Lecture critique Des secrets de la réserve fédérale d'Eustace Mullins. - Arts & Lecture - Discussions
Marsh Posté le 30-08-2014 à 20:20:02
Dès le début, le ton est donné, et Mullins n'a pas l'air d'aimer les banquiers, anglais notamment. Page 6, il affirme que les USA sont encore une colonie économique et financière de la Grande-Bretagne, une thèse défendue aujourd'hui par Lyndon Larouche, que d'ailleurs Mullins cite souvent.
Page 7, il affirme aussi que les banquiers américains sont responsables de la Première et la Seconde Guerre Mondiale.
Critique: Les USA, colonie financière britannique ça relève un peu du n'importe quoi, comme le fait que les banquiers américains aient provoqué la première guerre mondiale. Les causes de cette dernière sont assez connus :
- système des alliances opposant deux blocs européens.
- la poudrière des Balkans où deux impérialismes sont en butte, le germanique et le slave.
- le sentiment de "forteresse assiégée" de l'Allemagne qui craint un redressement de la Russie (plan de réarmement de 4 ans commencé en 1913) et qui n'est pas contre une guerre préventive à l'est.
Pour le déclenchement de la seconde guerre mondiale, il n'a rien à voir, non plus, avec la banque américaine ...mais on retrouve ce raisonnement chez Anthony Sutton qui reprend d'ailleurs des thèses de Mullins, comme quoi Wall-Street aurait mis Hitler au pouvoir, mais aussi Lénine ...
En avril 1939, Roosevelt adressa une lettre à Hitler (et à Mussolini aussi) lui demandant, naïvement, de ne plus avoir recours à la force armée pour régler ses problèmes avec ses voisins. Le Reich avait en effet annexé la Bohême-Moravie, en mars 1939 et Mussolini, l'Albanie. Le Führer répondit de manière caustique devant un Reichstag hilare :
https://www.youtube.com/watch?v=nokUBg-t20o
Marsh Posté le 31-08-2014 à 11:41:17
« Voici les simples faits de la grande traîtrise », citation d'Ezra Pound qui commence l'introduction page 9.
« En cette soirée du 22 novembre 1910 [...]une délégation de financiers les plus importants quittèrent la gare en mission secrète. [...]La délégation était partie dans une voiture de chemin de fer
hermétiquement fermée, rideaux baissés, pour une destination non divulguée. Le sénateur Nelson Aldrich, le chef de la Commission Monétaire Nationale, conduisait cette délégation. 2 ans plus tôt, en 1908, après la panique tragique de 1907 qui déclencha un tollé général pour que le système monétaire de la nation soit stabilisé, le président Théodore Roosevelt avait promulgué une loi qui allait créer la Commission Monétaire Nationale. […] A la gare de Hoboken, le sénateur Aldrich était accompagné de son secrétaire particulier, Shelton, de A.Piatt Andrew, le secrétaire-adjoint au Trésor et assistant spécial de la Commission Monétaire Nationale, de Frank Vanderlip, le président de la National City Bank de New-York, de Henry P.Davison, l'associé principal dans JP Morgan Company et de Charles D.Norton, le Président de la First National Bank of New-York.., dominée par Morgan. Juste avant le départ du train, le groupe fut rejoint par Benjamin Strong, un lieutenant de Morgan, et par Paul Warburg, un récent immigré d'Allemagne qui avait rejoint la banque Kuhn, Loeb & Co à New-York. » (page 10)
La réunion fut faite dans le secret le plus total et les noms des intervenants étaient prohibées, les domestiques avaient été envoyés en vacances (page 11).
