Salut à tous
 
J'organise une ballade au lac du Lauvitel Samedi prochain (16 04 2005) sur le theme des marmottes.
Si des personnes sont interessés par la ballade merci de me contacter en mp ou de vous inscrire ici
 
http://www.forum.pavat69.com
 
A+
 
 

T'es courageux, doit y avoir encore de la neige là-haut

c à kel altitude, dans kel coin exactement ? je serai dans la région je pense... je suis sur aix-les-bains tout le mois d'avril, et cela peut m'intéresser

 
La neige à beaucoup fondu ces derniers temps, cepandant aujourd'hui il doit neiger
Je vais faire du reperage demain, avec le soleil qui arrive la semaine prochaine je pense que tout aura fondu.
 
Je vous tiens au courant
 

 
Voici le descriptif que tu peux aussi trouver sur mon site        
 
Thème: Observation des marmottes
Date: Samedi 16 Avril
Depart : Lyon
Destination: Lac du Lauvitel, 1535 m
Difficulté: Facile
Nombre de participants: 02 (Julien et moi même) si d'autres personnes souhaite participer à la sortie, faite le moi savoir rapidement.
 
Description :
 
Lac du Lauvitel - 1535 m.
 
Présentation du Lauvitel:
 
Le lac du Lauvitel se situe dans le Parc National des Ecrins et l'on trouve également au Lauvitel une Réserve Intégrale créée 1995.
Le Lac du Lauvitel est un lieu très fréquenté durant l'été par les touristes de la vallée de l'Oisans. Le lac se situe à plus de 1500 mètres d'altitude au pied de hauts sommets tels que le Rochail (3023 m.) à l'ouest, la Tête de la Muraillette (3020 m.) au sud et l'aiguille de Venose (2829 m.) à l'est. Au nord, le vallon du Lauvitel débouche sur la vallée du Vénéon en Oisans.
Caractéristiques:
- Le lac du Lauvitel est un itinéraire facile depuis la Danchère qui se trouve dans la vallée du Vénéon en Oisans.
- Le lac se situant dans le Parc des Ecrins, on peut aussi y arriver depuis le Valbonnais.
Du Valbonnais, on parvient au Lac du Lauvitel soit via le Lac Labarre ou le Lac de la Muzelle (de Valsenestre) ou soit via le lac Plan Vianney (de Confolens). Cependant ces itinéraires nécessitent toutefois un bivouac à mi-chemin (voir règlement Parc des Ecrins).
Voici les différents itinéraires possibles pour rejoindre le Lac du Lauvitel depuis le Valbonnais ou l'Oisans. Les itinéraires depuis le Valbonnais sont de très longues randonnées et nécessite un ou plusieurs bivouacs.
• Depuis l'Oisans:
L'itinéraire est facile. Il faut compter 1h45 pour effectuer les 500 mètres de dénivelé qui sépare le parking de la Danchère des berges du Lac du Lauvitel.
Pour se rendre en voiture à la Danchère, il faut emprunter la D 530 qui relie Bourg d'Oisans à Venosc. Après le village de Ougiers, prendre la petite route qui monte en lacets jusqu'à la Danchère où se trouve la point de départ de la randonnée.
La randonnée commence par un petit chemin, après quelques mètres deux sentiers mènent alors au Lac du Lauvitel.
Un sentier part à droite et le second à gauche. Celui de gauche est néanmoins plus ombragé. Après 1h30 de montée assez raide on parvient au bord du Lac du Lauvitel où se trouvent quelques cabanes. La descente s'effectue par le même itinéraire en prenant cette fois ci l'autre sentier.
Une fois au lac, vous ne pourrez pas accéder à l'autre côté du lac en raison de la réserve intégrale, l'accès y est interdit.
• Depuis le Valbonnais:
Il est possible de rejoindre le Lac du Lauvitel via différents itinéraires de la GR 54 et 54 Var.
- De Valsenestre: on peut emprunter la GR 54 qui passe par le Lac de la Muzelle et son refuge ou encore la GR 54 Var qui passe par le Lac Labarre. Dans les deux cas, deux bivouacs semblent nécessaires (un à l'aller et un au retour).
- De Confolens: on peut se rendre au Lac du Lauvitel en empruntant également la GR 54 Var via le Lac de Plan Vianney.
Attention: itinéraires difficiles, bivouacs indispensables.
Réserve Intégrale du Lauvitel:
Créée en 1995, la Réserve Intégrale du Lauvitel s'étage entre 1495 m. et 3170 m. et couvre plus de 689 ha.
La réserve intégrale est un espace très protégé où l'humain n'a pas le droit de pénétrer sauf pour un but scientifique ou pour les secours.
La nature évolue ainsi sans impact humain ce qui permet aux scientifiques de suivre l'évolution des écosystèmes. Des comparaisons avec les zones subissant les activités pastorales, forestières ou touristiques sont alors possibles.
Le secteur du Lauvitel (au sud du Lac du Lauvitel, difficile d'accès) a été retenu pour une réserve intégrale car depuis 1947 aucun troupeau n'a pâturé dans ce vallon isolé.
La nature a ainsi depuis 50 ans petit à petit repris ses droits dans cette zone.
Les randonneurs peuvent néanmoins toujours accéder au Lac du Lauvitel sauf au sud de ce dernier reservé exclusivement à la nature
Source du document : http://www.matheysine.com/frame.php?zone=lauvitel
 
