Le développement de la complexité - Sciences - Discussions
Marsh Posté le 15-01-2006 à 17:59:58
bibite a écrit : |
Essaye de pas te gourer de forum, les prochaines fois.
Marsh Posté le 15-01-2006 à 18:07:25
Citation : Autrement dit, le début et la fin sont intrinsèquement liées. Autrement, comment pourrait t-il produire des êtres unifiés. |
Quel est le rapport ?
Qu'est ce qu'un être unifié ?
Citation : Les nucléons s'associent par captures successives pour former les noyaux lourds qui, par la suite, deviennent des atomes. |
On dit pas "capture", on dit fusion thermonucleaire.
Marsh Posté le 17-01-2006 à 18:51:22
Citation : Cet auteur explique de façon simple et imagée, des réalités qui autrement seraient hors d'accès pour quelqu'un qui, comme moi, n'a pas de formation scientifique. |
Tu devrais essayer de faire de même, parceque personnellement je n'ai pas compris grand chose à ce que tu dis.
Sinon, il a été démontré qu'aucune particule de masse différente de 0 n'est stable avec un temps multidimensionnel (Dorling).
Marsh Posté le 18-01-2006 à 00:57:05
Si tu avais lu attentivement, tu aurais compris que le monde existe dans la globalité du temps.
Marsh Posté le 18-01-2006 à 03:13:15
bibite a écrit : Le temps, dans sa globalité, est formé de deux flèches se dirigeant en sens inverse. Le mouvement d'expansion de l'univers crée une flèche du temps, allant du passé vers le futur. La vitesse d'écoulement du temps dans cette direction est régie par la gravité qui s'oppose au mouvement d'expansion. L'effet de la gravité sur la dynamique du cosmos produit une flèche du temps allant du futur vers le passé parce qu'elle s'oppose à l'expansion de l'univers. C'est le mouvement d'expansion de l'univers qui détermine la vitesse d'écoulement du temps dans cette direction, car il s'oppose à l'effet de cette force sur le cosmos. L'expansion de l'univers et la force qui s'y oppose produisent les deux flèches du temps qui se dirigent en sens contraire. Les deux dimensions du temps ainsi que les trois d'espace forment un espace-temps à cinq dimensions, encore plus difficile à saisir que celui à quatre dimensions «tel que proposé par Einstein», mais qui tient compte de la fertilité du monde. |
Ca commence mal...
Ce postulat n'est ni clair ni juste.
Si j'admets la première proposition de deux flèches du temps allant en sens inverse, cela ne génère en rien une dimension supplémentaire.
Comme contre exemple je prendrais simplement les dimensions d'espace : il est faux de dire que les 3 dimensions ne sont que des flèches spaciales en sens inverse les unes des autres (on arrive d'ailleurs à un non sens puisqu'il n'existe qu'un rapport binaire du sens inverse; si une flèche va dans un sens et l'autre dans le sens inverse, il s'agit de la même et unique dimension mais prise dans un sens opposé !)
Ensuite il existe un second postulat :
L'expansion du cosmos est le vecteur direct de l'évolution positive du temps (passé vers futur) alors que la gravitation (qui tend à s'opposer à l'expansion) serait le vecteur direct de l'évolution négative du temps (futur vers passé).
Hormis la confusion entre ce qu'est une force (expansion accélérée vs gravitation) et son expression (particule définie selon x,y,z et t) dans le continuum espace-temps, cela impliquerait qu'un univers sans expansion (ou en équilibre : Fexp = Fgrav) serait un univers où le temps n'évoluerait pas (tout serait figé). De même, si l'on en croit les observations actuelles, l'expansion s'accélère, ce qui impliquerait dans ce modèle, un temps qui s'accélèrerait d'autant.
Désolé, ce postulat est faux et fait preuve d'une confusion évidente entre ce qu'est une dimension et une force.
Le seul postulat qui semble être totalement vrai, c'est qu'il s'agisse d'une conception "encore plus difficile à saisir que celui à quatre dimensions", probablement parce que c'est fait de rien de consistant.
Marsh Posté le 15-01-2006 à 17:56:50
But: Démontrer que si nous ajoutons une deuxième dimension au temps, la complexité se développe.
Au début du XXe siècle, deux scientifiques, Théodore Kaluza et Oscar Klein ont démontrer que l'introduction d'une cinquième dimension était susceptible de résoudre les problèmes de la physique. Depuis ce temps, on essaie de développer des modèles d'univers allant dans ce sens et les dimensions d'espace ne font que se multiplier. Ce que je propose, c'est d'ajouter au monde une deuxième dimension de temps.
À toute action, il ya une réaction: Isaac Newton
Les physiciens d'aujourd'hui croient e le temps est relié à l'expansion de l'univers. Je suis porter à croire que le développement du monde est un processus global, donc unifié. Autrement dit, le début et la fin sont intrinsèquement liées. Autrement, comment pourrait t-il produire des êtres unifiés.