Critique: Les sources sont minces pour démontrer la réalité de cette rencontre, un article de Malcom Forbes, (le père de Steve) et une évocation dans un livre Nathaniel Whright Stephenson, de 1930, à qui Paul Warburg aurait fait des révélations. Mais que cette réunion existe ou non, ce n'est pas vraiment la question. Après la crise financière de 1907:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paniq [...] ne_de_1907
le sénateur Nelson Aldrich fut désigné par le Congrès pour présider une Commission Monétaire Nationale, chargée de promouvoir des réformes dans le domaine monétaire. Les USA n'avaient plus de banque centrale depuis 1830 et le Congrès considérait que cela entraînait une sorte d'anarchie bancaire avec des banques n'ayant pas de fond de garantie de dépôts. Aussi, cette réunion de Jekyll Island, si elle existe, s'inscrit dans le travail d'Aldrich, en collaboration avec d'autres banquiers, pour présenter une réforme bancaire au Congrès. Le plan Aldrich fut d'ailleurs combattu par d'autres sénateurs comme LaFollette ou le député Charles Lindbergh et donna lieu a beaucoup de polémiques qui se traduisit par la création de la Commission Pujo,
http://en.wikipedia.org/wiki/Pujo_Committee
qui interrogea les acteurs de ce plan, dont Aldrich et Warburg avant la création de la Réserve Fédérale en 1913.
Donc le fait de se réunir à Jekyll Island ou à Tataouine les bains pour travailler, pendant plusieurs jours, sur la future réforme bancaire, était dans les prérogatives de Nelson Aldrich, nommé par le Congrès pour faire ce boulot ...et qu'il invita d'autres banquiers plutôt que des bouchers ou des boulangers m'a plutôt l'air naturel ... je vois pas trop où il y a un complot ultra-secret dans cette réunion, surtout que tous les acteurs de la réforme furent entendus par la commission Pujo et donna lieu à un débat public ...bref, c'est un complot pas très secret tout ça ...
Marsh Posté le 31-08-2014 à 13:29:56
« Le club de Jekyll Island fut choisi comme lieu pour élaborer le projet destiné à contrôler l'argent et le crédit du peuple des USA. » (p.11)
" Dans le raffinement ultime du projet de Warburg, le conseil des gouverneurs de la Banque fédérale serait nommé par le président des USA, mais le véritable travail de ce conseil serait contrôlé par un comité consultatif fédéral qui se réunirait avec les gouverneurs. Les membres de ce comité seraient choisis par les directeurs des 12 banques de la Réserve Fédérale et resteraient inconnus du public. Le souci suivant fut de cacher le fait que le « système de la Réserve Fédérale » par les maîtres du marché monétaire de New-York. Les parlementaires du sud et de l'ouest n'auraient pas pu survivre sur le plan électoral s'ils avaient voté un projet émanant de Wall-Street ». (page 12).
Critique:
Mullins dit que c'est le conseil consultatif fédéral qui aurait le pouvoir, c'est une assertion gratuite non sourcée. Le conseil consultatif, comme son nom l'indique, ne possède aucun pouvoir de décision qui est du ressort du conseil des gouverneurs nommé par le président des USA.
Aujourd'hui la Réserve Fédérale est toujours dirigée par le conseil des gouverneurs, 7 membres nommés par les président des USA et confirmés par le Sénat américain.
(Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3% [...] ouverneurs ).
Factuellement, ce que Mullins affirme est donc faux et relève d'une hyper-interprétation.
Marsh Posté le 31-08-2014 à 16:51:35
« L'expression de Warburg « mobilisation du crédit » était importante parce que la Première Mondiale allait bientôt commencer et la première tâche du Système de la Réserve Fédérale serait de financer la guerre mondiale. Les nations européennes étaient déjà en faillite parcequ'elles avaient maintenu de grandes armées actives pendant près de 50 ans, une situation créée par leurs propres banques centrales et, par conséquent, elles étaient dans l'impossibilité de financer une guerre. Une banque centrale impose toujours un poids énorme à la nation en matière de réarmement et de défense et elle crée une dette inextinguible. Ainsi, elle crée simultanément la dictature militaire et asservit le peuple ». (p.20)
Mullins en remet une couche sur la responsabilité de la Réserve fédérale dans le déclenchement du premier conflit mondial, ce qui relève un peu du n'importe quoi !
