Addiction au porno

Addiction au porno - Santé - Discussions

Marsh Posté le 31-10-2014 à 20:17:24    

Bonjour à tous,
 
En guise d'introduction je tiens à préciser que j'ai fais une recherche sur le forum et que je n'ai trouvé aucun topic traitant de ce sujet, ce qui m'étonne un peu à dire vrai...

Mon problème est simple et va sans doute paraître ridicule à un grand nombre d'entre vous mais il me bousille pourtant la vie. On parle assez fréquemment, et de manière plutôt vague, des "méfaits de la pornographie sur les jeunes" sans jamais vraiment préciser en quoi cela consiste.
 
J'ai 22 ans, je suis étudiant. Chez moi ces méfaits se manifestent par un visionnage intensif de films et de clips porno accompagné, vous vous en doutez, de la petite branlette qui va bien. Le problème, c'est le temps journalier accordé à cette passionnante activité : des heures et des heures... Là rien qu'aujourd'hui (et c'est un exemple parmi d'autres) j'ai facile dû passer passer 3-4 heures à m'astiquer le poireau (en plusieurs fois :sarcastic: ), du temps que j'aurai normalement du consacrer à réviser.  
 
Je lie les deux problèmes que sont le porno et la masturbation : en me branlant j'ai envie de regarder du porn ; et plus grave encore, il m'arrive de partir "instinctivement" à la recherche de vidéos avant même l'envie de me branler.  
 
C'est une situation qui dure depuis des années, depuis ce jour maudit ou internet est entré dans ma chambre à 15-16 ans pour doucement monter en puissance, années après années. Là depuis 2-3 ans j'ai le sentiment d'être arrivé à un plateau, j'en regarde tellement, je consacre tellement de temps à ça qu'il est plus vraiment possible d’augmenter la dose. N'empêche que ça me fait flipper.  
 
Il m'est déjà arrivé d'essayer de tout arrêter : plus de branlettes, plus de porno, rien. Seulement avec internet à portée de mains en permanence c'est loin d'être évident. Les rares fois où j'ai réussi, ça n'a jamais duré. Mon record d'abstinence doit être à deux mois, c'est arrivé une seule et unique fois. J'ai toujours fini par replonger.  
 
 
 
 
Bref, suis-je le seul dans ce cas ? Existe-t-il des personnes aussi atteintes que moi ? Des personnes ont-elles définitivement réussies à se couper de cette addiction ?  

 
 

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Marsh Posté le 31-10-2014 à 20:17:24   

Reply

Marsh Posté le 10-11-2014 à 22:09:56    

Une copine serait peut etre la solution...


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https://nanteshardware.1fr1.net/
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Marsh Posté le 10-11-2014 à 22:41:16    

LA solution:
Plus d'internet à la maison: internet uniquement sur le wifi de la B.U
 
 

Reply

Marsh Posté le 10-11-2014 à 22:43:09    

2 mois d'abstinence totale c'est déjà pas mal :o


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On a tous un avis, le donne pas.
Reply

Marsh Posté le 12-11-2014 à 15:21:41    

L'abstinence est difficile. Bon, je vais en faire hurler pas mal, mais peu importe. Écoutera qui voudra:
J'ai aussi connu cela en étant jeune et même moins jeune (des moments à devenir complètement taré quand je n'avais rien "à me mettre sous la main" ).
La seule chose qui a réussi à définitivement supprimer toute pulsion sexuelle compulsive est mon changement alimentaire. Cela peut paraître étrange à premier abord, sauf quand on commence à s'apercevoir, qu'à bouffer des quantités phénoménales d'hormones (et neurotransmetteurs) animales via la viande, on modifie également grandement notre comportement. Et je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas, loin de là, à avoir vécu ce changement fulgurant. Un peu de viande oui (hors de toute considération éthique). De la viande midi et soir (quand ce n'est pas le matin), dans des proportions énormes de sur-crois, modifient complètement notre comportement et nous intoxique (Même si c'est un super stimulant en effet, justement du fait de l'apport d'hormones et de neurotransmetteurs).
 
