André Pousse est mort - Cinéma - Discussions
Marsh Posté le 11-09-2005 à 15:17:17
La nouvelle m'a également attristé.
Peu de médias en ont parlé...
Les grandes gueules de son type se font tellemnt rare de nos jours.
Marsh Posté le 11-09-2005 à 15:20:02
j'ai toujours trouvé qu'il avait un visage digne d'une BD de Tintin
edit:
Marsh Posté le 11-09-2005 à 15:20:35
Apprendre qu'il était décédé m'a fait bizarre car je me souviens de son passage à la télé dans "la méthode Cauet" ou il racontait son passé de champuion cycliste ou de ce qu'il faisait pendant la guerre.
Marsh Posté le 11-09-2005 à 19:01:44
Salut l'artiste...
Marsh Posté le 11-09-2005 à 19:08:36
j'aimais beaucoup le personnage... Salut André
Marsh Posté le 12-09-2005 à 00:15:15
et dire que je me disais y'a pas 10 jours que c'etait le dernier survivant a reciter correctement du audiard.
..et ben ça y'est, tout arrive
il est parti rejoindre blier, ventura, gabin, biraud, constantin et les autres....R.I.P
andre pousse 00"11
Marsh Posté le 12-09-2005 à 01:30:18
85 ans,j'espere vivre jusqu'a là...
Ciao l'artiste et merci
Marsh Posté le 12-09-2005 à 02:00:17
je crois me souvenir d'une interview truquée ou raphael mezrahi lui
pretend , qu'il parait qu'il prefere rentrer dans les bistrots , plutot en marche arriere....
comment qu'il a failli lui peter la gueulle le dédé....
la mentale, toujours....
Marsh Posté le 12-09-2005 à 02:07:54
encore un...
putain c'est l'écatombe, mais ça ne me fera pas autant de peine que pour ma mère
Marsh Posté le 12-09-2005 à 02:17:32
Si ça peut te consoler....
Maintenant habitue-toi à la pensée que la mort n'est rien pour nous, puisqu'il n'y a de bien et de mal que dans la sensation et la mort est absence de sensation. Par conséquent, si l'on considère avec justesse que la mort n'est rien pour nous, l'on pourra jouir de sa vie mortelle. On cessera de l'augmenter d'un temps infini et l'on supprimera le regret de n'être pas éternel. Car il ne reste plus rien d'affreux dans la vie quand on a parfaitement compris qu'il n'y a pas d'affres après cette vie. Il faut donc être sot pour dire avoir peur de la mort, non pas parce qu'elle serait un événement pénible, mais parce qu'on tremble en l'attendant. De fait, cette douleur, qui n'existe pas quand on meurt, est crainte lors de cette inutile attente ! Ainsi le mal qui effraie le plus, la mort, n'est rien pour nous, puisque lorsque nous existons la mort n'est pas là et lorsque la mort est là nous n'existons pas. Donc la mort n'est rien pour ceux qui sont en vie, puisqu'elle n'a pas d'existence pour eux, et elle n'est rien pour les morts, puisqu'ils n'existent plus. Mais la plupart des gens tantôt fuient la mort comme le pire des maux et tantôt l'appellent comme la fin des maux. Le philosophe ne craint pas l'inexistence, car l'existence n'a rien à voir avec l'inexistence, et puis l'inexistence n'est pas un méfait.
EPICURE
Lettre à Ménécée
Marsh Posté le 12-09-2005 à 02:23:46
oui déjà vue
mais bon...
je ne commenterai pas, car étant philosophe béotien, la seule chose que je pourrais dire c'est putain, elle me manque, je l'aimais, je l'aime encore, et je ne peux plus échanger avec elle, et cela me fait souffrir. ce n'est donc pas la mort mais bien l'absence de communication qui est source de ma souffrance et non la peur de la mort inéluictable, la mort n'est rien, de n'est que l'absence de vie, c'est dans toutes les philosophies, de même que le noir n'existe pas, ce n'est que l'absence de la lumière. et cette absence de lumière est triste. si triste
Marsh Posté le 12-09-2005 à 12:28:31
C pô juste
Marsh Posté le 11-09-2005 à 15:13:30
Le comédien, restaurateur et coureur cycliste André Pousse est mort, vendredi 9 septembre, à l'hôpital de Gassin, dans le Var, département où il s'était retiré. Il était âgé de 85 ans.
Son crâne rasé et, surtout, son accent parisien 100 % intra-muros en avaient fait, dans les années 1960, une figure immédiatement reconnaissable dans l'univers du cinéma policier français.
André Pousse a commencé sa carrière d'acteur en 1964. Il a tourné avec Georges Lautner (Ne nous fâchons pas, en 1966 ; Le Pacha, en 1968) et avec Michel Audiard, dont il interprétait les répliques avec une conviction sans égale. Ce qui lui valut de jouer dans les films réalisés par le dialoguiste, de Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968) au Drapeau noir flotte sur la marmite (1971).
André Pousse avait également tenu des seconds rôles aux côtés de Jean Gabin (Le Clan des Siciliens, de José Giovanni, en 1969) ou Alain Delon (Un flic, de Jean-Pierre Melville, en 1972 ; Flic Story, de Jacques Deray, en 1975).
Né en 1919 à Paris, André Pousse avait commencé sa carrière sportive comme boxeur, avant de se découvrir un talent de cycliste.
Il avait fait la connaissance de la plupart de ses collègues comédiens, dont Jean Gabin, au temps où il était l'un des plus fameux pistards, l'une des vedettes du Vélodrome d'hiver, rue Nélaton, dans le 15e arrondissement.
André Pousse avait commencé à courir au Vel' d'Hiv' pendant la seconde guerre mondiale.
Dans le documentaire L'Homme aux cinq vies, de Frédéric Liévain, il a raconté comment le théâtre de ses exploits avait été transformé en camp de transit, lors de la rafle des juifs à Paris par la police de la capitale.
Après sa retraite sportive au début des années 1950, il devient une figure de la vie nocturne parisienne, tour à tour imprésario d'Eddie Constantine ou de Joséphine Baker, directeur artistique du Moulin rouge, promoteur de La Locomotive, une boîte de la place Blanche. André Pousse a partagé quelques mois la vie d'Edith Piaf.
Il a continué de tourner jusqu'en 2004, souvent pour la télévision. Il avait également dirigé pendant de longues années un restaurant dans le 15e arrondissement, toujours celui du Vel' d'Hiv'.
http://www.lemonde.fr/web/article/ [...] 727,0.html