avant tout, je dois me présenter: j'ai 18 ans et jusque y a pas longtemps je me considerais comme un pur génie  
chaque fois que j'écrivais un truc j'imaginais déjà que j'étais en train de pondre un chef-d'oeuvre, un "tuerie" selon mes propres termes  
c'est prétentieux je sais pourtant je sais que je suis pas le seul jeune, un peu arrogant, à m'imaginer être le futur Tolkien ou le futur Jordan voire plus encore  
cependant, avec le recul et après relecture de mes "oeuvres"   j'ai soudain pris conscience que j'avais jusque là écrit de vrais daubes frisants parfois avec l'infâme  
j'ai donc decidé d'apprendre un peu l'humilité et la patience et ça a commencé par des objectifs un peu moins ambitieux
moi qui n'attaquait que des trilogies juste pour le prestige , je prefere maintenant les récits plus courts et moins pompeux    
maintenant, quand je lis ce que j'écris, je suis beaucoup plus critique envers moi-même et je pense rien de prendre conscience de ça m'a fait faire de gros, gros progrès    
voici donc la premiere partie d'une histoire que j'ai imaginé, j'ai conscience qu'elle n'est pas hyper bien et c'est en cela que j'espere que vos avis pourront m'être utiles  
je pense avoir des qualités mais le plus important en ce moment, c'est d'éliminer les plus gros déchets de mon écriture afin d'arriver au stylistiquement potable et neutre  pour plus tard arriver à du bon pourquoi pas    
merci de me dire tout ce qui ne va pas dans ce texte    
ps: et pas la peine de me conseiller les cours d'écriture c'est hors de question pour moi, j'y crois pas du tout  
 
 
 Nessica était assise sur le bord de son lit et contemplait d'un air mélancolique le portrait d'un jeune homme en uniforme au visage souriant et resplendissant de joie. C'était son frère, Gareth. Le petit portrait avait été fait  juste avant qu'il ne parte au front avec le régiment dont il avait le commandement.  
Six ans auparavant, le jeune homme était parti avec l'espoir de revenir un jour couvert de gloire afin de rendre fier son père mais c'était finalement avec la mort qu'il avait eu rendez-vous.  
Seulement deux semaines après qu'il soit parti, on était venu annoncer à ses parents que leur cher fils avait trouvé la mort dans une embuscade tendue par l'ennemi.
Après ce jour, rien n'avait plus été pareil pour Nessica et ses parents.  
Et voilà que six ans après cette tragédie, la jeune fille venait leur annoncer qu'elle voulait elle aussi s'enrôler. Elle voulait integrer le groupe d'élite des Amazones.  
A cette pensée, elle eut un petit sourire d'amusement. L'expression de ses parents avait été tellement comique que la jeune fille avait failli pouffer de rire malgré le sérieux de la conversation.  
 