Aujourd'hui, j'arrive très bien à me passer de sexe (genre en déplacement loin de ma femme etc...). Même si je suis loin de cracher dessus, je n'éprouve plus aucune frustration à m'en passer. Ce qui est remarquable, sachant qu'avant ce n'était pas envisageable vu que la moindre privation temporaire de quelques jours était difficilement tenable.
C'est une vrai libération, car comme toi, j'ai perdu beaucoup de temps avec cette addiction et beaucoup de problèmes de couples aussi avec une compagne qui n'avait pas mon appétit "débordant".
 
Mais c'est toujours la même chose. Valable pour le sexe ou pour d'autres troubles compulsifs. On a tous des vies de fous, peu reposantes, passant notre temps à alimenter notre corps n'importe comment (nourriture inappropriée, en qualité et en proportion...) et l'on s'étonne après d'avoir des "troubles"...  :sarcastic:  
 
 
 

Reply

Marsh Posté le 12-11-2014 à 15:23:59    

Est-ce que tu pourrais nous donner plus de détails sur les films que tu regardes ?


Message édité par DannyOcean le 12-11-2014 à 15:24:12

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[R.I.P.] Ces marques disparues
Reply

Marsh Posté le 12-11-2014 à 15:25:55    

SpadVIII a écrit :

L'abstinence est difficile. Bon, je vais en faire hurler pas mal, mais peu importe. Écoutera qui voudra:
J'ai aussi connu cela en étant jeune et même moins jeune (des moments à devenir complètement taré quand je n'avais rien "à me mettre sous la main" ).
La seule chose qui a réussi à définitivement supprimer toute pulsion sexuelle compulsive est mon changement alimentaire. Cela peut paraître étrange à premier abord, sauf quand on commence à s'apercevoir, qu'à bouffer des quantités phénoménales d'hormones (et neurotransmetteurs) animales via la viande, on modifie également grandement notre comportement. Et je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas, loin de là, à avoir vécu ce changement fulgurant. Un peu de viande oui (hors de toute considération éthique). De la viande midi et soir (quand ce n'est pas le matin), dans des proportions énormes de sur-crois, modifient complètement notre comportement et nous intoxique (Même si c'est un super stimulant en effet, justement du fait de l'apport d'hormones et de neurotransmetteurs).
 
Aujourd'hui, j'arrive très bien à me passer de sexe (genre en déplacement loin de ma femme etc...). Même si je suis loin de cracher dessus, je n'éprouve plus aucune frustration à m'en passer. Ce qui est remarquable, sachant qu'avant ce n'était pas envisageable vu que la moindre privation temporaire de quelques jours était difficilement tenable.
C'est une vrai libération, car comme toi, j'ai perdu beaucoup de temps avec cette addiction et beaucoup de problèmes de couples aussi avec une compagne qui n'avait pas mon appétit "débordant".
 
Mais c'est toujours la même chose. Valable pour le sexe ou pour d'autres troubles compulsifs. On a tous des vies de fous, peu reposantes, passant notre temps à alimenter notre corps n'importe comment (nourriture inappropriée, en qualité et en proportion...) et l'on s'étonne après d'avoir des "troubles"...  :sarcastic:  
 
 
 


 
Ceci expliquerait donc en grande partie la frigidité des vegans!


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| Un malentendu du cul | boum boum ! | La roulette
Reply

Marsh Posté le 12-11-2014 à 15:29:46    

DraX a écrit :


 
Ceci expliquerait donc en grande partie la frigidité des vegans!


 
Stopper la viande ne doit pas empêcher de produir toi même les hormones nécessaire à ton bon fonctionnement. Bien au contraire !  
Le problème, dans ce cas, est ailleurs ! :D  

Reply

Marsh Posté le 14-11-2014 à 14:24:23    

Ce topic est tout indiqué pour toi  :jap:  
 
[Topic NoFAP/No Pr0N] Faire un reboot du cerveau ?
http://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] w=0&nojs=0

Reply

Marsh Posté le 14-11-2014 à 16:28:05    

fucklerest a écrit :

Ce topic est tout indiqué pour toi  :jap:  
 
[Topic NoFAP/No Pr0N] Faire un reboot du cerveau ?
http://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] w=0&nojs=0


 
Intéressant. Certains des troubles décris, liés à l'addiction au porno, proviennent en parti de la masturbation beaucoup trop fréquente qui en découle: Il faut en moyenne 35 jours pour que le corps puisse reproduire tous les spermatozoïdes émis lors d'une éjaculation. De plus, le sperme en lui même est extrêmement riche et demande une grosse consommation d'énergie pour être produit. Une ou plusieurs éjaculations par jour, tous les jours de son existence sont tout simplement éprouvant pour le corps, qui n'a jamais été fait pour cela (et encore, si l'on avait un mode de vie reposant et une alimentation parfaitement adaptée, on pourrait peut être discuter de ce point).  
Donc fatigue importante et toutes les causes que cela peut induire sont en effet une conséquence d'une masturbation quotidienne et d'une perte importante de substances vitales que le corps a du fournir.  
 