Déjà, je ne vois pas trop où les nations européennes étaient en faillite économique, en 1914, et elles ont financé la guerre de manière différente, l'Allemagne surtout avec la planche à billets, la France avec l'impôt sur le revenu et 4 emprunts de guerre auprès de sa population, et, globalement, le recours au crédit fut assez limité par rapport aux autres modes de financement.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Empru [...] _nationale
Secundo, je ne vois pas très bien le rapport entre une banque centrale et les efforts de défense ou le rapport entre une banque centrale et une dictature militaire. Les USA, de 1830 à 1913, sans banque centrale, ont connu plusieurs guerres dont la guerre de Sécession, qui fut la plus meurtrière pour les USA. Et après 1918, alors qu'ils avaient une banque centrale, ils ont drastiquement réduit leur dépense militaire jusqu'en 1939. Et si on remonte plus loin, sans banque centrale, les chevaliers passaient leur temps à se mettre sur la gueule ...
De même, avoir une banque centrale n'implique pas une dictature militaire, là on est dans le grand n'importe quoi ...à moins qu'on m'ait menti à l'insu de mon plein gré sur la situation française ou européenne !
Marsh Posté le 31-08-2014 à 19:06:23
Ah ben voilà des posts utiles et un peu plus constructifs.
J'attends la suite, mais jusque là, rien d'antisémite, nous sommes d'accord ?
Un brin de complotisme, des interprétations que tu contestes et c'est ton droit, mais rien de manifestement antisémite.
Marsh Posté le 31-08-2014 à 19:11:19
Bah, avec la foutue crise de 1929, les américains ont quand même bien foutus le dawa en Europe
Un peu comme la crise des subprimes de 2007
Marsh Posté le 31-08-2014 à 19:12:46
Merome a écrit : Ah ben voilà des posts utiles et un peu plus constructifs. |
Non mais là c'est gentillet ...
Marsh Posté le 31-08-2014 à 19:14:56
major95 a écrit : |
Euh oui, mais je ne pense pas que les ricains ont pensé se mettre en crise pour faire élire Hitler ...le nationalisme et le pangermanisme allemand sont très anciens et ne datent pas de 1929. Au final, pour Mullins, c'est la banque d'Angleterre contrôlée par Rotschild qui a financé Hitler, mais je n'en suis pas encore arrivé là. Prenez patience.
Marsh Posté le 31-08-2014 à 19:21:19
Ah ça, c'est clair, mais l'arrivée d'Hitler au pouvoir est en partie de leur responsabilité, à cause notemment d'un laissé-faire au niveau de la bourse/économie trop importante !
Marsh Posté le 31-08-2014 à 19:25:43
Putain,il est bien allumé par contre, son point de vue sur la shoah
"Il fait notamment valoir que vers la moitié des années 1960, en vue de détourner l'attention du monde de ce meurtre de masse les juifs auraient mis au point l'histoire de la Shoah et auraient à cette fin utilisé « les photos de leurs victimes allemandes, photos qui sont aujourd'hui exposées dans d'horribles musées situés en Allemagne où elles sont présentées comme montrant des victimes juives comme preuve de leurs dires."
Marsh Posté le 31-08-2014 à 19:27:17
major95 a écrit : |
Euh ...oui, le jeudi noir a contribué à faire monter Hitler dans l'électorat, mais n'est pas la cause de son arrivée au pouvoir. Et Mullins dit que les américains ont financé Hitler, ce qui est totalement différent et en plus faux. L'arrivée de Hitler au pouvoir a des causes multiples :
- la disparition de 4 empires après 1918 (austro-hongrois, ottoman, russe et allemand) et l'apparition de pleins de nouveaux pays.
- l'attitude intransigeante de la France quant aux réparations de guerre dues par l'Allemagne, c'est ce que Stresemann disait à Briand.
- le pangermanisme allemand.
- la crise de 29 et le rapatriement des Kaux US, investis dans l'économie allemande aux USA (Mullins lui, dit le contraire).
- la collaboration de la Reichswehr.
et j'en oublie. Donc dire que les américains (contrôlé par la banque d'angleterre, elle-même controlée par Rotschild) ont financé Hitler n'a aucun sens.
