoi. Réservoir de la libido et de l'énergie psychique, ses contenus sont d'une part héréditaires puis d'autre part refoulés et acquis. Les pulsions (pulsion de vie et pulsion de mort) sont contenues dans le ça:
*
La pulsion de vie (ou d'auto conservation, ou sexuelle): les pulsions qui en découlent ont pour fonction de lier les énergies et de maintenir la vie.
*
La pulsion de mort : elle fait tendre l'organisme vers un état zéro et comprend la destruction (principe d'agressivité), la répétition et la régression.
Emergence du Surmoi et de l'idéal du Moi (au stade phallique, vers 4 ans)
Avec la résolution du conflit Oedipien, une partie de la personnalité de l'enfant va assumer les interdits du parricide et de l'inceste, ainsi que l'identification au Parent du même sexe que lui. C'est le Surmoi, héritier de l'Oedipe. C'est l'intériorisation des interdits et des exigences parentales et sociales, le censeur du futur adulte. Une fois formé, le Surmoi va remplacer les parents dans la vie sociale. Il rentrera continuellement en conflit avec les pulsions, et entraînera la culpabilité.
Le Surmoi est l'instance refoulante, le support de tous les interdits et des contraintes sociales et culturelles. Son activité est partiellement inconsciente. Héritier du complexe d'Oedipe, il se constitue par intériorisation des exigences et interdits Parentaux. L'Enfant renonce au désir incestueux grâce à la fonction séparatrice du Père, puis la découverte des règles sociales sous la pression de l'instance refoulante: le Surmoi.
Psychopathologie :
*
Le Surmoi du pervers est resté au stade pré-Oedipien, c'est à dire qu'il retient le sujet au niveau des interdits du stade anal (ou oral) mais n'a pas de loi de type social. Car les lois sociales naissent de la confrontation Oedipienne.
*
Le Surmoi du névrosé est par-contre plus tyrannique, plus culpabilisant. Le névrosé fantasme là où le pervers agit. Ainsi, dans les cas d'homosexualité par exemple, elle est acceptée et revendiquée par les homosexuels pervers tandis qu'elle est culpabilisée par les névrosés.
*
etc. (accès au dossier "maladie psychiatrie" )
Emergence de l'idéal du Moi
C'est un modèle auquel le sujet cherche à se conformer, résultat de l'identification aux parents idéalisés. L'idéal du Moi est une instance qui accompagne le processus de socialisation, tout au long de la formation de la personnalité. C'est aussi le substitut de la toute puissance de l'enfant (de "je peux tout" à "je voudrais tout pouvoir" ) pour la construction de son Moi. Le Moi se compare et se construit par rapport à un idéal, à une référence permettant au sujet de se dépasser. Cet idéal personnel se forme progressivement au cours de l'enfance par identification aux personnes proches (souvent les Parents) aimées et admirées. Cette instance psychique est consécutive à l'identification Oedipienne.
Ne pas confondre avec le "Moi idéal", qui n'est pas le substitut mais l'idéal d'une toute puissance narcissique, avec identification à des personnages fabuleux ou prestigieux. Le Moi idéal ne propose pas de modèle accessible pour le processus de socialisation.
Définition du Moi
C'est la partie de la personnalité la plus consciente, en contact avec la réalité extérieure. Le Moi s'efforce de faire régner l'influence du monde extérieur sur le ça. Soumis au principe de réalité, il a un rôle de régulateur et de médiateur. Ses opérations sont inconscientes (mécanismes de défense). Il est issu du ça confronté à la réalité extérieure et se forme à partir d'identifications et de gratifications successives. Le refoulement par exemple, est un des mécanismes de défense du Moi. Il se manifeste lorsque le désir et les pulsions ne peuvent être acceptés et doivent être dérivés de leur Objet.
L'instance première est le ça. En sont issus dans un premier temps le Moi, formé grâce au contact avec la réalité extérieure, puis le Surmoi introjecté par le Moi qui fait se retourner l'énergie pulsionnelle contre lui-même. A la rencontre du ça et du Surmoi (ainsi que son "pendant" plus élaboré qu'est l'Idéal du Moi) se trouve le Moi.
INCONSCIENT
concept psychologie theorie psychologique cours psycho
Idéal du Moi: "tu dois", "tu devrais".
Surmoi: "tu ne dois pas". Ce sont les interdits, la loi, les limites...
CONSCIENT
Moi: pôle défensif de la personnalité construit avec les exigences du ça et les interdits du Surmoi face au réel.
INCONSCIENT
ça: pôle pulsionnel. Besoin de satisfaire immédiatement les pulsions. Principe de plaisir.
Le Moi et le stade du miroir (vers le huitième mois)
Il faut bien savoir que le nourrisson ne se vit pas distinct de sa Mère, et donc qu'il n'a pas conscience de son propre corps. Ce n'est que progressivement qu'il va prendre conscience de lui-même, et intégrer les limites de ce corps qui est à lui et différent des Autres. Il distinguera ainsi ce qui est de l'ordre du Moi et ce qui ne l'est pas.
Cette étape du stade du miroir a une grande valeur symbolique dans l'évolution psychique de l'enfant (accès au dossier "stade du miroir" ). Elle le force à prendre conscience qu'il est différent de sa Mère, des Autres. Elle lui donne des limites dans la vision de ce corps "limité" par un contour, et aussi par une taille. Il se perçoit comme un tout, unique, et aussi comme extériorité. Il découvre les parties de son corps qu'il ne connaissait pas encore: le schéma corporel se construit. La relation affective que l'enfant entretient avec les autres, de symbiotique (relatif à un soutien mutuel) devient anaclitique (conscience de ce soutien). Désormais l'enfant sait qu'il a besoin de la Mère. C'est une période très importante de distinction, que ce soit extérieur/intérieur ou Moi/Autre (le "Moi" se forme en même temps que se forme l'Objet extérieur, l'un n'existant que par rapport à l'autre). Il découvre aussi que l'Autre dans la glace n'est qu'une image et non un être réel. C'est un leurre: l'enfant passe du réel à l'imaginaire.
· Entre 4 et 6 mois: Si on place l'enfant devant un miroir, il ne se reconnaît pas. L'être en face de lui a sa réalité propre.
· Entre 6 et 8 mois: Il découvre que l'Autre n'est qu'une image et non un être réel. C'est un leurre ® L'enfant passe du réel à l'imaginaire.
· Vers 1 an: Il comprend que l'image du miroir, c'est son propre corps. Il se perçoit comme un tout et aussi comme extériorité. C'est la première fois qu'il voit son corps en entier. Il s'identifie à l'image réfléchie. C'est la Mère qui, le regardant dans la glace en lui disant: "c'est toi là !", lui ouvre la voie de l'identification à l'image. L'enfant perçoit bien l'admiration de l'image de la Mère pour son image à lui. Il y perçoit aussi du désir. Cette image, pour l'enfant, c'est son Moi. (car c'est par le regard de l'Autre que nous nous formons. Nous nous identifions à l'image que l'Autre a de nous). L'enfant s'aliène dans cette image aimée par la mère. Il y devient Autre. S'il en restait là, il deviendrait psychotique. Ce qui va mettre un terme à cette relation aliénante, c'est le Père (ou le langage, ou la place que le Père a dans le discours de la Mère...). Le Père mettra une distance entre la mère et l'enfant.
