La Syrie a décidé d'ignorer la résolution franco-américaine ( Liban ). - Actualité - Discussions
Marsh Posté le 21-09-2004 à 09:17:21
Pourquoi le president syrien "Assad" sest-il comporté de la sorte ? La principale raison reste le fait que la dictature baasiste dAssad fait partie des régimes qui ne réagissent quà la menace demployer la force ou à son emploi effectif. Leur stratégie est basée sur lhypothèse que si le bâton et la pierre peuvent leur briser les os, les paroles ne pourront jamais leur causer du mal.
La dictature baasiste de Saddam Hussein était également un régime de ce type.
Le maître de Bagdad avait appris de 13 années dexpériences,
pendant lesquelles il avait ignoré 12 résolutions contraignantes de
lONU, que la diplomatie ne pourrait jamais menacer la seule chose qui
lui importait : sa mainmise sur le pouvoir. Si Saddam a violé 12
résolutions en 13 ans avant de faire face à la menace dune guerre, il
reste 11 résolutions et 12 ans à Assad. Pourquoi donc se soucier aussi
tôt dans la partie des parlotes franco-américaines ?
Un régime despotique ne peut se permettre découter les résolutions de
lONU : il finirait par être prié de cesser lemprisonnement, la torture et le meurtre de ses opposants, daccepter des élections libres bref, de commettre un suicide politique. Il perdrait également en partie son aura dinvincibilité et sa capacité à terroriser sa population.
En fait, le president syrien compte sur « la grande et bonne nouvelle » que promettent ses médias : une défaite de Bush en novembre. Les médias syriens espèrent que « la tempête Bush » cessera bientôt de souffler et que lAmérique reviendra à sa politique traditionnelle, consistant à cajoler le despote de Damas.
Après tout, Bush est le seul Président depuis 1969 qui a refusé de rencontrer le dirigeant syrien ; Bill Clinton a rencontré deux fois Hafez el-Assad, le père dAssad [les deux fois à
Genève, en 1994 et 2000 note du traducteur], et a soutenu son
occupation du Liban.
Une autre raison de la défiance dAssad se trouve être les mollahs de
Téhéran, qui appuient son régime avec de largent, des armes et du
pétrole à bon marché, et qui sont déterminés à ne pas laisser la
diplomatie internationale jouer un rôle significatif dans la région. Les mollahs craignent que la résolution franco-américaine sur le Liban
puisse créer un précédent et mener à une résolution sopposant au
programme darmes nucléaires iranien. Les mollahs sont également décidés à conserver la branche libanaise du Hezbollah comme leur armée
supplétive dans ce quils considèrent être une guerre contre lAmérique et Israël
Marsh Posté le 21-09-2004 à 09:21:41
Nous avons également une très gentille résolution, numéro 1559, écrite
dans le langage le plus poli.
Elle ne demande pas la lune. Tout ce quelle demande, cest que la Syrie retire son armée du Liban, un membre fondateur de lONU, et laisse les Libanais mener leur vie à leur guise,
tout comme les habitants du Timor Oriental le font depuis la fin de
loccupation indonésienne. La résolution nappelle pas à une enquête sur les nombreux crimes que les Syriens sont suspectés davoir commis au Liban ces 30 dernières années, dont le meurtre de deux présidents élus et le pillage du trésor libanais
Marsh Posté le 21-09-2004 à 09:26:42
anvers, la voix de l'amérique?
il y a des raisons de penser que ça se passerait mieux en syrie qu'en irak, en cas de guerre et de renversement du régime?
on peut se souvenir de la définition de "libanisation"..
Marsh Posté le 21-09-2004 à 09:51:59
Les dirigeants libanais pro-syriens, dont le président maronite Emile Lahoud, estiment que l'armée syrienne contribue à la stabilité du pays face à Israël et à la fragilité de la paix intérieure.
Le chef spirituel sunnite, le grand mufti Mohammed Rachid Kabbani, a estimé vendredi dernier dans un vibrant sermon que l'intérêt national ''appelle à dire non (...) au départ des forces arabes syriennes fraternelles du Liban''.
De nouveaux rassemblements des deux camps étaient prévus vendredi et certains musulmans (libanais) ont appelé à affronter les chrétiens hostiles à la présence de l'armée syrienne avec ''les dents, les mains, des bâtons et des couteaux de cuisine''. Les chrétiens libanais ont préféré annuler leur rassemblement pour éviter des violences potentielles et le ministère de l'Intérieur a interdit toute manifestation ce vendredi.