Marsh Posté le 31-08-2014 à 19:55:07
Sur l'assassinat des président américains :
« Il est intéressant de noter combien de présidents des USA ont été assassinés après s'être préoccupés de l'émission de la monnaie publique. Lincoln avec son dollar « Greenback » et Garfield qui avait fait un discours sur les problèmes monétaires juste avant d'être assassiné. ». (p.20)
Critique : procédé classique chez Mullins, l'insinuation ! Lincoln a été assassiné par un sympathisant sudiste, John Wilkes Booth en 1865 :
http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Wilkes_Booth
et Charles J. Guiteau qui assassina le président Garfield, en 1881, était un détraqué mental :
http://fr.wikipedia.org/wiki/James [...] Assassinat
A noter qu'il y une mouvance conspirationniste qui accuse aussi le lobby bancaire d'avoir fait assassiner Kennedy.
Marsh Posté le 31-08-2014 à 20:18:38
Page 21, voilà qu'apparaît Rotschild, fratrie qui ne nous quittera plus :
" Le colonel Elisha Ely Garrison dit dans son livre que « Paul Warburg est l'homme qui a organisé la Loi de Reserve Federale après l'opposition et le ressentiment national que le projet Aldrich avait soulevés. Le cerveau de ces deux projets était le baron Alfred Rotschild de Londres »."
Le cerveau de la création de la Réserve Fédérale, qui mainipulait Paul Warburg et le sénateur Aldrich était la branche anglaise des Rotschild !
Marsh Posté le 02-09-2014 à 20:53:07
Ecoutons ce que dit John Moody dans « Les 7 hommes », un article qui parut en août 1911 dans McClure's Magazine :
« A Wall Street, 7 hommes contrôlent une part importante de l'industrie et des ressources fondamentales des USA. 3 d'entre eux, JP Morgan, James J.Hill et George F.Baker, appartiennent au groupe Morgan et les 4 autres, John D. et William Rockefeller, James Stillman et Jacob H.Schiff, appartiennent au groupe Standard Oil City Bank|[...]La machine capitaliste centrale étend son contrôle sur l'ensemble des USA […]. Le complot de 1910 destiné à s'emparer du contrôle de la monnaie et du crédit du peuple des USA a donc été ourdi par des hommes qui contrôlaient déjà la plupart des ressources du pays […] Ce que Moody ne savait pas c'est que ces hommes les plus puissants des USA rendaient eux-mêmes compte à une autre puissance, une puissance étrangère, une puissance qui avait résolument cherché à prendre le contrôle des USA depuis le tout début de cette jeune République. Et cette puissance était la puissance financière anglaise, concentrée dans la branche londonienne de la Maison Rotschild. La vérité était qu'en pratique, les USA étaient dirigés par les anglais. Et c'est toujours le cas aujourd'hui. […] Chaque jour, le cours mondial de l'or est fixé dans les bureaux de N.M.Rotschild & Company, à Londres. Bien que ces firmes furent américaines en apparence […] le fait est qu'elles allaient prendre leurs ordres à Londres » (p.33).
Critique: l'équation se met en place. La Reserve Federale est contrôlée par Morgan, Rockefeller et leurs potos, ces derniers sont contrôlés par la banque anglaise (Cheminade approved), et la banque anglaise est contrôlée par Rotschild.
Marsh Posté le 05-09-2014 à 11:49:11
Le complot de la fratrie Rotschild pour dominer le monde va se préciser, page 38 :
« Selon William Guy Carr, dans Des pions sur l'échiquier, la réunion initiale de ces planificateurs se déroula en 1773, dans la boutique d'Orfèvrerie de Mayer Amschel Bauer, à Francfort. Celui-ci adopta le nom de « Rotschild ». […] Il n'avait que 30 ans lorsqu'il invita 12 autres hommes très riches et très influents à le rencontrer à Francfort. Son objectif était de les convaincre que s'ils acceptaient de mettre en commun leurs ressources, ils pourraient alors financer et contrôler le Mouvement Révolutionnaire Mondial et en faire leur manuel d'action afin d'acquérir le contrôle ultime de la richesse, des ressources naturelles et de la main d'oeuvre dans le monde entier. Une fois cet accord obtenu, Meyer dévoila son plan révolutionnaire. Ce projet serait soutenu par tous les pouvoirs qui pouvaient être achetés grâce aux ressources qu'ils mettraient en commun. Au moyen d'une manipulation astucieuse de leur richesse additionnée, il serait possible de créer des conditions économiques si hostiles que les masses seraient réduites par le chômage à un état proche de la famine ….Les propagandistes qu'ils rénumèreraient feraient monter les sentiments de haine et de vengeance contre les classes dirigeantes. Ils inventeraient également des infâmies afin de discréditer les autres personnes qui pourraient interférer avec leur plan d'ensemble. Rotschild se tourna vers un manuscrit et commença à lire un plan d'action minutieusement préparé :
1°) Il soutint que la LOI n'est que la FORCE déguisée et qu'il était logique de conclure que « par les lois de la nature le droit repose sur la force ».