=> Le Moi résulte d'une série d'identifications successives.
Autonomie du Moi au stade anal
De la fin de la première année jusqu'à sa troisième année, l’enfant décide, dispense son bon-vouloir, dirige son corps (accès au dossier "stade anal" ). L’estime de soi dépend de l’estime des autres pour soi : si la mère insiste trop sur la socialisation, l’enfant aura l’impression de subir, de ne pas décider pour (et par) lui-même, d’avoir un Moi dévalorisé. Si la mère insiste surtout sur le plaisir, l’enfant aura l’impression qu’avant de faire quelque chose pour quelqu’un d’autre, il le fait pour lui. Il décide de sa vie, de son plaisir, affirme son Moi. Son autonomie n’est pas diminuée si de son propre chef il décide de faire plaisir à la personne qu’il aime.
*
Autonomie corporelle : maîtrise des sphincters.
*
Autonomie relationnelle : choisir de faire plaisir.
Affirmation du Moi
Quand l'Enfant décide de donner ou de ne pas donner ses matières fécales, il montre sa toute puissance car il a le choix de s'opposer à sa Mère, en ne déféquant pas dans le pot alors qu'elle le lui demande par exemple.
*
Pour ABRAHAM : l'ambivalence n'apparaît qu'avec l'oralité sadique, ou cannibalisme, qui implique une hostilité, et avec la constitution de l'Objet et du Moi (7ème, 8ème mois).
*
C'est au travers de la frustration et de l'attente que naît un Objet extérieur d'où vient la gratification. Sans cette frustration et cette attente, il n'y a pas de limites entre le Moi et le non-Moi.
*
Le stade du miroir constitue la matrice et l'ébauche de ce que sera le Moi.
Les défenses du Moi soutiennent la vie psychique. Quand elles s'effondrent (on parle alors de décompensation) il y aura possibilité de dépression (accès au dossier "dépression" ). Cela peut se passer par exemple lors d'un deuil. Le processus de deuil désigne à ce propos l'ensemble des processus psychologiques qui sont mis en place par la perte d'un Objet aimé (accès au dossier "relation d'Objet" ) et qui aboutissent généralement à ce que le sujet renonce à cet Objet, et puisse ainsi s'en détacher tout en préservant le Moi.
Lorsque le Moi s'efforce d'échapper à la réalité (Sigmund FREUD)
-" Gardons-nous de penser que le fétichisme constitue un cas exceptionnel de clivage du Moi, non, mais il nous offre une excellente occasion d'étudier ce phénomène. Revenons au fait que le Moi infantile, sous l'emprise du monde réel, se débarrasse par le procédé du refoulement des exigences pulsionnelles réprouvées. Ajoutons maintenant que le Moi, durant la même période de vie, se voit souvent obligé de lutter contre certaines prétentions du monde extérieur ressenties comme pénibles et se sert, en pareille occasion, du procédé du déni pour supprimer les perceptions qui lui révèlent ces exigences. De semblables dénis se produisent fréquemment, et pas uniquement chez les fétichistes. Partout où nous sommes en mesure de les étudier, ils apparaissent comme des demi mesures, comme des tentatives imparfaites pour détacher le Moi de la réalité. Le rejet est toujours doublé d'une acceptation; deux attitudes opposées, indépendantes l'une de l'autre, s'instaurent, ce qui aboutit à un clivage du Moi. Ici encore l'issue doit dépendre de celle des deux qui disposera de la plus grande intensité.
Le clivage du Moi, tel que nous venons de le décrire, n'est ni aussi nouveau, ni aussi étrange qu'il pourrait d'abord paraître. Le fait qu'une personne puisse adopter, par rapport à un comportement donné, deux attitudes psychiques différentes, opposées, et indépendantes l'une de l'autre, est justement un caractère général des névroses, mais il convient de dire qu'en pareil cas l'une des attitudes est le fait du Moi tandis que l'attitude opposée, celle qui est refoulée, émane du ça. La différence entre les deux cas est essentiellement d'ordre topique ou structural et il n'est pas toujours facile de décider à laquelle des deux éventualités on a affaire dans chaque cas particulier. Toutefois, elles ont un caractère commun important: en effet, que le Moi, pour se défendre d'un danger, dénie une partie du monde extérieur ou qu'il veuille repousser une exigence pulsionnelle de l'intérieur, sa réussite, en dépit de tous ses efforts défensifs, n'est jamais totale, absolue. Deux attitudes contradictoires se manifestent toujours, et toutes deux, aussi bien la plus faible, celle qui a subi l'échec, que l'autre aboutissent à des conséquences psychiques. Ajoutons encore que nos perceptions conscientes ne nous permettent de connaître qu'une bien faible partie de tous ces processus."
(accès au dossier "Freud" )
Ce qu'il faut retenir :
*
Notion de clivage du Moi. Une partie est acceptée, une autre est déniée (rejetée). La plus grande intensité s'imposera: en cas de refoulement, l'intensité du Surmoi agit, en cas de perversion, c'est le ça qui l'emporte sur le Surmoi.
*
Notion de refoulement. Mécanisme de défense du Moi, avec attrait + censure.
*
Exigences pulsionnelles. Ce sont les pulsions infantiles (affect et représentation).
*
Monde extérieur et réalité. Le monde extérieur influence le Surmoi, et agit sur le Moi. Son action se combine alors avec celle du Surmoi.
Le Moi et l'angoisse
L'angoisse est liée à la pulsion (accès au dossier "angoisse" ). Un excès de tension crée une surcharge d'énergie qui ne peut se libérer et provoque l'angoisse. L'angoisse est secondaire à la non- utilisation de l'énergie.
*
1ère théorie Freudienne: l'angoisse est liée à une perte de la représentation.
*
2ème théorie Freudienne: l'angoisse est le résultat d'un conflit entre le ça et le Surmoi, le ça et le Moi ou le Surmoi et le Moi. C'est le Moi qui vit l'angoisse, comme un signal d'alarme émit par lui face à un désir incompatible. L'angoisse a une fonction d'auto- conservation.
Le Moi et les mécanismes de défense
Les mécanismes de défense sont des processus élaborés par le Moi sous la pression du Surmoi et de la réalité extérieure, et permettant de lutter contre l'angoisse. Ces mécanismes psychiques préservent le Moi et le protègent aussi des exigences pulsionnelles du ça. Mais ce dont le Moi se protège en priorité, c'est de l'angoisse.
Par exemple, une représentation inconsciente va être incompatible avec les exigences du Surmoi. Cette représentation inconsciente du ça apporte du plaisir mais provoque aussi du déplaisir. Le Moi, pour se défendre contre cette représentation, va utiliser divers procédés que l'on réunit sous le terme de "mécanismes de défense du Moi" (accès au dossier "mécanismes de défense" ).
