Avez-vous tenté l'expérience mentale du prolongement de la douleur?

Avez-vous tenté l'expérience mentale du prolongement de la douleur? - Sciences - Discussions

Marsh Posté le 26-12-2009 à 17:59:30    

J'ai hésité sur l'endroit le mieux adapté pour ce topic douleur, comme ce n'est pas l'aspect médical et la douleur du malade qui est le plus en jeu, ça ne valait donc pas le coup de poster dans la rubrique santé. En fait, un malade trouverait sûrement les questions ci-dessous farfelues.  
Pour un malade, c'est la bonne dose de Doliprane qui le tracasse, du moment que la douleur s'arrête. Pour les fanas du prolongement de la douleur, c'est le contraire.  
Donc malades, personnes irritables, et personnes sous dépendances médicamenteuses, mieux vaut peut-être s'abstenir de tenter l'expérience...
 
Ψ Mon expérience personnelle
E.T.E.C (en tout état de cause) l'expérience simple de se souvenir clairement d'une douleur est extrêmement difficile à réaliser. j'ai passé une bonne partie de la soirée du 25 à m'efforcer de penser successivement à :
1- l'excellent mais trop lourd repas    
2- une vieille entorse à la cheville qui me faisait hurler quand je marchais,  
3- ma sciatique,  
4- enfin, une brûlure de cigarette.
 
θ Premières remarques
J'ai consigné les processus du cerveau dans 2 graphiques de synthèse :
Les graphes montrent l'évolution de l'intensité (i) de la pensée et des sensations retrouvées en fonction du temps (t). Le début de chaque expérience est marqué volontairement par une phase où on énonce ce qu'on pense :
'je pense à cet excellent poulet '...
Puis c'est parti.  
Les représentent des afflux d'énergie favorisant la pensée sur le sujet.
http://i50.tinypic.com/o6juky.jpg

  • Pour une pensée agréable (bon repas) la pensée se renforce  très bien toute seule sans s'affaiblir, ça n'est pas une expérience difficile mais qui donne faim !


http://i46.tinypic.com/25s1mp2.jpg

  • Pour une pensée concernant une douleur (brûlure) la pensée s'affaiblit d'elle même, il faut sans cesse la soutenir mais en vain.


Ω Ma conclusion :
Les capacités humaines à imaginer la douleur semblent très limitées.
 
On peut retracer tout au plus les causes tangibles ayant précédé la douleur, et la conclusion, sorte de procès-verbal de la douleur. Mais il est exclu de retrouver la sensation.  
 
 
Enfin quelques questions :

  • où siège la douleur dans le cerveau ?
  • est-ce qu'il existe des ondes de pensée?
  • existe-t'il des personnes plus douées que d'autres pour prolonger la douleur ou sentir celle des autres?


Message édité par cappa le 26-12-2009 à 18:36:49

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Marsh Posté le 26-12-2009 à 17:59:30   

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Marsh Posté le 26-12-2009 à 18:01:33    

Prolonger la douleur, c'est en durée ou en intensité ?

 

Sinon, le siege de la douleur, je pense que c'est le cortex cérébral :o.

 

Des ondes de pensée :??:

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Message édité par Witzard le 26-12-2009 à 18:03:04
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Marsh Posté le 26-12-2009 à 18:04:58    

Witzard a écrit :

Prolonger la douleur, c'est en durée ou en intensité ?
 
Sinon, le siege de la douleur, je pense que c'est le cortex cérébral :o.
 
Des ondes de pensée :??:


En intensité et en durée.  
Oui à entendre les témoignages, certaines personnes ressentent la douleur d'autrui, les infirmières... :sweat:
Ou  mieux l'exemple de Tchang avec Tintin.
http://pluq59.free.fr/image/timbresgrandformat/2007/4056.jpg
 
A gauche ou à droite dans le cortex. La gauche signifierait que la douleur est purement affaire linguistique non?

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Message édité par cappa le 26-12-2009 à 18:09:57

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Marsh Posté le 26-12-2009 à 18:16:16    

cappa a écrit :


En intensité et en durée.  
Oui à entendre les témoignages, certaines personnes ressentent la douleur d'autrui, les infirmières... :sweat:
Ou  mieux l'exemple de Tchang avec Tintin.
http://pluq59.free.fr/image/timbre [...] 7/4056.jpg
 
A gauche ou à droite dans le cortex. La gauche signifierait que la douleur est purement affaire linguistique non?