2°) La liberté politique est une idée, pas un fait. Pour usurper le pouvoir politique, tout ce qu'il était nécessaire de faire était de prêcher le « libéralisme » afin que l'électorat, pour faire avancer cette idée, récolte un peu de pouvoir et de prérogatives sur lesquels les comploteurs pourraient ensuite mettre la main. [ici, Carr fait un anachronisme ...il n'y a pas d'élection et d'électorat en 1773, puisque tous les régimes sont monarchiques!]
3°) L'orateur affirma que le pouvoir de l'or avait usurpé le pouvoir des souverains libéraux. Il fit remarquer que cela n'avait aucune importance en vue de la réussite de ce plan que les gouvernements fussent détruits par des ennemis extérieurs ou des ennemis intérieurs, tout simplement parce que le vainqueur serait obligé, par nécessité, de demander l'aide du « Capital » qui « est entièrement entre nos mains ».
4°) Il soutint que l'utilisation de tous les moyens possibles pour atteindre leur objectif final se justifiait [Et oui, la fin justifie les moyens!] en se fondant sur le fait que celui qui dirige le code moral n'est pas un politicien adroit.
5° )Il affirma : « Notre droit repose sur la force. Le mot DROIT est un concept abstrait et ne prouve rien. Je découvre un nouveau DROIT...celui d'attaquer par le DROIT DE LA FORCE afin de reconstruire toutes les institutions existantes et devenir le Seigneur souverain de ceux qui nous ont généreusement les droits légués issus de leurs anciens pouvoirs.
6°) Le pouvoir de nos ressources doit demeurer invisible jusqu'au moment même où il aura gagné une telle puissance qu'aucune force sournoise ne pourra l'ébranler.
Il poursuivit son esquisse en 25 points. Le point numéro 8 traitait de l'utilisation des boissons alcoolisées, des drogues, de la corruption morale et de tous les vices pour corrompre systématiquement la jeunesse de toutes les nations.[Et oui, le Pastis pour avilir et avachir la jeunesse ! Antienne du régime de Vichy d'ailleurs !]
9°) Dans le point 9, ils avaient le droit de saisir des propriétés par tous les moyens et sans hésitation si, ce faisant, ils s'assuraient la soumission et la souveraineté.
10°) Nous avons été les premiers à placer le slogan « Liberté, Egalité, Fraternité » dans la bouche des masses [Rotschild serait-il à l'origine de la Révolution Française?], ce qui a établi une nouvelle aristocratie. Ce qui est requis pour faire partie de cette aristocratie, c'est la RICHESSE, laquelle dépend de nous.
11°) Les guerres devraient être dirigées de telle sorte que les nations engagées des deux côtés s'endettent le plus possible auprès de nous.
12°) Les candidats à des fonctions publiques devraient être serviles à obéir à nos ordres, afin qu'ils soient prêts à être utilisés. [Valls n'est-il pas la marionnette du lobby sioniste? Quelle préscience ...].
13°) La propagande et leur richesse combinée contrôlerait tous les moyens du public.
14°) Les paniques et les dépressions financières auraient pour résultat ultime un Gouvernement Mondial, le nouvel ordre d'un Gouvernement Unique ! (p.37)
Ainsi que Frederick Morton l'a écrit dans les Rotschild. [...]ainsi que Morton l'écrit, page 36 :
« Un jour, quelqu'un a déclaré que la fortune des Rotschild consiste en la banqueroute des Nations [...c'est qui le quelqu'un ? Mimile du bar des Sports?]. (page 38).