Le Conscient accède à l'inconscient comme les organes des sens accèdent à la réalité extérieure. Il y a eu constitution d'un "grenier" où sont engrangées toutes les informations vécues. L'individu peut faire appel à un moment précis à ces vécus. Ces faits sont dits "refoulés". Le refoulement est un mécanisme de défense. Tout ce qui est refoulé devient inconscient mais l'inconscient n'est pas constitué que de cela. Il y a aussi des contenus innés qui ne sont jamais passés par la conscience. L'inconscient obéit aux processus primaires que sont le déplacement (changement d'Objet) et la condensation (plusieurs Objets en un). Ces deux processus primaires obéissent au principe de plaisir. Les désirs sont mobiles et essaient de s'extérioriser, provocant le refoulement.
Le refoulement est un filtre incité par le Surmoi et opéré par le Moi. Le symptôme est le produit du refoulement qui consiste en un retour du refoulé sur le plan somatique. Il sert à échapper à l'angoisse. Il est le substitut d'une satisfaction pulsionnelle qui n'a pas eu lieu. Ce qui aurait du être plaisir devient déplaisir.
Le Moi et l'agressivité
L'origine de l'agressivité est pulsionnelle (accès au dossier "agressivité" ). Elle est la résultante de la projection de la pulsion de mort sur le mauvais Objet. Elle est liée par la libido pour la préservation du Moi (sexualité, reproduction, défense du territoire, emprise sur le monde, affirmation de soi..). Elle est sublimée, déplacée. Elle contribue, au sortir de l'Oedipe, à la formation du Surmoi.
Avant l'Oedipe, l'agressivité s'exprimait à travers la projection, le clivage... après l'Oedipe elle sera sublimée et s'exprimera en partie sous le contrôle du Surmoi. C'est une opération du Moi qui a transformé l'agressivité du ça en Surmoi.
Définition de l’Imago
Concept introduit par Carl Gustav Jung (accès au dossier "Jung" ) et décrivant l'image maternelle, paternelle ou fraternelle en terme de complexes structurant la psyché humaine. C'est le personnage interne que l'enfant s'est fabriqué, prototype inconscient d’un personnage qui va orienter toutes ses relations aux autres par la suite. Ce qu’on pense, ce qu’on ressent d’un individu n’a rien à voir avec la réalité. Ainsi l’Imago de la bonne mère s’exprime dans le personnage de la fée, tandis que l’Imago de la mauvaise mère sera représenté par la sorcière.
Pour Jacques Lacan, l'imago est à la base des complexes familiaux (accès au dossier "Lacan" ).
Le Soi
Le Soi, d'après JUNG, c'est quelque chose qui se construit, très en rapport avec la culture.
Définition du Self
Notion introduite par Winnicott (accès au dossier "Winnicott" ), le self est à la fois le Moi, le ça et une partie du Surmoi. C'est la partie la plus créatrice de notre personnalité, c'est celle qui imagine, qui joue. C'est le fondement du symbole, qui nous donne le sentiment d'exister. C'est la partie que nous reconnaissons comme étant nous-même, nous représentant spécifiquement. Le vrai self est un état où on a suffisamment confiance en soi et en l'environnement pour être soi-même. Le self nous donne l'impression de notre identité, de notre intimité. Il se développe dans le contact avec l'environnement.
Le Faux Self
Il y a dissociation entre d'une part la pulsion, et d'autre part l'ensemble "pensée/comportement". Une partie centrale du Moi est gouvernée par les pulsions (sexualité prégénitale et génitale), et une autre partie est tournée vers l'extérieur pour établir les rapports relationnels avec le monde. Si le "vrai self" demeure spontané, les événements extérieurs s'étant accordés à cette spontanéité grâce à l'adaptation d'une mère suffisamment bonne, le "faux self" traduit la dissociation à travers une certaine réserve, une attitude sociale polie...
LA PULSION
LES PULSIONS
Définition
La pulsion est une force biologique inconsciente qui, agissant de façon permanente, suscite une certaine conduite. La source des pulsions est corporelle. C'est un état d'excitation (comme la faim, la soif, le besoin sexuel...) qui oriente l'organisme vers un objet, grâce auquel la tension sera réduite. La pulsion fournit l'énergie psychique nécessaire à l'activité de l'appareil psychique. C'est une charge énergétique qui fait tendre l'appareil psychique vers un but.
Concept à la limite du somatique et du psychique, une pulsion a trois composantes:
*
la source : excitation interne prenant naissance dans le somatique,
*
le but : il est d'éliminer la tension, donc chercher le retour à l'état antérieur de quiétude,
*
l'objet : c'est ce par quoi le but est atteint.
Les pulsions partielles ou pré-génitales sont celles qui sont à l'oeuvre dans la sexualité infantile. On parle alors de pulsions orales (accès au dossier "stade oral" ), de pulsions anales (accès au dossier "stade anal" ), et de pulsions phalliques (accès au dossier "stade phallique" ). Elles seront rassemblées comme préliminaire de la pulsion génitale adulte (accès au dossier "age adulte" ).
Affect et représentation
Dans la pulsion, il faut envisager l'affect et la représentation:
*
La représentation est définie comme ce que l'on se représente, ce qui forme le contenu concret d'un acte de pensée, en particulier la reproduction d'une perception antérieure (par exemple l'évocation d'un voyage).
*
L'affect est l'expression qualitative de la quantité d'énergie pulsionnelle et de ses variations (pour l'exemple cité, ce pourra être le sentiment agréable de bonheur qui s'attache à ce voyage).
Théorie Freudienne :
FREUD a étudié les pulsions dites "instinctuelles" et le refoulement qu'elles subissent par la censure morale (accès au dossier "Freud" ). Il est d'usage de distinguer trois étapes dans le cheminement de la pensée de FREUD:
1.
Première étape : elle est caractérisée par le dualisme entre pulsions sexuelles d'une part, et pulsions du Moi ou d'auto conservation d'autre part. Cette dualité est une opposition entre les pulsions qui servent à la sauvegarde de l'individu et les pulsions qui assurent la conservation de l'espèce. Les pulsions sexuelles, par leurs exigences, peuvent compromettre la sécurité du sujet, en tout cas sa quiétude à l'intérieur de son milieu social. Toutefois, un apport majeur de cette première élaboration est la notion d'étayage. En effet, pulsions sexuelles et pulsions du Moi ne s'opposent pas d'emblée. Au début de la vie, elles s'étayent sur les fonctions d'auto conservation, c'est à dire qu'elles empruntent à la fois la source et leur objet. La pulsion sexuelle ne se définit en somme que par un certain mode particulier de satisfaction qui n'est qu'une sorte de bénéfice obtenu en plus. Une des conséquences importantes de cet étayage sur diverses fonctions du corps est la notion de pulsions sexuelles. Il n'y a ainsi qu'une sexualité, qu'une pulsion sexuelle, mais de l'enfance jusqu'à la phase oedipienne (accès au dossier "complexe d'Oedipe" ), les composantes de cette pulsion peuvent fonctionner de façon autonome.
2.