 
Ressentir la douleur d'autrui, c'est uniquement une question d'empathie, donc ca doit dépendre de chaque personnes.
les infirmieres y arrivent certainement mieux car d'une part elles sont plus a l'affut des signes de douleurs et doivent donc mieux arriver a la quantifier, d'ou une meilleure identification, et d'autre part car c'est une profession qui nécessite en quelque sorte une empathie bien définie (aider autrui, toussa :o).
 
Pour mon expérience personnelle, je n'ai jamais eu de prolongement de douleur, en partie parce que je n'ai jamais essayé  :pt1cable:  (truc de maso :o).

Spoiler :

Par contre, j'ai déja dépassé la douleur plusieurs fois en faisant du sport


 
Sinon, aurais-tu plus d'infos a donner sur Tchang ? j'avoue que je ne vois pas trop le rapport a la douleur  :??:

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Marsh Posté le 26-12-2009 à 18:28:57    

Witzard a écrit :


 
Ressentir la douleur d'autrui, c'est uniquement une question d'empathie, donc ca doit dépendre de chaque personnes.
les infirmieres y arrivent certainement mieux car d'une part elles sont plus a l'affut des signes de douleurs et doivent donc mieux arriver a la quantifier, d'ou une meilleure identification, et d'autre part car c'est une profession qui nécessite en quelque sorte une empathie bien définie (aider autrui, toussa :o).
 
Pour mon expérience personnelle, je n'ai jamais eu de prolongement de douleur, en partie parce que je n'ai jamais essayé  :pt1cable:  (truc de maso :o).

Spoiler :

Par contre, j'ai déja dépassé la douleur plusieurs fois en faisant du sport


 
Sinon, aurais-tu plus d'infos a donner sur Tchang ? j'avoue que je ne vois pas trop le rapport a la douleur  :??:


Intéressant. :jap:
En faisant du sport, peut-on considérer qu'il s'agit d'une douleur sur le moment ou d'une douleur qui se prolonge, un peu comme une douleur dans le bras d'une personne amputée du bras?
 
S'agissant de Tchang :

Citation :

Wikipédia (extraits)
Il présente deux caractéristiques essentielles au développement du scénario de l'album : il est doué de la faculté de léviter et ce don s'accompagne alors de celui de clairvoyance. C'est grâce à ses visions que Tintin et le capitaine Haddock retrouvent le yéti et Tchang par voie de conséquence.
Tintin a alors une vision de Tchang encore en vie, et décide d'aller sur les lieux de l'accident, au Tibet dans les montagnes Himalayennes.


Tchang et Tintin semblent ressentir la douleur l'un de l'autre, enfin c'est une fiction inspirée de la vie d'Hergé.


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Marsh Posté le 26-12-2009 à 18:39:30    

cappa a écrit :


Intéressant. :jap:
En faisant du sport, peut-on considérer qu'il s'agit d'une douleur sur le moment ou d'une douleur qui se prolonge, un peu comme une douleur dans le bras d'une personne amputée du bras?
 
S'agissant de Tchang :

Citation :

Wikipédia (extraits)
Il présente deux caractéristiques essentielles au développement du scénario de l'album : il est doué de la faculté de léviter et ce don s'accompagne alors de celui de clairvoyance. C'est grâce à ses visions que Tintin et le capitaine Haddock retrouvent le yéti et Tchang par voie de conséquence.
Tintin a alors une vision de Tchang encore en vie, et décide d'aller sur les lieux de l'accident, au Tibet dans les montagnes Himalayennes.


Tchang et Tintin semblent ressentir la douleur l'un de l'autre, enfin c'est une fiction inspirée de la vie d'Hergé.


