[Mon oeuvre] Inspiré des fourmis de Bernard Werber.

Inspiré des fourmis de Bernard Werber. [Mon oeuvre] - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 15-06-2004 à 14:55:16    

Je vous le dis tout de suite, c'est d'un délire entre amis que m'es venue l'envie d'écrire cette nouvelle, ou roman, ca dépend de la motivation  :D  
Voilà le chapitre 1, vos conseils, et critiques sont évidemment les très bien venues.
 
Les fourmis rastas.
 
Chapitre 1 : découverte
 
      Il existe un pays.
 
         Proche d’on ne sait ou, et loin de nulle part, assez grand pour contenir une population et assez petit pour ne pas être aperçu au premier coup d’œil. Nul ne peut dire comment on s’y repère, inutile, tous ses habitants le connaissent sous ses moindres détails.
Les guerres ont fait rage en leur temps, mais les habitants se sont essoufflés. Las de tant d’efforts pour de si maigres résultats, ils préfèrent aujourd’hui rester tranquillement à attendre que leur fin se passe.  
 
        Je sais presque où il se trouve.
 
 Il  est impossible de s’y rendre. Ceux qui y résident n’aiment pas spécialement les visiteurs, mais ce n’est pas cette inhospitalité qui fait obstacle. La montagne qui s’élève au dessus du pays est si fragile...
 
 Un pas de trop, et...
 
 Tout s’effondre lorsque la pluie tombe, ils détestent la pluie. Elle est pourtant un élément indispensable. Bon nombre de leurs espèces n’auraient pas survécu, le danger est omniprésent dans la forêt tropicale et l’humidité qui y règne est un obstacle pour les pattes et les antennes. Chaque goutte d’eau est une nouvelle source. C’est pour cela que la végétation qu’on y trouve est luxuriante. La population se sent pourtant en sécurité. Qui peut leur vouloir réellement du mal ? C’est souvent par erreur qu’il arrive des choses dramatiques à leur cité. Elle n’est pas protégée contre le hasard de la nature. Ni contre les mystères de la vie des grandeurs. La cité est le premier souci de toutes ces bêtes.
 
 Heureusement pour elles, je me suis arrêté à temps. Sinon c’est une grosse fourmilière que j’aurais broyée de mon pied chaussé. Je m’accorde un instant de répit et m’assoit à côté de la forteresse fourmis. Elle semble inoccupée, aucune activité ne parait à sa surface... Peut être que la pluie a anéanti tous les couloirs de cette immense galerie. Je jette un léger morceau de bois sur le village pour voir la réaction des éventuelles occupantes. Rien... Les raisons de ma venue me tourmente encore. Etait-il nécessaire de traverser tant de danger pour n’arriver à aucun résultat ? Je ne le saurais peut être jamais. Toutes les fourmis se ressemblent sur cette île.  
Je glisse la main dans ce sac à dos qui me ruine les vertèbres à mesure de mon voyage dans les pièges de cette forêt. A la recherche de quelques aliments pour me remettre en jambe, je m’aperçois à la fois de la maigre quantité restante et du long chemin qu’il reste à parcourir. Le ciel ne me répond pas. Je le questionne tous les jours depuis le début de mon expédition. Il refuse de m’indiquer ou se trouve la fourmilière.

 
           « Alerte ! Des vibrations ont été perçues au sommet de la cité ! Toutes les fourmis doivent feindre la mort. »  
Le message d’alerte est clair, il n’est pas question de montrer signe de vie à ce prédateur. Immédiatement, toutes les fourmis se mettent en hibernation. Cette capacité à s’endormir instantanément est un des aspects qui les différencie de leurs cousines. A Bornéo, le climat chaud et humide rend impossible l’hibernation hivernale.  
Ces fourmis là sont les plus intelligentes, elles ne sont pas soumises à l’hibernation forcée, le temps joue donc en leur faveur. Pendant que les fourmis d’Europe dorment, elles prennent le temps de réfléchir.
 
          Quel est ce bruit ? Soudainement, un python surgit gueule ouverte. De peur, j’abandonne mes affaires, et lâche la barre chocolatée qui me faisait office de repas, et déguerpis sans demander mon reste.  
           Quelques dizaines de mètres plus loin je me permets un coup d’œil vers l’arrière. Soupir de soulagement, le reptile ne m’a pas suivit. J’hésite un instant à revenir sur mes pas, mes je sais que je ne survirais pas longtemps sans mes affaires.

 
            « Nourriture sucrée au sommet de la cité...  ! ». Des centaines de fourmis sortent de leur hibernation provisoire pour se précipiter au sommet de la cité. Les fourmis raffolent de la nourriture sucrée, elle est une source d’énergie extraordinaire pour ces petits êtres.
 
           J’écarte prudemment les dernières branches qui me séparent de mes affaires, mes mouvements sont lents et discrets au possible. Il y avait un vrai python de Bornéo à cet endroit là, quelques minutes auparavant, celui qu’on appelle Bornéo Blood, ses couleurs beige noir et jaune me l’ont confirmé.
           Essoufflé, je me mets à la recherche de la barre énergétique que j’ai laissé tomber quelques instants plus tôt. Impossible de la retrouver. Quel est ce mystère ? Les Pythons ne se nourrissent pas de ce genre d’aliments pourtant. A Quelle espèce d’animal ai-je à faire ? Peut être que... Mais bien entendu ! Mon regard se dirige à toute allure vers la fourmilière. J’aperçois un morceau de ma barre qui disparaît dans la fourmilière. Quelques fourmis dreadeuses sont déjà en train de goûter au festin.


