Pas de téléphone en 1984 selon Orwell ?

Pas de téléphone en 1984 selon Orwell ? - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 11-07-2009 à 17:14:09    

Je viens de lire 1984 d'Orwell et j'ai noté que personne n'a le téléphone dans son roman de sciences fiction. Sauf omission de ma part.
Pourtant le téléphone a une place importante dans notre société, et devait déja être très utilisé en 1948 , date du roman ?
 
Est-ce significatif ? Le téléphone aurait pu avoir sa place dans l'univers cauchemardesque d'Orwell... Des sonneries intempestives par exemple...Des demandes de "renseignements" par téléphone...Orwell devait imaginer que le télécran servait à toutes les communications et tenait lieu de téléphone , de télévision et de caméra  permettant de voir et d'entendre

Message cité 1 fois
Message édité par Peynet le 11-07-2009 à 17:18:17
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Marsh Posté le 11-07-2009 à 17:14:09   

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Marsh Posté le 11-07-2009 à 17:30:45    

Peynet a écrit :

Orwell devait imaginer que le télécran servait à toutes les communications et tenait lieu de téléphone , de télévision et de caméra  permettant de voir et d'entendre


 
Je vois plutôt ça comme ça effectivement.
Faut voir les téléphones qui existent à l'heure actuelle, genre ipod, toutes les fonctions y sont en multimédia, ya que le café que ça ne fait pas! C'est l'équivalent du télécran.  
Donc ça doit être volontaire, d'après moi.


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http://www.laforetdudragon.com/
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Marsh Posté le 15-07-2009 à 19:31:19    

Même le téléphone sans fil existait à son époque, la TSF, ça s'appelait.

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Marsh Posté le 15-07-2009 à 20:05:25    

Aujourd'hui on achete un appareil photo lecteur multimédia qui fait téléphone et pas l'inverse :o


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Laurent est mon fils.
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Marsh Posté le 16-07-2009 à 07:35:49    

PTT poste, télégraphe, téléphone
 
Orwell n'avait pas imaginé la disparition du télégramme avec les Fax et internet:
 
http://www.librairal.org/wiki/Geor [...] hapitre_II
 
La voix du télécran se tut. Une sonnerie de clairon, claire et belle, flotta dans l’air stagnant. La voix grinçante reprit :
 
– Attention ! Attention ! je vous prie. Un télégramme vient d’arriver du front de Malabar. Nos forces ont remporté une brillante victoire dans le sud de l’Inde. Je suis autorisé à vous dire que cet engagement pourrait bien rapprocher le moment où la guerre prendra fin. Voici le télégramme...

 
http://www.librairal.org/wiki/Geor [...] apitre_VII
 
Winston put voir dans le fond la table à écrire avec sa lampe à abat-jour vert, le phonoscript et les corbeilles à télégrammes bourrées de papiers. L’incident était clos. « Dans trente secondes, se dit-il, O’Brien aurait repris, pour le service du Parti, son important travail interrompu. »I
 
Mais le mot télégramme chez ORWELL peut probablement être pris dans le sens actuel de FAX ?
 
En tout cas les pneumatiques ont totalement disparus, mais étaient imaginés par Orwell:
 
http://www.librairal.org/wiki/Geor [...] hapitre_IV
 
Trois autres messages étaient tombés du tube pneumatique pendant que Winston travaillait.
 
J'ai évoqué à la rubrique "société" la probable allusion du film "peur sur la ville" à 1984 d'Orwell.
 
http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 8988_1.htm
 
En 1975 le téléphone y est présent , avec son aspect "sonnerie" que l'on ne trouve pas dans le télécran d'Orwell.


Message édité par Peynet le 16-07-2009 à 10:32:18
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Marsh Posté le 30-07-2009 à 21:03:11    

Après, il faut voir que dans l'univers de 1984 de Orwell, les dirigeants maintiennent exprès les habitants dans un état de privation, de restriction de guerre et de manques dans tout les domaines.
Montrer l'apparition de nouvelles technologies ne s'intégrerait pas du tout dans ce cadre.

 

Je ne sais pas comment les lecteurs de 1948 se représentaient le contenu et les description du livre vis a vis de leurs vécu, et je n'ai jamais vu les films.
Mais je me souviens des passages sur Londres en ruine et  j'ai toujours imaginer le monde de 1984 comme celui des images que l'on peut avoir de thechenie, du liban ou de tout pays autrefois relativement avancé qui a été ou est encore ravager par une guerre permanente.

 

Les immeubles et les maisons a moitiés éventrés et en ruine, des débris un peu partout que les habitants déplacent le long des routes pour les dégagées, des véhicules détruits abandonnés ici ou là entre deux affiches géantes de big brother.
Des habitants ayant certes a manger, mais jamais autant qu'il ne leurs faudrait. Non pas des haillons mais des vêtements usées et un peu rapiécés parce que porter bien plus longtemps qu'ils ne sont fait pour, avec encore une fois cette impression de vieux et de pauvreté.

 

Pas assez de lames de rasoir au point qu'on ment pour ne pas avoir a en prêter aux amis, pas assez de tabac ni d'alcool, et de manière générale : jamais assez de tout.

 

C'est comme ça que je me souviens de 1984, et je n'imagine pas un seul instant internet dans ce monde, ni même d'appareils électrique un tant soit peu perfectionné.


Message édité par vended le 30-07-2009 à 21:04:54

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Tout ça pour 100 jours. Voilà où mène l'entêtement...
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