 
Pour Tchang, il y a eu de nombreuses expériences surtout sur des jumeaux, plus ou moins concluantes.
Je te laisse en tirer les déductions que tu veux  :jap: (smiley approprié  :whistle: )
 
Sinon pour le sport, je parle de la douleur qui s'estompe relativement rapidement pendant un effort prolongé (il me semble d'ailleurs que c'est comme ca que les marathoniens tiennent, en dépassant cette barriere apres quelques kilometres, mais il faudrait que quelqu'un confirme, c'est peut etre une connerie :??: ).
Suite a cela, pas de douleur dans les muscles concernés jusqu'a la fin de la session.

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Marsh Posté le 26-12-2009 à 18:57:53    

Witzard a écrit :


 
Pour Tchang, il y a eu de nombreuses expériences surtout sur des jumeaux, plus ou moins concluantes.
Je te laisse en tirer les déductions que tu veux  :jap: (smiley approprié  :whistle: )


A quand une expérience sur les trumeaux?  [:afrojojo]  
Quelques smiley appropriés? -->  [:skylie:1]  [:oriane:3]  [:clooney8]  [:elessar53]  
 
Bon pour en revenir à Tchang, c'est vrai que ça ressemble à une expérience entre jumeaux interposés, mais dans 'la déchirure' (rien de médical, le film) l'expérience n'est pas aussi concluante. Mais laissons la fiction vécue, c'est un domaine périlleux, ou du moins mal connu, non?  
 

Witzard a écrit :


Sinon pour le sport, je parle de la douleur qui s'estompe relativement rapidement pendant un effort prolongé (il me semble d'ailleurs que c'est comme ca que les marathoniens tiennent, en dépassant cette barriere apres quelques kilometres, mais il faudrait que quelqu'un confirme, c'est peut etre une connerie :??: ).
Suite a cela, pas de douleur dans les muscles concernés jusqu'a la fin de la session.


Dans ce que tu relates de ta pratique des marathon, la douleur en soi n'est pas forcément insurmontable du moment qu'elle reste brève. Devant la tentative de prolonger la douleur mentalement 2 questions/réactions à tes remarques :

  • la douleur est pénible lorsqu'elle atteint la conscience
  • mais on arrive pas à rendre une douleur consciente de façon volontaire

A quoi c'est du? Protection interne du cerveau contre son autodestruction? ou quelque chose de ce genre?  [:le velocypede de zed]  
 


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Marsh Posté le 26-12-2009 à 19:05:47    

cappa a écrit :


Dans ce que tu relates de ta pratique des marathon, la douleur en soi n'est pas forcément insurmontable du moment qu'elle reste brève. Devant la tentative de prolonger la douleur mentalement 2 questions/réactions à tes remarques :

  • la douleur est pénible lorsqu'elle atteint la conscience
  • mais on arrive pas à rendre une douleur consciente de façon volontaire

A quoi c'est du? Protection interne du cerveau contre son autodestruction? ou quelque chose de ce genre?  [:le velocypede de zed]  
 


 
je n'ai jamais dit que je faisais du marathon  ;)  
 
Sinon ... la douleur est par définition douleureuse  [:orly2]  .
 
Donc a mon avis, le cerveau fait tout pour l'éviter, de la proviennent certains de nos réflexes (i.e. les réflexes en cas de brûlure je pense), car en associant douleur = endommagement du corps, on arrive a un mécanisme d'autoprotection.
 
De plus, comme on évite la douleur au maximum, il doit également y avoir une part d'habitude dans la réussite du prolongement de la douleur, il faudrait essayer de s'entraîner pour voir.

Spoiler :

Mais qui aurait envie de s'entraîner ?  :D


 
Pour avoir des renseignements, il faudrait faire une expérience avec des nouveaux nés, en leur évitant toute douleur physique, mais en stimulant directement les nerfs pour voir si la douleur devient une information comme une autre (température ...) ou si elle reste immuable  :D  

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Marsh Posté le 26-12-2009 à 23:24:39    

Une alerte qualitay pour ca ?
 
 [:tamahome:5]  
 
Enfin si ca peut amener des gens a participer, ca serait bien  :o

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Marsh Posté le 27-12-2009 à 11:54:23    

Witzard a écrit :


 
Sinon pour le sport, je parle de la douleur qui s'estompe relativement rapidement pendant un effort prolongé (il me semble d'ailleurs que c'est comme ca que les marathoniens tiennent, en dépassant cette barriere apres quelques kilometres, mais il faudrait que quelqu'un confirme, c'est peut etre une connerie :??: ).
Suite a cela, pas de douleur dans les muscles concernés jusqu'a la fin de la session.