Donc si on résume, le père Rotschild avait conçu un plan pour dominer le monde dès 1773, trop fort le Roro !
Marsh Posté le 05-09-2014 à 13:46:42
Tietie006 a écrit : Le complot de la fratrie Rotschild pour dominer le monde va se préciser, page 38 : |
Tu devrais citer les notes du traducteur sur ce point aussi. Elles me semblent intéressantes.
Marsh Posté le 05-09-2014 à 16:54:08
Mullins se demande alors, si cette réunion du complot de la mort qui tue, initiée par Rotschild a bien existé ...alors info ou intox ? Voici la réponse qu'il donne en citant encore William Guy Carr, sous-marinier de son métier et grand spécialiste des sociétés secrètes :
« En 1770, Mayer Nathan Rotschild aurait convoqué un certain Adam Weishaupt. [...]Rotschild lui aurait demandé de ressusciter les « Alumbrados », en organisant la secte des Illuminés de Bavière.[...] Pour Carr, le plan des illuminés de Bavière fut découvert par hasard. Un certain Jakob Lanz, prêtre de son état, fut envoyé par le Grand Maître en Silésie, avec des instructions secrètes. Terrassée par la foudre, près de Ratisbonne, des papiers compromettant furent découverts sur lui et transmis à la police bavaroise laquelle dénoua les fils du complot et remontait au père Rotschild. (page 38). Pour plus d'informations, lire le livre de René Le Forestier sur « Les illuminés de Bavière ». (p.38)
Et voilà, cette réunion a bien eu lieu, c'est confirmé par le très sérieux Carr, via un illuminati. Car même pépé Rotschild contrôlait les illuminatis !
Marsh Posté le 06-09-2014 à 14:23:00
Tietie006 a écrit : Mullins se demande alors, si cette réunion du complot de la mort qui tue, initiée par Rotschild a bien existé ...alors info ou intox ? Voici la réponse qu'il donne en citant encore William Guy Carr, sous-marinier de son métier et grand spécialiste des sociétés secrètes : |
Et le traducteur se désolidarise de l'auteur, je crois, en disant que c'est pas la peine d'invoquer un complot pour comprendre que les banquiers agissent selon leur propre intérêt. Juif ou pas. Avec un plan en 25 points ou pas.
Marsh Posté le 06-09-2014 à 15:39:29
Merome a écrit : |
Euh ...c'est l'avis de Mullins qui m'intéresse, pas celui du traducteur ...et Mullins fait bien référence à Carr, qui parle du complot de pépé Rotschild, qui va dominer le monde et aviner la jeunesse goy ! Et tout ça est prouvé par les illuminatis ...tout se tient !
Marsh Posté le 07-09-2014 à 07:59:37
« Grâce à ses juteuses spéculations, le Baron Nathan Mayer Rotschild régna sur Londres en tant que puissance financière suprême. Un jour, lors d'une réception qu'il donnait à son hôtel particulier, il s'était exclamé avec arrogance : « Je me fiche de savoir quelle marionnette est placée sur le trône d'Angleterre pour diriger l'Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. L'homme qui contrôle la masse monétaire de la Grande-Bretagne contrôle l'Empire Britannique et je contrôle la masse monétaire britannique ».(p.39)
Quel cynisme et quelle vilenie, que ce Mayer ...Il n'y a aucune source pour étayer cette phrase, mais comme disait l'autre, on s'en fout des sources !
Marsh Posté le 08-09-2014 à 05:00:58
Après une page 40 assez fastidieuse sur les alliances matrimoniales des Rotschild, qui leur permet même de faire du président Laval, leur marionnette, Mullins évoque le contrôle des médias par la "London Connection" (=la branche londonienne des Rotschild) qui, aux USA, prônent le socialisme et s'opposent à ceux qui critiquent le communisme ...
