Inspiré des fourmis de Bernard Werber. [Mon oeuvre] - Arts & Lecture - Discussions
Marsh Posté le 15-06-2004 à 14:59:13
oué...sa tripe quoi. Perso sa me fait marrer, mais de là a se vendre
Marsh Posté le 15-06-2004 à 15:39:46
C'est bien, j'aime pas mal !
Marsh Posté le 15-06-2004 à 17:14:02
Amusant, c'est sympa.
La suite !
Marsh Posté le 16-06-2004 à 04:57:38
oui on attend les péripéthies de notre fourmie préférée la !!!
non sérieux ! fais gaffe à la grammaire (et ortho accessoiremment); sorry j'ai du mal à écrire, lol non en fait ça va
edit : quelques fautes, en fait je suis pas si bon que ça !!
Marsh Posté le 16-06-2004 à 05:18:01
Désolé mais je suis un grand fan des oeuvres de Webber et là...
C'est pas top quoi
Marsh Posté le 17-05-2005 à 15:15:04
Chapitre 2.
La rencontre avec les fourmis n'est pas sans risque. Peu de temps après avoir découvert ce qui me semble être la fourmilière, une centaine de soldates viennent à ma rencontre. Grimpant doucement le long de mes jambes, je n'ose pas faire un geste. Ces petits insectes n'ont-elles jamais connu d'autres hommes ? Peut être que nos deux civilisations ne sont pas si différente. Gouvernée par un reine, leur système n'en ait pas moins démocratique. Toute idée est pensée par des milliers de cerveaux. La concaténation de ces pensées mène à une décision qui aura pour finalité d'enrichir sa propre éspèce. A la fois fascinant et inquiétant, ces fourmis continuent leur marche et s'approchent de mon cou. Des frissons m'envahissent, et je ressens le sang bouillir dans ma tête. Je ne peut malheureusent pas réprimer un geste de la main, véritable engins de destructions pour ces minuscules êtres, afin de me débarasser d'une exploratice trop remuante. Glissée à l'interieur de mon nez je n'ai pas pu faire autrement que de blesser gravement la soldate. Je regarde un instant cette être gémir et réalise au même moment les hormones de douleur que ses congénères peuvent alors ressentir. J'éspère que ce signal ne fera pas de moi une cible hostile. La fourmis tombée entre mes mains à un comportement étrange. Se courbant sur elle même, elle découpe avec ses mandibules sa partie abdominale. Cela ressemble à un rite. Presque mourante la soldate exécute chaque geste avec attention et concentration. Un léger instant plus tard, l'abdomen entre ses mandibules, la fourmis semble aspirer un liquide pateux, puis ne bouge plus.
« Douleur ! Riposte ! » Aussitôt les phéromones perçues par toutes les soldates, chacune ayant ses réserves gorgées de tetrahydrocannabinol, l'attaque est lancée. En moins de 3 secondes des centaines de piqures marquent le cou et la face de l'explorateur. Plus de 30g de THC pur est introduit directement dans le sang de la victime. Un meurtre propre, sans hémoglobine. L'over-dose de THC est peu courante voire impossible pour un être humain. Malheureusement, perdu en pleine jungle hostile, défoncé au cannabis, les chances de survie de cet individu sont inexistantes. La spontanéité de cette attaque, en renforce d'autant plus les effets. Ainsi affecté, l'homme peut rester inconscient et sans défense plusieurs jours.
La fourmis blessé aurat tenté, elle aussi, de se piquer au cannabis une dernière fois, un reflexe naturel, mourir dans l'inconscience pour ne pas souffrir, ou pour connaître, une dernière fois, la jouissance d'une montée de cannabis. Une fourmis rasta peut contenir jusqu'à 0,3 g de tetrahydrocannabinol pur dans son abdomen. À l'echelle humaine, manger une seule de ces fourmis équivaut à respirer la totalité de la fumée dégagée par une dizaine de joints.
Marsh Posté le 15-06-2004 à 14:55:16
Je vous le dis tout de suite, c'est d'un délire entre amis que m'es venue l'envie d'écrire cette nouvelle, ou roman, ca dépend de la motivation
Voilà le chapitre 1, vos conseils, et critiques sont évidemment les très bien venues.
Les fourmis rastas.
Chapitre 1 : découverte
Il existe un pays.
Proche don ne sait ou, et loin de nulle part, assez grand pour contenir une population et assez petit pour ne pas être aperçu au premier coup dil. Nul ne peut dire comment on sy repère, inutile, tous ses habitants le connaissent sous ses moindres détails.