Deuxième étape : elle est marquée par l'introduction du narcissisme dans la théorie des pulsions. Si auparavant FREUD distinguait une satisfaction auto érotique et une satisfaction objectale, il introduit maintenant une autre modalité qui est l'investissement global du Moi par la libido (accès au dossier "Ca Moi Surmoi" ). Le narcissisme nous amène à considérer 3 faits: un état totalement indifférencié (Moi- ça- Sujet- Monde extérieur), la constitution d'une image unifiée du Soi par succession des auto érotismes et (ou) par intériorisation d'une image de l'Autre, le retrait sur le Moi de la libido investissant les objets extérieurs (narcissisme secondaire).
3.
Troisième étape : elle institue l'opposition entre pulsions de vie et de mort. La pulsion de mort est postulée à la suite d'une remise en cause du principe de plaisir par la compulsion de répétition. Il semble exister dans la vie psychique une tendance irrésistible à la répétition qui s'affirme sans tenir compte du principe de plaisir en se mettant en quelque sorte au dessous de lui. La tendance à la répétition est une propriété générale des pulsions qui poussent l'organisme à reproduire, à rétablir un état antérieur auquel il avait dû renoncer. Le changement et le progrès seraient dus à l'action des facteurs extérieurs, des facteurs perturbants qui obligent l'organisme à sortir de cette inertie. Mais l'état antérieur à la vie étant inorganique, on peut dire que la pulsion tend à ramener l'organisme vers l'inorganique, ou encore que la fin vers laquelle tend toute vie est la mort. On en arrive ainsi à postuler aux racines de notre vie psychique une pulsion de mort. A celle-ci s'oppose une pulsion de vie (EROS) qui tend à organiser des formes de substances vivantes de plus en plus complexes et à les maintenir tels. Cependant, les deux pulsions de vie et de mort peuvent se trouver unies dans des proportions variables et ces variations modifient de façon considérable le comportement du sujet.
Pulsions de vie et de mort sont toujours intriquées. Cette intrication tient à l'action propre d'EROS qui cherche toujours à assembler, à lier.
Lorsqu'il y a désintrication des pulsions, apparaît l'ambivalence amour/haine.
A la limite on peut dire que deux conceptions existent. Dans la première conception pulsionnelle, la vie a son origine à l'intérieur de l'organisme et la pulsion est en quelque sorte à son service. Dans la deuxième, la vie a son origine dans un accident extérieur à l'organisme et les pulsions tendent au contraire à ramener cet organisme à un inorganique antérieur à la vie.
La mort selon FREUD serait le résultat proprement dit et le but de la vie. Ce n'est pas la mort qui est un accident, c'est la vie.
REVE
Le rêve
Si avant 1950 le rêve restait pour les scientifiques un incident du sommeil (accès au dossier "sommeil" ), épisodique, ils en perçoivent mieux désormais la fonction bénéfique, et essentielle. C'est en 1953 qu'ont eu lieu les premiers enregistrements polygraphiques. Ils permirent de découvrir son caractère épisodique.
Le rêve s'effectue pendant le sommeil paradoxal (tonus arrêté, activité neurologique intense). C'est à travers les rêves que l'on se décharge de ses désirs coupables et irréalisables. Il y a un scénario figurant un drame, une action. Le rêveur croit à la réalité du rêve, et ne peut le soumettre à la critique. Le rêve échappe à la volonté et à la responsabilité du rêveur. Il s'y traduit l'excitation sensorielle et la préoccupation du rêveur. Les images sensorielles sont assez pauvres en couleur, en définition ou en précision. Ce qui donne l'impression de richesse est son vécu, fort en densité.
Le rêve est une régression temporaire car le rêveur est centré complètement sur lui-même, de façon narcissique. Cela est facilité par le repli corporel.
C'est aussi une projection. Le lit est un substitut du corps maternel, que le petit enfant avait halluciné dans son sommeil après l'expérience de satisfaction suivant la tétée (accès au dossier "petite enfance" ). Le rêve est comme projeté sur un écran blanc, qui satisfait le désir de dormir. Le corps maternel est l'écran du rêve, le support du rêve. C'est quelque chose qui enveloppe complètement le rêveur. Le mode de satisfaction est le même que celui du petit enfant qui se sait contenu par le corps maternel. Le petit enfant projette sur la surface de projection qu'est la mère.
Il y a projection aussi par le fait qu'il y a extériorisation des processus internes psychiques inconscients: c'est le contenu latent, composé de désirs, de souvenirs refoulés par la censure. Le rêve effectue un travail pour que ce contenu latent se transforme en contenu manifeste, acceptable par le Moi du rêveur et la censure.
Au réveil, la censure qui se réveille aussi fait repartir dans l'oubli les points forts du rêve.
La condensation : son travail est d'unifier, de synthétiser, d'agréger en un seul tableau plusieurs désirs, plusieurs souvenirs. En un contenu manifeste se rassemblent plusieurs contenus latents. C'est un travail métaphorique, où chaque signifiant renvoie à plusieurs signifiés.
Le déplacement : l'affect, portant la marque du désir, se détache de son but initial et se reporte sur un but de substitution. L'Objet visé n'est plus le même, grâce au travail métonymique.
Les phénomènes de condensation et de déplacement sont des "ruses" du Moi pour déjouer le contrôle du Surmoi (accès au dossier "ca moi surmoi" ). Ces deux processus se combinent. On appelle cela le "processus primaire". Le rêve utilise, bien que de façon moins systématique, d'autres procédés:
La dramatisation : transposition d'idées abstraites en scénario visuel.
La symbolisation : figuration d'une tendance par un symbole qui le représente.
L'élaboration secondaire : au réveil, un sens intelligible est donné au rêve, les "absurdités" sont enlevées, les "trous" sont bouchés. C'est un travail de résistance et de maquillage, une reconstruction "après-coup".
Durant le rêve, c'est le Moi qui fournit le plus gros travail en conciliant à la fois le ça et le Surmoi.
Fonctions du rêve
"Le rêve est la voie royale qui mène à l'inconscient".
Freud (accès au dossier "Freud" ) a découvert que cela permettait d'accéder à l'inconscient. La fonction principale du rêve est d'être une réalisation fantasmatique du désir. C'est une sorte de soupape de sécurité, une activité compensatoire.
Le rêve est aussi le gardien du sommeil : les conflits internes sont transposés de telle manière que le rêveur peut continuer à dormir. Il n'y a pas de passage à l'acte (accès au dossier "passage à l'acte" ). Le rêve protège le sommeil en permettant la satisfaction des pulsions, leur écoulement (accès au dossier "pulsions" ), d'une manière déguisée pour éviter les trop grandes excitations et l'intervention culpabilisante du Surmoi.
Le rêve a de même une fonction de liaison : il y a liaison entre les énergies psychiques que sont les pulsions et le refoulement. C'est un compromis entre le conscient et l'inconscient (accès au dossier "conscient inconscient" ). Le rêve réalise deux désirs dans la mesure où ils s'accordent (désir de dormir et désir affectif).
Quelquefois la fonction de compromis est ratée : c'est le cas dans le cauchemar, ou "rêve d'angoisse" (accès au dossier "angoisse" ), dont on s'éveille (le cauchemar est une autopunition, preuve de l'existence, durant le sommeil, de la censure du Surmoi. Cette censure continue donc à s'exercer pendant le déroulement des décharges psychiques). Le rêve n'est alors plus le gardien du sommeil. C'est là l'équivalent d'un épisode psychotique (accès au dossier "psychose" ), et la charge affective de plaisir s'est retournée en charge de déplaisir.