 -C'est hors de question, avait repondu son père d'une voix qui ne tolérait aucune protestation.  
C'était un ancien officier  recompensé d'un grand nombre de médaille qui avait l'habitude de se faire obéir. Nessica détestait cette façon qu'il avait d'imposer ses volontés et de se comporter avec sa famille comme avec des soldats. Habitué à une discipline de fer, il se tenait raide et droit comme un piquet. Son visage était impassible et ne trahissait aucune émotion tandis que chacun des mouvements de son corps étaient comme calculés comme longtemps à l'avance. Même à l'annonce de la mort de son fils, il n'avait pas cillé. Pas laché la moindre larme comme si ses années de service lui avaient ôté la faculté de pleurer.
 -Tu n'entreras pas chez les Amazones, avait-t-il continué d'une voix égale. Demain, tu rencontreras le jeune homme que nous avons choisi pour toi. Il vient d'une très bonne famille et sera un bon mari et un bon père. Quant à toi, tu t'efforceras de faire honneur à notre famille en te conduisant le plus courtoisement possible. Dans deux ans, vous vous marrierez et unirez nos deux familles.  
Les yeux bleus glacés de son père étaient posés qur la jeune fille qui soutint ce regard et ne cilla pas. Elle avait appris à l'affronter mieux que personne et n'avait pas l'intention de fléchir aujourd'hui. Elle savait qu'elle n'avait pas le droit à l'erreur et qu'elle aurait besoin de tout le culot qu'elle avait.  
 -Père, ce n'est pas une décision que j'ai prise à la légère, commença-t-elle pour plaider sa cause. Comme vous le savez, les Amazones sont constituées de treize membres et il y a environ 3 jours, une des Amazones s'est donnée la mort conformément à la tradition.  
C'était grâce à cette tradition que l'efficacité de ce corps d'élite était maintenu. En effet, leur tâche principale était de protéger la Première Mère-souveraine de tout le continent- de ses innombrables ennemis. Or, quand une Amazone sentait que son corps ou son esprit n'était plus capable d'assurer cette mission à cause de l'âge ou pour d'autres raisons, elle se donnait elle-même la mort au cours d'une cérémonie religieuse privée à laquelle seules les douze autres Amazones et la Première Mère pouvaient assister. C'était la Cérémonie du Renouveau en référence à la croyance qui voulait que les Amazones continuaient à protéger leur souveraine même au-dela de la mort, depuis le royaume de l'invisible.  
Ridda, la dernière Amazone à avoir participé à la Cérémonie avait 28 ans et avait estimé ne plus être capable d'assumer sa mission.  
Un bâteau partirait dans cinq jours en direction de l'Ile des Requins Pourpres et transporterait à son bord toutes le jeunes filles désirant subir la formation des Amazones afin de remplacer Ridda. C'était un entraînement reputé très dur, le plus dur de l'Armée Continentale et qui devait durer trois ans. Il y avait des centaines de candidates pour une seule place.
Malgré cela, Nessica avait l'intention de monter sur la navire coûte que coûte.  
Après avoir soigneusement rangé le petit portrait de Gareth dans sa commode, la jeune fille s'allongea dans son confortable matelas de plumes et croisa les bras derrière sa nuque. Elle repensait à l'entretien qu'elle venait d'avoir à l'instant avec ses parents et se disait que finalement, ça ne s'était pas si mal passé que ça.  
 
 -Je ne veux pas la vie que vous avez choisi pour moi.  
C'est ainsi que s'était terminé sa longue tirade si souvent repetée devant le mirroir et grâce à laquelle elle espérait convaincre ses parents de la laisser s'embarquer pour les Requins Pourpres.  
Aussi mince que soient ses chances, elle ne voulait pas abandonner. Pourtant elle n'était pas dupe; ses chances de devenir Amazone étaient minces. Elle portait le prestigieux nom de Drywood et ce nom lui imposait un destin auquel elle avait peu de chances de se soustraire.  
Dès le moment où son sexe avait été determinée dans le ventre de sa mère, sa destinée avait été scellée du même coup. Comme toutes le jeunes filles de son rang et tout comme sa mère avant elle, elle serait une courtisane de la Première Mère avec pour seul but dans la vie de bien se faire voir des autres et de satisfaire son mari.  
Cependant, Nessica n'était pas comme les autres filles de haute lignée et avait herité des mêmes gènes que son frère: un sens inné du combat et surtout un tempéramment borné, voire têtu selon certain.
 
Après qu' elle eut prononcé ces mots qui semblèrent vibrer dans l'air comme annonciateurs d'une tempête, elle se détourna de son père en feignant d'ignorer les tremblements de fureur qui le secouaient pour se tourner vers sa mère dans l'espoir d'un quelconque soutien.
Cependant, ces espoirs furent mis à bas dès qu'elle vit l'expression de folie qu' arborait sa mère.  
Dorina Drywood était autrefois une femme louée pour sa beauté presque irréelle. Son père était natif du Royaume Sung tandis que sa mère venait du Royaume Jiel. Fruit de cette double origine, elle jouissait de traits fins et metissés avec des yeux bridés à la manière des Jiel et une peau brune, délicatement dorée, héritage de son père qui était noir comme tout les Sung.  
Cependant, le traumatisme à la suite de la mort de Gareth avait changé sa physionomie. La finesse de son visage et la beauté de son corps étaient les mêmes pourtant, elle ne pouvait plus être considerée comme une belle femme. Quelque chose en elle était brisé et cela se voyait dans son apparence physique. Elle tenait parfois et de plus en plus souvent des propos incohérents et ses yeux avait un éclat étrange et inquiétant que Nessica avait interpreté comme une lueur de folie. Celle-ci était d'ailleurs persuadée du fait que sa mère était en train de devenir folle et qu'elle n'avait jamais fait le deuil de son fils aîné.  
Lorsqu'elle s'était tournée vers sa mère, Nessica avait trouvé dans ses yeux bridés cette étincelle qu'elle redoutait tant mais qu'elle décelait de plus en souvent.  
Alors qu'elle sentait son père près à hurler ses ordres comme sur un champ de bataille, quelle ne fut pas sa surprise quand sa mère s'exprima d'une voix faible. Au fur et à mesure que la femme parlait, les yeux de Nessica s'écarquillèrent de surprise. Elle n'en croyait pas ses oreilles.
En effet, elle n'avait jamais esperé qu'on lui propose en tel compromis. Surtout venant de la part de sa mère.  
Celui-ci était d'alleurs d'une troublante facilité: le lendemain, Nessica devait rencontrer l'homme qu'elle était supposée épouser et si celui-ci ne lui convenait pas, elle s'embarquerait pour les Requins Pourpres et ses parents ne tenteraient plus de l'en dissuader.  
C'était tellement limpide qu'elle avait eu du mal à y croire. Finalement, elle avait regagné sa chambre et elle était là, se demandant si elle ne s'était pas faîte rouler.
Cependant, il allait de soi qu'aussi charmant que pouvait être son futur mari, Nessica répondrait par la négative.  
Ses parents venaient de tendre le bâton pour se faire battre, pensa-t-elle avant de sombrer dans le sommeil.  
 