Marsh Posté le 21-09-2004 à 09:56:40
hpdp00 a écrit : anvers, la voix de l'amérique? |
Une guerre contre la syrie....? , ca va faire m
Marsh Posté le 21-09-2004 à 09:58:15
Une guerre contre la syrie....? , ca va faire mal.
Déjà qu en Irak ces un putain de bourbier.... j imagine pas les USa déclarer la guerre a la Syrie ou a l Iran
Marsh Posté le 21-09-2004 à 10:52:15
Les Etats-Unis augmentent la pression sur la Syrie et la menacent de sanctions économiques plus sévères.
De hauts responsables des services de renseignements américains ont affirmé quils détenaient des preuves attestant que le régime syrien avait acquis des centrifugeuses pour lenrichissement de luranium, de type P-1 (pakistanais) encore une petite embrouille diplomatique Mad in Bush
d après un recent rapport de la CIA cest Firass Tlass, fils de lancien ministre syrien de la Défense Moustapha Tlass et homme de confiance du président, qui aurait été chargé de procurer à son pays ce nouvel équipement. Il lui aurait été fourni par le père de la bombe atomique pakistanaise, Abdul Qadeer Khan, à la tête d'un réseau clandestin vendant de la technologie nucléaire.
plusieurs associés de Khan se seraient rendus à Damas en 1997 et 1998. Khan lui-même aurait rencontré des représentants syriens en 2001. Il a dailleurs avoué quil avait vendu du matériel nucléaire à des pays tels que lIran, la Libye, la Corée du Nord et la Syrie.
Dans une lettre adressée il y a deux mois par la direction de l'Agence internationale de lEnergie atomique aux autorités syriennes, celle-ci leur demande si elles possèdent des centrifugeuses.
Les renseignements américains avaient en effet détecté, grâce des
appareils électroniques sophistiqués, lactivité de ces machines sur le sol syrien.
Washington, de son côté, a dautres griefs contre Damas, lui reprochant notamment de
permettre linfiltration de terroristes en Irak.
En bref ont a les USA et sont gouvernement bush ( débile, inconscient.. ect), et le gouvernement Syrien qui a clairement dit aux américains allées vous faire foutre vous et vos nouveaux alliées français, ( «... Loin de s'incliner devant la volonté collective de la communauté internationale, la Syrie a décidé d'ignorer l'alliance Bush-Chirac et a réagi, de fait, en abolissantl' Etatlibanais. »
Marsh Posté le 21-09-2004 à 11:39:44
Des nouvelles unités l armée syrienne ont été débarquer au liban, depuis la résolution Franco-Américaine ( 40. 000 soldats syriens ).
Arrivé de façon impromptue à Beyrouth, le ministre syrien de la Défense, le général Hassan Turkmani a tenu tôt dans la matinée des entretiens avec le commandant en chef de l'armée libanaise Michel Sleiman en vue de coordonner le redéploiement des soldats syriens, selon le porte-parole de la présidence libanaise Rafic Chalala.
Le Conseil de sécurité doit se réunir une nouvelle fois dans deux semaines pour entendre un rapport du secrétaire général de l'Onu Kofi Annan, suite à cette résolution."On ignorait pour l'instant l'ampleur du redéploiement syrien, le cinquième en trois ans".
Des préparatifs étaient en cours au sud-est de Beyrouth dans la région de Damour, mais aucun mouvement de troupes n'était perceptible sur la route Beyrouth-Damas, et au poste frontière libano-syrien de Masnaa (environ 50 km de la capitale libanaise), selon les photographes de l'AFP.
L'accord de Taëf ne prévoit pas un retrait des forces syriennes, réclamé notamment par l'opposition chrétienne libanaise.
Le Liban et la Syrie --maître du jeu au pays du Cèdre --sont liés depuis 1991 par un "traité de fraternité, d'amitié et de coopération".
Marsh Posté le 21-09-2004 à 11:43:55
Des nouvelles unités de l armée syrienne, ont rejoint le Liban, depuis la résolution Franco-Américaine ( environs 40. 000 soldats syriens ).
Arrivé de façon impromptue à Beyrouth, le ministre syrien de la Défense, le général Hassan Turkmani a tenu tôt dans la matinée des entretiens avec le commandant en chef de l'armée libanaise Michel Sleiman en vue de coordonner le redéploiement des soldats syriens, selon le porte-parole de la présidence libanaise Rafic Chalala.