Distinction entre le délire (vécu psychotique) et le rêve (vécu névrotique): notons que dans le délire (accès au dossier "delire" ), le Moi est submergé, et ne peut plus apparaître, le délire s'imposant comme étant la réalité, dont le sujet ne peut s'extraire. Tandis que dans l'expérience du rêve, le rêveur revient toujours de sa réalité onirique.
Le rêve a une fonction physiologique : stimulation corticale et décharge du système nerveux.
Le rêve permet enfin d'intégrer les expériences de la journée dans la vie psychique du sujet.
Précision : le rêve de l'enfant présente moins de contenu latent que celui de l'adulte.
OEDIPE et
COMPLEXE d' OEDIPE
Histoire d'Oedipe
Laïos est roi de Thèbes. Marié à Jocaste, il a un enfant. Les oracles annoncent que cet enfant, quand il aura grandi, tuera son père et épousera sa mère. Evidemment, Laïos n'est pas d'accord et décide de tuer l'enfant. Il confie cela à un guerrier qui, au lieu de le tuer, va le perdre dans la forêt. L'enfant, les chevilles percées et attachées par une corde à un arbre provoque la pitié d'un couple de bergers qui le recueille et le confie à Polybe, le roi de Corinthe. Il reçoit alors le nom d'Oedipe qui, en grec, signifie "pieds gonflés". A la puberté, il va à la ville de Thèbes, sans savoir qui il est. Il rencontre un vieillard (le roi de Thèbes, son père) qui, pour ne lui avoir pas laissé le passage, le combat. Oedipe le tue. A l'entrée de la ville, il rencontre le sphinx femelle défenseur de la cité, la terrorisant même complètement : elle a l'habitude de poser des énigmes aux habitants qui ne doivent la vie sauve qu'à une bonne réponse. Jusque là personne n'a pu répondre à ses énigmes. Le sphinx pose la devinette suivante à Oedipe : "Quel est l'animal qui marche à 4 pattes le matin, à 2 pattes à midi et à 3 pattes le soir ?" Oedipe trouve la réponse ("l'homme" ) et rentre en héros à Thèbes. La ville lui propose de monter sur le trône, puisque la place est libre. Il épouse Jocaste, en a des enfants et durant 15 ans vit le bonheur. Puis la peste ravage la ville qui demande pourquoi à l'oracle : "la peste est la punition des Dieux vis à vis d'un parricide et d'un inceste". Oedipe découvre qu'il s'agit de lui. Il se crève les yeux de désespoir, Jocaste se pend. Antigone sa fille l'accompagne hors de la ville qui l'a chassé. Ils partent tous les deux trouver asile à Athènes.
Le complexe d'Oedipe
"La psychanalyse nous a appris à apprécier de plus en plus l'importance fondamentale du complexe d'Oedipe et nous pouvons dire que ce qui sépare adversaires et partisans de la psychanalyse, c'est l'importance que ces derniers attachent à ce fait" - Sigmund Freud -
Le mot "complexe" vient du latin et signifie originellement "composé de divers éléments hétérogènes". Employé par Breuer dans les "Études sur l'Hystérie", il acquiert, par assimilation au terme allemand "komplex", le sens de "ce qui est compliqué".
L'histoire du complexe d'Oedipe est associée à la théorie freudienne ainsi qu'à l'histoire de la psychanalyse dans son ensemble. En ce qui concerne le développement d'un enfant, la psychanalyse identifie trois étapes fondamentales: le Stade Oral, le Stade Anal et le Stade Phallique. C'est lors du Stade Phallique que survient chez le garçon le complexe d'Oedipe (complexe d'Electre chez la fille). Le complexe d'Oedipe est un ensemble organisé (et structurant) de désirs amoureux et hostiles que l'enfant éprouve à l'égard de ses parents. Sous sa forme dite positive, le complexe se présente comme dans l'histoire d'Oedipe: désir de la mort de ce rival qu'est le personnage du même sexe et désir sexuel pour le personnage du sexe opposé. Sous sa forme négative, il se présente à l'inverse: amour pour le parent du même sexe et haine et jalousie envers le parent de sexe opposé.
En fait ces deux formes se retrouvent à des degrés divers dans la forme dite complète du complexe d'Oedipe. Freud situe le complexe d'Oedipe dans la période entre trois et cinq ans. Il joue un rôle fondamental dans la structuration de la personnalité et dans l'orientation du désir humain. Très tôt Freud pose les bases théoriques du complexe d'Oedipe comme étant le désir pour le parent de l'autre sexe et l'hostilité pour le parent du même sexe. Il le nomme d'abord "complexe nucléaire" puis "complexe paternel". En 1910, dans un texte intitulé : "Contribution à la psychologie de la vie amoureuse", le terme "complexe d'Oedipe" est utilisé par Freud: "J'ai trouvé en moi comme partout ailleurs, des sentiments d'amour envers ma mère et de jalousie envers mon père, sentiments qui sont je pense, communs à tous les jeunes enfants" (accès au dossier "Freud" ).
Stade phallique
Jusque là le père était vécu comme une mère auxiliaire. L’enfant va découvrir que le père a en fait une fonction bien particulière. Il apparaît menaçant, car inconnu, représentant une menace potentielle. L’enfant se rapproche de la mère. Il vient de se rendre compte que le père intéresse beaucoup la mère, et quelque fois malgré ses revendications d’enfant ® Attitude de colère et d’admiration pour ce personnage qui accapare la mère. L’enfant vient de juxtaposer la fonction parentale du père vis à vis de lui, avec la fonction d’amant vis à vis de la mère. C’est un partage difficile que celui qui lui est demandé. L’enfant se trouve plongé dans sa première solitude d’humain. Il se replie vers lui-même.
Découverte du corps
L’enfant se focalise sur un point très important de son corps : ses organes génitaux. Déplacement entre érotisme anal et érotisme urétral. L’enfant découvre que certaines personnes ont un pénis et d’autres n’en ont pas. Il y a donc ainsi ceux qui en ont, et ceux qui n’en ont pas. Toutes les grandes personnes doivent avoir un pénis. Il pose beaucoup de questions sur la procréation, la sexualité, la grossesse, les relations entre les parents… Faute de comprendre les réponses, il répondra à sa manière. Il ne peut pas admettre ce qui ne correspond pas à sa croyance fondamentale. La fécondation est reliée pour lui à ce qu’il connaît déjà, comme l’ingestion d’aliments, le baiser…Pour certains il suffit d’exhiber ses organes génitaux pour avoir un bébé. La naissance est anale, ou par l’ombilic. Ils élaborent aussi le fantasme de la « scène primitive ». L’enfant peut avoir été témoin d’un coït des parents, ou seulement imaginer ce qu’il peut se passer quand il est exclus (arrivé à l’âge adulte on retrouve ce ressenti quand, à entendre chuchoter 2 personnes connues, on s’imagine être exclus et persécuté).
Les 4 fantasmes originaires
Fantasme de la scène primitive.
Fantasme de séduction.
Fantasme de castration.