Pour ça que les ricains ne font pas confiance en leur média qui « préconisent unanimement des impôts plus élevés pour les travailleurs, des dépenses du gouvernement plus importantes, un Etat providence disposant de pouvoirs totalitaires, des relations étroites avec la Russie et la dénonciation fanatique de tous ceux qui s'opposent au Communisme. C'est le programme de la London Connection. Il fait étalage d'un racisme maniaque et il a comme devise la phrase célèbre de sa grande prêtresse, Susan Sontag « la race blanche est le cancer de la race humaine ».(p.41).
Des médias US qui prônent le socialisme et qui défendent les communistes ...que dire face à de telles inepties ! Le maccarthysme et la guerre froide, Mullins n'en a pas entendu parler !
Marsh Posté le 16-09-2014 à 18:34:50
« Bien que le plan Rotschild, depuis qu'il fut conçu en 1773, ne correspondit pas à une quelconque mouvement politique ou économique, on peut discerner des parties essentielles de ce plan dans toute révolution politique qui s'est produite depuis cette date. Larouche expose que les Tables Rondes ont soutenu le socialisme Fabien, en Angleterre tout en soutenant également le régime nazi, par l'intermédiaire d'un membre allemand de la Table Ronde, le Dr Schacht. Elles auraient également utilisé le Gouvernement nazi tout au long de la deuxième guerre mondiale, grâce à l'amiral Canaris, membre de la Table Ronde » (page 41)
Une référence à Larouche, obnubilé par le pouvoir réel et surtout occulte de la monarchie anglaise, et à la Table ronde ...une société secrète bien énigmatique, qui apparemment serait dirigée en sous-main par pépé Rotschild et ses rejetons qui auraient initié le socialisme fabien et le nazisme ...
Marsh Posté le 19-09-2014 à 11:32:18
En cette page 46, outre qu'on apprend que Hoover, le président des USA, était un agent des Rodschild, Mullins affirme aussi que la Grande-Bretagne, en sous-main, ravitaillait l'Allemagne, via la Belgique, pour qu'elle continue la guerre, alors que les allemands voulaient l'arrêter. Une patriote anglaise, qui tenait un petit hôpital en Belgique, Edith Cavell, écrivit un article dans le Nursing Mirror de Londres, le 15 avril 1915, qui déclarait qu'une grande quantité d'aliments de Belgique ravitaillait l'Allemagne. Les services secrets anglais, horrifiés que le pot aux roses fut découvert, demandèrent aux allemands d'arrêter la donzelle pour espionnage. Les allemands, à contre cœur, l'arrêtèrent et l'exécutèrent.
Critique: Dans la mesure où la Belgique était occupée par les allemands, et largement pillée, il est normal que des trains chargés de produits agricoles aillent ravitailler l'Allemagne. Et le fait que l'Allemagne voulait négocier une paix dès 1915, c'est un peu n'importe quoi ...aucune source, évidemment, comme d'ailleurs sur le fait que les anglais auraient demandé aux allemands d'exécuter Edith Carvell ...Ici on est dans du grand délire.
Marsh Posté le 19-09-2014 à 14:23:52
C'est un véritable festival. Vous nous sortez une énormité par chapitre.
Mais comment fait ce Mullins pour être pris au sérieux ? Son talent se situe peut-être dans la réponse à cette question.
Marsh Posté le 19-09-2014 à 15:56:40
MetalKing75 a écrit : C'est un véritable festival. Vous nous sortez une énormité par chapitre. |
Il est pris au sérieux par Etienne Chouard et par Alain Soral ...
