écrivan en herbe? style stephen king parait il!

écrivan en herbe? style stephen king parait il! - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 27-10-2004 à 14:37:36    

bonjour a tous!!!!!
whouaaaaaaaaaa des admirateurs de richard backman alias stephen king!!!!!!!!
j'ai le privilège de les avoir tous! hihihihihihihi
je suis en train  aussi d'acheter tous les dvd tirés de ces romans!
 
je dois aussi vous dire qu'pares quelques essais, je m'y suis mis!
hé oui passée la peur du premier mot!
j'ai composé depuis 4 mois 5 chapitres.
le style? devinez!!!!!!! hihihhihihi
ces 5 chapitres font 18 pages format A4 et je sais pas encore jusqu'ou j'irais!
pourquoi car meme si j'ai dejà ecrit la fin, il reste l'entre deux et la fertilité de mon imaginationfait que je ne sais absolument pas combien de pages et de pages il me faudra encore pour arrivée a sa conclusion.
mon livre, je le mets en ligne a la fin de chaque chapitre sur mon site internet.
ma meilleure critique? au second chapitre un forumiste m'a dit que ca ressemblait a du stephen king sans savoir que j'en étais fan
ma moins bonne critique? les fautes d'orthographe! ben ouais difficile pour moi de faire aller mes doigts aussi vite que me viennent les idées.
bien sur pour le cas ou ......... j'ai pris les précautions d'usage pour éviter tout plagia.
alors si ca vous interresse dites le moi je le repasserais en ligne rien que pour vous rien que pour avoir votre sentiment en véritables amateurs de st king.
 
a le titre: soit les meurtres du coeur ou meurtres en coeur!

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Marsh Posté le 27-10-2004 à 14:37:36   

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Marsh Posté le 27-10-2004 à 14:42:54    

orthographe et ponctuation ne sont pas ton fort.
Les vocations d'écrivain se multiplient en ce moment sur HFR.

Reply

Marsh Posté le 27-10-2004 à 14:45:33    

jmpcpapcp a écrit :

bonjour a tous!!!!!
whouaaaaaaaaaa des admirateurs de richard backman alias stephen king!!!!!!!!
j'ai le privilège de les avoir tous! hihihihihihihi
je suis en train  aussi d'acheter tous les dvd tirés de ces romans!
 
je dois aussi vous dire qu'pares quelques essais, je m'y suis mis!
hé oui passée la peur du premier mot!
j'ai composé depuis 4 mois 5 chapitres.
le style? devinez!!!!!!! hihihhihihi
ces 5 chapitres font 18 pages format A4 et je sais pas encore jusqu'ou j'irais!
pourquoi car meme si j'ai dejà ecrit la fin, il reste l'entre deux et la fertilité de mon imaginationfait que je ne sais absolument pas combien de pages et de pages il me faudra encore pour arrivée a sa conclusion.
mon livre, je le mets en ligne a la fin de chaque chapitre sur mon site internet.
ma meilleure critique? au second chapitre un forumiste m'a dit que ca ressemblait a du stephen king sans savoir que j'en étais fan
ma moins bonne critique? les fautes d'orthographe! ben ouais difficile pour moi de faire aller mes doigts aussi vite que me viennent les idées.
bien sur pour le cas ou ......... j'ai pris les précautions d'usage pour éviter tout plagia.
alors si ca vous interresse dites le moi je le repasserais en ligne rien que pour vous rien que pour avoir votre sentiment en véritables amateurs de st king.
 
a le titre: soit les meurtres du coeur ou meurtres en coeur!


 
J'espère que tu exploites pas trop le "hihihhihihi" parce que ça le fait moyen dans ton post... alors dans ton livre :sarcastic:


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Dorénavant Mario_
Reply

Marsh Posté le 27-10-2004 à 14:54:34    

ben on peut pas dire que pour un premier message je sois bien acueilli bouhhhhhhhhhhhh

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Marsh Posté le 27-10-2004 à 14:55:29    

Bon bah mets-le, on verra bien ce que hfr en pense. On est plus difficile :)
En tout cas t'es ensthousiaste, c'est bien, peut-être un peu trop...  :lol:


Message édité par karnh le 27-10-2004 à 14:56:42

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http://lesjackisdu74.skyblog.com
Reply

Marsh Posté le 27-10-2004 à 14:56:45    

je vous le premier!

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Marsh Posté le 27-10-2004 à 14:58:01    

Le soleil écrasait de ses rayons la petite bourgade de Bourg-Fidèle dans la campagne ardennaise.
Leurs habitants avaient, tôt le matin, fermé leurs volets pour se prémunir de la chaleur. Nous étions au milieu de mois de septembre mais l’été avait du mal à quitter la France. La forêt ardennaise prenait ses couleurs d’automne où le vert côtoie le rouge signe de la fin d’une saison  particulièrement sèche et les feuilles commençaient à tomber.
Dans les sous-bois et au bord des chemins, on pouvait constater que les sangliers cherchaient déjà les glands sous les chênes.
En retrait du village, à l’orée du bois, à l’écart de la route menant à Rocroi, un homme, dans son bleu de travail, torse nu et transpirant à grosses gouttes, s’affairait.
Il vivait en reclus depuis son divorce. Il n’avait été ni un mari, ni un père modèle mais il avait fait ce qu’il avait pu. Etait ce trop peu ? Non la raison de son divorce était tout autre.
Depuis il avait tout perdu, tout depuis que l’on s’était moqué de lui, depuis qu’on lui ait laissé penser qu’une autre vie difficile mais bien meilleure existait ailleurs que chez lui.
Et on l’avait planté là, tout seul, sans aucune explication, terrifié par ce qu’on venait de lui annoncer.  
Il se sentait sale mais surtout humilié et cette humiliation le fit chavirer du côté sombre du miroir.
En peu de temps il perdit tout. Son travail laissait maintenant à désirer et son employeur le lui reprochait de plus en plus souvent. Ses longues absences répétées exaspéraient sa femme et quand il rentrait l’ambiance était tellement lourde qu’il s’enfermait dans le mutisme le plus complet.
Il ne voyait guère plus ses enfants, partant tôt le matin et revenant tard le soir. Dans un certain sens cela valait il mieux leur évitant d’assister aux scènes que sa femme lui faisait de plus en plus régulièrement.
Quand il partait tôt le matin, il roulait, sans but, trouvant un endroit tranquille et ne pensant plus à rien. Le cancer qui rongeait son esprit l’empêchait de réagir. Cette torpeur dans laquelle il se trouvait, l’envahissait de jour en jour.
Puis il y eut ce déclic, il allait mettre de l’ordre dans sa vie. Il allait maintenant tenir les comptes et beaucoup lui restaient débiteurs. L’argent qu’il avait amassé durant ces quelques mois de pur bonheur où il pensait que le paradis était ailleurs allait lui servir, même si son dessein le mènerait à l’enfer.
Il avait de quoi tenir plusieurs mois et la vente de ses biens seraient amplement suffisant pour son projet.
Dans les mois qui suivirent, il se sépara de son épouse, il rompit tout ses liens avec ses amis et il ne lui fallu pas longtemps pour perdre son emploi.
Dans ces balades journalières au gré des kilomètres qui défilent, il avait repéré cette petite maison. Elle n’avait rien de particulier mais dès qu’il la vît, il savait que c’était cette maison et aucune autre qu’il aurait, il se sentait attiré par elle, on aurait dit qu’elle l’appelait, une irrésistible force lui demandait d’entrer. Pour lui, la maison vivait et souhaitait sa venue, elle souhaitait partager la nouvelle vie, le nouveau chemin qu’il s’était tracé. En entrant, il sentie une atmosphère de quiétude comme si la maison allait, avait le pouvoir de le protéger. Tout en visitant, il sentit comme un parfum de rose flotter dans l’air. Il se sentait bien, et comme si la maison l’avait compris, la porte se referma doucement. Pourtant pas de fenêtres ouvertes, pas de courant d’air, pas de vent à l’extérieur. Il restait quelques meubles dans certaines pièces dont une vieille cuisine équipée en formica.  Le propriétaire, ne lui en demanda pas un lourd loyer. Elle possédait quatre petites pièces dont la salle de bains et d’une cave sur toute la superficie de l’habitation. Attenant à la maison une remise faisait office de garage et il n’aurait aucun mal à y mettre la voiture qu’ il venait d’acheter, ce Citroën express dont les vitres arrières ainsi que son haillon étaient obturés par plusieurs couches de peinture. Peu lui importaient les quelques tuiles manquantes de la remise, sa voiture serait très bien.  L’autre avantage était cette petite porte communiquant à la maison. Elle aurait un rôle essentiel dans ses projets.
Le transporteur lui avait livré comme convenue, les différents matériaux commandés deux jours plus tôt.
L’homme voulait à tout prix conserver son intimité et la construction de volets était impérative à son bien être.
Il avait acheté dans différents magasins de la région, les outils nécessaires pour la fabrication de ses volets.
Heureusement les fenêtres n’étaient pas très grandes et les volets seraient d’un seul tenant.
Après quelques heures de travail, l’homme alla se désaltérer dans la cuisine. Tout en buvant l’eau fraîche il alluma une cigarette.
Son cerveau était en ébullition, échafaudant ses plans à venir.
Délaissant son travail il s’installa dans le fauteuil allumant une autre cigarette. Le cendrier était déjà plein et de nombreuses cendres étaient  par terre.
Il ferma les yeux et, comme quand on allume la télévision, le film commença. Il fut pris de frissons tant certaines images dans sa tête lui paraissaient insupportables mais il continua néanmoins à être ce témoin impuissant de ce mauvais film.
 