Fantasme d’abandon.
Souvent, dans le fantasme de la scène primitive, l’enfant s’identifie à l’un des partenaires. Soit le « passif », soit l’ « actif ». Il l’interprète alors comme une scène agressive de laquelle résulte pour lui un fantasme d’abandon énorme. Période de cauchemars, de besoin d’affection de la part de la mère… C’est à cette période qu’il demande à dormir dans le lit parental. Naissance du voyeurisme, visuel et auditif. Il recherche les différences anatomiques, il aime montrer son corps et se promener tout nu. Besoin de savoir, il cherche un objet précieux, inaccessible. Ce sont les prémices de la curiosité intellectuelle. L’enfant reste dans un registre très narcissique. Il investit le pénis de plusieurs qualités, entre autres celle de toute puissance. Avec l’importance qu’il accorde au pénis, survient la peur de le perdre, l’angoisse de castration. De même qu’il a eu peur de perdre la mère, puis les excréments, à ce stade il craint la perte de son pénis (accès au dossier "cours de psychologie" ).
Il n’y a aucune possibilité d’égalité entre les adultes et l’enfant. Il ne peut y avoir qu’un renversement de rôle, et appropriation des attributs supposés spécifiques à l’adulte (par ex : il met les chaussures de papa, le collier de maman …). Quand l’enfant aura grandi, les parents seront devenus petits à leur tour. Pour l’enfant, la castration est un manque imaginaire, une angoisse d’incomplétude. Cela concerne aussi bien le garçon que la petite fille. L’enfant se demande si l’adulte peut manquer aussi de quelque chose, s’il est vraiment aussi complet que l’enfant l’imagine.
L’angoisse de castration se focalise sur le père, celui-là même qui le rivalise auprès de la mère, celui qui « force » la mère à le délaisser (quand le père réel est inexistant, le rôle paternel est tenu par tout ce qui sépare la mère de l’enfant, que ce soit le travail dans la journée, ou un membre de la famille…). La figure paternelle va récupérer à son compte toutes les anciennes frustrations vécues par l’enfant.
- On nomme « angoisse de castration » le phénomène transitoire, bénéfique et structurant.
- Le « complexe de castration » est la fixation inconsciente de cette angoisse, future source de souffrances et d’auto punitions.
Le garçon
Il se sait détenteur du pénis. Cela lui permet de se valoriser, en l'exhibant pour se réassurer. Il s'identifie à son pénis et a très peur de la castration paternelle. Pour lutter contre cette castration, il pourra d'abord refuser psychiquement la réalité : "C'est pas vrai que les filles n'en ont pas; On ne le voit pas mais c'est à l'intérieur". Il pourra aussi penser que le pénis poussera chez les personnes qui n'en ont pas : "Il n'y a pas de différences entre les petites filles et les petits garçons". Il pourra enfin voir le manque de pénis comme une punition : "C'est ceux qui le méritent bien qui n'en ont pas".
Le petit garçon résorbera le conflit par l'identification au père.
La fille
Elle sait qu'elle n'en a pas. Mais elle pourra aussi se persuader qu'il suffit d'attendre et qu'il poussera. Revendications phalliques : "Je veux faire comme les garçons, je veux grimper aux arbres..."Elle commence ensuite à accepter son manque, mais contre un avantage : Possibilité d'avoir des enfants. Elle demandera cet enfant au père (ce dernier est considéré comme séducteur). L'enfant est l'équivalent du pénis, celui-là même qui ressortira dans la tête de la future mère, comme enfant imaginaire qu'elle demande à son propre père : Il faut que le deuil ait eu lieu à la naissance pour qu'elle reconnaisse le vrai père (son mari) comme père de l'enfant.
Chez le garçon, comme chez la fille le premier objet d'amour, c'est la Mère...
L'Oedipe vécu par le garçon
Si vers 3 ans sont apparues chez lui des sensations de plaisir liées au pénis, l'enfant prend soudain conscience des relations sexuelles susceptibles de les provoquer. Il assimile ces relations à ce qu'il imagine se passer entre le Père et la Mère.
Il reste attaché à son premier Objet d'amour, la Mère, mais cet attachement n'est pas entier (accès au dossier "attachement" ). Il est ambivalent. Il veut la séduire. Il rencontre par là-même la rivalité de son Père, qui de modèle devient rival. De cette rivalité surgit la menace fantasmée et angoissante de castration. Hostilité aussi envers la mère qui lui a demandé beaucoup (aux divers stades) contre peu en échange estime t'il. Rivalité envers le Père, jalousie de sa puissance, de ses droits. Il y mêle l'amour, l'attachement : cette affection plus la crainte de la castration fait qu'il vit un "Oedipe inversé" où, paradoxalement, il a des phases durant lesquelles il séduit le Père et rejette la Mère (créant cette impression de "complicité" entre hommes). Position homosexuelle. Etre en bons termes avec le Père atténue indéniablement la peur de castration. C'est l'identification au Père qui permettra au garçon de sortir de l'Oedipe. La menace de castration est la sanction du Père dans la rivalité qui l'oppose au garçon pour la possession de la Mère. S'il veut échapper à cette situation, l'enfant doit renoncer à la satisfaction sexuelle avec sa Mère. Le garçon sort du complexe d'Oedipe du fait de la menace de castration. Par identifications à la Mère et au Père, l'enfant se constituera sa propre personnalité. La part d'identification au Père le conduira à chercher comme lui (mais il ne le sait pas encore) une femme hors du cercle familial.
Il y a donc eu d'abord désir Oedipien, tempéré par la menace fantasmatique de castration. L'angoisse est surmontée grâce à l'identification au Père, mettant fin à l'Oedipe.
L'Oedipe vécu par la fille
Chez la fille comme chez le garçon, la Mère est le premier Objet d'investissement libidinal (accès au dossier "relation d'objet" ). Mais à l'inverse du garçon, c'est l'angoisse de castration qui fait entrer la fille dans le processus Oedipien. Il y a changement d'Objet d'amour. L'ambivalence de la fille vis à vis de la Mère est plus accentuée que celle du garçon vis à vis du Père. (plus tard, les rapports entre femmes seront toujours plus compliqués, tandis que ceux entre hommes seront plus simples). L'agressivité de la fille vis à vis de la Mère s'est élaborée au cours des expériences de sevrage, permettant plus facilement l'Oedipe inversé (accès au dossier "agressivité" ). En même temps que le désir de posséder un pénis, apparaît le rejet de la Mère "castrée". Puis cela se transforme en rejet du désir d'avoir un pénis comme le Père, évoluant ensuite en désir d'avoir un enfant du Père à la place de ce pénis qu'elle n'a pas. La Mère est alors une rivale et un Objet d'identification. Phénomènes plus compliqués, plus forts. Sentiments très mitigés vis à vis de la Mère, présence de culpabilité. L'Oedipe traîne plus longtemps car il n'y a aucune menace extérieure pour l'obliger à arrêter la séduction vers le Père. Elle renoncera par identification à la Mère, lui permettant enfin d'habiter sa personnalité féminine.