Le Conseil de sécurité doit se réunir une nouvelle fois dans deux semaines pour entendre un rapport du secrétaire général de l'Onu Kofi Annan, suite à cette résolution."On ignorait pour l'instant l'ampleur du redéploiement syrien, le cinquième en trois ans".
Des préparatifs étaient en cours au sud-est de Beyrouth dans la région de Damour, mais aucun mouvement de troupes n'était perceptible sur la route Beyrouth-Damas, et au poste frontière libano-syrien de Masnaa (environ 50 km de la capitale libanaise), selon les photographes de l'AFP.
L'accord de Taëf ne prévoit pas un retrait des forces syriennes, réclamé notamment par l'opposition chrétienne libanaise.
Le Liban et la Syrie --maître du jeu au pays du Cèdre --sont liés depuis 1991 par un "traité de fraternité, d'amitié et de coopération".
Marsh Posté le 21-09-2004 à 12:00:52
Rumsfeld «La Syrie a contribué à faciliter les mouvements de personnes hors d'Irak vers la Syrie», a affirmé le ministre américain de la Défense. Il s'agit, a ajouté M. Rumsfeld, de «hauts responsables du régime [qui] quittent l'Irak vers la Syrie». «Dans certains cas», a-t-il poursuivi sur la base d'informations des services de renseignement américains, «ils y restent, y trouvant un refuge et la sécurité. Dans d'autres cas, ils quittent la Syrie pour d'autres pays».
Ces mises en cause ne sont pas les premières émanant de l'administration Bush à l'encontre du régime Syrien, qui figure sur la liste des pays soutenant le terrorisme établie par le département d'État américain.
Mettant l'Iran dans le même sac, fin mars, M. Rumsfeld avait déjà fait valoir que la Syrie serait tenu «pour responsable» de ce qu'il avait alors qualifié d'entraves à la guerre menée par les États-Unis et la Grande-Bretagne contre le térrorisme.
Rumsfeld «Ces livraisons [de matériel militaire en Irak] représentent une menace directe pour la vie des soldats de la coalition», «Nous considérons ces mouvements comme des actes hostiles et nous en tiendrons le gouvernement syrien pour responsable».
Marsh Posté le 22-09-2004 à 04:10:40
machinbidule1974 a écrit : Il est encore crédible, Rumsfeld ??? |
exactement autant que les services secrets qui ont si bien renseigné la maison-blanche pour les adm en irak
le fait est que ça ressemble à un remake...
"on n'a rien trouvé en irak _donc_ c'est qu'elles sont ailleurs"
Marsh Posté le 25-09-2004 à 23:25:46
La Syrie a décidé d'ignorer la résolution franco-américaine ( Liban )
1.en koi le liban concerne t-il la france ou les usa ?
2.pourquoi prendre des résolutions
alors que personne ne les suit
voici des vrais résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU
si tu veux vérifier
Résolution 242 ( 1967 ) du 22 novembre 1967
Résolution 267 ( 1969 ) du 03 juillet 1969
Résolution 298 ( 1971 ) du 25 septembre 1971
Résolution 338 ( 1973 ) du 22 octobre 1973
Résolution 446 ( 1979 ) du 22 mars 1979
Résolution 452 ( 1979 ) du 20 juillet 1979
Résolution 465 ( 1980 ) du 1er mars 1980
Résolution 476 ( 1980 ) du 30 juin 1980
Résolution 478 ( 1980 ) du 20 oout 1980
Résolution 672 ( 1990 ) du 12 octobre 1990
Résolution 904 ( 1994 ) du 18 mars 1994
Résolution 1073 ( 1996 ) du 28 septembre 1996
Résolution 1322 ( 2000 ) du 07 octobre 2000
Résolution 1397 ( 2002 ) du 12 mars 2002
Résolution 1402 ( 2002 ) du 28 mars 2002
Résolution 1403 ( 2002 ) du 04 avril 2002
Résolution 1405 ( 2002 ) du 20 avril 2002
Résolution 1435 ( 2002 ) du 24 septembre 2002
Résolution 1515 ( 2003 ) du 19 novembre 2003
Résolution 1544 ( 2004 ) du 19 mai 2004
+
résolution de lAssemblée générale du 21 octobre 2003 dur le Mur
elles concerne israel et sont en stand by depuis un bon moment
je te les rapelle car on voit que seul israel
tirera un intéret dans cette histoire
la france et les usa apparaissent clairement
comme les laquais du gouvernement sharon
et ce n'est pas a leur honneur
Marsh Posté le 31-07-2006 à 13:07:00
petit (gros) up pour le liban/syrie en ce moment:
L'État hébreu tenté de frapper la Syrie
Malgré les assurances dispensées officiellement à Jérusalem, la guerre au Liban rend la situation entre les deux voisins explosive.