La scène était toujours la même, il conduisait sa voiture et en passant dans une rue, il voit la voiture de société qu’on lui avait volé. Il se gare un peu plus loin et attend. Il fume cigarette sur cigarette, attendant de connaître l’identité du voleur. Alors que la nuit tombe la porte d’une maison s’ouvre pour laisser passer son ancien collègue. Mais dans son rêve son collègue est devenu dépanneur de télévision et il se dirige vers la voiture volée.
Il sort de la voiture et se dirige vers le dépanneur, l’homme a peur car il sait que maintenant son vol est découvert. Il arrive quand même à monter dans la voiture et se sauve.
Je le suis, ce voleur, il doit payer son vol. l’homme quitte la ville et tourne à droite en direction d’une casse de voiture. J’éteins les lumières de ma voiture afin de ne pas être repéré.
Le voleur entre dans la casse avec la voiture et je choisis de me garer.
Je continue le chemin à pieds. La grande grille de la casse est refermée mais je l’escalade et saute de l’autre côté.
Quelques minutes ou quelques heures plus tard, alors que le corps endormi dans cette vieille maison sue abondamment, parcouru de temps à autre par des frissons incontrôlés, je me retrouve au beau milieu d’un amoncellement de voitures. Mais ce n’est pas ce qui retient mon attention dans l’immédiat un petit bras dépasse d’une carcasse, mon champ de vision et mon esprit découvre alors l’horreur.
Je suis au centre d’un charnier. Des dizaines de corps d’enfants plus ou moins putréfiés sont entassés dans ces voitures. Des membres bougent imperceptiblement. L’horreur est à son comble en voyant des asticots et autres rampants se repaître de ces cadavres, des dizaines de rats grouillent, partageant le festin. Je hurle en fermant les yeux, mais je sens ces rats passer entre mes jambes et j’ouvre a nouveau les yeux.
Dans un coin, assis, sur un bidon, les yeux fous, Yoann me regarde en souriant.
C’est toi qui as tué tous ces enfants alors ?
Bienvenue dans mon paradis fut sa seule réponse.
L’homme se réveilla trempé et hurlant dans sa maison.
Il regarda atour de lui. La nuit était tombée et il se dépêcha d’allumer la pièce.
Déjà tout petit, il avait peur du noir, et après un cauchemar comme celui-là, il lui aurait été impossible de rester dans la pénombre.
Ses vêtements collaient sur sa peau. Il se déshabilla et prit une douche. Quand il se sentit propre et complètement lavé de la sueur de son cauchemar, il régla l’eau pour qu’elle coule froide.
Enfin, alors que le cauchemar s’estompait, il enfila un peignoir et sortit sa bouteille de whisky.
Il se servit plusieurs verres en croquant quelques chips. Bientôt l’alcool fit l’effet escompté, et il se sentit détendu. Il n’en arrêta pas pour autant de boire ce breuvage qui lui arrachait la gorge mais qui lui donnait un tel sentiment de sérénité. Il sentait tellement bien après quelques verres, sa rancœur contre le Monde entier était si forte, il se sentait invincible, plus malin que tous et ne tarderait maintenant plus à le prouver.
Il prit une feuille de papier et un crayon et coucha son amertume.
 
Quel est donc cet univers de faux semblants ou la vie n’est qu’un faux fuyant !
Pourquoi le mensonge prime t il avec la contre vérité ?
Désillusion ou illusion perdue !
La vie n’est elle faite que de contre vérité, de fausse vérité ? En un mot de mensonge ?
Je me sens de plus en plus en aparté avec la vie !
Dois je pour voir la réalité boire pour ne pas voir le mensonge ?
Non en fait c’est le contraire je bois, même involontairement pour voir la réalité !
Ceci revient au même !
Illusions perdues, vie ratée, la dureté de l’écriture n’est elle pas la réalité de la vie !
Ô combien j’aimerais être parmi ces gens qui ne sont plus !
Ô combien j aimerais prendre ma voiture et aller là ou la mort se trouve !
Quand ?
Quand oserais je ?  
Quand aurais-je le pouvoir de décider de mon avenir ?
Mais de quel avenir est ce que je parle ?
Je n’ai pas d’avenir !!
Mon avenir est comme le nuage qui va mourir en déversant ses larmes sur la terre !
Je ne puis plus continuer à mentir. L’épreuve est trop rude, trop de contrainte  
Fuir est ce un acte courageux ?
Faire face a l’échec est il courageux ?
Je n’ai pas la réponse !
Mais la réponse correspond elle a la réalité ?
Ma réalité ?
Devant cet ouragan qui bouleverse mes idées, je m’en trouve tout chamboulé !
Si j’avais ce qu’il fallait, je le ferais !
Qu’est ce que quelques minutes de souffrance après une vie d’errance ?
Je pensais m’être trouvé mais je n ai fait que me tromper !
Plus le temps passe et plus je sens l’arrivée proche
Qu’en ce moment de reproche puis je trouver la vie moche
Qu’elle me paraisse insipide, qu’enfin arrive le vide
Le vide, le néant, plus de faux semblants,  
Mon esprit serait il dément ?
Il n’y a rien devant
La mort n’est pas si terrible
Il suffit que je me suicide !  
L’homme regarda l’amoncellement de boites de médicaments. Il prit la première, l’ouvrit rageant contre la notice qui l’embêtait. Il força le carton qui se déchira. Les plaquettes tombèrent sur la table. Il les regarda un moment, puis il sortit pilule après pilule. Il prit une autre boite, puis une autre et encore une autre. Durant plus d’un quart d’heure, l’homme s’affaira à extirper ces petites boules de toutes les couleurs les amassant en tas comme un terril multicolore. A force les boites étaient tombées par terre ajoutant au désordre de la pièce.
Et s’il les avalait ? Une par une ou poignées après poignées le tout arrosé de whisky ? Il ne sur combien de temps il resta là, regardant ses médicaments ne sachant s’il franchirait le pas. Il sentait comme une force lui conjurer de le faire et il en prit un, puis deux, trois et but une gorgée de Whisky. A l’inverse, il sentait en lui une force d’aller plus loin de continuer à vivre pour mener à bien ce qu’il avait préparé depuis de si longs mois. Toutes ces petites enquêtes, filatures, photographies prises à l’insu des ces gens qu’il avait côtoyé. Il connaissait son avenir, il savait ce qu’il allait devoir faire. SE VENGER.
Il prit toutes les pilules et les jeta dans l’évier et fit couler le robinet. Il retourna sur sa chaise,
et s’endormit à même la table.
 
J’étais dans le train ne connaissant pas ma destination tout les cadres de la société étaient présents. Quelqu’un avait détourné de l’argent et un climat lourd de suspicion régnait à bord du wagon spécialement affrété.
Tout le monde se regardait, s’observait, s’épiait. Le train roulait à vive allure pendant que nous prenions une collation. Nous entrâmes à l’intérieur d’un tunnel et les lumières s’allumèrent automatiquement. Au moment ou nous entendîmes le train freiner brutalement, nous fûmes tous projetés par terre puis ce fût le néant.
Nous roulions dans le train mais il n’était plus question de savoir qui avait détourné de l’argent, notre principal souci était de ne pas être les victimes de cet accident qui devait nous coûter la vie. Il fallait absolument faire quelque chose.
L’un d’entre nous proposa que nous descendions du train juste avant d’entrer sous le tunnel et de récupérer ce train à sa sortie.
L’idée fut chaleureusement accueillie. Le train entra bientôt dans le tunnel et je tirais sur l’alarme. Le train freina puis stoppa. Après être descendu nous montâmes sur le talus et nous mirent à longer le tunnel.
Après une assez longue marche, on remarqua que le train était passé. Il nous attendait. Il nous fallait maintenant redescendre sur la voie ferrée. Un peu plus loin des câbles pendaient. Il fallait faire très attention car ils étaient électrifiés. Quatre d’entre-nous descendirent le long de ces câbles. Je descendis en même temps que le gérant de la société, son frère et un collègue.
Arrivé à mi-chemin, le câble qu’avait pris le frère du gérant cassa et il  tomba se tuant sur coup.
Nous ne pouvions pas accepter cette fatalité et comme une cassette que l’on met passe en arrière les quatre personnes descendues remontèrent. Je nous vis revenir en marche arrière, longer à reculons la voie ferrée, remonter dans le train qui partit en marche arrière.
Fort de notre savoir, nous refîmes le même trajet. Arrivés devant les câbles, je remontais celui qui devait se rompre. Neuf d’entre-nous descendirent sans encombre mais notre comptable en se penchant pour regarder tomba dans le vide.
Un fois de plus le film revint en arrière puis recommença à se dérouler vers ces câbles.
J’avais l’impression de jouer devant une Playstation, n’arrivant pas à passer ce palier.
Les quatre premiers qui descendirent furent le gérant, son frère, la comptable, et un collègue.
Quatre autres collègues descendirent et deux d’entre eux faillirent toucher le câble d’à côté se qui aurait signifié l’électrocution. Pour éviter pareille mésaventure au prochain groupe dont je faisais partie, on enleva un câble sur deux, déposant le mien près du bord.
Alors que nous descendions, j’entendis une personne me crier de faire attention. J’eus juste le temps de voir mon câble posé trop près du bord tomber et toucher le mien. Je fus électrocuté.
 