Elle ne se doutait pas qu'au même moment, dans le salon, son père tenait les propos à sa mère. Lui non plus ne comprenait pas où voulait en venir Dorina en proposant cette alternative pour le moins étrange.  
 -Tu ne comprends donc pas?demanda celle-ci d'une voix malicieuse. Le meilleur moyen d'ôter cette idée stupide de l'esprit de notre fille et de la laisser échouer d'elle-même. Bien sûr nous pourrions la forçer mais cela ne la pousserait qu'à se rebeller et être une mauvaise femme pour son mari. Si nous la laissons partir pour cette maudite île et qu'elle échoue , elle reviendras plus docile que jamais. Tu sais mieux que moi que la formation des Amazones est infernale. Il n'y a qu'une place pour des centaines de candidates. Nessica à été elevée dans le luxe et j'ai des doutes quant à ses capacités à réussir à se priver de ce que nous lui avons offert depuis sa naissance. Et puis qui sait, peut-être que l'homme que nous lui avons choisi lui plairas après tout.  
La-dessus, elle partit en riant de bon coeur, visiblement fière de son raisonnement.  
Son mari resta sur place, effrayé par ce qu'était devenu la femme qu'il avait appris à aimer. Tout comme Nessica, il sentait bien qu'elle glissait peu à peu dans des ténèbres de plus en plus obscures et lui, le militaire maintes fois décoré et héros pour ses semblables, était impuissant.  
 
 
 
 
 

oups, je me suis trompé de catégorie, commeent je fais rediriger vers "arts et lecture"????

Edite le 1er message grâce à cette icône et change la souscatégorie.

Racourçis un peu tes phrases, le style est lourd.

aucun avis??  
pas même défavorable? c'est etonnant
 

http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 7158-1.htm

bon ok, je vois que tout le monde s'en fout

Comme on t'a dit, les phrases sont trop longues
 
Pour le reste, je suis pas fan d'HF, je trouve ça banal
 
edit : Bref, continue de travailler, ne désespère pas, tu es encore jeune

Je ne l'ai lu que la première ligne mais la réponse est oui.  

connemmachin t'es un mec-ou une fille(toute manière j'men fous)-intelligent(e)
ça se voit tout de suite
si si je t'assure

tu as le syndrome littéraire bien connu d'"Albricini"

 
 
rara*
 

le syndrome de qui???????

 
c'est nul

si c'est pour dire ça sans develloper c'est pas la peine meriadeck
la prochaine fois tu t'abstiens
pffff n'importe quoi

a ta place je relirais le texte que j'ai cité
 
et d'aller prendre des cours là bas
http://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] ash_post=0

bon si c'est tout ce que tu peux dire c'est même pas la peine  
pas la peine de répondre tu vaux même pas que je lise  
ps: des cours de quoi?????hahahaha tu m'as bien fait rire ^^, t'auras pas perdu ta journée au moins

D'ailleurs on attend la suite qui devait arriver dans les semaines suivant début avril, dis