Un périlleux engrenage s'est enclenché entre Israël et la Syrie. L'annonce par l'état-major de Tsahal de la mobilisation de trois divisions de réserve (soit environ 15 000 à 30 000 soldats) a fait monter la tension de plusieurs crans. Comme l'a admis hier Eli Ishaï, un ministre membre du cabinet de sécurité qui a pris cette décision spectaculaire, «nous ne pouvions pas rester indifférents alors que l'armée syrienne a été placée en état d'alerte, s'entraîne activement et a renforcé ses positions à la frontière. Nous aussi devons être prêts à tout».
Signe des temps : pour la première fois, Amir Peretz, le ministre de la Défense, et le général Dan Haloutz, chef d'état-major, ont décrit comme une «guerre» l'opération israélienne menée depuis le 12 juillet dans le sud du Liban. Tous deux se sont cependant efforcés de rassurer Damas en affirmant que les renforts mobilisés ne menaçaient pas la Syrie, malgré l'aide qu'Israël accuse ce pays de fournir au Hezbollah. La proposition d'Avi Dichter, le ministre de la Sécurité intérieure, d'attaquer immédiatement des objectifs syriens, a été rejetée par les autres membres du cabinet.
Traumatisme de la guerre du Kippour en 1973
Toute la question est de savoir si ce message a été reçu cinq sur cinq à Damas. «La situation est dangereuse, nous craignons autant les Syriens qu'ils ont peur de nous, ce qui rend possible une escalade militaire», explique Eyal Zisser, un universitaire israélien spécialiste du régime syrien. Le chef des renseignements militaires, le général Amos Yadlin, partage ce diagnostic. Pour lui, la situation est «potentiellement explosive». «Ni la Syrie ni Israël ne souhaitent un affrontement militaire, a-t-il dit, mais certains événements peuvent être mal interprétés, ce qui pourrait entraîner la Syrie dans la guerre.»
Ces avertissements réveillent de mauvais souvenirs chez les Israéliens. Eli Ishaï n'a pas manqué de rappeler l'énorme traumatisme provoqué par l'attaque sur deux fronts lancée par l'Égypte et la Syrie contre Israël lors de la guerre de Kippour, en octobre 1973. A l'époque, le gouvernement avait refusé de mobiliser à temps des réservistes, si bien que l'armée avait été prise par surprise et bousculée, ce qui avait entraîné de lourdes pertes parmi les soldats israéliens. «Cette fois-ci nous n'avons pas voulu hésiter à prendre les mesures nécessaires pour faire face à toute éventualité», souligne Eli Ishaï.
Autre précédent : en 1982, au moment de l'invasion du Liban, qui visait à l'époque à mettre fin aux tirs de roquettes des Palestiniens de l'OLP vers le nord d'Israël, le premier ministre de l'époque, Menahem Begin, avait lui aussi proclamé qu'Israël n'avait aucune intention d'attaquer la Syrie. Cela n'avait pas empêché Tsahal de détruire une bonne partie de l'aviation et des rampes de missiles syriens, au cours de l'opération surnommée «paix en Galilée».
Des Scuds syriens capables de provoquer de sérieux dégats
Par précaution, Israël a d'ailleurs commencé à déployer des batteries de missiles antimissiles de type Patriot et Hetz, notamment dans la région de Tel Aviv. Selon les experts militaires, l'armée syrienne ne fait pas le poids face à Tsahal, en raison de la vétusté de son matériel. Elle dispose cependant de missiles à moyenne portée de type Scud capables d'atteindre pratiquement tout le territoire israélien et de provoquer de sérieux dégâts à l'arrière.
«La grande inconnue porte sur la personnalité de Bachar al-Assad, qui est imprévisible», souligne Eli Ishaï. Le professeur Eyal Zisser redoute, lui aussi, les réactions du président syrien. «Il est beaucoup plus difficile à comprendre que son père, feu le président Hafez al-Assad, dont nous avions saisi la logique et à qui on pouvait, d'une certaine façon, se fier», affirme cet universitaire.