Alors que l’homme était en train de rêver, là, endormi sur la table, la lumière de la salle à manger, au fur et à mesure des évènements qui se déroulaient, scintillait de plus en plus.
Quand le câble toucha l’autre la lumière devint si forte que l’ampoule explosa sortant l’homme de son cauchemar. L’esprit encore embrumé par l’alcool, l’homme se dirigea vers son lit et s’y jeta sans prendre la peine de se déshabiller.
Il était dans un magasin. Au gré des allées, il se retrouva dans un cul de sac. Il rebroussa chemin mais une dame avec son caddy l’empêchait de sortir.
-Madame, si vous désirez entrer dans cette allée, il vous faut reculer pour me laisser en sortir. Vous voyez bien que c’est trop étroit.
La femme ne faisait rien pour bouger, puis au bout d’un moment, elle recula pour le laisser passer.
- De toute façon je n’aime pas les hommes en * (vert, verre)
Plus tard dans la nuit ou peut être juste avant le lever du soleil.
 
Il se réveillé vers 7 heures et après un douche revigorante, il prit son petit déjeuner rapidement.
Il remplaça l’ampoule cassée, sans trop se poser de question, ils mit ses délires couchés sur la feuille parmi ses autres délires et referma ce dossier. Il allait prendre le second, celui qu’il allait bientôt utiliser et sceller son destin mais après réflexion, il préféra le laisser
Toute la journée et les suivantes furent consacrées à assembler ses volets.
Fin septembre, les volets étaient posés et mis en peinture. Il avait aussi nettoyé la cave et l avait aménagé.
Il était maintenant prêt.
Il n’avait plus qu’à attendre. Attendre que les jours raccourcissent et que l’hiver arrive.
Les deux mois qui suivirent, il les passa à consulter ses dossiers. Il y en avait 7 au total. Il passa aussi beaucoup de temps sur Internet. Le 20 octobre il reçu la visite de 3 habitants du village. Il ne les laissa pas entrer dans la maison, sa maison. Il discuta un peu à l’extérieur puis ils repartirent.
La forêt n’était maintenant plus qu’une immense étendue de troncs et de branches dépourvus de toute feuille. Les premières gelées avaient faites leur apparition. L’homme allait pouvoir se réveiller.
 
*Le mot écrit vert ou verre reste a l’appréciation du lecteur.
 
 
 
 
FIN DU PREMIER CHAPITRE
 
 

Reply

Marsh Posté le 27-10-2004 à 15:11:04    

ba mal du tout !!!
 
ca ressemble en effet à du stephen king...avec même un petit accend de Begbedé.
 
continue !

Reply

Marsh Posté le 27-10-2004 à 15:17:09    

La maison depuis sortait de son hibernation. Elle avait senti l’homme s’approcher d’elle et humer ce doux parfum de révolte, de violence, dont elle était friande.
Jour après jour, elle puisait en lui l’énergie dont elle avait besoin pour reprendre ses forces.
Elle savait que l’homme possédait suffisamment de haine pour elle vivre à nouveau. C’est durant ses cauchemars, qu’elle puisait en lui. Elle se savait aidée pour recouvrer sa vitalité et devait absolument être présente pour aider son complice dans le futur. Au bout de trois jours, elle s’était essayée à bouger des objets et y était doucement parvenu tout en restant très discrète. Dès le premier jour elle avait réussit à refermer la porte lors de la visite de cet inconnu. Elle avait aussi réussi à l’amener à elle sans aucun problème. Son pouvoir grandissait de jour en jour, et durant les absences et les nuits de l’homme, la maison se dégourdissait bougeant des objets, ouvrant et refermant les portes. Depuis quelques temps elle arrivait même à puiser une énergie nouvelle qu’elle ne connaissait pas encore : l’électricité.
Durant le cauchemar du train, elle avait puisé tellement de puissance qu’un fait dont elle n’avait aucune connaissance se produisit. L’ampoule avait explosé. Fort heureusement, l’homme n’avait rien remarqué. Elle jouait d’ailleurs beaucoup avec lui, ouvrant les placards la nuit, le laissant les refermer le matin. Maintenant elle arrivait à lire dans ses pensées et se régalait d’y voir tant de méchanceté. Elle se gavait de cet homme qui perdait jour après jour, ses forces et son esprit. Il était de plus en plus reclus, ne sortant que rarement, il revenait rapidement et là elle lui offrait la quiétude pour mieux l’avoir en son pouvoir. Elle consultait ses dossiers en même temps que lui et quand il avait bu, cela devenait facile de le posséder.
Elle lui faisait écrire ce qu’elle voulait, le dirigeant comme elle l’entendait. Le passage ou son complice s’était révélé à l’homme, l’avait fortement ébranlé et depuis, à chaque nuit, il se barricadait. Cela faisait plus de six cents ans que la maison dormait. Bien sur de temps en temps elle ouvrait un œil, pensant se réveiller mais elle n’avait pas trouvé la force nécessaire chez les différents occupants au fil des siècles.
Elle se languissait de vivre à nouveau depuis cette nuit horrible où elle quitta l’enveloppe charnelle qui était sienne pour devenir ce qu’elle est maintenant.
Six siècles plutôt, elle était ce qu’appelle les hommes aujourd’hui : une faiseuse d’anges.
Nombre villageois venaient la voir en toute discrétion pour éliminer un enfant non désiré ou fruit d’un acte interdit. Combien de pères, de frères, coupables d’incestes, amenaient leur filles ou leur sœurs pour pratiquer l’intervention définitive. Parfois, cela se passait mal et surtout chez les plus jeunes filles, elles mourraient victimes d’hémorragies. Chacun de ses visiteurs connaissait les risques, mais la plupart d’entre eux les acceptaient contraints et forcés. Les corps étaient alors enterrés avec leur fœtus non loin de là. Parfois quand l’homme lui plaisait elle se payait sur sa personne. Plusieurs fois elle tomba enceinte mais à chaque fois elle n’allait pas au bout de sa grossesse comme si Dieu lui faisait payer les actes commis à cause du vice de tous ces hommes. Elle parvint quand même à mettre au monde  un fils d’un des amants.
Bien sur elle ne su pas qui était le père car dans cette période elle avait sollicité de nombreux hommes. Elle cacha sa grossesse aux yeux des villageois et accoucha seule. Elle avait une sœur qui habitait non loin de là et la mort dans l’âme, lui confia son enfant. Jamais plus elle ne le revit. Une nuit, elle fut réveillée par des cris. Elle se leva rapidement et regarda par la fenêtre. Des torches brûlaient et avançaient vers sa chaumière. Bientôt, elle vit que les femmes du village encerclaient sa maison scandant des mots assassins. Elle prit peur car on la traitait de sorcières et de tueuses. Quelques femmes défoncèrent la porte et n’ayant aucune issue de secours, les yeux déments, connaissant son funeste sort, elle se laissa capturer.
Les femmes érigèrent un mât ou elle fut attachée, puis on disposa tout autour d’elle des fagots de bois sec. Elles mirent le feu aux branchages. Quelques minutes plus tard, les flammes devinrent brasier, qui lui léchèrent les pieds. Elle hurla de douleur, et implora. Ses guenilles prirent feu et ses supplications devinrent rapidement des menaces. Elle parla dans une langue inconnue des humains alors que son corps et ses cheveux brûlaient. Sa voix s’était mue d’un son rauque. Ses blasphémassions se changèrent en rire dément. Ses derniers mots, comme dans un murmure mais compris de toutes furent :
- je reviendrais, je vous maudis !
Puis il n’y eu plus aucun son seul le crépitement du corps qui se consumait.
Personne ne se douta alors que l’âme interdite de tout repos éternel, se réfugia dans la maison.
 
