avis pour début de roman - Arts & Lecture - Discussions
Marsh Posté le 17-03-2006 à 22:18:23
florys a écrit : |
En général, des problèmes de vraisemblance des comportements, d'orthographe (dû en partie à des fautes de frappe je pense), et des problèmes de concordances des temps.
Voilà !
Marsh Posté le 18-03-2006 à 11:34:52
merci beaucoup skybabybel pour cette correction!!
mais juste pour savoir, franchement ça va ou pas le début apars les corrections que tu m'as dit??
si d'autres personnes en ont n'hésité pas ça m'aide beaucoup!
Marsh Posté le 18-03-2006 à 12:04:56
Ca peut aller, même si c'est à retravailler bien entendu.
Marsh Posté le 18-03-2006 à 13:32:46
oké merci, dsl pour mon sujet mais j'avais pas vu le topic
Marsh Posté le 17-03-2006 à 18:45:23
bonjour à tous,
donc voila, j'ai toujours été fan de lecture et depuis peu j'ai voulu commencer une histoire, je sais que ce n'est pas un chef d'oeuvre, et vu que je suis assez jeune que ce n'est pas pour les rayons adultes. Mais j'ai vu dans d'autres sujets, que bous aidiez, comme des problèmes de phrases, fautes....
C'est pourquoi je vous demande si vous pouvez me donner votre avis sur ce début de roman de fantasy. Dites moi tout ce qui ne va pas(ou ce qui va lol)Je n'ai aps peur que vous me dites la vérité comme quoi c'est bof et tout, mais au moins ça me fera avancé!!
merci d'avance
Grade était un petit village d'Isil, entouré par des forêts et des contrées hostiles. Une vaste étendue darbres, de champs et de montagnes séparaient Grade des autres villes. La plus proche étant Kalyste, se situant à trois jours de marche. Trois cent cinquante-sept personnes habitaient dans ces maisons aux toits bas faits de chaume et construites par de gros rondins de bois, du moins bientôt 358 puisque M. et Mme Celbinde attendaient un heureux évènement. Grade se constituait d'une rue principale et de quelques rues adjacentes, d'où son surnom: Grade Le Minime.
L'église du petit village sonnait minuit et tout était silencieux. La lune déjà haute dans le ciel éclairait quelques habitations, le reste du village étant plongé dans le pénombre. Un petit vent venant de l'est soufflait doucement dans les rideaux de la ferme, qui était à l'écart du village. Le vent passait par la fenêtre ouverte, du premier étage, et venait rafraîchir la jeune demoiselle blonde qui bougeait sans arrêts dans son lit.
- Bonsoir maître, contente de vous revoir, dit-elle à voix haute en se retournant une nouvelle fois
La bougie qu'elle avait laissée allumé éclairait son visage en sueur. C'était une jolie jeune fille aux traits fins et délicats, sa bouche finement dessinée esquissa un sourire quand elle reparla à voix haute
- Comment ? Ryll est rentré? Mais c'est magnifique, moi qui ne l'avais pas vu depuis si longtemps
Elle se retourna encore une fois sur son matelas qui était posé, à même le sol, dans un coin de la petite pièce aux murs blancs.
-Maître, quand allez vous me prendre comme apprentis ? Cela fait un an que je viens vous voir presque tous les jours pour apprendre à lire. Au tout début que lon se voyait vous maviez promis que vous me prendriez comme apprenti. Maintenant je sais lire et même écrire et la seule chose que je fais dans mes journées cest creuser des trous, réparer la toiture de la ferme, moccuper des animaux, récolter les légumes.. Et jen passe ! Je ne suis toujours pas devenus votre apprentis. Je sais que ce nest pas bien de demander, ma tante me la assez répété, mais je vous le répète quand même je veux devenir votre apprenti !
A cet instant ladolescente se réveilla en sursaut, essoufflée. Elle sassit sur son matelas pour reprendre son souffle et se massa les tempes.
« Cette migraine est encore revenu ! Cela fait un mal de tigre, pensa- t-elle. » Elle décida de se lever et sapprocha de sa gourde qui traînait sur la table près de la porte dentrée de sa chambre. La jeune fille but une longue gorgée deau puis se rafraîchit le visage. Elle se demanda alors lheure quil était et alla donc rejoindre sa fenêtre qui était resté ouverte. En passant sa tête par louverture, le vent lui caressa le visage, sengouffra dans ces longs cheveux, dun blond foncé. Ses yeux dun bleu océan se dirigèrent vers léglise du village.