Chez la fille, le complexe d'Oedipe ne disparaît jamais tout à fait et ses effets se feront sentir dans toute sa vie de femme. L'enfant Oedipien (enfant imaginaire) est un fantasme qui restera très longtemps chez elle. La sortie de l'Oedipe demeure en effet problématique, risquant de plonger la fille soit dans une revendication infinie d'amoureuse blessée, soit dans un renoncement mortifère ou encore de la renvoyer à ses premiers amours pour la mère.
On notera que pour le garçon, l'angoisse de castration le conduit à mettre fin au complexe d'Oedipe. Il constitue donc en quelque sorte, un point d'aboutissement. Chez la fille au contraire, l'angoisse de castration constitue une sorte de point de départ.
Nota : On appelle angoisse de castration tout ce qui est de l'ordre du manque (accès au dossier "angoisse" ).
La fonction symbolique de l'Oedipe
Le désir : Se différencie du besoin en ce qu'il n'est jamais véritablement assouvi. On ne sait d'ailleurs jamais comment y répondre. L'enfant désire être tout pour sa Mère : il cherchera quel peut être le manque de la Mère pour le combler. Son désir est d'être le désir de la Mère. Ce manque fondamental est, au niveau symbolique, le phallus. Désir originaire: fusionner avec la Mère.
Cas pathologique : Si la mère répond entièrement à cette demande, l'enfant devient Objet de la mère. Il ne sera jamais sujet. C'est l'entrée dans la psychose (accès au dossier "psychose état-limite névrose" ).
La Loi du Père : Le Père sera ici le médiateur. Il interviendra comme privateur, séparant l'Enfant de la Mère. Il interdit à l'Enfant de fusionner avec la Mère ("tu ne coucheras pas avec ta mère!" C'est l'interdit de l'inceste) et retient la Mère de s'approprier son Enfant. Cet interdit s'appelle : la Loi du Père. Pour que ceci s'effectue, il faut que la fonction du Père soit reconnue par la Mère, puis par l'Enfant. La place de séparateur doit donc exister déjà dans l'esprit de la Mère. Le Père pourra être tyrannique, soumis, volage ou fidèle, il faudra néanmoins que la Mère le reconnaisse comme séparateur (et non comme géniteur). Cette fonction Paternelle doit exister dans l'esprit de la Mère dés le début. L'Enfant lui, ne la découvrira qu'au moment de l'Oedipe.
L'enfant passe du statut de celui-qui-est le Phallus de la Mère à celui-qui-veut-l'avoir. Il renonce ainsi à son désir ® C'est une castration symbolique. Son désir véritable va être repoussé dans l'inconscient (refoulement originaire). Il assume ici un sacrifice. Cet interdit va libérer l'Enfant, car désormais séparé de la Mère, il pourra disposer de lui-même. Il va s'orienter vers l'avenir et s'engager dans la quête d'objets affectifs de plus en plus éloignés de l'objet initial.
Par l'interdit, l'enfant entre dans la culture. Il devient sociétaire. Il s'incère dans une structure familiale. Il ne peut y avoir coïncidence entre les liens d'alliance et de parenté. Cette loi de limitation préserve la famille, assure les générations contre la compétition continuelle et oblige l'individu à aller chercher ailleurs ses relations ® Loi de communication et d'ouverture du clan. L'enfant vit, au moment de l'Oedipe, une puberté psychologique fondamentale pour la conservation de l'ordre culturel. Il passe d'une histoire individuelle à une histoire collective, car il connaît sa juste position dans la société, ses droits et ses limites.
Réel
Imaginaire
Symbolique
Papa géniteur
Père autorité
(Toute puissance)
Fonction séparatrice
Pénis
Phallus imaginaire
(Attribut de toute puissance)
Phallus symbolique
Castration
(Ablation des gonades)
Fantasmes d'absence ou de
mutilation de l'organe sexuel
Sacrifice, renoncement
Besoin
Demande affective
Désir
Privation
Frustration
Manque
Fonctions du conflit Oedipien
· 1/ L'enfant passe d'une relation d'objet duelle à une relation d'objet triangulaire. C'est la relation adulte génitale par excellence.
· 2/ Par l'interdit du parricide et l'interdit de l'inceste, l'enfant passe de la nature à la culture. Il est soumis à la loi commune sociale, loi d'échange et d'interdiction.
· 3/ Il accède à la différence des sexes grâce à l'identification au Parent du même sexe que lui. L'identification se fait sur les plans morphologique et psychique. Il reconnaît par la même occasion l'Autre comme différent.
· 4/ Une partie de la personnalité de l'enfant va assumer cet interdit et cette identification. C'est le Surmoi, héritier de l'Oedipe (accès au dossier "Ca Moi Surmoi" ). C'est l'intériorisation des interdits et exigences parentales et sociales, censeur du futur adulte. Une fois formé, le Surmoi va remplacer les parents dans la vie sociale. Il rentrera continuellement en conflit avec les pulsions, et entraînera la culpabilité (accès au dossier "les 2 topiques" ).
· 5/ Emergence de l'idéal du Moi : C'est un modèle idéalisé auquel le sujet cherche à se conformer, résultat de l'identification aux parents idéalisés. C'est une instance très narcissique, substitut de la toute puissance de l'enfant (de "je peux tout" à "je voudrais tout pouvoir" ). Le Moi se compare à un idéal, nous permettant de nous dépasser.
(accès au dossier "petite enfance" )
LES LAPSUS
-" MERINGER et MAYER, à travers une approche linguistique, donnent aux différents sons du langage une valeur psychique distincte qui les fait s'empiéter les uns sur les autres. Aussi considèrent-ils qu'un lapsus peut-être occasionné en premier lieu par l'action d'une autre partie du discours que celle qu'on veut énoncer, et en deuxième lieu par un procédé analogue à celui de l'oubli. Cela veut dire qu'il sera consécutif à des influences extérieures au mot. Il sera donc provoqué par des éléments qu'on n'a nullement l'intention d'énoncer mais dont l'action se manifeste à la conscience par le trouble lui-même.
Notons que par la théorie des images verbales situées au-dessous du seuil de la conscience, la conception de MERINGER et MAYER se rapproche de notre conception psychanalytique, et dévoile de fait certains traits communs aux lapsus, à savoir:
*
La ressemblance avec un mot de la phrase permet souvent à un autre mot de s'imposer à la conscience.
*
Le remplacement d'un mot par son contraire est très fréquent.
*
Les lapsus sont contagieux.