L’homme passait de longues heures dans la maison, ne la quittant que durant de brefs moments. Il passait tout son temps sur son ordinateur, les yeux rivés à l’écran. Parfois, sans s’en apercevoir, il réalisait que la nuit était tombée et qu’il n’avait pas vu le temps passer. Il allait se coucher souvent sans manger. Par contre il s’imprégnait de plus en plus d’alcool.
Parfois le matin, il s’apercevait que des objets changeaient de places ou que les placards étaient ouverts. Une fois, un tiroir était complètement sorti de son logement répandant les couverts par terre. L’électricité aussi avait l’air de déconner. De temps en temps les lumières scintillaient beaucoup plus que la normale où alors elles ne dispensaient que peu de luminosité. Des ampoules explosaient aussi. Il avait passé une journée à contrôler le système électrique sans rien n’y trouver d’anormal. Cela devait sûrement provenir de la centrale nucléaire de Chooz.
Ces évènements ne l’avaient pas trop perturbé et il avait mis cela sur le dos de l’alcool.
Il avait remarqué aussi que chaque fois qu’il devait sortir, la porte avait du mal à s’ouvrir et il fut même par deux fois obligé de passer par une fenêtre. Par contre lors de son retour la porte s’ouvrait sans la moindre difficulté. Lors d’un retour où il avait dévalisé le magasin de victuailles, il voulu mettre sa viande au congélateur et en se retournant il vit la porte s’ouvrir.
Il resta immobile incapable de faire un geste. Reprenant ses esprits, il ferma la porte mais celle-ci s’ouvrit à nouveau. Il déposa sa viande à l’intérieur et n’eut pas le temps de refermer le congélateur que son couvercle se refermait.
Dans un même temps il entendit des petits pas dans le grenier. Son cœur battait la chamade car il avait toujours eu peur de ce genre de manifestations et l’Exorciste l’avait profondément marqué. Il usa de nouveau de sa bouteille de whisky en voulant allumer un cigarette il s’aperçu qu’elle était déjà allumée. Il l’écrasa immédiatement comme si en la conservant et en humant sa fumée il inhalerait tous les cancers de la Terre. Les effets de l’alcool eurent pour lui un effet apaisant. Il se munit d’une torche et décida de visiter le grenier. Il s’aida d’une échelle et souleva la trappe. Le froid le saisit et il frémit. Néanmoins il avança lentement  tout en inspectant les moindres recoins. Le grenier était quasiment vide et seules quelques malles s’y trouvaient encore. L’homme pas très rassuré, exhalait à chaque expiration une grande quantité de condensation. Il souleva les malles mais n’y trouva rien d’intéressant hormis une petite statuette sculptée dans le bois. Il l’a prit avec lui et au moment de redescendre il entendit à nouveau ce même bruit. Il retourna donc faire le tour du grenier mais n’y trouvant rien il redescendit. Alors qu’il refermait la trappe il lui sembla entendre un petit ricanement, il ne fit aucun bruit mais rien ne vint plus troubler le silence pesant de la maison. Alors qu’il descendait de l’échelle, un vacarme assourdissant venant de la cuisine le fit sursauter et il faillit bien rater les dernières marches. Il descendit voir ce qui se passait et ne pu que constater la cuisine sans dessus dessous. Il prit un couteau et pas à pas fouilla la maison recherchant l’intrus. Il ne vit personne. Dehors la nuit tombait déjà et il alluma toutes les pièces car il avait maintenant peur. Il n’osait réfléchir tant il craignait de connaître la vérité. Il remit tout en place et jeta ce qui était cassé. L’homme repris une rasade d’alcool et fuma plusieurs cigarettes les unes après les autres. Aucun phénomène ne vint le perturber plus qu’il ne le fût.
Il avait fermé les volets et barricada les portes vérifiant plusieurs fois qu’elles ne pourraient s’ouvrir. Les pas résonnèrent à nouveau dans le grenier, puis il entendit de petits ricanements. Il quitta le salon et s’enferma dans sa chambre bloquant la porte avec une chaise. Il se coucha et mit un peu la radio sur une station musicale. Il avait vraiment peur, et lui qui n’avait qu’une idée en tête : se venger était maintenant terrorisé par ces derniers évènements. Après de longues heures à se tourner se retourner dans son lit, il trouva enfin le sommeil.
Vers quatre heures du matin il fut réveillé par le claquement des volets. Il aurait pourtant juré qu’il les avait fermé. Non, il en était certain. Dehors, le vent soufflait en tempête et il pleuvait abondamment. Sa première idée fut de refermer les volets mais il était tenaillé par la peur. Il les laissa battre au gré du vent. Le vent mugissait dans la cheminée et la maison grinçait. Il se réfugia dans son fauteuil et attendit recroquevillé sur lui même.
Quand il se réveilla, le jour était levé. Le vent continuait à souffler en tempête et la pluie redoublait de violence. En ce jour du trente et un octobre, il devait se rendre au village afin de fêter comme tout le village la fête d’Halloween.  
Il se sentait fiévreux et de il avait de grandes cernes autour des yeux. Vers quatorze heures il prit sa voiture et se dirigea vers le village. La maison n’avait opposé aucune résistance à son départ. Il alla chez l’épicier et prit les cucurbitacées et bougies commandées la semaine précédente. Monsieur Joubert, qui le connaissait depuis quelques temps, le reconnu à peine tant il avait maigri et paraissait plus vieux. D’ailleurs à peine était il sorti du magasin que l’épicier alla voir sa femme pour lui faire part de son étonnement. Dans le village les langues allaient bon train. Tout le monde connaissait ses déboires et son désir de vivre en marge de la société. Il était montré du doigt car les Ardennais sont des gens chaleureux et ils ne comprenaient pas qu’un homme puisse s’isoler de la sorte. A peine avait il quitté le magasin qu’il ressentit un besoin urgent de rentrer chez lui. La maison l’appelait.
Il passa son après midi à creuser les citrouilles et à dessiner les yeux et la bouche. Sur le chemin dur retour il avait remarqué de nombreuses maisons déjà décorées. Quand il eut terminé, il les disposa devant ses fenêtres. Il avait pris depuis quelques jours l’habitude d’écouter la maison lui parler. Cela faisait aussi plusieurs jours qu’il avait pratiquement perdu la raison sans s’en rendre compte. La maison lui parlait d’une voix doucereuse et il lui répondait à haute voix. Parfois quand elle était en colère, quand elle sentait qu’il devait partir, il avait l’impression qu’elle enserrait son crâne et qu’il allait exploser. Lui essayait alors de la convaincre du bien fondé de son absence. Parfois il réussissait, mais par moment la maison montrait sa puissance en déplaçant des meubles devant les portes ou ouvrant et claquant violemment  les portes des placards dans un bruit assourdissant. Puis elle arrêtait et le laisser partir.
 
 
De toute façon il ne partait jamais longtemps et si son absence durait, la maison le rappelait.
La nuit commençait à tomber. La tempête redoublait de violence. Les arbres se courbaient dangereusement laissant à penser qu’ils allaient rompre à chaque instant. Il tombait des cordes et les rivières étaient gonflées, menaçant  de sortir de leur lit. Il savait qu’aucun enfant ne viendrait ce soir, la maison ne l’aurait sûrement pas permis mais il avait tout de même prévu quelques bonbons qu’il avait préparé dans une corbeille. Il repensa avec nostalgie au temps pas si lointain où ses enfants se déguisaient en sorcières et en monstres frappant chez les gens en criant :
-des bonbons où je te jette un sort !
Vers vingt heures, il alluma les bougies et éteignit toutes les lumières. Il prit un livre et se plongea dedans.  
La maison avait accumulé beaucoup de force ces derniers jours, elle était maintenant en mesure de montrer qui elle était en réalité. Elle savait l’homme terrorisé mais aussi en pleine dépendance de son pouvoir. Les éléments naturels se déchaînaient autour d’elle comme pour mieux essayer de contrecarrer ses noirs desseins.
Imperceptiblement au début les flammes des bougies se mirent à vaciller, comme si le vent avait pénétré dans la maison, donnant aux ombres l’impression qu’elles se mouvaient.
L’homme dont on ne savait s’il lisait ou s’il attendait on ne sait quoi, ne remarqua pas non plus que les flammes prenaient de l’ampleur.
Vers vingt trois heures trente, l’homme revint à sa dure réalité. Il lui sembla entendre du bruit à l’extérieur. Il tendit l’oreille et à force d’écouter, finit par entendre comme un chant. Etait-ce à nouveau la maison qui se jouait de lui ? Non, cette fois il en était certain, il se passait quelque chose dehors. Au moment où il se leva, comme pour mieux montrer sa présence, les flammes jaillirent des citrouilles comme des geysers sortant du ventre de la Terre. Il n’y prêta aucune attention. Au dehors, la tempête faisait rage et la nuit la rendait encore plus violente. Au loin il lui sembla voir des torches brûler. Il attendit et, en effet, s’aperçut qu’elles s’approchaient. La procession marchait lentement, et l’homme pensa à un mot : OREMUS.
Cette fois il vit plus clairement les ombres prendre forme. Une nouvelle fois le mot OREMUS lui traversa l’esprit. Pourquoi devait il prier ? Était ce la maison qui le voulait ? Comme pour lui répondre les flammes jaillirent violemment des citrouilles comme pour le dissuader.
Les gens à l’extérieur, étaient toutes drapées de toge en bure et leur visage était caché par leur capuche. Plusieurs d’entre eux, tenaient dans leur main de très vieux outils, comme s’ils sortaient tout droit d’un antiquaire. D’autres portaient des fagots. Ils marchaient lentement tête baissée comme s’ils priaient. L’homme ne pouvait détourner son regard de pareil spectacle comme hypnotisé. Il lui sembla que la  foule ralentissait, puis elle s’arrêta devant sa maison sans jamais regarder vers lui. Ceux qui possédaient les fagots, les disposèrent  comme un carré presque parfait. Tous se mirent autour du monticule de bois. La maison réagissait de plus en plus, comme si elle sentait qu’un événement exceptionnel allait se produire. L’homme ne vit personne mettre le feu  au tas de bois et pourtant il s’alluma rapidement malgré les vents tempétueux et la pluie diluvienne. Un grondement sourd montait dans la nuit  puis il lui sembla entendre le groupe prononcer des incantations qui ne pouvaient qu’être diabolique.
La porte d’entrée s’ouvrit dans un grand bruit qui le fit sursauter. Il prit à cette instant conscience du vacarme qui régnait dans la maison.
Trois personnes s’écartèrent du cercle et se dirigèrent vers la porte grande ouverte. L’homme ne voyait toujours pas leur visage mais bientôt il saurait.
 