« Minuit et demi, déjà ! Je suis en retard ! Tant pis au lieu de courir avant lentraînement, jirais courir un peu après. Dici là, il me reste une demi-heure avant mon rendez-vous » Elle remarqua alors quelle était chemise de nuit et décida de shabiller rapidement pour partir plus vite. Elle enfila donc en toute hâte un vieux pantalon, usé sur les bords avec une des poches arrachées, et une chemise quelle avait prise à son oncle où il manquait un bouton. Puis la jeune fille pris un sac en toile marron et elle y mit sa gourde deau et quelques affaires. La voilà enfin prête.
La demoiselle passa sa jambe par la fenêtre et se retrouva à cheval dessus, une de ses jambes dans le vide, lautre encore dans sa chambre. Elle passa alors cette dernière par la fenêtre et sagrippant de toutes ses forces à son cadre, elle descendit lentement avec la force de ses bras. Puis lâchant le bord de la fenêtre, elle tomba sur le sol qui se reçut aisément, tel un félin. La fille prit un prit un ruban dans sa poche et noua ses longs cheveux blonds afin de bien dégager son visage. Alors, se dirigeant vers les routes désertes de Grade, elle commença à courir tranquillement avec son sac sur le dos.
Après avoir traverser la rue principale, elle se dirigea vers la forêt en passant par quelques champs et contrées magnifiques. Quand la jeune fille courrait, son esprit se vidait. Elle adorait ce sentiment de bien être de plénitude, comme si tout était possible même les choses les plus invraisemblables. Quand elle courrait, elle regardait dun autre il ses problèmes où les oubliait. De plus courir, était comme pour elle un défi car dans ces moments là, elle pouvait se surpasser, donner le meilleur delle-même.
Après cette demi-heure à la fois de défi et de bien être, elle commençait à sentir ses jambes devenir lourdes. Sa cheville lui faisait mal depuis quelle se létait tordue en trébuchant sur une racine. La douleur sintensifiait au fur et à mesure quelle sapprochait de Grade.
Elle aperçut enfin le petit village. Courant lentement afin de ménager sa cheville, elle se dirigea vers le côté opposé de là où se situait la ferme. La jeune fille sarrêta alors devant la porte dune maison semblable à toute les autres du village. Elle frappa trois fois à la porte et attendit que lon vienne lui ouvrir.
Un homme dune quarantaine dannée vint lui ouvrir. Ses cheveux mi-long dun blanc argenté étaient retenus par un ruban en queue de cheval. Il passa ses doigts dans sa barbe dune semaine et dit :
-Ah ! Te voilà Florys, tu as trois minutes de retard, si ça continue je ne tapprendrais plus rien.
Florys resta impassible à la remarque de son maître. Tiloé était un homme très pointilleux et trouvait toujours quune personne avait du retard.
Un jour, Florys avait essayé darriver avant lheure pour que son maître ne lui fasse pas sa remarque habituelle. Elle était arriver une bonne minute en avance et après avoir frapper à la porte elle avait dû attendre que lon vienne lui ouvrir. Tiloé avait alors pris tout son temps pour venir lui ouvrir et avait encore une fois dit : « Ah ! Te voilà Florys, tu as dix secondes de retard, si ça continue je ne tapprendrais plus rien ! » Ladolescente avait donc désespéré darriver en avance où à lheure pour recevoir un compliment sur sa ponctualité, car son maître laurait alors fait simpatienter devant la porte. Florys prenait donc sa remarque comme un « bienvenue » où encore « je tattendais »
-Bonsoir maître, contente de vous revoir répondit-elle en boitillant à lintérieur de la maison.
Elle sarrêta dans une pièce qui devait être la salle à manger puisquon y trouvait une petite table en bois, grossièrement taillée, ainsi que trois chaises, en mauvais état. Florys alla directement vers une des chaises et sassit lourdement.
-Tu nas pas lair dans ton état habituel, fit remarquer Tiloé dun il dexpert. Je dirais à vue dil, vu comment tu boitilles, une foulure.
La jeune fille releva le bas de son pantalon au-dessus de son genou et avoua :
-Oui maître, en courant pour arriver jai trébuché sur une racine et je me suis tordu la cheville. Après quelques minutes, jai senti que ma bottine, en plus de la douleur, me serrait. Jen ai donc déduit que ma cheville avait enflé.
Elle accompagna la parole au geste en retirant sa bottine et lon pouvait voir une cheville qui faisait deux fois sa taille normale.