Les dirigeants israéliens n'ont rien fait pour tenter d'établir un minimum de confiance avec Damas. Le premier ministre, Ehoud Olmert, refuse catégoriquement de considérer la Syrie comme un interlocuteur pour d'éventuelles négociations sur un cessez-le-feu au Liban. Il a menacé de mort Khaled Mechaal, un des chefs du Hamas, le principal mouvement islamique palestinien, qui est réfugié à Damas. A titre d'avertissement sans frais, quatre chasseurs bombardiers israéliens ont franchi le mois dernier le mur du son au-dessus d'un palais présidentiel de Bachar al-Assad à Lattaquié, dans le nord de la Syrie. Objectif : lui faire comprendre que ses défenses antiaériennes n'empêcheraient par la chasse israélienne de frapper où elle le veut...
http://www.lefigaro.fr/liban/20060 [...] syrie.html
Si la guerre degenere jusqu"en syrie, j'ai peur que ça tourne mal, car contrairement au liban la syrie est très bien (et beaucoup) armée ...
Marsh Posté le 31-07-2006 à 15:34:43
la syrie mais ils sont en slip mon ami!
( tout comme iznogoud nasrallah, en mini bikini même )
Marsh Posté le 31-07-2006 à 16:00:01
la syrie agit surtout en sous-main, ils ne sont pas prets a une confontation directe, ils savent qu une defaite militaire leur pendrait au nez
Marsh Posté le 31-07-2006 à 19:51:48
Salladin a écrit : La Syrie a décidé d'ignorer la résolution franco-américaine ( Liban ) |
+1
Il est intéressant de se poser des questions (titre du topic), mais au moins ne pas les sortir du contexte nous aiguillera mieux vers des réponses plus juste.
Moi je ne peux plus voir ce chatiment collectif (et les enfants massacrés )
Marsh Posté le 31-07-2006 à 20:03:12
joams a écrit : la syrie agit surtout en sous-main, ils ne sont pas prets a une confontation directe, ils savent qu une defaite militaire leur pendrait au nez |
pour l'instant, au liban, y'a pas de victoire militaire, juste des frappes honteuses et deshonorante sur des gens qui n'ont rien a voir.
Marsh Posté le 31-07-2006 à 22:27:38
elhayat a écrit : Moi je ne peux plus voir ce chatiment collectif (et les enfants massacrés ) |
Arrête on en dormira pas si ca continue
Marsh Posté le 01-08-2006 à 03:25:43
duc-leto a écrit : Arrête on en dormira pas si ca continue |
pourquoi on dormirait pas
c'est pas nos enfants à ce que je sache?
Marsh Posté le 01-08-2006 à 03:42:08
Bien joué, Peace_ Angelh, un topic oublié depuis près de deux ans, qui arrive des sous-sols à point nommé, alors que les modos ferment tout ce qui aborde la question israelo-palestino-libano-syrienne, vas-y José, je plussoie
Marsh Posté le 01-08-2006 à 03:53:51
Non mais vous le faite exprès? tous les topics concernant de près ou de loin Israël, que ce soit concernant son droit à l'existence, son conflit avec les Palestiniens, avec le Hezbollah et toute la clique ont SYSTEMATIQUEMENT tourné au vinaigre, c'est la preuve qu'on ne peut malheureusement plus débattre là-dessus, tout le monde reste sur ses opinions et ferme sa gueule.
Alors aller déterrer un topic antédiluvien dans une optique clairement conflictuelle, s'acharner encore et toujours alors que la modération et même Marc ont clairement affirmé leur fermeté sur ces sujets sensibles, c'est soit du suicide virtuel, soit de la connerie pure et simple.
Marsh Posté le 01-08-2006 à 03:54:46
elhayat a écrit : +1 |
elhayat a écrit : pourquoi on dormirait pas |
Etrangement contradictoires tes deux "réflexions", Elhayat !? Bon, on va dire que c'était de l'humour, même si le contexte s'y prète peu...
Marsh Posté le 01-08-2006 à 04:03:29
zcoold a écrit : Non mais vous le faite exprès? tous les topics concernant de près ou de loin Israël, que ce soit concernant son droit à l'existence, son conflit avec les Palestiniens, avec le Hezbollah et toute la clique ont SYSTEMATIQUEMENT tourné au vinaigre, c'est la preuve qu'on ne peut malheureusement plus débattre là-dessus, tout le monde reste sur ses opinions et ferme sa gueule. |
...optique clairement conflictuelle, que tu dis...c'est plutôt tout bonnement d'actualité, ce qui arrive à (et avec) la Syrie, et toi tu fais du avec Marc et les modos, ne t'inquète pas, ils fermeront demain matin, ou plutôt dans quelques heures...à moins que tu sois déja parti "donner l'alerte" !...