Marsh Posté le 19-09-2014 à 17:06:19
« Sans le système de la Réserve Fédérale, aucune guerre mondiale n'aurait pu être déclarée ». (p.51)
Je ne vois pas trop le lien entre la Réserve Fédérale et le déclenchement des deux guerres mondiales …
Marsh Posté le 20-09-2014 à 10:37:09
« Dans son message de guerre de 1917, Wilson avait inclus un hommage incroyable aux communistes russes qui s'étaient activement occupés, dans ce malheureux pays, à massacrer la classe moyenne.[...] L'hymne de Wilson à un régime assoiffé de sang, qui a depuis lors massacré 66 millions de ses habitants de la façon la plus barbare, révèle ses véritables sympathies et ses véritables commanditaires : les banquiers qui avaient financé la purge sanglante en Russie. Lorsque la révolution communiste a semblé devenir incertaine, Wilson envoya en Russie son émissaire personnel, Elihu Root, avec 100 millions de $[...]. Les documents prouvant l'implication de Kuhn, Loeb Company dans l'instauration du communisme en Russie sont beaucoup trop nombreux pour être cités ici ». (p.52)
Critique : et il n'en cite aucun !! Pas de source ! Mais cette thèse du grand capital finançant la révolution russe joue, comme le fait Sutton, sur la confusion entre la révolution de février et celle d'octobre jusqu'à Brest-Litovsk. Jusqu'à la paix de Brest, les occidentaux ont continué à aider le gouvernement de Février (Lvov puis Kerenski) qui étaient pro-guerre. Avec l'arrivée des bolcheviks au pouvoir, en octobre 1917, Lénine, depuis les thèses d'Avril, était favorable à une paix immédiate, Trotsky était pour laisser pourrir la situation, Boukharine, pour transformer la guerre impérialiste en guerre révolutionnaire. La situation était donc assez floue, et les occidentaux ont continué à aider le pouvoir léniniste pour qu'il reste en guerre. La paix de Brest changea la donne et les occidentaux aidèrent le camp blanc qui était pro-guerre. Mais il restait encore des dettes de l'état tsariste envers les occidentaux qui furent, pour la plupart, non honorées, faute d'argent. Donc évidemment que Wall Street ne finança pas la révolution bolchevik ...mais plutôt les armées blanches de Koltchak et de Denikhine.
Marsh Posté le 26-09-2014 à 18:04:33
« L'organigramme de la J.Henry Schroder Bank Company embrassant la totalité du programme qui approvisionna l'Allemagne de 1915 à 1918 [le comité de secours belge] et dissuada l'Allemagne de rechercher la paix en 1916. Cette banque finança Hitler et rendit possible la seconde guerre mondiale. [...]Le patron de la banque d'Angleterre entre 1973 et 1983, Sir Gordon Richardson, gouverneur de la Banque d'Angleterre, contrôlée par Rotschild était le président de la J.Henry Schroder of New-York et de Schroder Banking Corporation à New-York, ainsi que de la banque Lloyd's de Londres et de Rolls Royce. ». (p.57)
La banque qui finança Hitler dont le patron avait été à la tête de la banque d'Angleterre, contrôlée par Rotschild ...Un lien internet, comme source, qui ne fonctionne pas ...Il faut donc croire Mullins sur parole ...
Marsh Posté le 30-08-2014 à 19:40:55
Qui est l'auteur ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eustace_Mullins
Eustace Mullins est un négationniste américain et admirateur d'Adolf. Il écrivit un article "Adolf Hitler, an appreciation", où il affirme que l'amérique à une dette envers Hitler. Un fan du Eustace a mis cet article en video avec une musique de chambre :
https://www.youtube.com/watch?v=xBVvNsKdOkE
D'ailleurs Mullins ne cache nullement la filiation de son projet, puisqu'il dédie son oeuvre à Ezra Pound, poète et militant fasciste qui partit se mettre au service de Mussolini, en 1939 :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ezra_Pound
D'ailleurs, page 6, Mullins commence son livre par :
"En 1949, alors que je rendais visite à Ezra Pound qui était prisonnier politique à l'Hôpital Sainte Elisabeth de Washington DC", écrivant que c'est Pound qui l'a décidé à se lancer dans des recherches sur la Réserve Fédérale.
En 1952, il écrivit "Les secrets de la réserve fédérale" où il dénonçait la toute puissance de la Réserve Fédérale américaine dont la création, en 1913, est la traduction d'un complot ourdi par des banquiers pour obliger l'état des USA à emprunter auprès de banques privées.
http://questionscritiques.free.fr/ [...] 291110.htm
Dernièrement, le livre de Mullins a refait surface avec une réédition, avec un Etienne Chouard qui en fit la promotion sur son site.
http://etienne.chouard.free.fr/Eur [...] americaine
Un livre que le célèbre noniste trouve passionnant !
Message édité par Tietie006 le 31-08-2014 à 18:27:22
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L'arrière-train sifflera trois fois.