Les guerres ont fait rage en leur temps, mais les habitants se sont essoufflés. Las de tant defforts pour de si maigres résultats, ils préfèrent aujourdhui rester tranquillement à attendre que leur fin se passe.
Je sais presque où il se trouve.
Il est impossible de sy rendre. Ceux qui y résident naiment pas spécialement les visiteurs, mais ce nest pas cette inhospitalité qui fait obstacle. La montagne qui sélève au dessus du pays est si fragile...
Un pas de trop, et...
Tout seffondre lorsque la pluie tombe, ils détestent la pluie. Elle est pourtant un élément indispensable. Bon nombre de leurs espèces nauraient pas survécu, le danger est omniprésent dans la forêt tropicale et lhumidité qui y règne est un obstacle pour les pattes et les antennes. Chaque goutte deau est une nouvelle source. Cest pour cela que la végétation quon y trouve est luxuriante. La population se sent pourtant en sécurité. Qui peut leur vouloir réellement du mal ? Cest souvent par erreur quil arrive des choses dramatiques à leur cité. Elle nest pas protégée contre le hasard de la nature. Ni contre les mystères de la vie des grandeurs. La cité est le premier souci de toutes ces bêtes.
Heureusement pour elles, je me suis arrêté à temps. Sinon cest une grosse fourmilière que jaurais broyée de mon pied chaussé. Je maccorde un instant de répit et massoit à côté de la forteresse fourmis. Elle semble inoccupée, aucune activité ne parait à sa surface... Peut être que la pluie a anéanti tous les couloirs de cette immense galerie. Je jette un léger morceau de bois sur le village pour voir la réaction des éventuelles occupantes. Rien... Les raisons de ma venue me tourmente encore. Etait-il nécessaire de traverser tant de danger pour narriver à aucun résultat ? Je ne le saurais peut être jamais. Toutes les fourmis se ressemblent sur cette île.
Je glisse la main dans ce sac à dos qui me ruine les vertèbres à mesure de mon voyage dans les pièges de cette forêt. A la recherche de quelques aliments pour me remettre en jambe, je maperçois à la fois de la maigre quantité restante et du long chemin quil reste à parcourir. Le ciel ne me répond pas. Je le questionne tous les jours depuis le début de mon expédition. Il refuse de mindiquer ou se trouve la fourmilière.
« Alerte ! Des vibrations ont été perçues au sommet de la cité ! Toutes les fourmis doivent feindre la mort. »
Le message dalerte est clair, il nest pas question de montrer signe de vie à ce prédateur. Immédiatement, toutes les fourmis se mettent en hibernation. Cette capacité à sendormir instantanément est un des aspects qui les différencie de leurs cousines. A Bornéo, le climat chaud et humide rend impossible lhibernation hivernale.
Ces fourmis là sont les plus intelligentes, elles ne sont pas soumises à lhibernation forcée, le temps joue donc en leur faveur. Pendant que les fourmis dEurope dorment, elles prennent le temps de réfléchir.
Quel est ce bruit ? Soudainement, un python surgit gueule ouverte. De peur, jabandonne mes affaires, et lâche la barre chocolatée qui me faisait office de repas, et déguerpis sans demander mon reste.
Quelques dizaines de mètres plus loin je me permets un coup dil vers larrière. Soupir de soulagement, le reptile ne ma pas suivit. Jhésite un instant à revenir sur mes pas, mes je sais que je ne survirais pas longtemps sans mes affaires.
« Nourriture sucrée au sommet de la cité... ! ». Des centaines de fourmis sortent de leur hibernation provisoire pour se précipiter au sommet de la cité. Les fourmis raffolent de la nourriture sucrée, elle est une source dénergie extraordinaire pour ces petits êtres.
Jécarte prudemment les dernières branches qui me séparent de mes affaires, mes mouvements sont lents et discrets au possible. Il y avait un vrai python de Bornéo à cet endroit là, quelques minutes auparavant, celui quon appelle Bornéo Blood, ses couleurs beige noir et jaune me lont confirmé.
Essoufflé, je me mets à la recherche de la barre énergétique que jai laissé tomber quelques instants plus tôt. Impossible de la retrouver. Quel est ce mystère ? Les Pythons ne se nourrissent pas de ce genre daliments pourtant. A Quelle espèce danimal ai-je à faire ? Peut être que... Mais bien entendu ! Mon regard se dirige à toute allure vers la fourmilière. Japerçois un morceau de ma barre qui disparaît dans la fourmilière. Quelques fourmis dreadeuses sont déjà en train de goûter au festin.
Message édité par youri29 le 15-06-2004 à 14:56:03