Une cuite par semaine : alcoolisme inévitable ? - Santé - Discussions
Marsh Posté le 14-01-2009 à 04:26:23
Je pense pas que ton problème de base provienne de l'alcool.
Une cuite par semaine, c'est que dalle (dans la mesure où tu ne consommes pas trop d'alcool autrement).
Les "pb" que tu énonces n'ont rien d'extraordinaire.
Perso, c'est pas rare que je laisse une bouteille de sky dans la bagnole en partant en soirée (pas forcément que pour ma gueule, mais bon, histoire que moi et/ou mes potes aient des munitions en cas de besoin).
Le mal de crâne du lendemain, ça dépend des gens. Perso, j'ai jamais trop de pb. Ma copine, elle, est hs tout le lendemain, systématiquement.
Les trous de mémoire, j'en ai rarement (voir jamais), un pote, lui, c'est systématique.
Pb de teub' au moment crucial, bah ouai, l'alcool aidant, ça arrive que ça foire. Et alors ? ça peut arriver aussi quand on est sobre
Ni moi ni aucun de mes potes n'ont de problème avec la boisson. Je ressent aucun manque..
T'as 19ans, t'es étudiant, tu prends des cuites le we, je vois vraiment pas où est le truc extraordinaire
Perso, j'ai plus qu'arrosé ma vie étudiante et je n'ai jamais considéré avoir des pb d'alcool, dans la mesure où je savais aussi rester sobre s'il le fallait et que je n'ai jamais été accro.
Même si pendant plusieurs mois (dernière année étudiante), j'ai tourné à une cuite (souvent pas énormes, une bouteille de vodka pour trois et qques bières, mais bon) quasi tous les soirs de la semaine (et assez régulièrement le we ). J'ai jamais eu l'impression d'être accro, quand je voulais pas picoler, je picolais pas, point barre.
Et j'ai arrêté de picoler à ce rythme du jour au lendemain, sans souci. Peut-etre aussi parce que je suis tout à fait un sain et bien dans ma peau.
Bref, physiquement, y'a aucune pb à se taper une cuite le we.
Amha, tu devrais plus faire un travail au niveau de ton comportement. Combattre ta timidité etc.
Il ne faut pas que l'alcool soit le réflexe à avoir en cas de pb/coup dur (enfin, l'alcool peut être aussi en réflexe, mais pas le seul quoi )
Tant que tu ne te mets pas à picoler, seul, à répétition (parce que c'est pas parce que tu te débouches une binouze ou un bouteille de pif de temps à autre que t'as un pb), et à te renfermer, je vois pas de raison de s'inquiéter. Le jour où tu auras besoin de ta ration d'alcool, le matin, en te levant, là, y'aura juste une question à se poser.
Et pis, hein, une petite cuitasse en solo, devant son pc, ou en picolant une bouteille de pif devant un film, quand ça arrive, ça a aussi du bon
Ce qu'il faut, c'est savoir se maitriser.
Marsh Posté le 14-01-2009 à 05:31:40
Bon, eh bien, voici deux cas d'alcoolisme distincts: l'un reconnait son problème, l'autre non.
Baf Flop, déballer ce genre de conneries à une personne un peu plus lucide que toi sur son rapport à l'alcool, c'est pitoyable.
La définition de l'alcoolisme est déjà présente bien avant le cliché du pochtron tremblant en manque, et oser lui dire qu' "une cuite par semaine, c'est que dalle", alors là chapeau. C'est le même genre de discours infect que les "je tiens super bien l'alcool/j'ai une grosse bite".
benibi, j'espère pour toi que tu sauras mesurer les propos tenus sur ton topic, et faire le meilleur choix en ce qui concerne ta santé et ton foie.
Des numeros de telephone sont à ta disposition pour ce genre de questions, où tu pourras glaner de précieuses infos. N'aies pas peur de les utiliser. J'ai bon espoir, étant donné que tu viens poser la question, c'est qu'il y a un début de prise de conscience.
Un peu de lecture
Marsh Posté le 14-01-2009 à 06:10:02
T'es pas sérieux, là, dis ?
Au cas où :
Je suis bien loin du discours à la con "tient bien à l'alcool/grosse bite".
Je l'ai d'ailleurs dis en conclusion de mon post : l'important, c'est de savoir se maitriser.
Physiquement, une cuite par semaine, c'est sérieusement que dalle.
Des tas de gens boivent un voir 2 verres d'alcool par jour et s'en portent très bien (on dit même qu'un petit verre par jour serait bénéfique).
