Georges RODENBACH, Les pièces d’eau songeant dans les parcs taciturnes
Georges RODENBACH, Les pièces d’eau songeant dans les parcs taciturnes - Divers - Photo numérique
MarshPosté le 27-04-2015 à 14:36:05
SVP Aidez moi
Les pièces d’eau songeant dans les parcs taciturnes
Les pièces d'eau, songeant dans les parcs taciturnes, Dans les grands parcs muets semés de boulingrins, S'aigrissent ; et n'ont plus pour tromper leurs chagrins Qu'un décalque de ciel avant les deuils nocturnes ;
Une fête galante en nuages mirés, En nuages vêtus de satin soufre et rose Qui s'avancent noués de rubans et parés Pour quelque menuet ou quelque apothéose :
Nuages du couchant en souples falbalas ; Atours bouffants, paniers sur des hanches aiguës, Tout se mire parmi les vasques exiguës ; Et le siècle défunt revit dans le coeur las,
Dans le coeur las de l'eau qui soudain se colore Et croit revoir de belles dames sur ses bords Le coeur de l'eau des pièces d'eau se remémore, Lui qui songeait : " ah ! Qu'il est loin le temps d'alors,
Le joli temps des fins corsages à ramages ! " Or ce temps recommence et l'eau revoit ENCOR Mais pour un court instant, l'ancien et cher décor, Souvenir qui repasse au hasard des nuages...
Car c'est tout simplement cela, le souvenir : Un mirage éphémère - une pitié des choses Qui dans notre âme vide ont l'air de revenir ; Tel, dans les pièces d'eau, le ciel en ROBES roses !
G.RODENBACH
Alors voilà, je dois faire un commentaire sur ce poeme. Il est vrai qu'il est assez complexe mais si seulement vous pourriez me dire les grands axes de lectures de ce poème et ce qu'il raconte en gros (en une phrase car j'aimerai le dire en intro). Je vous en serai tres reconnaissant de m'aidez. Merci d'avance.
Marsh Posté le 27-04-2015 à 14:36:05
SVP Aidez moi
Les pièces d’eau songeant dans les parcs taciturnes
Les pièces d'eau, songeant dans les parcs taciturnes,
Dans les grands parcs muets semés de boulingrins,
S'aigrissent ; et n'ont plus pour tromper leurs chagrins
Qu'un décalque de ciel avant les deuils nocturnes ;
Une fête galante en nuages mirés,
En nuages vêtus de satin soufre et rose
Qui s'avancent noués de rubans et parés
Pour quelque menuet ou quelque apothéose :
Nuages du couchant en souples falbalas ;
Atours bouffants, paniers sur des hanches aiguës,
Tout se mire parmi les vasques exiguës ;
Et le siècle défunt revit dans le coeur las,
Dans le coeur las de l'eau qui soudain se colore
Et croit revoir de belles dames sur ses bords
Le coeur de l'eau des pièces d'eau se remémore,
Lui qui songeait : " ah ! Qu'il est loin le temps d'alors,
Le joli temps des fins corsages à ramages ! "
Or ce temps recommence et l'eau revoit ENCOR
Mais pour un court instant, l'ancien et cher décor,
Souvenir qui repasse au hasard des nuages...
Car c'est tout simplement cela, le souvenir :
Un mirage éphémère - une pitié des choses
Qui dans notre âme vide ont l'air de revenir ;
Tel, dans les pièces d'eau, le ciel en ROBES roses !
G.RODENBACH
Alors voilà, je dois faire un commentaire sur ce poeme. Il est vrai qu'il est assez complexe mais si seulement vous pourriez me dire les grands axes de lectures de ce poème et ce qu'il raconte en gros (en une phrase car j'aimerai le dire en intro). Je vous en serai tres reconnaissant de m'aidez.
Merci d'avance.