Jusque là, tu ne réponds pas vraiment en remettant en question ton texte, tu sembles refuser toute critique négative. Evidemment, en venant poster un texte d'HF sur un forum où il y en a déjà plein d'autres (et notamment des oeuvres d'une très grande qualité, celle de meriadeck dans le genre humoristique, celle de Grenouille Bleue dans un style plus classique), tu t'exposes à recevoir des commentaires de gens blasés (moi le premier), voire moqueurs. C'est tout à fait normal et il te faudra vivre avec, ce ne seront pas les derniers.
Montre au moins que tu es quelqu'un qui vaut le coup qu'on vienne l'aider dans son oeuvre et on aura sûrement plus de plaisir à t'aider
Arrête donc d'être choqué pour si peu de chose, travaille et prends ce jeu de la critique avec un peu d'humour : bref, ne deviens pas comme Le Surréaliste

Pas la peine de l'insulter non plus

pour moi une bonne critique négative, c'est une critique qui me fait avancer et personnellement, je vois dans d'enseignement à tirer dans "c nul"
bon sinon c'est vrai que je me suis vexé pour pas grand-chose
au moins j'ai compris que ça ne valait pas la peine de poster ici, je trouverais un autre moyen de progresser c'est tout
et puis c'est qui le surréaliste?????

un certain André Breton, forumeur connu.

 
http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 7279-1.htm
http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 7278-1.htm
 
Voila

merci de mettre un titre plus explicite

Un innovateur de la littérature, on parlera bientôt plus que de lui. Mais comme tous les génies, il ne sera pas considéré de son vivant. Alors on attend...

j'ai parcouru un peu et effectivement, il a l'air d'être hum.... special on va dire  

Non, c'est évident. Les cours, ce n'est valable que pour les médiocres, comme les musiciens, les peintres, les artistes plasticiens, les acteurs etc. Tandis qu'écrire des livres, ça ne s'apprend pas, ce sont des petits anges qui vivent au-dessus de toi et déversent une poudre magique qui transforme en chef-d'oeuvre ton style puéril, tes personnages en carton-pâte, ta charpente foireuse et tes dialogues verbeux. Par contre, apprendre à écrire grâce aux conseils des posteurs d'HF-R, voilà une bonne idée !  
 
Que veux-tu que l'on dise sur un tel texte à part quelques banalités du genre : "travaille encore, tu as beaucoup de chemin à faire" ? Il n'y a rien à garder dans ton texte, c'est tellement mauvais et puéril que l'on commence par rigoler puis on abandonne avant la fin. Mais c'est normal : tu débutes, tu n'as que 18 ans et tu sembles être plus préoccupé de t'imaginer écrivain que d'écrire. Les seuls conseils que je peux suggérer, puisque tu en demandes :
 
* Commence par apprendre à écrire en français correct. C'est la base. Ton post est à la limite du charabia de forum : pas de ponctuation, de majuscules, retours à la ligne aléatoires, syntaxe incohérente. Ce sont des bases qu'on est censé avoir intégrées dès le primaire ! Ton texte est plus soigné, mais tout de même bourré de fautes de français. Comment veux-tu écrire quelque chose de potable un jour si tu n'as même pas intégré définitivement les bases d'une rédaction de 6ème ? Si tu es encore obligé à 18 ans de te concentrer pour savoir où placer une virgule et comment construire une phrase d'aplomb, t'es pas arrivé...
 
* Laisse tomber les avis au stade où tu en es. Que dirais-tu à quelqu'un qui chante atrocement faux et te demande des conseils ? D'apprendre à chanter juste ? De prendre des cours de chant ? Tu es encore au stade "grand débutant" et tu as tout à apprendre. Donc lis, analyse ce que tu lis, exerce-toi, écris chaque jour au moins une heure. Fais des pastiches, des exercices de style, démonte la charpente de quelques-uns de tes romans préférés pour voir commence ça fonctionne et compare-les. Fais tes gammes, quoi. Juste pour toi, pour apprendre.
 
* Car oui, ça s'apprend. Il y a des techniques, des méthodes. Et surtout dans les genres de fiction typés comme le polar, la SF ou l'H-F. D'ailleurs, pratiquement tous les écrivains anglo-saxons dans ces domaines ont pris des cours d'écriture, et il est fréquent qu'ils en donnent à leur tour une fois bien établis. Si tu restes sur ton petit nuage rose franchouillard bien romantique, tu n'iras pas loin. Tu te décourageras quand tu t'apercevras que l'écriture est comme n'importe quel autre art : 1% d'inspiration et 99% de boulot.
 
* Essaye de prendre conscience que ce que tu as à dire, pour l'instant, n'a aucune espèce d'intérêt pour qui que ce soit. Tu n'as encore rien vécu, rien connu, et tes rebellions d'ado contre la société ou papa/maman sont d'une platitude et d'une banalité affligeantes. Ce n'est pas grave, on a tous commencé petits. Mais c'est une raison de plus pour travailler sur la technique en attendant que tu mûrisses et commences peut-être à avoir quelques idées un chouia moins cliché à exprimer.
 