Message édité par youri29 le 15-06-2004 à 14:56:03
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Marsh Posté le 15-06-2004 à 14:55:16   

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Marsh Posté le 15-06-2004 à 14:59:13    

oué...sa tripe quoi. Perso sa me fait marrer, mais de là a se vendre  [:spamafote]

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Marsh Posté le 15-06-2004 à 15:00:35    

Oh, non, pas question de vendre quoi que ce soit !!! ;-)

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Marsh Posté le 15-06-2004 à 15:39:46    


  C'est bien, j'aime pas mal !


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écrire, y'a que ça de vrai !
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Marsh Posté le 15-06-2004 à 15:52:23    

J'aime bien moi, maintenant il faut écrire la suite :)


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"Le basketball est le second sport d’intérieur le plus excitant, et le premier ne devrait pas avoir de spectateurs." D. Vertlieb - Feed
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Marsh Posté le 15-06-2004 à 17:14:02    

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Marsh Posté le 16-06-2004 à 04:57:38    

oui on attend les péripéthies de notre fourmie préférée la !!!
 
non sérieux ! fais gaffe à la grammaire (et ortho accessoiremment); sorry j'ai du mal à écrire, lol non en fait ça va :D
 
edit : quelques fautes, en fait je suis pas si bon que ça !!  :lol:  :lol:


Message édité par matt113 le 16-06-2004 à 04:59:48
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Marsh Posté le 16-06-2004 à 05:18:01    

Désolé mais je suis un grand fan des oeuvres de Webber et là... :/  
 
C'est pas top quoi :/


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Si la colère monte en toi, clique ici. Ça défoule ;)
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Marsh Posté le 17-06-2004 à 13:12:52    

Ok, bon ben je vais essayer d'écrire la suite :-p ...

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Marsh Posté le 17-06-2004 à 13:20:08    

la suite !

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Marsh Posté le 17-06-2004 à 13:20:08   

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Marsh Posté le 17-05-2005 à 15:15:04    

Chapitre 2.
 
La rencontre avec les fourmis n'est pas sans risque. Peu de temps après avoir découvert ce qui me semble être la fourmilière, une centaine de soldates viennent à ma rencontre. Grimpant doucement le long de mes jambes, je n'ose pas faire un geste. Ces petits insectes n'ont-elles jamais connu d'autres hommes ? Peut être que nos deux civilisations ne sont pas si différente. Gouvernée par un reine, leur système n'en ait pas moins démocratique. Toute idée est pensée par des milliers de cerveaux. La concaténation de ces pensées mène à une décision qui aura pour finalité d'enrichir sa propre éspèce. A la fois fascinant et inquiétant, ces fourmis continuent leur marche et s'approchent de mon cou. Des frissons m'envahissent, et je ressens le sang bouillir dans ma tête. Je ne peut malheureusent pas réprimer un geste de la main, véritable engins de destructions pour ces minuscules êtres, afin de me débarasser d'une exploratice trop remuante. Glissée à l'interieur de  mon nez je n'ai pas pu faire autrement que de blesser gravement la soldate. Je regarde un instant cette être gémir et réalise au même moment les hormones de douleur que ses congénères peuvent alors ressentir. J'éspère que ce signal ne fera pas de moi une cible hostile. La fourmis tombée entre mes mains à un comportement étrange. Se courbant sur elle même, elle découpe avec ses mandibules sa partie abdominale. Cela ressemble à un rite. Presque mourante la soldate exécute chaque geste avec attention et concentration. Un léger instant plus tard, l'abdomen entre ses mandibules, la fourmis semble aspirer un liquide pateux, puis ne bouge plus.

«  Douleur ! Riposte !  » Aussitôt les phéromones perçues par toutes les soldates, chacune ayant ses réserves gorgées de tetrahydrocannabinol, l'attaque est lancée. En moins de 3 secondes des centaines de piqures marquent le cou et la face de l'explorateur. Plus de 30g de THC pur est introduit directement dans le sang de la victime. Un meurtre propre, sans hémoglobine. L'over-dose de THC est peu courante voire impossible pour un être humain. Malheureusement, perdu en pleine jungle hostile, défoncé au cannabis, les chances de survie de cet individu sont inexistantes. La spontanéité de cette attaque, en renforce d'autant plus les effets. Ainsi affecté, l'homme peut rester inconscient et sans défense plusieurs jours.  
La fourmis blessé aurat tenté, elle aussi, de se piquer au cannabis une dernière fois, un reflexe naturel, mourir dans l'inconscience pour ne pas souffrir, ou pour connaître, une dernière fois, la jouissance d'une montée de cannabis. Une fourmis rasta peut contenir jusqu'à 0,3 g de  tetrahydrocannabinol pur dans son abdomen. À l'echelle humaine, manger une seule de ces fourmis équivaut à respirer la totalité de la fumée dégagée par une dizaine de joints.


Message édité par youri29 le 17-05-2005 à 15:15:26
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