Une conception du temps
Le temps, dans sa globalité, est formé de deux flèches se dirigeant en sens inverse. Le mouvement d'expansion de l'univers crée une flèche du temps, allant du passé vers le futur. La vitesse d'écoulement du temps dans cette direction est régie par la gravité qui s'oppose au mouvement d'expansion. L'effet de la gravité sur la dynamique du cosmos produit une flèche du temps allant du futur vers le passé parce qu'elle s'oppose à l'expansion de l'univers. C'est le mouvement d'expansion de l'univers qui détermine la vitesse d'écoulement du temps dans cette direction, car il s'oppose à l'effet de cette force sur le cosmos. L'expansion de l'univers et la force qui s'y oppose produisent les deux flèches du temps qui se dirigent en sens contraire. Les deux dimensions du temps ainsi que les trois d'espace forment un espace-temps à cinq dimensions, encore plus difficile à saisir que celui à quatre dimensions «tel que proposé par Einstein», mais qui tient compte de la fertilité du monde.
Comme l'univers est en expansion, le temps s'écoule plus rapidement du passé vers le futur que dans le sens inverse. Si nous comparons la flèche du temps créée par l'expansion de l'univers à une voiture roulant à 30km h, dans une direction et la flèche créée par l'effet de la force qui s'y oppose à un tapis roulant, avançant à 25km h, dans le sens contraire, si la voiture roule sur le tapis, son gain net n'est que de 5km h. Le mouvement du tapis vient allonger le temps que la voiture prendra pour se rendre du point A au point B. De la même façon, la flèche du temps allant du futur vers le passé se combine à celle allant du passé vers le futur pour créer le temps chronologique ou psychologique. C'est le temps tel que nous le percevons. Si les deux flèches du temps ont un effet sur notre monde, tout événement semble se produire dans le temps chronologique.
Avant que ne se termine la première seconde de l'histoire du cosmos, les forces de la nature et les particules fondamentales se développent. Leur propriétés demeurent inchangées à ce jour. Les conditions nécessaires au développement de la complexité et de la diversité sont déjà en place. Nous vivons dans un monde capable de créer ses propres opportunités. Tous les états de la formes sont à la rencontre du passé et du futur. Le passé ne peut s'exprimer que dans le présent, il n'est plus. Il en est de même du futur, il n'est pas encore.
L'entropie croît avec le temps, mais comme le temps est formé de deux flèches se dirigeant en sens opposé, le processus n'est pas linéaire. La forme s'oppose au chaos, mais comme le temps se dirige plus rapidement du passé vers le futur que du futur vers le passé, tout le développement de la complexité, de la diversité n'est qu'un contretemps. Le monde se dirige inexorablement vers sa mort thermique.
L'effet du temps sur la physique et la chimie
Le rapport d'intensité entre la force nucléaire et la force électromagnétique est aux alentours de cent. Il donne aux atomes et aux molécules leurs formes caractéristiques. Il est le fondement de la chimie et de la biochimie. Au coeur de l'atome, un noyau puissamment lié par la force nucléaire autour duquel se déploient des nuages électroniques, aux multiples formes, dont la souplesse et la versatilité sont assurées par la faiblesse du lien électromagnétique qui les lie au noyau, cette structure hautement mobile et maléable permet toutes les combinaisons exigérs par l'activité des molécules organique.Il est évident que le rapport d'intensité entre ces deux forces de la nature est défini en fonction du développement de la complexité, et que les formes les plus simples de la matière sont capable d'engendrer les plus complexes. Nul doute que la forme provient des deux extrémités du spectre temporel.
Les espèces chimiques liées par la force nucléaire se forment dans les étoiles. Les nucléons s'associent par captures successives pour former les noyaux lourds qui, par la suite, deviennent des atomes. Quatre nucléons forment un hélium, trois héliums donnent un carbone et quatre héliums un oxigène, et ainsi de suite. L'association de deux héliums est instable; comment en arriver à trois sans d'abord passer par deux? Aussi extraordinaire que cela puisse sembler, les paramètres qui décrivent la structure des noyaux d'hélium et de carbone permettent ce passage. Mais il ne s'agit nullement d'une coïncidence. Ces structures sont définies non seulement par les événements passés, mais aussi par ceux à venir, c'est-à-dire tout le développement subséquent des éléments chimiques et, de ce fait tout le développement moléculaire et celui de la vie.
N.B. Les exemples que j'utilise pour illustrer mes idées sur le développement de la forme, aux niveaux physique et chimique, sont tirés des livres d'Hubert Reeves «Le temps de s'enivrer» et «Oiseaux merveilleux oiseaux».
Cet auteur explique de façon simple et imagée, des réalités qui autrement seraient hors d'accès pour quelqu'un qui, comme moi, n'a pas de formation scientifique.
Si parfois je le cite mot à mot, je m'en excuse. Il s'agit de données scientifiques et je n'ai pas les connaissances nécessaires pour les reprndre sous un angle différent.
Ce texte est tiré d'un manuscrit intitulé "À contre courant du chaos", à l'intérirur duquel j'essaie de comprendre le développement de la vie en général et l'évolution de l'homme en particulier, à la lumière d'une tel structure du monde.
Tout dépendant de la façon dont sera reçu ce premier texte, j'ai l'intention de poster des parties de cette réflexion dans les semaines à venir.
Jacques Richard
Message édité par La Monne le 15-01-2006 à 18:03:16