Mais c'est dans le procédé psychothérapeutique que le lapsus remplit évidemment les services les plus précieux. Il est intéressant de noter à ce titre combien sont significatifs les signes d'émotion qu'on
Marsh Posté le 23-05-2008 à 15:17:48
TSILOULOU a écrit : |
vien sà lyon toi j'vais te tataner ton Q sévère
Marsh Posté le 23-05-2008 à 15:18:00
foxclan a écrit : |
Marsh Posté le 23-05-2008 à 15:18:53
foxclan a écrit : |
s'est où Lyon .....dans le Nord
Marsh Posté le 23-05-2008 à 15:19:01
crayon29 a écrit : |
'tain les gars on s'est gouré d'cat ..on est chez les intello là
bizarre les modos d'ici avait pas l'air comme ca
Marsh Posté le 23-05-2008 à 15:19:50
ReplyMarsh Posté le 23-05-2008 à 15:23:37
Traitement du prolapsus rectal récidivé
fréquence de l’incontinence anale postopératoire persistante
n’étaient pas davantage statistiquement différentes entre
les deux groupes. Enfin, le taux de récidive était égale-
ment identique : 14,8 % vs 11,1 % au recul moyen res-
pectif de 23,9 et 22 mois. Dans les conclusions, les auteurs
suggèrent que le résultat du traitement chirurgical du
prolapsus du rectum est identique devant un prolapsus
rectal opéré pour la première fois ou au stade de récidive,
les mêmes choix chirurgicaux étant validés dans les deux
situations.
s
Commentaires de l’article
Le principal mérite de cette étude est de chercher à
répondre à une question rarement traitée dans la litté-
rature et pour laquelle il n’y a pas actuellement de
consensus chirurgical. Aucune étude prospective ran-
domisée n’a été publiée sur ce sujet et il paraît difficile
de réaliser un essai contrôlé : le caractère rétrospectif de
ce travail se trouve de ce fait largement légitimé.
Cependant, les auteurs ne précisent pas si les deux groupes
de patients comparés ont été opérés dans la même période
et les différentes interventions pratiquées dans le groupe
des patients opérés pour la première fois ne sont pas
détaillées : il s’agit là d’un biais important car le résultat
de la chirurgie du prolapsus rectal est grandement dépen-
dant de l’intervention réalisée. Dans le groupe des 27patients
opérés pour récidive du prolapsus, 5 interventions dif-
férentes ont été réalisées dont certaines actuellement
abandonnées, comme le cerclage anal réalisé 4 fois. De
même, parmi les 27 interventions réalisées pour traiter
la récidive, une résection recto-sigmoïdienne par voie péri-
néale a été utilisée 14 fois, c’est-à-dire chez plus de la moi-
tié des patients, alors qu’il n’y a eu que 8 rectopexies et
L
e meilleur traitement chirurgical du prolapsus com-
plet du rectum est actuellement toujours débattu :
voie abdominale ou voie périnéale, choix des moda-
lités de fixation du rectum en cas de rectopexie, colec-
tomie associée ou non, laparotomie ou cœlioscopie ; l’éva-
luation des résultats de la chirurgie doit tenir compte non
seulement de la prévalence de la récidive du prolapsus
à long terme mais aussi de la qualité de vie et de la qua-
lité du confort digestif postopératoire selon 2 critères de
jugement privilégiés : la qualité de la continence anale
et l’existence d’une constipation. Devant une récidive d’un
prolapsus rectal, le choix de la meilleure attitude chirur-
gicale est également débattu, d’autant que très peu de
travaux dans la littérature ont essayé de répondre à cette
question.
s
Résumé de l’article
C’est le mérite de l’article de Pikarsky et coll., d’avoir essayé
d’évaluer les résultats clinique et fonctionnel de la chi-
rurgie pour prolapsus rectal récidivé et de comparer ces
résultats à ceux d’une population de patients opérés pour
la première fois d’un prolapsus du rectum.
Parmi une population de 115 patients opérés d’un pro-
lapsus rectal, les auteurs ont étudié 27patients opérés pour
récidive et les ont comparés à un groupe de 27autres patients
opérés pour la 1
re
fois d’un prolapsus du rectum et appa-
riés par l’âge, le sexe et le type d’intervention chirurgi-
cale réalisée. Il n’a pas été relevé de différences statisti-
quement significatives entre les deux groupes sur le score
préopératoire d’incontinence anale, les résultats de la
manométrie ano-rectale ou de l’électromyographie. La
mortalité, la durée moyenne de séjour, les complications
anastomotiques ou infectieuses postopératoires, la
Francis Michot
Hôpital Charles Nicolle,
Rouen.
Page 2
ConStat N°15
ANALYSE
19
une seule rectopexie associée à une colectomie : les résul-
tats ne peuvent que pâtir de l’hétérogénéité des choix
chirurgicaux et refléter davantage le résultat de l’exérèse
colorectale par voie périnéale plus que de la chirurgie
de la récidive du prolapsus du rectum.
La question posée par les auteurs était non seulement
l’étude de la récidive après réintervention pour pro-
lapsus du rectum, mais aussi le meilleur choix global,
incluant par conséquent la qualité des résultats fonctionnels
obtenus. Il n’est jamais envisagé dans ce travail une
évaluation de la constipation ni préopératoire, ni post-
opératoire, et aucun des patients n’a eu un temps de
transit des marqueurs radio-opaques dans le but d’éva-
luer objectivement une éventuelle constipation de tran-
sit associée. N’envisager le résultat fonctionnel de cette
chirurgie qu’à travers son résultat sur l’incontinence
anale, sans jamais évaluer la constipation, est extrêmement
critiquable.
Les résultats sont rapportés avec un recul inférieur à
2 ans (23,9 et 22 mois respectivement dans chaque
groupe) : ce recul est trop bref pour permettre des conclu-
sions définitives, les récidives de prolapsus du rectum
survenant souvent tardivement. Cette insuffisance, qui
a d’ailleurs été remarquée par les auteurs, est indiquée
dans la discussion.
Les taux de récidive rapportés sont élevés : 14,8 % dans
le groupe des patients opérés pour récidive, et 11,1 %
dans le groupe des patients primitivement opérés. Dans
le groupe des patients opérés pour récidive, la prévalence
de 14,8 % est difficile à interpréter compte tenu de l’hé-
térogénéité des procédures chirurgicales choisies : un tel
taux est rapporté après exérèse recto-sigmoïdienne par
voie périnéale ou intervention de Delorme, ces 2 inter-
ventions ayant été réalisées chez 16 des 27 patients de
ce groupe ; en revanche, il est très inhabituel après recto-
pexie ou rectopexie avec colectomie associée, interven-
tion qui ne concernait qu’un tiers des patients étudiés.
Le taux de récidive rapporté chez les 27 patients opérés
pour la 1
re
fois de leur prolapsus ne peut pas être inter-
prété devant la méconnaissance des procédures chirur-
gicales réalisées, non détaillées dans ce travail.
Les causes de la récidive du prolapsus du rectum n’ont
pas été recherchées : les plus fréquemment identifiées
sont la résection insuffisante d’une boucle sigmoïdienne
redondante, l’opération de Delorme, une rupture ou
désinsertion des bandelettes prothétiques lors d’une
rectopexie comme cela a été rapporté dans l’étude de
Hool et coll. (1).
En conclusion, les auteurs indiquent que les mêmes
options chirurgicales sont validées dans la chirurgie du
prolapsus du rectum opéré pour la première fois ou au
stade de récidive. Les résultats respectifs de ces différentes
options ne sont cependant pas décrits et ce travail ne per-
met pas au lecteur de se faire une idée précise du choix
chirurgical le plus pertinent, offrant aux patients les
meilleures chances de bons résultats anatomique et fonc-
tionnel.
Marsh Posté le 23-05-2008 à 14:38:01
les de Graphisme
Alors les modos vos venez plsu nous dire bonjour dans ACH/VDS ?
---------------
Topicon !