Si je ne m'abuse cette "barriere" c'est juste le moment a attendre pour que le corps commence a generer de l'endorphine en grosse quantité, soulageant la douleur, et rendant les coureurs de fond accroc a leur sport.

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Message édité par woulf le 27-12-2009 à 11:54:39
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Marsh Posté le 27-12-2009 à 11:54:23   

Reply

Marsh Posté le 27-12-2009 à 17:38:52    

woulf a écrit :


Si je ne m'abuse cette "barriere" c'est juste le moment a attendre pour que le corps commence a generer de l'endorphine en grosse quantité, soulageant la douleur, et rendant les coureurs de fond accroc a leur sport.


C'est possible  [:cosmoschtroumpf]  

Spoiler :


Ceci dit c'est vrai que c'est agréable comme sensation, la douleur qui s'estompe  [:alexmagnus:1]


 
Enfin on dévie du sujet initial  :jap:

Reply

Marsh Posté le 30-12-2009 à 18:32:28    

Witzard a écrit :


 
je n'ai jamais dit que je faisais du marathon  ;)  
 
Sinon ... la douleur est par définition douleureuse  [:orly2]  .
 
Donc a mon avis, le cerveau fait tout pour l'éviter, de la proviennent certains de nos réflexes (i.e. les réflexes en cas de brûlure je pense), car en associant douleur = endommagement du corps, on arrive a un mécanisme d'autoprotection.


Tu veux dire qu'une expérience réussie implique la sécrétion d'anti-inflammatoire, ce que le cerveau ne peu tolérer. Du moins pas sans une raison valable? C'est très intéressant comme point de vue  [:eler:5]  
 

Witzard a écrit :


De plus, comme on évite la douleur au maximum, il doit également y avoir une part d'habitude dans la réussite du prolongement de la douleur, il faudrait essayer de s'entraîner pour voir.

Spoiler :

Mais qui aurait envie de s'entraîner ?  :D


 
Pour avoir des renseignements, il faudrait faire une expérience avec des nouveaux nés, en leur évitant toute douleur physique, mais en stimulant directement les nerfs pour voir si la douleur devient une information comme une autre (température ...) ou si elle reste immuable  :D  


On peut aussi supposer que la douleur se signale par l'allumage de certaines ampoules dans le cerveau, et qu'on doit pouvoir observer le phénomène au scanner. En faisant ce type d'expérience on pourrait en passant les gens au scanner voir qui parmi nous peut vraiment contrôler son cerveau, les fameux 90% inutilisés :)

woulf a écrit :


Si je ne m'abuse cette "barriere" c'est juste le moment a attendre pour que le corps commence a generer de l'endorphine en grosse quantité, soulageant la douleur, et rendant les coureurs de fond accroc a leur sport.


Mais ce qui est étrange, c'est qu'on ne puisse pas simuler la douleur mentalement et produire sur demande l'endorphine .

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Message édité par cappa le 30-12-2009 à 18:34:14

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Marsh Posté le 30-12-2009 à 19:35:47    

cappa a écrit :


Tu veux dire qu'une expérience réussie implique la sécrétion d'anti-inflammatoire, ce que le cerveau ne peu tolérer. Du moins pas sans une raison valable? C'est très intéressant comme point de vue  [:eler:5]  
 
 
On peut aussi supposer que la douleur se signale par l'allumage de certaines ampoules dans le cerveau, et qu'on doit pouvoir observer le phénomène au scanner. En faisant ce type d'expérience on pourrait en passant les gens au scanner voir qui parmi nous peut vraiment contrôler son cerveau, les fameux 90% inutilisés :)
 
Mais ce qui est étrange, c'est qu'on ne puisse pas simuler la douleur mentalement et produire sur demande l'endorphine .


 
est ce vraiment lié à la douleur?
Personnellement je n'arrive pas non plus a simuler un orgasme mentalement, pourtant ce serait sympa :o

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Marsh Posté le 30-12-2009 à 19:48:37    

woulf a écrit :


 
est ce vraiment lié à la douleur?
Personnellement je n'arrive pas non plus a simuler un orgasme mentalement, pourtant ce serait sympa :o


Idée de topic prolongement du plaisir en consommant aux galeries Lafayette par exemple ?  [:nico54]  
 
Il y a une véritable incompréhension de certaines aptitudes du cerveau. Apparemment on en sait pas plus sur la fameuse douleur des membres amputés, la fameuse menace fantôme.