A l’instant même où ils mirent le premier pas dans la maison, toutes les manifestations cessèrent. Les bougies allumées reprirent  leur incandescence normale. L’homme se tourna vers les ombres qui semblaient encore plus effrayantes. Il chercha à voir leur visage mais ne vit que le néant. Il plongea son regard à l’endroit où aurait se trouver un visage mais ne vit rien. Il hurla. Il ressentit la douleur et la haine à l’état pur et son esprit vacilla définitivement.
La maison prit possession du corps abandonné. L’homme se dirigea accompagné des trois entités dans la buanderie il trouva ce qu’elle cherchait et fit ce qu’elle voulait.
Toutes les lumières illuminèrent la maison d’une blancheur mortelle. L’homme monta sur la chaise et passa sa tête  dans le lien et la maison resserra la corde. Toutes les ampoules de la maison explosèrent et la maison poussa la chaise. Le corps tomba dans le vide et fut parcouru de soubresauts, les fantômes disparurent comme par enchantement.
La maison venait de fêter le six cent soixante neuvième anniversaire de sa mort.
 
 
 
 
 
 

Reply

Marsh Posté le 27-10-2004 à 15:30:42    

Bon, j'ai lu. Dans l'ensemble c'est pas trop mal.
 
L'histoire a l'air bien, le personnage énigmatique.
 
Mais je trouve le style trop confu, trop lourd et la lecture devient un peu difficile à le fin. Tu devrais peut-être revoir un peu ça.
 
Voilà et c'est le chapitre 2 l'autre extrait ?


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
Reply

Marsh Posté le 27-10-2004 à 15:30:42   

Reply

Marsh Posté le 27-10-2004 à 15:32:28    

ok pour le trois!

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Marsh Posté le 27-10-2004 à 15:33:14    

bon ben vla le reste lol!!
L'âme quitta le corps de Gertrude au moment ou celle-ci mourut. Épouvantée, se demandant ce qui allait se passer elle tournoya autour du corps en flamme et vit la haine des habitantes qui tournoyaient autour du bûcher.
L’âme vit des choses auxquelles sa vie à l'intérieur du corps charnel dont elle était la pensionnaire, n'aurait imaginée.
Elle s'aperçut que tout vivait autour d'elle et elle comprit à ce moment beaucoup de choses. De fines gouttes d'eau tombaient sur la foret. Des gouttes d'eaux qui feraient des ruisseaux. Ceux ci grossiraient et trouveraient la mer mais allait elle trouver la lumière?  
Au loin, une clarté l'attira plus et elle s'approchait, et plus elle se sentait heureuse et en paix. Mais la clarté se mue, et elle est eut des visions cauchemardesques de bébés et de femmes. Plus elle avança, et plus l'âme se mit à souffrir. L'âme des bébés et des femmes qui étaient mortes durant les interventions de Gertrude, venait se venger. Elle ressentit tellement de douleurs qu'elle hésitait à avancer dans le couloir de la quiétude.
Mais une infime partie d'elle même la poussait a aller plus loin. L’âme souffrait de plus en plus et son calvaire la ralentissait beaucoup. Ses tortionnaires s'en donnaient a coeur pour lui faire découvrir ce qui allait lui advenir. Au bout d'un long moment alors que l'âme se sentait perdue a jamais et croyant que le chemin pour elle s'arrêtait la, une infime partie d'elle même se sépara.
Elle vit ses bourreaux reculer quelque peu et laisser la pureté avancer. L’âme la suivit des yeux puis elle fut refoulée violemment du tunnel de clarté pour retomber dans le néant. Sa seule satisfaction fut de reconnaître quelques êtres chers qu'elle avait aimés et en particulier les parents de Gertrude.
Elle revint près du corps qui fut sien et vit un autre tunnel. Celui ci n'avait rien d'engageant mais elle avança tout de même.
Si tel était son destin elle devait l assumer jusqu'au bout.
A l'entrée du tunnel, des vents violents la projetèrent à l'intérieur. Des entités horribles l'accueillirent. Elle souffrit le martyr mais elle ne pouvait bouger, emprisonnée. Son calvaire dura longtemps, très longtemps car dans l'enfer où elle se trouvait le temps n'avait pas d'horloge. En même temps que l'âme s'affaiblissait, elle s imprégnait des horreurs et des souffrances qu'elle subissait.
Quand elle fut complètement résignée, acceptant tout les supplices inimaginables, un répit arriva en même temps que l'ignominie à l'état pur. La monstruosité arriva lentement tant elle représentait la violence, la haine et l'horreur a elle seule.
L’ignominie lui parla longuement, l'imprégnant de toutes les atrocités possibles. Elle ne pu lui répondre car on ne lui autorisa pas. L’ignominie se détourna d'elle et s'en retourna aussi lentement qu'elle vint.
Peu de temps après elle fut chassée.
L âme fut à nouveau projeté mais cette fois dans le monde des vivants. Elle se retrouva donc dans le bois ou son corps charnel avait périt. Beaucoup de choses avaient changé depuis qu’elle n’était pas revenue. Quand elle vit la maison elle voulut s'y projeter mais, méfiante, elle en fit d'abord le tour. La première chose qu'elle remarqua, fut que la conception du toit avait changée. Celui-ci était beaucoup moins pentu qu'auparavant et le chaume avait été remplacé par des carrés durs et rouges. Regardant mieux, elle s'aperçut aussi que ce qui fut la boue et la paille retenant les pierres, avait aussi été remplacé par un mélange beaucoup plus solide. Une longue corde était aussi accrochée a la maison et avait l'air de s'en aller au loin retenue par endroit par de arbres dépourvus de branches et de feuilles. Le fenêtres avaient elles aussi changées. L’âme, désorientée, pénétra par la cheminée. De nombreuses transformations avaient été effectuées. Si la maison n'avait pas augmentée de volume, il existait maintenant un plafond qui empêchait de voir le toit. Elle pensa que cela devait retenir l'eau quand les pluies étaient trop fortes ou que les neiges abondantes effondraient des parties de la toiture d'antan. Le sol n'était plus en terre battue comme autrefois avec de la paille mais un genre de carrés rouges alignés comme sur le toit. Les murs n'étaient plus en torchis, mais plus solides et d'un blanc qui était devenu sale. Il y avait beaucoup plus de mobilier qu'avant
Des espèces de bougies ornaient le plafond mais si l'âme avait perdue sa sensibilité, elle n'en avait pas pour autant oublié les odeurs. Des odeurs qui pour elle était pour la plupart étrangères. Elle ne sentait pas cette odeur fétide de crasse ou de bougie éteintes. Elle ne sentait plus non plus les senteurs de décoctions que Gertrude faisait chaque matin. Le plafond contrairement au chaume d'antan ne sentait pas le moisi. Elle vit un escalier qu'elle gravit. L’âme virevolta comme une mouche et arriva sur le palier. Celui ci était recouvert de plancher. Les portes étant fermées, elle s'insinua sous la porte sans difficulté découvrant ses nouvelles facultés. Dans la première pièce, elle découvrit une couchette ou les peaux de vaches étaient remplacées par de la laine et un tissu qu'elle devinait doux. La aussi le plafond était blanc et des bougies sans odeur y étaient installées en son milieu. Après être repassé sous la porte puis ayant traversé le petit palier elle s'infiltra dans une petite pièce dépourvue de lucarne. Sur un coté trônait un lit très creux et court. Des étoffes étaient posées sur le coté. Il n'y avait par contre pas de laine et dans le fond de ce lit un trou y béait. L’âme s'y infiltra et découvrit un univers étroit et rond. Elle poursuivit son chemin un moment mais n'en trouvant pas de sortie, rebroussa chemin. Quand elle fut ressortie, elle descendit et sortit de la maison. Elle ne trouva plus le corps charnel qui fut le sien ni aucune trace de bûcher. non loin de là, l'âme trouva une toute petite pièce en bois avec ne porte unique et un emblème en forme de coeur troué et centré en haut de la porte. L’âme s'infiltra par ce trou et découvrit un siège percé. Elle huma l'air et sentit des odeurs fécales. Elle en ressortit, et entra de nouveau dans la maison vide. Après s'être accoutumé à son nouvel environnement, elle attendit. Le soir arriva en même temps que ses occupants. Pour la première fois depuis longtemps, elle était en présence d’humain. Elle se cacha et les observa. Le couple qui s’installait dans le salon en buvant un alcool dégageait le bonheur. En allumant le feu, l’âme eut peur d’être découverte mais l’homme ne l’aperçut pas.
Elle risqua une sortie prudente mais aucun des deux humains ne la vît. Ainsi donc elle était invisible. Elle sortit de nouveau et la charrette qui avait fait tant de bruit en arrivant. Elle pénétra à l’intérieur et découvrit plein de choses nouvelles pour elle.
Au fil du temps elle apprit que cette charrette s’appelait automobile. Les années passaient et le couple vieillissait dans le bonheur. Ils eurent deux enfants et les humains avaient construit ce qu’ils appelaient un chambre ou les deux enfants dormaient. Puis les deux humains moururent. Quand les âmes quittèrent le corps charnel, elle alla vers eux mais les elles s’enfuirent vers la clarté qui les accueillit.
Les enfants avaient quitté la maison déjà depuis quelques années et quand ils revinrent ils enlevèrent tout le mobilier.
L’âme s’était aperçue qu’elle s’affaiblissait tout au long de ces années où l’amour emplissait chaque jour la maison.
D’autres habitants étaient venus plus où moins longtemps mais aucun d’entre eux ne su lui donner ce dont elle avait besoin.
Alors qu’elle pensait mourir, elle le sentit arriver. Il dégageait tellement de violence en lui que ce fut pour elle comme un électrochoc. Dans les premiers jours qui suivirent elle pu de nouveau se mouvoir dans la maison et accompagner sa source d’énergie dans la maison. Quand il refit l’électricité dans la maison, elle constata que les fils étaient un excellent conducteur et ses forces croissaient plus vite grâce à eux.
Elle s’amusa beaucoup avec lui, en ouvrant et fermant des portes ou des placards.
Elle arrivait même maintenant à faire exploser des ampoules. L’âme se nourrissait abondamment de la violence encore contenue dans cet homme. Par moment alors que l’homme dormait, elle entrait dans son esprit découvrant la raison de cette violence. Dans un ces rêves, elle entra en communication avec un autre homme.
L’instant fut très bref mais elle su et se mit à espérer.
Pendant les mois qui suivirent, elle prenait de plus en plus possession de son esprit et quand l’homme s’éloignait trop longtemps de la maison, elle le rappelait. La nuit de l’anniversaire de la mort de Gertrude, l’âme décidé d’en finir avec cet homme qui était devenu complètement dépendant d’elle.
Par sa puissance elle créa la procession qui coûta la vie à Gertrude. Elle en fit rentrer une partie et l’homme, terrorisé, devenu fou plongea dans le regard du néant. L’âme avait recréé ce qu’elle avait vécu durant son calvaire.
Quand il perdit pour toujours le peu de raison qu’il avait encore, elle lui fit prendre une corde et l’obligea à se pendre.  A ce même instant, hurlant sa puissance, elle fit exploser toutes les lumières de la maison.
L’âme n’était plus seule et bientôt sa vengeance allait venir.
 
