p2p au canada?

p2p au canada? - Actualité - Discussions

Marsh Posté le 28-10-2004 à 02:51:09    

quelle est la situation legale du p2p au canada? il parait que des decisions de justice l'ont pratiquement rendu Legal... Est ce vrai? merci
 
pour les modos, je ne suis pas en train de promouvoir le p2p, je voudrais savoir sa situation dans un pays autre que la France.


Message édité par califa3 le 28-10-2004 à 02:53:26
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Marsh Posté le 28-10-2004 à 02:51:09   

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Marsh Posté le 28-10-2004 à 04:25:02    

oui c'est vrai!
Vive le Canada !
moi je suis a montréal :lol:

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Marsh Posté le 28-10-2004 à 04:37:48    

Je ne crois pas que ce soit vrai non ... une petite recherche sur le net le confirme.
A moins que ce soit très récent, mais j'en aurais entendu parler :o

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Marsh Posté le 28-10-2004 à 05:21:15    

t es sûr v4d0r?

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Marsh Posté le 28-10-2004 à 07:46:27    

Parce que dans la lois, meme en france, tu as le droit d'acquerir mais pas de diffuser sans droit


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The Toast, un docu-fiction qui teste la loi de murphy et les films en carton
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Marsh Posté le 28-10-2004 à 09:55:01    

hokutomarsouin a écrit :

D'après ce que j'ai entendu, on a le droit de télécharger mais pas de partager o_O (me demandez pas de trouver la logique)
Suis dans l'ontario, mais il me semble que ça s'applique à toutes les provinces


Non non.
Tu as mal entendu.

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Marsh Posté le 28-10-2004 à 09:57:23    

dr-freuderick a écrit :

Parce que dans la lois, meme en france, tu as le droit d'acquerir mais pas de diffuser sans droit

:pt1cable:

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Marsh Posté le 28-10-2004 à 10:13:33    

tu as le droit à la copie privé  [:xice007]

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Marsh Posté le 28-10-2004 à 10:15:01    

sinon à date les majors accumules défaite apres défaite devant les tribunaux [:the_fury]

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Marsh Posté le 28-10-2004 à 10:17:27    

La derniere fois qu'on a a entendu parler, un juge canadien avait statue qu'il etait lgal de telecharger, mais SEULEMENT de telecharger. Si tu partages des fichiers, c'est illegal.
 
Cela dit, la societe de gestion des droits d'auteur canadienne avait fait appel de la decision... Je ne crois pas que le verdic final ait ete rendu.
 

Citation :


P2P légal au Canada, plus pour longtemps ?  
   
Alors que l'industrie canadienne du disque poursuivait 29 connectés locaux, pour téléchargement de contenus illégaux, un juge de la Cour fédérale a récemment établi que le partage de fichiers musicaux était on ne peut plus légal... Le Peer to Peer légalisé, voici une nouvelle pour le moins retentissante.
 
Mais le premier ministre canadien Paul Martin, remplaçant de Jean Chrétien l'année dernière, est totalement contre cette décision, et pourrait ainsi rendre caduc cette dernière très bientôt.
 
Paul Martin : "Nous n'allons pas laisser planer un tel danger sur une industrie si importante pour ce pays, si importante pour notre capacité de raconter des histoires et de chanter des chansons au reste du monde".
 
Hélène Scherrer "En tant que ministre de Patrimoine canadien, je vais, aussi rapidement que possible, faire des modifications à notre loi sur le droit d'auteur".
 
La suite d'ici quelques semaines.


http://www.pcinpact.com/actu/news/ [...] temps_.htm


Message édité par Ciler le 28-10-2004 à 10:17:55

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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
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Marsh Posté le 28-10-2004 à 10:17:27   

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Marsh Posté le 28-10-2004 à 10:38:44    

pas d'accord Ciler, justement non, le juge a juge que c'etait legal de partager (d'ailleurs c'est meme ce que dit ce que tu cites).
Je reprend ce que j'etais en train d'ecrire avant les croissants...

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Marsh Posté le 28-10-2004 à 10:41:15    

Owned [:tinostar]
 
Vais me remettre une dose de croissants je pense.


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
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Marsh Posté le 28-10-2004 à 10:42:24    

Au Canada, il y a en gros les memes lois qu'en FRance (donc copie privee et download autorise tant qu'il n'y a pas de faute commise par l'uploadeur).
 
Simplement un proces contre des uploadeurs a conclu qu'uploader n'etait equivalent a diffuser de facon illicite, mais plutot equivalent a laisser un moyen de copie a portee des gens. L'equivalent donc de laisser a disposition une photocopieuse.
 
Se fondant sur le fait qu'une bibliotheque avait bien le droit de laisser une photocopieuse en libre service alor smeme que cela permettait de copier des bouquins, et qu'elle n'en etait pas responsable, le juge a estime que le partageur sur p2p n'avait pas bcp plus de controle sur son repertoire partage que la bibliotheque sur la photocopieuse: le mec qui DL a le droit de DL (copie privee), l'uploaddeur ne fait que mettre a disposition un outil permettant de realiser cette copie, tout comme un vendeur de graveur n'est pas responsable des gravures effectuees.

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Marsh Posté le 28-10-2004 à 10:45:30    

bref, avec tout ca, il en concluait que l'upload etait legal, tant qu'il avait pour but de permettre l'acte de copie privee.
 
Bon, c'est u eu limite je trouve, c'est assez chaud de tracer la ligne entre la diffusion et la facilitation de la copie.
En l'occurence c'etait l'absence totale de gain de l'uploadeur il me semble.
 