Mais ce n'est pas pour cela qu'il faut fuir le sexe et devenir totalement chaste, ni même s'interdire tout porno pour le reste de ses jours. Simplement savoir que l'excès de plaisir finit par nous bouffer. C'est valable pour bien d'autres types de plaisirs... Et c'est ce que la société de consommation essaye de nous faire oublier. Sinon, nous ne consommerions pas tant.  
 
ça me fait un peu mal au cul de dire ça, vu mes pratiques passées... mais c'est pourtant une réalité.

Reply

Marsh Posté le 14-11-2014 à 16:28:05   

Reply

Marsh Posté le 14-11-2014 à 19:44:12    

SpadVIII a écrit :


 
Intéressant. Certains des troubles décris, liés à l'addiction au porno, proviennent en parti de la masturbation beaucoup trop fréquente qui en découle: Il faut en moyenne 35 jours pour que le corps puisse reproduire tous les spermatozoïdes émis lors d'une éjaculation. De plus, le sperme en lui même est extrêmement riche et demande une grosse consommation d'énergie pour être produit. Une ou plusieurs éjaculations par jour, tous les jours de son existence sont tout simplement éprouvant pour le corps, qui n'a jamais été fait pour cela (et encore, si l'on avait un mode de vie reposant et une alimentation parfaitement adaptée, on pourrait peut être discuter de ce point).  
Donc fatigue importante et toutes les causes que cela peut induire sont en effet une conséquence d'une masturbation quotidienne et d'une perte importante de substances vitales que le corps a du fournir.  
 
Mais ce n'est pas pour cela qu'il faut fuir le sexe et devenir totalement chaste, ni même s'interdire tout porno pour le reste de ses jours. Simplement savoir que l'excès de plaisir finit par nous bouffer. C'est valable pour bien d'autres types de plaisirs... Et c'est ce que la société de consommation essaye de nous faire oublier. Sinon, nous ne consommerions pas tant.  
 
ça me fait un peu mal au cul de dire ça, vu mes pratiques passées... mais c'est pourtant une réalité.


j'adore " Une ou plusieurs éjaculations par jour, tous les jours de son existence sont tout simplement éprouvant pour le corps, qui n'a jamais été fait pour cela (et encore, si l'on avait un mode de vie reposant et une alimentation parfaitement adaptée, on pourrait peut être discuter de ce point)." C'est ton confesseur qui t'a raconté ça?


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Ah! s'amuser avec sa mort tout pendant qu'il la fabrique, ça c'est tout l'Homme.      - Images -   -Insta-/  
Reply

Marsh Posté le 14-11-2014 à 22:02:48    

mrduss a écrit :


j'adore " Une ou plusieurs éjaculations par jour, tous les jours de son existence sont tout simplement éprouvant pour le corps, qui n'a jamais été fait pour cela (et encore, si l'on avait un mode de vie reposant et une alimentation parfaitement adaptée, on pourrait peut être discuter de ce point)." C'est ton confesseur qui t'a raconté ça?


 
Non, pas vraiment. Simplement mes recherches sur la physiologie humaine !  :D
 
Et le bonheur de pouvoir s'en passer souvent et d'en profiter pleinement de temps en temps. Le sexe a été une prison pour moi dans le passé. Je sais de quoi je parle... Mais ce n'est pas en essayant de le refouler que je m'en suis sorti. Inutile d'affronter ses pulsions de face, ça ne marche jamais... je doute même d'un quelconque effet d'une thérapie uniquement psychologique, ou d'une ascèse théologique ou tout autre moyen purement psychique (où alors avec des efforts et une volonté phénoménale).