 
Fin du troisième chapitre
 
 
 
Gontran Laroche, un bel énergumène celui-là ! Les Bourg-fidélois le surnommait La gentiane à cause de son penchant très prononcé pour cette boisson. Ce pauvre homme d’une trentaine d’années était le simplet du village. Né de mariages consanguins, La Gentiane n’était pas allé très loin dans les études. En fait, il n’avait jamais dépassé le CM2 et malgré toute l’aide de sa maîtresse, Gontran y avait passé quelques années scolaires. Les enfants bien sûr comme tous les enfants se moquaient de lui et lui lançaient parfois des pierres en criant :
- Hé fait gaffe Laroche vla les pierres sur ta gonelle !
La gentiane faisait semblant d’en recevoir une sur le visage et se mettait à courir pour les effrayer en rugissant.
La gentiane n’avait que très peu d’aide pour subvenir à ses besoins et avait tout naturellement investi un ancien blockhaus et l’avait aménagé à son goût.
Au centre du blockhaus trônait l’ancien poêle de l’école que le maire lui avait donné.
D’ailleurs les habitants avaient tous donné de vieux meubles pour l’aider à son installation et  aussi de vieux vêtements.
Le petit pécule qu’il recevait était gardé par le maire et quand la gentiane avait besoin de « thunes » comme il disait, le maire lui en donnait un peu le mettant à chaque fois en garde de ne pas le dépenser trop vite.
Parfois les agriculteurs lui demandaient de venir travailler un peu quand ils avaient besoin et dans ces cas là c’était la « bombance » comme il disait aussi car il avait de vrais repas copieux. Les agriculteurs lui donnaient aussi un peu d’argent et du bois pour l’hiver.
Le blockhaus se trouvait près du village sur la route de Revin à l’opposé de la maison.
La gentiane faisait souvent rires les villageois du plus petit au plus ancien.
Quand il avait un peu bu il racontait que des jolies filles venaient dans sa maison et qu’elles lui faisaient plein de choses. Les gens riaient et lui demandaient ce qu’elles lui faisaient et la gentiane expliquait.
L’alcool aidant la gentiane se retrouvait ensuite très excité et montrait le renflement de son pantalon et disait :
- ça, ça, elles aiment, elles aiment, elles font comme pour une glace et après holalalalalalala !
La gentiane riait à gorge déployée en disant qu’il ne pouvait pas le dire que c’était personnel.
Bien sur, les habitants n’en croyaient pas un mot à juste titre mais se demandaient comment il pouvait savoir ces choses la.
Ce que les habitants ne savaient pas, c’est qu’il allait le soir lorgner dans les maisons. Il connaissait d’ailleurs les maisons ou il pouvait se rendre souvent. Surtout l’une d’entre elles, celle-là, holala, il aimait aller regarder le soir ou la nuit quand les enfants étaient couchés. Les choses se passaient souvent dans le salon et quelquefois il n’y avait pas qu’un homme et une femme. Souvent le samedi un autre homme venait et là il apprenait beaucoup de choses. C’est comme çà qu’il pouvait raconter ses joutes qui n’existaient que dans sa tête. Il ne s’était jamais fait surprendre et pourtant à chaque fois des traces blanches s’étalaient sur l’herbe ou sur les fleurs. Des fois il était tellement excité qu’il avait envie d’ouvrir la porte et se joindre à eux. Mais il avait trop peur et il se contentait donc de sa main. Mais un jour viendra…………….
Ce que redoutait le plus la gentiane, c’était la douche. Il en avait horreur et plusieurs gaillards du village devaient le coincer, le déshabiller avant de le mettre nu sous l’eau.
Dès que Gontran était sous l’eau, il ne disait plus rien mais regardait méchamment ses bourreaux qui l’obligeaient à se laver.
 
Une fois propre, il avait le droit de mettre des vêtements propres qu’on lui donnait.
En hiver Gontran était plus choyé qu à l’habitude. Les habitants venaient le voir, afin de vérifier si tout allait bien. Ils en profitaient  pour lui amener de la soupe bien chaude et quelques bouts de viande. Quand il faisait trop froid, des fermiers l’emmenait pour qu’il dorme dans l’étable avec les animaux. Gontran aimait les animaux et quand il était près d’eux, ils leur parlaient et les animaux écoutaient.
C’est aussi ce qu’il racontait au café.  
La gentiane aimait à se balader dans les forêts et parfois en revenant, il passait tout près de la maison. Il ne l’aimait pas, il sentait des mauvaises choses et à chaque fois, il accélérait le pas quand il se trouvait trop proche d’elle.
Depuis quelques temps, La gentiane n’était plus lui-même. Il faisait des cauchemars avec des trains, des cordes, des enfants morts et des monstres.
Cela avait commencé quand l’homme avait loué la maison. Dans la journée il errait dans le village et quand les habitants lui demandaient s’il était malade, ce qui n’allait pas, il s’enfuyait.
Toute la population avait remarqué ce changement chez la Gentiane et ils commençaient à s’inquiéter. Certains avaient même envisagé qu’il voit un médecin.
D’autres disaient en chuchotant que la gentiane avait le mal. Que dans sa tête ça empirait et qu’il faudrait un jour l’envoyer dans un hôpital.
Plus les jours passaient et plus Gontran se faisait rare au village. Il restait dans son blockhaus, se balançant d’avant en arrière. Tous ses cauchemars l’effrayaient. Il ne savait pas pourquoi. Une fois il voulut aller là ou il voyait les choses qui l’excitaient mais la maison un peu plus loin lui fit plus peur que d’habitude. Les lampes allumaient fort et moins fort. Il se sauva et rentra dans sa maison, recroquevillé dans son lit. Seul le poêle donnait un peu de clarté dans sa pièce car nous étions à la fin du mois d’octobre.
Durant la semaine La gentiane se rapprocha des habitants et exprima sa peur en racontant ses cauchemars. Il prévint d’un malheur qui allait arriver mais quand on lui demandait de quel malheur, il voulait parler, mais se mettait à pleurer. Les habitants, de plus en plus inquiets, décidèrent d’aller voir ce qui se passait par là. Quand ils arrivèrent, ils eurent l’impression que l’homme les attendait, et il sortit. Bien qu’ils aient voulu voir à l’intérieur de la maison, l’homme ne les fit pas entrer. Ils discutèrent un moment puis repartirent. Sur le chemin du retour ils commentèrent cette visite mais restaient circonspects. Rien ne laissait présager ce que la Gentiane prédisait.
Le médecin de campagne passa mais ne constata rien d’alarmant. Il fit tout de même une ordonnance, avec quelques tranquillisants. Ce médicament serait donné par le cafetier puisque La gentiane y passait chaque soir.
- bon, tu as pris ton cachet alors maintenant tu rentres tout de suite où alors tu vas t’endormir dans le bois et tu sais qu’il fait froid maintenant.
-vi vi je rentre tout de suite à la maison pour ne  pas dormir dans le bois.
Gontran avait bien trop peur de s’endormir dans le bois et chaque soir, après avoir mangé son « bonbon », filait se coucher. La nuit où tout commença, La Gentiane, se réveilla et hurla. Il hurla toute la nuit. Son petit chez soi fut complètement saccagé afin d’obstruer porte et fenêtres. Il se recroquevilla près de l’armoire et vit des flammes, des gens dansant autour, il vit aussi à l’intérieur de la maison ce qu’il s’y passa. Il se balançait de plus en plus vite voyant les images insoutenables de la maisonnée. Les larmes coulaient à flot et quand il vit l’homme se balancer au bout de la corde il  eut une syncope.
 