Marsh Posté le 01-08-2006 à 05:04:00
Alam Eric N a écrit : ...optique clairement conflictuelle, que tu dis...c'est plutôt tout bonnement d'actualité, ce qui arrive à (et avec) la Syrie, et toi tu fais du avec Marc et les modos, ne t'inquète pas, ils fermeront demain matin, ou plutôt dans quelques heures...à moins que tu sois déja parti "donner l'alerte" !... |
j'avais donc raison pour la deuxième option
Marsh Posté le 21-09-2004 à 08:54:14
La résolution franco-américaine visant à amener un retrait syrien du
Liban, acceptée par le Conseil de sécurité de lONU, a eu pour effet de renforcer la main mise de Damas sur Beyrouth. Daprès lanalyste Amir Taheri «... Loin de s'incliner devant la volonté collective de la communauté internationale, la Syrie a décidé d'ignorer l'alliance Bush-Chirac et a réagi, de fait, en abolissant l'Etat libanais. »
Voici les faits : des diplomates français, désireux doffrir une
alternative au « changement de régime » de Bush, ont passé une bonne
partie de lété à mener des discussions secrètes avec leurs homologues
américains pour définir une ligne commune au sujet de la Syrie, lun des membres les plus anciens du club des « Etats commanditaires du
terrorisme. » A la fin du mois daoût, les discussions avaient produit
un accord sur une action conjointe afin de mettre un terme à la présence militaire syrienne au Liban.
Labolition soudaine de lEtat libanais par la Syrie.
Le 2 septembre est survenu ce qui ne sest pas produit depuis longtemps : la France et les Etats-Unis ont proposé un ensemble une résolution au Conseil de sécurité appelant la Syrie à retirer son armée du Liban et à permettre le désarmement des milices libanaises, y compris le Hezbollah contrôlé par lIran. La résolution a été adoptée par 9 voix contre 0, avec 6 abstentions, indiquant un consensus inhabituel à lONU. Les diplomates français étaient au septième ciel : ils avaient prouvé quils pouvaient accomplir par la diplomatie ce que le « cow-boy » Bush insiste pour accomplir par la force.
Mais ce qui sest ensuite passé est moins idyllique : loin de sincliner devant la « volonté collective de la communauté internationale », la Syrie a décidé dignorer lalliance Bush-Chirac et a réagi, de fait, en abolissant lEtat libanais. Le Président syrien Bachar el-Assad a convoqué le Premier ministre libanais Rafik Hariri à Damas, la capitale syrienne. Hariri a dû ronger son frein pendant 2 heures avant dêtre admis en la présence dAssad et de recevoir pendant 15 minutes des « instructions », dont un ordre de faire amender la Constitution libanaise afin dautoriser le mandat de 6 ans du Président Emile Lahoud, nommé par la Syrie, dêtre prolongé de 3 ans.
Le president Assad a également convoqué Nabih Berri, Président du Parlement libanais, et lui a ordonné damender la Constitution et de prolonger le mandat de Lahoud en une seule session. Le leader syrien a exigé que ses ordres soient exécutés dans les 24 heures suivant le « triomphe » Chirac-Bush au Conseil de Sécurité. Le fait que lEtat libanais ait concrètement cessé dexister a été révélé lorsque le prétendu Parlement de Beyrouth a obéi aux ordres dAssad, par un vote de 96 voix contre 29.
Pour souligner son mépris des Nations Unies, le président syrien Assad a également ordonné le renforcement de la présence militaire syrienne au Liban de 28.000 hommes à presque 70.000 avant la fin de lannée. Les différents services secrets syriens, dont certains exploitent leurs propres tribunaux et prisons aussi bien en Syrie quau Liban, ont également reçu lordre dadopter un profil plus haut à Beyrouth.
Tout ceci a été accompagné par une campagne des médias étatiques à Damas et des journaux sous contrôle syrien à Beyrouth contre lintervention « impérialiste » franco-américaine, visant « à affaiblir lunité arabe » en expulsant larmée syrienne du Liban.
Bien que l armée Syrienne soit de facto la puissance majeure au Liban depuis presque 30 ans, personne ne sattendait à ce que le president syrien nen fasse étalage de façon aussi flagrante, en défiant ouvertement lalliance Chirac-Bush.
Texte original: "Fiasco à la française'", New York Post,
10.9.2004