Fin du sermon de vieux con. Je dois t'avouer que tu manques de bol, pour le coup : ça fait des années que je vois des topics de ce genre sur toutes sortes de forums, mais c'est la première fois que j'interviens. J'étais un peu désoeuvré ce soir, c'est tombé sur toi. Toutes mes condoléances.  

voila ce que j'appelle un vrai avis même si tu t'es laissé un peu emporter à mon gout notamment quand tu dis que je n'ai rien vécu
doucement, on se connait pas toi et moi  
maitenant pour les cours d'écriture je démordrais pas et préfère travailler par moi-même et acquérir peu à peu une méthode de cette manière après t'en penses ce que tu veux  
enfin, pas la peine de t'excuser j'ai un mental solide et je préfère qu'on me dise que j'ai des progrès à faire plutot que rien du tout.je vais copier ton message sur mon disque dur et le relire tout les jours, histoire de me remotiver  
en tout cas merci parce que y a une phrase qui m'a particulièremnt frappé c'est le "tu sembles être plus préoccupé de t'imaginer écrivain que d'écrire"
j'y ai reflechis et je me dis que c'est pas faux
ps: tu dis qu'on commençe tous petits. ca veux dire que tu es grand maintenant? tu écris ou... ????

Le portrait du frere : aucune description du support : est ce une fresque au mur ? un médaillon avec une peinture à l'huile ?
Des répétitions : portrait, parti, parte, parti...
Des manques de virgules et autres ponctuations, comme dans "Six ans auparavant, le jeune homme était parti avec l'espoir de revenir un jour couvert de gloire afin de rendre fier son père mais c'était finalement avec la mort qu'il avait eu rendez-vous. "
 
Evite les "voulait", surtout en répétition. Suggestions -> Elle s'enrôlerait. Elle intégrerait. Je pense que cela affiche une volonté autrement plus forte que 'voulait'
 

Tu décris le caractere mais pas son apparence physique. Essaye de mixer les deux.
Comme calculés comme longtemps à l'avance -> Maladroit
Pas laché la moindre larme... -> j'écrirais il n'avait pas cillé ni laché... parce qu'il me semble qu'il manque un bout de construction grammaticale là.
 

Continuer quoi ? Je relis au dessus mais je ne vois aucune conversation entamée.
 

Je vais m'arrêter la car je n'ai guère le temps.
 
Mon avis sur cette introduction :
 
Pas de fautes grossières. Français très correct. C'est déjà un très bon point par rapport à d'autres lectures.
 
Tu amène trop vite l'histoire. Ca manque d'anecdote entre le frere et la soeur, ca manque de détail sur la culture , détails qui justifieraient les paroles du père sur le mariage.
 
Manque total de description des lieux. Pour autant qu'on le sache, la scène d'intro pourrait avoir lieu dans un croiseur interstellaire ou dans un boui boui nain près de la moria.
 
J'ai l'impression de lire l'intro d'un mauvais Bradley ou un remake des flèches de la reine. Le style MLF-je vais chez les amazones parce que ma famille veux me marier-personnellement, y'a overdose. Il y a un gros travail de background à faire pour 'enrober' tout cela avec des descriptions rêveuses et des personnages un peu plus haut en couleurs.

Tu as 18 ans. C'est l'âge où l'on réinvente l'eau tiède en étant persuadé d'être le premier à le faire. On vit tout avec intensité, on dramatise. On est persuadé d'avoir des avis sur tout et d'être "lucide" quand on est en fait en plein nombrilisme et que l'on se complaît dans l'apitoiement sur soi. On part en guerre contre des moulins à vent pour affirmer son autonomie. La plupart des petits garçons et quelques petites filles passent par cette phase. Cela a toujours été et cela sera probablement toujours.
 
Tous les stéréotypes de l'ado pas très bien dans sa peau se retrouvent dans ton texte, à commencer par le père psycho-rigide et la mère résignée, en passant par le refus de la vie toute tracée. Que ce soit une situation vécue ou pas ne change rien à l'affaire : ce sont des platitudes adolescentes éculées depuis des siècles. Que veux-tu pouvoir dire d'intéressant sur l'amour avant d'avoir vécu une relation de couple d'au moins quelques années ? Sur la société avant même d'avoir commencé à y tenir une place ? Sur le boulot après avoir seulement fait deux stages et des petits jobs d'été ? Sur les relations parents-enfants quand tu es encore loin toi-même d'être un jour un parent ? Vivre quelque chose et se projeter sont deux choses bien différentes.
 