Citation :

la chercheuse Angela Sirigu, responsable de l'équipe de neuropsychologie, et le médecin Pascal Giraux, du Centre hospitalier universitaire de Saint-Etienne, sondent les connexions entre les régions du cerveau qui commandent le mouvement et celles de la perception de la douleur. Ce qui les a menés sur cette voie, c'est un phénomène appelé « douleur fantôme », où les patients atteints d'une amputation continuent à souffrir, de façon aiguë, du membre pourtant disparu. Ce même mal existe chez les patients souffrant d'une «avulsion du plexus brachialis» (BPA) où une partie du système nerveux périphérique, au niveau de la clavicule, se trouve comme arrachée (1). Dans leur étude publiée par NeuroImage en novembre 2003, la chercheuse et le clinicien ont cherché à faire disparaître la douleur fantôme de patients atteints de BPA en modifiant l'activité du cerveau par une illusion visuelle.


Sur l'image de droite, la localisation de la douleur dans le cerveau est soulignée :
http://msnbcmedia4.msn.com/i/msnbc/Components/Photos/020419/040219_scyimst_empathy_hlrg.jpg
D'où l'expression se prendre un "pain" ?
 
Il semble qu'en tous cas on puisse soigner une douleur en la déplaçant par simulation de cette douleur sur un autre organe. C'est du prolongement de la douleur ça? prolongement spatial même.


Message édité par cappa le 30-12-2009 à 21:57:27

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Marsh Posté le 16-02-2010 à 15:36:58    

Très intéressante l'idée du prolongement de la douleur!
Je pense pour ma part qu'il n'y ait pas de prolongement volontaire possible.
 
Ce qu'il faut bien imaginer, c'est que la douleur, c'est un processus qui fonctionne comme une alarme: lorsqu'une épine se plante dans mon pied, j'ai des récepteurs (nociceptifs) qui envoie l'info par les nerfs au cerveau. Là y a plusieurs régions qui sont activée par cette info et qui ont chacune un rôle précis dans la perception de la douleur. Et c'est à ce moment là qu'on prend conscience de la douleur.
Le "but" de la douleur c'est en quelque sorte de nous avertir d'un danger. Quand je cours, j'ai besoin de plus de sang dans mes muscles. Le cerveau grossit donc mes vaisseaux sanguins et accélère le rythme du coeur, sans qu'on en soit conscient. Par contre, quand je pose ma main sur une plaque brûlante, mon corps ne peut pas corriger ça tout seul. D'où la douleur. Mais elle est vitale cette douleur! Il existe une maladie qui ôte toute douleur à ceux qui en sont atteint. Et malheureusement, ces malades ne vivent pas très longtemps, car se blesse et "s'abîme" doucement sans s'en rendre compte.
 
Donc la douleur comme une alarme. C'est aussi pour cette raison que je pense que le prolongement de la douleur n'est pas forcément possible volontairement, puisqu'il n'y a pas lésion ou risque de lésion, il n'y a pas danger.
 
Et ce n'est pas la douleur qui est douloureuse (sauf peut être lorsqu'elle inuit une douleur émotionelle), mais c'est son stimulus qui est douloureux...! ;-)
 
Voilà, j'espère que ça vous a aidé un petit peu... ?!? Je suis en train de faire mon mémoire d'uni sur cette question de la douleur (plus en lien avec la douleur sociale en fait). C'est pour ça que je me lance dans quelques forum pour comprendre comment les gens voient la douleur! Si vous avez des remarques n'hésitez pas! Ca ne peut que me faire avancer!!!

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Marsh Posté le 20-02-2010 à 20:37:33    

http://www.rfi.fr/actufr/images/056/le_cri_munch.jpg


Message édité par cappa le 19-03-2010 à 22:27:20

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