 
 
 
FIN DU 4ème CHAPITRE
 
 
Fraîchement promu adjudant, Ludovic Le gaël, maréchal des logis a Brest, était fier car il était l’un des plus jeune adjudant de gendarmerie. Ce ne fut pas sans mal mais parvint tout de même à contourner les embûches du concours e après quelques années d’études assidues en plus de son travail, il avait réussit a obtenir ce grade.
Il ne fut pas dans les meilleurs qui purent choisir leur affectation et Ludovic fut muté à Rocroi dans les Ardennes. Il remplaçait le vieil adjudant chef Champio qui avait fait valoir à sa retraite après de nombreuses années de service. Avant de prendre ses fonctions est faire connaissance avec ses hommes, Ludovic alla à Charleville Mézières et fut reçu par le lieutenant  colonel Dumoulin.
Après avoir salué son supérieur,  le lieutenant colonel Dumoulin le fit asseoir et après avoir consulté le dossier de Ludovic, lui fit remarquer que la brigade dont il allait avoir la charge était depuis quelque temps un peu trop laxiste.
 
-Votre mission adjudant, sera de motiver vos hommes. Leur ancien commandant, était proche de la retraite et je n’ai pas voulu m’en mêler. Cette fois vous êtes jeune, ambitieux, sûrement, et vous devrez remettre les pendules à l’heure. Vos hommes manquent d’entraînement, faites leur faire des stages, faites les bouger. Je veux que dans quelques mois la brigade de Rocroi devienne un endroit craint des automobilistes. Depuis quelques temps d’ailleurs quelques plaintes se sont accumulées sans résultat. C’est a vous de jouer ! Rompez !
 
Ludovic fut accompagné du capitaine Gourvil jusqu’à sa nouvelle brigade.
5 hommes et 1 femme attendaient dans le hall de la gendarmerie. En rang, bien alignés, ils se mirent au garde à vous à l’entrée des deux gradés. Le capitaine Gourvil présenta chacun des hommes à Ludovic puis fit le contraire. Quand la prise de commandement fut achevée, Ludovic fit un bref discours général sur la prochaine nouvelle méthode de travail qu’il allait imposer et que des demain il recevrait ses hommes un par un. Il demanda à ce qu’on lui transmette les dossiers en cours le plus rapidement possible. Il fit rompre les rangs et raccompagna le capitaine Gourvil à sa voiture.
Quand celui-ci fut parti, Ludovic inspira profondément en regardant la place de Rocroi.
Cette place il l’a connaissait comme Rocroi et ses environs. Grâce à Internet il avait pu se documenter sur toute la région. Cette vieille ville construite sur un plateau ouvert à tous vents avait pris naissance au second siècle avec la construction d’une petite ferme gallo-romaine près du ruisseau d’Hamsy. C’est en 1198 que Nicolas IV choisit ce plateau marécageux et balayé par les vents pour y édifier une petite chapelle qui s’appellera par la suite ST Nicolas. Puis les premières habitations furent construites. Quelques temps après, une maison forte qui deviendra un petit fort, naquit.  Le village est alors peuplé de serfs et de prisonniers de guerre ou leur furent donné maisons et terres. C’est Henry II qui fera fortifier Rocroi et en souvenir de la 7ème croisade, entrelacera les croissant pour donner en cette place en forme d’étoile.
Puis devant les envahisseurs toujours plus nombreux, une première ceinture est alors érigée, protégée par de larges fossés. Mais avec la naissance de l’artillerie lourde, les châteaux forts sont de plus en plus vulnérables et un système judicieux bastionné voit le jour. Au milieu de ces fortifications, s’installe un espace d’habitations. Ce système, venu d’ingénieurs italiens est unique en France et a permis aux soldats de mieux se déplacer mais les maisons étranglées et enchevêtrées eurent raison de cette technologie. Il entra dans son bureau et lu les rapports des enquêtes en cours. En fait rien de bien spécial. Seuls quelques larcins et procès et quelques dossiers de plaintes entre voisins.
Il reçut en suite chacun de ses hommes afin d’exposer à tout à chacun comment il pensait diriger sa brigade. Il demanda aussi à chacun d’entre eux de s’investir au maximum dans cette tâche. La brigade de Rocroi devait avoir des résultats et elle en aurait.
L’homme avait fait sa valise. Sa petite amie avec qui il vivait depuis trois ans s’était sauvée durant son travail. Cette garce avait emportée la carte bleue et il était en furie. Il comptait bien la retrouver et lui montrer de quelle façon il l’aimait. Comment avait elle pu lui faire çà, à lui. Ses corrections régulières n’avaient donc pas été suffisantes.
Il avait fallu tout lui apprendre. Une fois, elle lui avait servie une soupe tellement chaude qu’il s’était brûlé. Il lui avait envoyé l’assiette à la figure. Ce fut l’une des seule fois où il l’avait frappé au visage. Habituellement les coups qu’il portait étaient essentiellement au ventre, aux fesses, dans le dos et les reins. Il s’était reproché les coups au visage car cela laissait bien sur des traces et il ne fallait pas attiré trop l’attention sur lui. La première fois il l’avait vraiment tabassée, elle avait du se rendre à l’hôpital. Il lui avait bien précisé de dire qu’elle était tombée des escaliers. Morte de peur, elle lui avait obéit. A chaque fois elle pensait que ce serait la dernière il était tellement gentil, après. Mais les coups tombaient toujours, un faux pli sur le lit, une faute de ton entre les draps et le dessus de lit. Tout cela était normal, il fallait qu’elle apprenne. La seconde fois il du changer d’hôpital, toujours pour ne pas éveiller les soupçons. Quand il était rentré le soir après son service, et après qu’elle lui eût servi son apéritif elle lui avait avoué qu’elle était enceinte.
Promptement il s’était levé et les coups de poing et de pied dans le ventre avaient plu. Recroquevillée, protégeant le petit être dans son ventre, elle attendait que la colère de son ami passe. Mais après quelques minutes elle sentit un liquide chaud dans son slip. Elle était en position de fœtus derrière le fauteuil du salon pleurant doucement et priant que ce ne soit que de l’urine. Son ami, enfin calmé était dans la cuisine et se préparait un sandwich. Elle porta une main entre ses jambes n’osant penser à la plus horrible des choses, elle ouvrit les yeux et vit du sang. Elle implora le Seigneur, pour que le bébé n’ait rien, elle implora que cela ne soit que la suite logique des coups qu’elle prenait régulièrement, mais au fond d’elle-même, elle savait. Son ami voyant le sang sur les doigts de cette salope prit le téléphone et téléphona dans un autre hôpital. Elle l’avait entendu confirmer qu’il ne devait pas la bouger et qu’ils arriveraient dans quelques minutes.
Il se rappelait mot pour mot ce qu’il lui avait dit.
- tu es tombée des escaliers. Je te conseille de ne rien dire d’autres car tu sais ce qui pourrait t’arriver. Des enfants, tu en auras d’autres, des fils comme moi, mais c’est moi qui choisirais le moment où je t’engrosserais. Il la prit sans ménagement par l’encolure et la traîna jusqu’au bas des escaliers tout en finissant son sandwich. Ensuite il alla à la cuisine versa de l’eau dans une bassine et un éponge. Il nettoya consciencieusement la traînée de sang. A peine avait fini la dernière bouchée de pain, qu’au loin on entendait une sirène. Il revint vers elle et lui dit :
- n’oublies surtout pas à ce que tu vas dire sinon gare.
Les ambulanciers mirent la jeune femme sur la civière et l’emmenèrent aux urgences.
Il fut ravi de savoir que le fœtus n’avait pas survécu. Son amie revint après une dizaine de jours et il fut très attentionné. Du moins au début car les coups retombèrent jusqu’au jour ou en rentrant il ne la retrouva pas. Il avait sillonné la ville toute la soirée tout en réfléchissant à la punition qu’elle aurait surtout qu’il savait déjà qu’elle avait pris la carte bancaire et qu’elle avait soutiré 350 euros. Après quelques jours de recherches infructueuses, il présenta sa photo à la gare et un contrôleur se rappela d’une femme lui ressemblant. Ce dont il se souvenait surtout, c’était qu’elle portait un foulard vert fluorescent sur la tête. La garce avait donc retenu ce qu’un jour il lui avait dit. Les semaines passèrent, après son boulot, il essayait de la retrouver mais sans résultat.  Un soir où il était particulièrement excité, il rencontra une femme en ville. Il fut facile de la draguer et la nuit tombante, il la baisa dans la voiture. La femme était rousse et à certains moments, elle lui rappelait son amie. Quand la chose fut faite après avoir mis un préservatif, sa façon de regarder par la fenêtre, le mit en rage. Il prit l’un des bas de la femme et l’enroula autour de son cou puis serra, serra. La femme se débattait mais en vain. Elle mourut très vite la langue pendante. Il fit quelques kilomètres et la déposa dans une décharge et la recouvrit de déchets. Il était maintenant temps de partir. Même s’il savait qu’il ne courait aucun risque avec ce petit accident, il devait partir.
La gendarmerie de Rocroi faisait peau neuve. Après quelques travaux de rénovations et d’embellissement des locaux, Ludovic conduisit ses hommes dans des trainings matinaux et réguliers. Les contrôles de papiers et les dispositifs de contrôle de vitesse se succédaient jour après jour. Bien sûr il fut invité par le conseil municipal dans une petite cérémonie. Déjà, certains avaient essayé de faire du copinage avec lui mais  à chaque fois Ludovic leur avait  bien fait comprendre que la loi était la loi et pour tout le monde.
 