Et bien en imaginant que tu ne boives pas de la semaine et que tu concentres tout le même soir, tu l'as, ta cuite. A tous les coups, ça serait même moins "méchant" car ton corps ne s'accoutumera pas à recevoir une quantité régulière (quotidienne) d'alcool.
L'important, là, c'est pas le côté physique de la chose, c'est le côté psychologique. A savoir que tant que tu maitrises et que tu sais dire non, y'a aucun pb.
Comme je l'ai dis (même si j'ai tourné à un gros rythme de consommation, à un moment. Chose non recommandée à long terme évidemment), j'ai toujours su dire non. Quand j'ai pas envie, j'ai pas envie.
Quand je pense à alcoolique, je pense pas seulement à la personne bourrée du matin au soir. Je parle juste de la personne qui va être incapable, volonté ou non, de refuser un verre.
Savoir être sobre quand il faut rester sobre, ne pas sombrer peu à peu et devenir un esclave de la boisson.
Et pour finir, tu postes quoi ? Un lien verre les AA, cette pauvre assoc' pro-catholique prônant le lobby anti-alcool et des solutions à base de prières envers D.ieu et d'abstinence obligée et définitive. Non mais au-secours, quoi...
Et dans le prochain topic "les enfants sont dégénérés par les jeux vidéos", tu nous posteras quoi ? Un lien vers le site de Familles de France ?
Allons...
Et si c'est une blague de ta part, c'est de bien mauvais goût, c'est quoi le but ? Faire flipper quelqu'un pour le fun ?
Marsh Posté le 14-01-2009 à 09:23:42
BaF - FlOp a écrit : |
Tu as aussi plein de mecs qui fument 10 joints par jour toutes leur vie, certains en prennent 3/4 par semaine et finissent amputés de la jambe (oui, le cabanis est bien plus violent que la clope sur ler artères).
Le truc n'est pas de dire : c'est ça, moi, je tiens. C'est de pouvoir mesurer SON problème. Chacun a des réactions différentes aux mêmes substances. Moi aussi, en étant étudiant, je me suis pris de sérieuses cuites tous les soirs pendant plusieurs mois. Mais au final, parfois, je me posais aussi pas mal de questions.
Et je pense que les problèmes exposés ici sont sérieux et méritent de s'y attacher et de ne pas les traîter comme normal. J'imagine que benibi se pose des questions sur son rapport à l'alcool et l'impact que ça a sur sa vie, il serait peut-être pas si mal de lui répondre sérieusement sans accentuer malencontreusement sur certains points, mais également sans en négliger d'autres.
Marsh Posté le 14-01-2009 à 09:47:11
Merci d'aller discuter du sujet sur http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 8421_1.htm
Marsh Posté le 14-01-2009 à 02:52:56
Salut, j'ai besoins que l'on me conseille. J'essaierai d'être clair et rapide :
Je pense avoir de mauvais rapports avec l'alcool.
J'ai 19 ans, suis étudiant et je me prend une cuite par weekend, généralement en soirées.
Une "cuite" pour moi représente environ 15 verres (1 verres = ~1 biere 33cl). Je pese 59KG.
Ma devise est de ne jamais boire seul et j'attend toujours le weekend pour me livrer à cette activité.
Voila mes soucis :
- Plus le temps passe, plus je suis impatient que le weekend arrive afin de trouver une soirée
- Je ne tremble pas et n'a pas encore de faiblesse musculaires (impuissances etc...), mais il m'arrive souvent d'avoir des acidités a l'estomac comme-ci celui-ci ce préparait à recevoir une forte dose d'alcool
- J'ai beaucoup de mal à m'amuser si je n'ai pas digérés mes deux premiers verres
- Je préfère me poser dans un coin avec mes potes et picoler plutôt que de discuter avec la compagnie féminine, même au cas où l'évidence des finalités est en ma faveur :s
- Je regarde toujours en début de soirée si il sera nécessaire de cacher des bouteilles au cas où il n'y aurai pas assez pour tout le monde
- Je ne connait plus vraiment le mal de crane du lendemain...... Juste la sèche et les yeux rouges
- Le plus gênant : de plus en plus de trous noirs pour une même dose (je me suis payer une camera pour pallier au problème...)
A part tout ça je m'éclate vraiment et souhaiterai que ça dure... Longtemps.
Une question :
Puis-je continuer 2 ou 3 ans comme cela ou doit-je limiter mes sorties/consommation pour ne pas avoir de problèmes dans la décennies ?
J'aurai besoin, si possible, de l'avis d'anciens alcooliques pour avoir une idée du rapport fréquence/quantités/temps qu'il faudrait pour que cela devienne pathogène.
Pas de commentaires ou critiques inutiles s'il vous plait.... Merci