Avis à chaud : Public Enemies de Michael Mann - Cinéma - Discussions
MarshPosté le 16-09-2009 à 16:07:08
L'introduction Après avoir réussi le pari de transporté « Miami Vice » au goût du jour, sur le grand écran Michael Mann ressuscite John Dillinger (Johnny Depp), braqueur de banque, l’ennemi public numéro 1, le « Jacques Mesrine » des Etats-Unis des années 30. Il y avait tout, absolument tout les ingrédients pour que « Public Enemies » soit peut-être LE film de Michael Mann, son nouveau « Heat » puisqu’il faut bien l’avoué la référence pour tous cinéastes et fan du bonhomme reste encore ce polar qui date maintenant de 13ans.
Un problème de rythme et de paradoxe Hélas « Public Enemies » et bel et bien une déception car le film s’avère beaucoup trop long dans sa deuxième partie. Un cruel manque de rythme se fait ressentir et les personnages ne sont pas la pour rehausser le ton. Au niveaux des personnages principal, si Johnny Depp incarne à la perfection Dillinger il n’en est pas de même pour Melvin Purvis incarné par un Christian Bale qui manque cruellement de profondeur ce qui est assez paradoxal compte tenu du personnage qu’il incarne et des événements qu’il traverse, un flic maladroit et désemparé qui mène tous ses hommes ou presque à l’abattoir. Et pour Marion Cotillard et bien je dois avouer que c’est l’une des principales révélations du film, c’est elle et elle seule qui vient (re)donner un second souffle dramatique qui manqué cruellement à l’histoire, un jeu sobre et tout en retenu qui lui va comme un gant. Quand aux personnages secondaire il y en a un paquet mais ils sont aussi épais qu’une feuille de papier, à aucun moment on ne s’attache vraiment aux hommes de Dillinger pas même son meilleur acolyte jouer par Jason Clarke (Red) même combat pour les membres du FBI dirigé par Melvin Purvis…des « fantômes » dans une œuvre qui contient pourtant d’indéniable qualité déjà en terme de réalisation.
C’est peut-être ici que réside le problème en fin de compte, « Public Enemies » est un paradoxe car la ou tout le monde s’attendait au moins à voir des braquages de banques épique dirigé par un maître qui a le sens du détail et de l’espace, Michael Mann se contente du strict minimum syndical avec peut-être un seul braquage vraiment intense et encore même le braquage de banque du Joker dans « The Dark knight » a plus de gueule. La dernière fusillade de nuit dans le chalet plutôt bien fichue aussi il faut l'admettre mais complètement dénué d'enjeux dramatique tant le film s'avère froid comme un glaçon, on peut entre-apercevoir à travers un ou deux plan le souffle épique qui manque à Public Enemies, frustrant.
Une réalisation fidèle à Michael Mann mais… « Public Enemies » est foutrement carré dans la reconstitution des années 30, dans son ambiance, le son et la brutalité des impacts de balles, la musique composé par Elliot Goldenthal est excellente…en revanche petit bémol en ce qui concerne le choix de filmé tout en numérique, un procédé adopté par Michael Mann depuis « Ali », « Collateral » et « Miami Vice ». Si certaines scènes sont effectivement filmées en péloche, la globalité du film est filmé en DV et il faut avouer que par moment on y voit qu’eu- dal notamment dans les séquences de nuit. L’image est sale et parfois un peu flou (le comble du paroxysme est atteint si jamais vous avez la malchance d’être dans une salle ou votre projectionniste doit changer de métier). La question fondamentale ce doit d’être posé, « Public Ennemies » n’aurait-il pas mieux fait de rester en pellicule ?
Conclusion M.Mann réalise un film presque sans âme à cause notamment d’un rythme foutrement mal dosé, sauvé in-extremis par sa dernière partie beaucoup plus réussi beaucoup plus dramatique et intense qui vient enfin rendre à John Dillinger son statut d’icône auprès du peuple américains mais tout cela grâce aussi à Marion Cotillard, le problème est que cette touche dramatique arrive beaucoup trop tard.