Alors que l’estafette se dirigeait vers un contrôle routier sur Bourg Fidèle, celle-ci failli heurter La Gentiane. Ludovic fut rapidement mis au courant, de la déficience mentale du jeune homme et Ludovic esquissa un léger sourire. L’après midi fut maigre en procès verbaux et les gendarmes en profitèrent pour faire découvrir le secteur du village et de ses alentours. Plusieurs villageois voulurent inviter à boire un verre aux gendarmes mais à chaque fois ils déclinèrent l’invitation. Par contre ils écoutèrent attentivement les villageois parler des élucubrations de La Gentiane.  
Le temps s’était mis à la pluie et demain c’était halloween. La signification pour les gendarmes de sorties nocturnes et de contrôles d’alcool. Ils décidèrent de rentrer tôt car demain soir mis à part le planton de service tous seraient sur les routes.
Ludovic passa sa soirée dans son bureau allant voir le planton régulièrement afin de demander le pourquoi ou le comment de dossiers classés.
Il était évident que le laxisme avait régné avant son arrivée, il monta une petite pile de dossiers qu’il comptait bien rouvrir pour un complément d’enquête. Le lendemain matin le vent commençait à souffler et une pluie fine tombait. Les arbres étaient pratiquement tous dépourvus de feuilles et après le coup de vent peu d’entre elles seraient  encore accrochées demain. Déjà certaines tombes étaient fleuries de chrysanthèmes quelques jours avant la Toussaint. Durant toute la semaine un ballet incessant de personnes étaient venues nettoyer les tombes de leurs défunts. Durant les prochains jours ce serait le recueillement. Pour certains le souvenir avait déjà commencé.
La Gentiane délirait de plus en plus annonçant le malheur proche dans le village. Il racontait à qui voulait l’entendre que là bas, vers la maison, le diable était arrivé et que des gens allaient mourir. Les habitants l’écoutaient tout en le plaignant. Demain ils iraient voir, oui demain. Ce soir le village était en fête, depuis quelques années, les citrouilles avaient envahi les rebords de fenêtres, les plus jeunes des enfants accompagnés de la maîtresse sonnaient déjà les portes en clamant :
- des bonbons ou je te jette un sort.
Au fil des ans les habitants s’étaient prêtés à ce nouveau jeu oubliant que Halloween était une fête païenne. Bonbons et chocolat remplissaient les petits sacs des enfants pour leur plus grand bonheur.
Déjà la nuit tombait, le vent soufflait de plus en plus fort et la pluie redoublait de violence. Bravant les intempéries de cette fraîche et humide soirée, alors que dans une maison à l’écart du village un drame débutait, les adolescents avaient remplacé les enfants dans des costumes de circonstance et des gendarmes non loin de là, faisaient souffler les automobilistes dans l’éthylotest. Devant la nature qui cette fois, se déchaînait sur Bourg Fidèle et sur tout le département, les jeunes rentrèrent chez eux trempés. Même les gendarmes avaient écourté leur mission. De toute façon, très peu d’automobilistes roulaient par ce temps et aucune infraction n’avait été relevée.
La Gentiane, assis au café, recroquevillée sur sa chaise, en se balançant, délirait.
Si les clients l’avaient écouté, ils auraient suivi tout ce qui se passait dans la maison et ils auraient su que La Gentiane n’aurait pu l’inventer. Oui mais alors que les jeunes festoyaient dehors les adultes buvaient en se racontant des histoires de chasse. A la fermeture du bistrot local, le patron voulu renvoyer La Gentiane chez lui mais il implora pour rester.
-la mort est dehors et elle a trouvé sa victime. Faut pas que je sorte.
-mais si elle a trouvé sa victime tu ne risque rien, ce n’est pas toi la victime si ?
-nan, c’est pas moi mais la mort sait que je sais et je veux pas qu’elle m’attrape.
 
Le patron lui donna son médicament et en entendant le vent et la pluie, autorisa La Gentiane à passer la nuit dans le café. Après tout, c’était un pauvre type, pas dangereux pour un sou.
-d’accord, reste cette nuit. Tu as de la chance qu’il fasse si mauvais dehors et que je n’ai pas envie que tu attrapes le mal. Mais c’est bon pour une fois, demain tu rentres chez toi.
Il donna une couverture à Gontran qui s’allongea à même le sol et éteignit.
Demain il téléphonera à la gendarmerie, on ne sait jamais. Après tout ça faisait un petit moment qu’il n’avait pas vu le locataire de la maison.
Le lendemain matin, alors qu’il ouvrait son bistrot, il entendit une sirène. Peu de temps après il vit passer en trombe une puis deux autres voitures de la gendarmerie.
Elles filaient toutes vers la maison.
Alors qu’il venait de comprendre qu’il s’était passé quelque chose, Gontran se mit a hurler derrière lui.
 
 
 
 
Fin du 5ème chapitre !

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Marsh Posté le 27-10-2004 à 15:43:38    

bon j'en suis la! j'essaye de faire un chapitre par mois! je n'ai encore fait aucune relecteure bien sur et ca se voit! lol fautes répétitions etc......... on dira que c'est un premier jet.
donc quels sont vos conseils vos critiques enfin comment améliorer tout ca!

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Marsh Posté le 27-10-2004 à 15:46:32    

UN par mois ? C'est un peu long non ? Enfin, si t'as beaucoup de travail ca ce comprend !


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
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Marsh Posté le 27-10-2004 à 15:49:37    

je fais pas que ca dans la vie et puis bon je préfere prendre mon temps plutot que d'ecrire regretter et recomencer certains passages!

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Marsh Posté le 27-10-2004 à 16:00:10    

jmpcpapcp a écrit :

je fais pas que ca dans la vie et puis bon je préfere prendre mon temps plutot que d'ecrire regretter et recomencer certains passages!


  Ok ok, je voulais pas te froisser hein  :D


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
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Marsh Posté le 27-10-2004 à 16:02:04    

tu fais quoi ds la vie ?
 
t'as une femme ?

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Marsh Posté le 27-10-2004 à 16:10:07    

responsable commercial oui je suis marié
nan nan pas froissé lol

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Marsh Posté le 27-10-2004 à 16:12:45    

au fait pour en  savoir plus sur moi vous pouvez cliquer sur mon prfil il est a jour lol

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Marsh Posté le 27-10-2004 à 17:00:15    

ben cad ke la j'écris en forum! mdr
 
sinon t en pense quoi opa?

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Marsh Posté le 27-10-2004 à 17:55:22    

J'aime pas du tout le style. Ca fait scolaire, la façon dont c'est écrit. Désolé.

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Marsh Posté le 27-10-2004 à 18:53:33    

t as pas a etre désolé! ca peut pas plaire a tout le monde!
scolaire scolaire c est peut etre quand meme abuser non??

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Marsh Posté le 29-10-2004 à 08:16:21    

jmpcpapcp a écrit :

ben cad ke la j'écris en forum! mdr
 
sinon t en pense quoi opa?

:non: sur un forum on parle en francais aussi, c'est vraiment irritant les SMS style et les kikoo lol mdrrr  [:akt]

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Marsh Posté le 29-10-2004 à 09:07:12    

DidierSuper a écrit :

ba mal du tout !!!
 
ca ressemble en effet à du stephen king...avec même un petit accend de Begbedé.
 
continue !


 
Ouahh, l'insulte ! :lol:

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Marsh Posté le 29-10-2004 à 11:29:40    

qui est begbedé????????

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Marsh Posté le 29-10-2004 à 11:34:26    

jmpcpapcp a écrit :

qui est begbedé????????


 
Beigbeder,l'auteur de 99 francs. :D

Reply

Marsh Posté le 31-10-2004 à 11:44:51    

bon je remonte le sujet afin d'avoir + d'avis sur ce que j'ai déjà fait!
lisez commentez merci

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Marsh Posté le    

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