Message édité par SpadVIII le 14-11-2014 à 22:11:08
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Marsh Posté le 15-11-2014 à 07:46:42    

Ah un chercheur :sol: :sol: PhD i suppose :ange:


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Ah! s'amuser avec sa mort tout pendant qu'il la fabrique, ça c'est tout l'Homme.      - Images -   -Insta-/  
Reply

Marsh Posté le 23-11-2014 à 00:55:12    

SpadVIII a écrit :

L'abstinence est difficile. Bon, je vais en faire hurler pas mal, mais peu importe. Écoutera qui voudra:
J'ai aussi connu cela en étant jeune et même moins jeune (des moments à devenir complètement taré quand je n'avais rien "à me mettre sous la main" ).
La seule chose qui a réussi à définitivement supprimer toute pulsion sexuelle compulsive est mon changement alimentaire. Cela peut paraître étrange à premier abord, sauf quand on commence à s'apercevoir, qu'à bouffer des quantités phénoménales d'hormones (et neurotransmetteurs) animales via la viande, on modifie également grandement notre comportement. Et je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas, loin de là, à avoir vécu ce changement fulgurant. Un peu de viande oui (hors de toute considération éthique). De la viande midi et soir (quand ce n'est pas le matin), dans des proportions énormes de sur-crois, modifient complètement notre comportement et nous intoxique (Même si c'est un super stimulant en effet, justement du fait de l'apport d'hormones et de neurotransmetteurs).
 
Aujourd'hui, j'arrive très bien à me passer de sexe (genre en déplacement loin de ma femme etc...). Même si je suis loin de cracher dessus, je n'éprouve plus aucune frustration à m'en passer. Ce qui est remarquable, sachant qu'avant ce n'était pas envisageable vu que la moindre privation temporaire de quelques jours était difficilement tenable.
C'est une vrai libération, car comme toi, j'ai perdu beaucoup de temps avec cette addiction et beaucoup de problèmes de couples aussi avec une compagne qui n'avait pas mon appétit "débordant".
 
Mais c'est toujours la même chose. Valable pour le sexe ou pour d'autres troubles compulsifs. On a tous des vies de fous, peu reposantes, passant notre temps à alimenter notre corps n'importe comment (nourriture inappropriée, en qualité et en proportion...) et l'on s'étonne après d'avoir des "troubles"...  :sarcastic:  


 
Interessant !
 
Mais au-dela de l'effet sur les envies sexuelles, je me pose d'autres questions :
 
- il y a-t-il davantage d'hormones "excitantes" de nos jours dans la viande qu'auparavant ? (i.e. les animaux ne sont pas nourris de la meme façon)
- quels sont les effets positifs des hormones animales sur notre santé et notre vie ? (les hommes en ont besoin pour augmenter leurs masses musculaires)
- les femmes ont-elles besoin d'autant d'hormones animales que les hommes ?
 
C'est transverse au sujet initial, mais je suis assez intéressé par savoir quelles sont les incidences de la sur-consommation de la bouffe animale sur notre santé.
 
En terme de masturbation, je crois d'abord que dans une période stressante, on a tous besoin de temps de décontraction.
Pour certains c'est la clope ou le café. Pour d'autres c'est le sexe.
 
Faut aussi remettre en perspective certaines faits qui me troublent :
 
le sexe : les hommes se masturbent plus que les femmes ;
l'âge : les jeunes se masturbent plus que les personnes âgées ;
l'appartenance ethnique : les Afro-américains se masturbent moins que les autres groupes ethniques ;
la religion : les Chrétiens se masturbent moins que les autres groupes religieux ou les athées ;
le statut marital : les personnes non mariées se masturbent plus que les personnes mariées ;
le niveau d'éducation : plus les personnes sont diplômées, plus elles se masturbent ;
l'orientation sexuelle : les bisexuels se masturbent plus que les homosexuels, et ceux-ci plus que les hétérosexuels.

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Marsh Posté le 23-11-2014 à 07:35:40    

Ahhhhhhhgh
La viande bien sur.....et le lait  
Et les vaccins :bounce:  :bounce:  
 
Et des tonnes d'affirmations invérifiables et Dieu!!!!
Le complot


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Marsh Posté le 23-11-2014 à 07:39:14    

Le petit brittanywow est demandé sur le topic :o


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"If you can walk away from a landing, it's a good landing. If you use the airplane the next day, it's an outstanding landing." - Chuck Yeager. | Chaîne YT | Photos
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Marsh Posté le 24-11-2014 à 20:35:18    

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