Enfin bon, faut savoir que ca ne va pas durer, une nouvelle loi au Canada va vite refermer ce trou dans le plan d'attaque des majors et d'ici quelques mois cette "facheuse" jurisprudence devrait etre effacee par une nouvelle mouture de la loi excluant explicitement le fait de faciliter la copie.

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Marsh Posté le 28-10-2004 à 11:57:51    

The_Fury a écrit :

tu as le droit à la copie privé  [:xice007]

Il y a débat sur la nature de cette copie privée : les majors veulent la réduire à une simple tolérance, alors que les utilisateurs y voient un droit.
 
Donc en l'état actuel des choses, je pense que quelqu'un qui dl raisonnablement et n'en fait surtout aucun commerce n'a pas grand chose à craindre. Par contre, qqln qui dl comme un bourrin, grave pour ses amis etc. a quelques soucis à se faire.


Message édité par Profil supprimé le 28-10-2004 à 11:58:12
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Marsh Posté le 28-10-2004 à 12:04:57    

Citation :

Copie privée : une interprétation très osée  
posté le Mercredi 27 octobre 2004 à 01h30 par Guillaume Champeau
source : Ratiatum
 
 
 
Le tribunal de Rodez relaxait le 13 octobre un internaute chez qui les gendarmes avaient pourtant découvert 488 films copiés sur CD-ROM. Les termes du jugement nous donnent des pistes bien surprenantes pour comprendre pourquoi le "pirate" a été relaxé. Contre toute attente, c'est une interprétation très large du régime de copie privée qui a été choisie par le juge.  
 
La copie privée fait régulièrement débat sur notre forum juridique. En France, la notion est tirée de l'article L.122-5 du code de la propriété intellectuelle qui dispose que l’auteur ne peut interdire "les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste". Rares sont ceux pourtant qui s'osent à une interprétation aussi large que celle donnée par le président du tribunal, Denis Goumont.
 
Dans cette affaire, 488 copies de films avaient été découvertes le 8 février 2003 par la gendarmerie de Rodez au domicile de Aurélien D., un jeune internaute de 21 ans visiblement amateur de DivX. Selon une interprétation généralement admise de l'article L.122-5, Aurélien pouvait ne pas être reconnu coupable de contrefaçon à la seule condition que l'ensemble de ces 488 copies soient réservées à son seul et unique usage privé.
 
Le juge observe que "le fait que les films recensés sont tous en exemplaire unique confirme [...] que ces reproductions étaient destinées à un usage personnel et privé". Selon les termes qui figurent au jugement, le prévenu aurait expliqué aux enquêteurs qu'il s'agissait "de films et de dessins animés qu'il avait en partie téléchargé sur internet via son ordinateur pour un tiers, le reste ayant été copié sur des CD ROM prêtés par des amis".  
 
Toutefois, le juge précise que Aurélien D. avait "fait cela pour voir les films à plusieurs reprises et en faire profiter ses amis qui ne venaient qu'occasionnellement chez lui". Sommes nous encore dans le cadre de copies strictement réservées à l'usage privé du copiste, c'est-à-dire à la seule personne qui grave le CD ? Le prévenu affirme en outre avoir seulement prêté des CD, et non vendus ou échangés, alors que même le prêt semblait être interdit dans une interprétation stricte du texte de la loi.
 
La taxe sur la copie privée autorise t-elle le "petit piratage" ?
 
Une telle clémence a de quoi surprendre dans le climat actuel de chasse contre les pirates. Mais ici le juge, prenant pleinement possession de son rôle de tribunal de l'équité, examine le droit à la copie privée dans l'ensemble juridique qui l'accompagne, et en premier lieu par la fameuse "taxe pour la copie privée" que nous payons tous sur nos CD vierges. Le président Goumont court-circuite ainsi la lecture littérale de notre code de la propriété intellectuelle pour se plonger dans les textes internationaux qui lui sont supérieurs en vertu de la constitution. Et l'article 9 de la Convention de Berne autorise notamment la reproduction des oeuvres dès lors qu'elle ne cause pas de préjudice financier aux ayants-droits.  
 
Or le juge rappelle que la loi Lang du 3 juillet 1985, aujourd'hui codifiée aux articles L.311-1 et suivant du code de la propriété intellectuelle, "prévoit une compensation pour les détenteurs de droits sur les oeuvres en établissant une redevance sur les supports vierges ou les appareils de reproduction".  
 
En plus clair, le tribunal de Rodez a jugé que l'on ne pouvait interdire à quelqu'un qui paye une taxe pour la copie d'une main, de jouir de l'autre main de son droit de copie.
 
L'interprétation est d'autant plus osée que le législateur a pris soin de ne jamais parler de taxe ou de redevance, mais bien de rémunération, et surtout pas de "compensation", justement pour éviter ce genre de jugement. La rémunération pour copie privée est une chose, le droit à la copie privée en est une autre, nous dit-on dans les ampithéatres de Droit depuis 1985.
 
La décision en appel sera à n'en pas douter très instructive.
 
Lire la décision :
 
http://www.juriscom.net/jpt/visu.php?ID=591


 
ratiatum


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"La liberté d'écrire et de parler impunément marque, soit l'extrême bonté du prince, soit le profond esclavage du peuple. On ne permet de dire qu'à celui qui ne peut rien." - Diderot
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Marsh Posté le 28-10-2004 à 12:26:03    

Tres bon article.
M'enfin, il n'empeche que jugement tres logique aussi de la part du juge (reste a voir s'il avait ete saisi pour recel d'upload)

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Marsh Posté le 01-11-2004 à 14:13:55    

30 juin 2004
 
Canada: nouvelle défaite des Majors contre le P2P  
 
http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=5564

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