Marsh Posté le 16-09-2009 à 16:07:08
L'introduction
Après avoir réussi le pari de transporté « Miami Vice » au goût du jour, sur le grand écran Michael Mann ressuscite John Dillinger (Johnny Depp), braqueur de banque, l’ennemi public numéro 1, le « Jacques Mesrine » des Etats-Unis des années 30. Il y avait tout, absolument tout les ingrédients pour que « Public Enemies » soit peut-être LE film de Michael Mann, son nouveau « Heat » puisqu’il faut bien l’avoué la référence pour tous cinéastes et fan du bonhomme reste encore ce polar qui date maintenant de 13ans.
Un problème de rythme et de paradoxe
Hélas « Public Enemies » et bel et bien une déception car le film s’avère beaucoup trop long dans sa deuxième partie. Un cruel manque de rythme se fait ressentir et les personnages ne sont pas la pour rehausser le ton. Au niveaux des personnages principal, si Johnny Depp incarne à la perfection Dillinger il n’en est pas de même pour Melvin Purvis incarné par un Christian Bale qui manque cruellement de profondeur ce qui est assez paradoxal compte tenu du personnage qu’il incarne et des événements qu’il traverse, un flic maladroit et désemparé qui mène tous ses hommes ou presque à l’abattoir. Et pour Marion Cotillard et bien je dois avouer que c’est l’une des principales révélations du film, c’est elle et elle seule qui vient (re)donner un second souffle dramatique qui manqué cruellement à l’histoire, un jeu sobre et tout en retenu qui lui va comme un gant. Quand aux personnages secondaire il y en a un paquet mais ils sont aussi épais qu’une feuille de papier, à aucun moment on ne s’attache vraiment aux hommes de Dillinger pas même son meilleur acolyte jouer par Jason Clarke (Red) même combat pour les membres du FBI dirigé par Melvin Purvis…des « fantômes » dans une œuvre qui contient pourtant d’indéniable qualité déjà en terme de réalisation.
C’est peut-être ici que réside le problème en fin de compte, « Public Enemies » est un paradoxe car la ou tout le monde s’attendait au moins à voir des braquages de banques épique dirigé par un maître qui a le sens du détail et de l’espace, Michael Mann se contente du strict minimum syndical avec peut-être un seul braquage vraiment intense et encore même le braquage de banque du Joker dans « The Dark knight » a plus de gueule. La dernière fusillade de nuit dans le chalet plutôt bien fichue aussi il faut l'admettre mais complètement dénué d'enjeux dramatique tant le film s'avère froid comme un glaçon, on peut entre-apercevoir à travers un ou deux plan le souffle épique qui manque à Public Enemies, frustrant.
Une réalisation fidèle à Michael Mann mais…
« Public Enemies » est foutrement carré dans la reconstitution des années 30, dans son ambiance, le son et la brutalité des impacts de balles, la musique composé par Elliot Goldenthal est excellente…en revanche petit bémol en ce qui concerne le choix de filmé tout en numérique, un procédé adopté par Michael Mann depuis « Ali », « Collateral » et « Miami Vice ». Si certaines scènes sont effectivement filmées en péloche, la globalité du film est filmé en DV et il faut avouer que par moment on y voit qu’eu- dal notamment dans les séquences de nuit. L’image est sale et parfois un peu flou (le comble du paroxysme est atteint si jamais vous avez la malchance d’être dans une salle ou votre projectionniste doit changer de métier). La question fondamentale ce doit d’être posé, « Public Ennemies » n’aurait-il pas mieux fait de rester en pellicule ?
Conclusion
M.Mann réalise un film presque sans âme à cause notamment d’un rythme foutrement mal dosé, sauvé in-extremis par sa dernière partie beaucoup plus réussi beaucoup plus dramatique et intense qui vient enfin rendre à John Dillinger son statut d’icône auprès du peuple américains mais tout cela grâce aussi à Marion Cotillard, le problème est que cette touche dramatique arrive beaucoup trop tard.
Article rédigé par Vincent du groupe Madealone : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 8353_1.htm
Message édité par counter143 le 27-09-2009 à 21:37:41