 
Les marmottes
La marmotte passe une moitié de sa vie à dormir, et l'autre......à préparer son sommeil, tout en assurant sa survie et sa progéniture. Petits secrets et quotidien d'une grosse "souris" de quatre kilos devenue symbole de nos alpages..
On l'appelait autrefois "mus montanus" qui signifie la souris des montagnes. Vous conviendrez qu'il s'agit là d'un bien gros Mickey de 4 kg. de la famille des rongeurs. Son vrai nom dans la classification des mammifères est, depuis 1779, "marmot marmota" pour l'espèce vivant en France et dans l'ensemble de l'arc alpin. Mais le genre est répandu sur toutes les montagnes et steppes de l'hémisphère nord, partout où le climat est caractérisé par deux saisons très constatées que l'on pourrait qualifier de six mois d'été et six mois d'hiver. Elle doit cette prédilection pour les contrées plutôt rudes à sa formidable capacité de lutte contre le grand froid en hibernant.
En France, dame marmotte occupe naturellement - et de son plein gré - l'ensemble des Alpes, négligeant toutefois les massifs calcaires des Préalpes. Ce n'est qu'à partir des années 80 et par le biais d'introduction qu'elle colonise aussi les Pyrénées, le Massif central, le Vercors et le Chablais. Mais là, elle demeure discrète et son comportement social organisé autour de la famille et de la colonie n'est pas aussi développé. De ce fait, amis randonneurs, soyez aux aguets! En revanche, dans les Ecrins, pas une traversée d'alpages n'est agrémentée des coups de sifflet qui trahissent sa présence et font preuve de son comportement social très organisé.
La marmotte est toujours en milieu découvert: la forêt n'est pas sa tasse de thé. Elle peut aussi bien vivre très bas - comme à Bourg d'Oisans - que très haut à 2700 m d'altitude. Le point commun demeure néanmoins le sol, nécessairement terreaux car elle a une passion, certes vitale, qui est de creuser et encore creuser. Elle creuse des terriers et des chambres pour faire un nid dans lequel elle élève ses petits, et pour s'isoler tout l'hiver. Une saison bien longue, mais dont elle s'accommode grâce à un ingénieux rythme biologique : l'hibernation.
Le grand sommeil
Mi-octobre. La lumière se fait rasante, les gelées nocturnes fréquentes, les jours plus courts et les torrents silencieux. Dans le calme retrouvé, les marmottes s'affairent autour des terriers principaux pour ramasser du foin à pleine gueule, qu'elles colmatent dans une chambre située à dix voire quinze mètres de l'embouchure. Ces préparatifs achevés, elle confectionne un bouchon fait de terre et de foin mélangés pour obstruer l'entrée du terrier. La voilà dans le noir, au frigo...pour six mois.
La température de son corps tombe de 38°C à 4°C, son rythme cardiaque de 200 à 30 battements à la minute, le rythme respiratoire, quant à lui, se réduit à une seule inspiration minute. Comme morte, elle forme une boule en logeant son museau entre ses pattes postérieures pour réduire au mieux les déperditions de chaleur. Elle survit en ne comptant plus que sur son métabolisme, brûlant les graisses qu'elle a accumulées tout l'été. Elle s'adapte à une température ambiante du terrier, qui généralement oscille entre 1°C et 4°C. Une fois par mois environ, elle se réveille pour aller uriner dans des latrines éloignées du nid, pour éviter de s'intoxiquer.
Mi-avril. La plupart des colonies vivant au-dessus de 1 800m voient leur terrier encore recouvert de neige, quand ce n'est pas par un cône d'avalanche. Mais l'heure a sommé. Parfaitement synchrones, à quelques jours près, les marmottes sortent définitivement de leur torpeur, dégagent le bouchon et grattent la neige pour faire un coucou au printemps, et prendre un bon bol d'oxygène. On croit à tort qu'elles se précipitent sur la plaque d'herbe la plus proche pour enfin manger. En fait, de nombreuses observations à la journée longue prouvent qu'elles sont encore capables de vivre sur leur réserve pendant quelques jours, en se contentant de quelques bouchées de neige. Elles ne sortent pas pour autant indemnes d'une telle épreuve. Une marmotte adulte pesant 4 kg en octobre n'accuse plus que 2,5 kg sur la bascule, au sortir de l'hiver. Amaigrie, elle n'est pas encore suffisamment en chair pour les renards et les aigles.
Le danger se siffle 3 fois
Le printemps bien installé, l'activité des marmottes reprend très vite un rythme soutenu dans la famille. Se déplacer pour manger, se battre entre mâles pour défendre le territoire de la famille, gagner ses galons pour se reproduire, réorganiser ses terriers mis à mal par les inondations et les éboulements, voilà de bien belles occupations au vu des renards et des aigles qui attendaient depuis quelques mois que ses proies faciles réapparaissent enfin sur l'alpage. Eux aussi doivent mettre les bouchées doubles, car leur progéniture quémande. C'est lors de ces péripéties que les coups de sifflet avertisseurs du danger prennent toute leur signification.
Un coup sec traduit souvent la présence d'un aigle, lui-même trahi par son ombre. Plusieurs coups peuvent vouloir dire que le danger s'approche, mais sans qu'il y ait urgence, ou bien il s'agit simplement pour la marmotte de faire remarquer son existence sociale auprès de ses congénères. Fin mai. Naissance des marmottons, qui seront élevés pendant une quarantaine de jours dans un nid de foin au fond du terrier. La mère est aux petits soins, car les petits naissent nus et aveugles. Ce n'est que lorsque leur pelage est complètement développé que les marmottons sortent au vert.
De l'herbe à volonté
Essentiellement herbivores, les marmottons ont désormais pour souci principal de se refaire une santé. Feuilles, tiges, fleurs et graines, racines, bulbes et fruits constituent son ordinaire. Sur le plan du comportement, elles sont généralement sauvages, avec une distance de fuite variable mais souvent d'une bonne cinquantaine de mètres, lorsqu'un randonneur passe son chemin dans les sites peu fréquentés. A l'inverse, là où défile bon nombre de promeneurs, elles finissent par s'accoutumer. C'est notamment le cas près des refuges, où elles sont attirées par une nourriture variant de son ordinaire : bonbons et chocolat qu'elles viennent manger jusque dans la main. Certes, la scène est ludique et enchante les enfants, mais est-ce rendre service à ces animaux sauvages? Il y a fort à parier que si le médecin des marmottes examinait ses patientes, il les enverrait droit en cure de désintoxication pour excès de cholestérol. Plaisanterie mise à part, il est probable qu'avec une telle alimentation, leur fonctionnement hormonal s'en trouve perturbé et leur chance de survie lors de l'hibernation amoindrie.
Source du document : http://perso.wanadoo.fr/location.oisans/marmotte.html