Tiloé alla sasseoir sur une autre chaise, en face de son élève et dit :
-Bon, pour ce que javais prévu ce soir je pense que cest tombé dans la mer. Tu étais censé travailler tes déplacements de jambes autour de moi et après on aurait pu commencer à manier le bâton.
Florys parut déçue, elle avait toujours espéré apprendre à se battre. Avec son maître elle avait appris à lire, à écrire, à se relaxer et à donner des coups à mains nues. « Mais seulement pour de lautodéfense » avait précisé Tiloé. Et voilà que le jour où elle allait enfin commencer à apprendre à manier le bâton, elle était dans lincapacité de le faire à cause de sa cheville.
-Je sais que tu aurais aimé commencer aujourdhui, fit-il en remarquant sa mine déconfite. Mais je ne veux pas te blesser plus que tu ne les déjà. Surtout que si tout va bien tu seras remise dans une semaine, alors que si tu te faisais une entorse, un long temps de repos tattendra.
-Alors, quallons nous faire aujourdhui maître ?
Tiloé se leva de sa chaise et fit les cent pas dans la petite pièce. :
-Je sais que tu nas jamais aimé étudier, que tu préfère de loin e qui est physique, mais sache quune tête bien remplie est mieux que de savoir manier lépée ! Surtout que dans la vie de tous les jours, tu nas aucunement besoin de te battre à lépée ! Sauf bien sur si tu décides de quitter le village et de partir quérir laventure à la recherche dun quelconque trésor ou autres choses. Dans ces moments là, vu les malheurs qui te tomberont dessus, mieux vaut savoir te battre. De plus tu sais .
Florys écoutait dune oreille distraite, elle réfléchissait plutôt à son avenir. Elle navait pas encore choisi la route quelle suivrait bientôt. Préférait-elle rester à la ferme et soccuper danimaux toute sa vie? Où alors de partir à laventure voir le bout dIsil ? Elle ne savait pas. Surtout quil y a dix ans, son oncle lui avait appris quelle avait été abandonnée, puis recueillie par la sur de son soi disant père, ainsi que son mari, quand elle était encore quun bébé. Depuis, elle avait décidé que, quand elle atteindrait lâge de femme elle partirait à la recherche de ses parents, sils sont encore vivants, où alors à la recherche des réponses aux questions quelle se pose. «Pourquoi mont-ils abandonnés ? Quel était cet homme qui était venu mamener chez ma tante quand javais deux mois?Mon fort caractère, vient-il de ma mère ou de mon père ? Doù viens-je ? Mon père est-il vraiment le frère de Ava ? Qui était ma mère ? Ava mavait toujours parlé de mon père, en bien, mais navait jamais évoqué de femme. Elle ma même dit quelle avait été surprise dapprendre mon existence ainsi que mon abandon, par cet homme si sensible. »Voilà donc seize ans quelle vivait chez sa tante et son mari. Dans exactement huit mois et trois jours Florys deviendra une femme, elle pourra alors se marier, et ne sera plus sous lautorité de ses tuteurs. Cétait une des lois dIsil, quand une jeune femme où un jeune homme atteint ses dix-sept, ses parents où tuteurs ne peuvent plus sopposer à ces choix de vie, juste laider à choisir la bonne route.
Elle était encore dans ses pensées quand son maître lui passa une main devant les yeux.
-Tu mécoutes jespère. Voilà cinq minutes que je te parle, et je ne suis même pas sur que tu es retenu un seul mot !
Tiloé avait un ton de reproche dans la voix. La jeune fille le regarda fixement et avec un sourire elle lui répondit :
-Maître, dites-moi !! Dites-moi que Ryll est revenu et quen ce moment même, il est dans sa chambre en train de ranger ses affaires.
Tiloé parut surpris et dans son habitude, quand il ne comprend plus, il garde la bouche entrouverte sans prononcer un mot. Après avoir remis ces pensées en place il demanda à son élève, qui le surprenait tous les jours :
-Tu as refait tes rêves ? Pourtant tu mavais dis que cétait fini !
-Je le pensais aussi maître, jusquà cette nuit où jai rêvé que vous mannonciez la nouvelle après votre discours sur le fait que la tête pleine était le plus important, ce dont jai retenu et presque au mot près. Ensuite vous mavez laissé le voir et je me suis réveillée avant même de lavoir vu en rêve.
Tiloé se rassit lair perplexe, les problèmes recommençaient si cétait ce quil croyait.
-Cétait bien ton troisième rêve, de la sorte, où tu vois ce qui va se passer ?
La jeune fille acquiesça.
-Cela devient étrange, je vais aller demander conseil auprès de personnes plus compétentes que