Il n'y a pas de miracle. Lis les notices biographiques d'une vingtaine d'écrivains que tu apprécies : tu seras sans doute surpris par l'âge auquel ils ont écrit leur premier bouquin publié. Il n'y a pas 36 Rimbaud par siècle.

Si tu arrives à trouver d'occase ce remarquable bouquin malheureusement épuisé, tu seras stupéfait de tout ce qu'un écrivain talentueux et rompu à son métier a à apprendre à un débutant :
Ecrire, de Jean Guénot

Non, j'ai écrit en amateur comme un million d'autres personnes, mais ne suis pas écrivain. Par contre, oui, je suis "grand" : plus très loin de la cinquantaine. Et j'ai bossé une partie de ma vie (et vais re-bosser prochainement) dans le milieu des livres.

merci pour cette fine analyse de la psychologie des adolescents hum...
le plus drôle dans ce que tu dis c'est qu'on retrouve les même clichés chez toi  
on sent le mec de 50 ans, le Sage avec un grand S qui sait beaucoup de choses, qui a vu beaucoup de chose, qui sent beaucoup de choses
si pour toi le gars de 18 ans c'est seuluement un mec un peu impetueux qui croit avoir inventé l'eau chaude moi je te vois plutot comme un un homme qui croit avoir tout compris à la vie, qui croit detenir toutes les verités
tu es un poil condescendant  
j'espere ne pas t'avoir vexé mais c'est ce que je ressens

Si, au lieu de tâcher de donner des leçons de vie à chacun dès qu'il te faisait une remarque qui ne te plait pas, tu te mettais à écrire, t'avancerait sûrement dans la bonne direction

 
.

oué ok j'arrete ce petit jeu pour me remettre au boulot  
ps: j'avoue être un peu impulsif  

Bien sûr, que je débite du cliché tout autant que toi. La situation est cliché, ton texte est cliché. Le fait même que tu viennes demander ce qu'on pense de ton écriture sur un forum alors que tu n'as qu'un brouillon de deux feuillets à présenter est un cliché. Personne ici ne pourra t'apprendre à écrire, seulement te balancer quelques banalités par forcément agréables, et certainement pas celles que tu as envie d'entendre. C'est bien pour ça que je n'étais encore jamais intervenu sur ce genre de topic qui fleurit partout. Que dire ?    
 
Le problème avec l'écriture, contrairement aux autres formes d'art, c'est que tout le monde à appris à écrire à l'école et tout le monde commence à (se) raconter des histoires dès que l'on sait parler. On s'imagine donc qu'on peut être romancier juste en couchant sur le papier ses petites histoires. Un type qui veut être musicien sait qu'il en a pour des années et des années à bosser tous les jours pour arriver à un niveau technique suffisant pour pouvoir se dire "musicien".
 
Un romancier d'H-F ou de polar passe en général 6 à 10 mois par bouquin, à raison de 4 ou 5 heures par jour. Et il écrit évidemment 3 fois plus vite que toi pusiqu'il maîtrise toutes les techniques de base et a déjà un style défini. Si tu écrivais une heure par jour, ce qui est sans doute énorme par rapport à ton rythme actuel, il te faudrait déjà facilement 5 ans pour boucler un roman, certainement pas intéressant ou publiable, mais tout au moins lisible. C'est la réalité, qu'elle te plaise ou non. Alors face à ton ébauche de deux feuillets, qui représente 3 soirs de boulot à tout casser, que veux-tu qu'on te dise à part des platitudes condescendantes ou insultantes ? Tu as la version paternaliste hypocrite : "Oui, c'est bien, continue, tu as des facilités" (alors qu'il est impossible de s'en rendre compte, et que de toute façon tout le monde s'en bat les bollocks que tu continues ou pas à écrire). La version DTC : "C'est nul" (ce qui est malheureusement vrai, mais ne fait pas plus avancer le schmilblick). Et la version vieux con que je t'ai servie : "Pour l'instant, ton truc ne ressemble à rien donc comment veux-tu qu'on juge ou te donne des conseils ?" (ce qui n'est pas non plus ce que tu voulais entendre).
 
P.S. J'ai tapé ça avant de voir ton dernier post. Tant pis, je laisse.  

Bon ben puisque tu ignores mes remarques...