Effectivement il neige assez bas dans le coin aujourd'hui, et de ce que j'ai vu ces derniers jours, ça fond pas très vite

 
Je reste confiant    et puis si on ne vois pas de marmotte il y aura quand meme une super vue sur le lac  

Pat tu perds pas espoir !

 
Non jamais il faut toujours rester motivé  

as tu pu faire des tofs, j'ai passé le week-end dernier au lit avec une crève d'enfer, à annecy il y avait 10 cm de neige dimanche dernier, je pense que la-haut tu as du avoir une bonne couche de neige...

 
Non je n'ai pas pu y aller, moi aussi j'avais la crève et vu le temps je bien resté au chaud.
 
Demain si le temps le permet je pars avec Nature et découvertes à Saint Julien en Genevois.
Toujours dans le but de voir des marmottes. Ca ne veux pas dire que je n'irais pas au lac de lauvitel, c'est seulement repossé de quelques semaines. Et puis de toutes facon je n'ai plus d'APN   J'ai vendu mon 300d Hier et je devais aller en acheter un de suite, sauf que le mag en à plus.. Je suis trop dég.. je pars demain voir les marmottes sans apn enfin si un A80    
j'ai toute la journée pour trouver un 350D sur Lyon à moin de 800€ c'pas gagné.
Je posterais quelques photos de ma sortie de ce we.
 
A+

Agrementons ce topic d'une photo de marmotte    
 

 
Excellent !  

je vais peut être aller faire un tour au Lac Dimanche.
Si il y a des amateurs ?

désolé, suis plus dans la région, mais un de ces 4 c fort possible... que je vienne, j'adore tellement la montagne

Ok pas de pb ca sera avec plaisir, je suis aller voir les marmottes ce we du coté de Modane. Certaines ne sont pas tres farouche C'était bien sympa !

Voici quelques photos de ma sortie de ce we.  
 
Porte de l'orgere
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

elle est vraiment bien celle la
http://pavat69.free.fr/divers/pava [...] 069_rs.jpg
je vais aller louer des marmottes pour faire pareil

 
Merci, je suis retourné au porte de l'Orgere ce we, j'ai fais quelques photos de marmottes et bouquetins.
J'en posterais qq unes dans la semaine.