Fixer le CO2 en le transformant en bicarbonate (MaJ) - Sciences - Discussions
Marsh Posté le 25-11-2005 à 22:29:53
Natopsi a écrit : |
Ben pourquoi pas En tout cas, ils disent aussi dans l'article qu'ils en ont collé un sur un incinerateur à Quebec est que les résultats ont été concluants. Leur but c'est d'essayer de l'appliquer aux industries les plus lourdes mais pourquoi pas plus tard aux voitures ? Qui peut le plus peut le moins non ?
En tout cas, on verra et c'est au moins plus significatif que les branlettes politiciennes auxquelles on assiste depuis des années et qui ne nous font avancer qu'à coup de paroles.
Marsh Posté le 26-11-2005 à 16:23:38
Marsh Posté le 01-12-2005 à 21:57:53
Les recifs coralliens font ça de toute eternité, maintenant, reussir à industrialiser la chose, et à rendre le bilan positif, ça reste à voir
De plus, je ne sais pas si ça existe du bicarbonate tout court, c'est pas plutôt du bicarbonate de soude, de calcium,etc ?
Marsh Posté le 02-12-2005 à 12:25:17
L'dée est bonne, mais reste que la production d'enzymes synthétiques n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler un procédé simple et bon marché... Je doute que ce soit applicable à large échelle.
Marsh Posté le 02-12-2005 à 12:31:24
Cardelitre a écrit : L'dée est bonne, mais reste que la production d'enzymes synthétiques n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler un procédé simple et bon marché... Je doute que ce soit applicable à large échelle. |
c'est aussi ce que je voulais dire.
et puis j'aimerai aussi connaitre le bilan de fabrication . Si on crée plus de pollution à la fabrication du réacteur qu'il n'en supprimera pendant sa durée de vie (comme les panneaux photovoltaiques), ou que sa destruction à la fin du cycle de vie fait ressortir des produits extrèmements polluants (comme les panneaux photovoltaiques), c'est pas si écologique que ca;
Marsh Posté le 02-12-2005 à 12:34:11
Un autre soucis, à trés grande echelle dans l'océan si tu augmentes trop ta concentration de H2CO3 tu vas finir augmenter l'acidité de ton milieu et je suis pas certain que ça ne change pas considérablement ton écosystème en débutant par le fragile placton et avec toute la cascade que ça peut avoir.
Donc idée pas si géniale que ça si c'est pour augmenter la dissolution du CO2 dans les océans. Puisque même si une partie termine en sédiment tu auras un équilibre entre la phase liquide et la phase solide, modifier une phase c'est modifier l'autre.
Marsh Posté le 02-12-2005 à 12:38:11
Yep. En plus niveau durée de vie du système j'ai des doutes, les enzymes sont pas d'une stabilité fulgurante sur le long terme...
Bref, c'est une bonne solution pour les sous-marins à diesel. Pour le reste...
Marsh Posté le 02-12-2005 à 12:39:59
l'acidité, c'est du a la présence de H3O+ non ?
H2CO3 produit H3O+ ou H+ quand il est dilué ?
Marsh Posté le 02-12-2005 à 12:41:11
Gurumeditation a écrit : l'acidité, c'est du a la présence de H3O+ non ? |
H2CO3 est un acide faible oui.
Marsh Posté le 02-12-2005 à 12:44:48
ca fait longtemps que j'ai pas fait de physique, mais il me semblait qu'on mesure l'acidité d'un produit par sa concentration en ions H+ ou H3O+ .
J'ai encore souvenir que H2CO3 n'est pas un ion . quid ? suis perdu la
Marsh Posté le 02-12-2005 à 12:46:15
Gurumeditation a écrit : ca fait longtemps que j'ai pas fait de physique, mais il me semblait qu'on mesure l'acidité d'un produit par sa concentration en ions H+ ou H3O+ . |
en solution H2CO3 donne Spontanément HCO3(-) + H(+).
et oui PH = -log[H3O(+)]
Marsh Posté le 02-12-2005 à 12:47:28
Gurumeditation a écrit : ca fait longtemps que j'ai pas fait de physique, mais il me semblait qu'on mesure l'acidité d'un produit par sa concentration en ions H+ ou H3O+ . |
H2CO3 en solution se dissocie en H+ et HCO3-
Edit:
Marsh Posté le 02-12-2005 à 12:48:45
Gurumeditation a écrit : c'est aussi ce que je voulais dire. |
Faut voir les couts aussi. Si c'est trop cher, ca marchera pas, meme avec la meilleure volonte du monde
hardbox a écrit : Un autre soucis, à trés grande echelle si tu augmentes trop ta concentration de H2CO3 tu vas finir augmenter l'acidité de ton milieu et je suis pas certain que ça ne change pas considérablement ton écosystème en débutant par le fragile placton et avec toute la cascade que ça peut avoir. |
A priori, le type de carbonate n'est pas specifie, il serait peut-etre donc possible de stocker sous forme de calcaire, ou autre minerai du genre, voire meme qui pourrait etre recycle.
Cardelitre a écrit : Yep. En plus niveau durée de vie du système j'ai des doutes, les enzymes sont pas d'une stabilité fulgurante sur le long terme... |
On vis dans une societe du "jetable", donc une cartouche d'enzymes a remplacer frequement, si lle n'est pas polluante, ca parait pas inpossible.
Bref, l'idee est effectivement bonne, faut voir comment se fera la mise en application a grande echelle.
Marsh Posté le 02-12-2005 à 12:49:42
hardbox a écrit : en solution H2CO3 donne Spontanément HCO3(-) + H(+). |
Cardelitre a écrit : H2CO3 en solution se dissocie en H+ et HCO3- (si je me souviens bien). |
ok merci
Marsh Posté le 02-12-2005 à 12:50:45
d'ailleurs l'acidification des océans pose déjà soucis : http://portal.unesco.org/fr/ev.php [...] N=201.html
Citation : La théorie de locéan comme « puits » de CO2 a donc fait long feu. La désillusion est dautant plus grande que le phénomène navait guère été anticipé. Locéan étant un immense réservoir de carbone (de lordre de 37 000 giga tonnes, soit 37 000 milliards de tonnes), bien plus vaste que latmosphère (aux alentours de 800 giga tonnes), on avait pu penser que lapport du carbone dorigine humaine (près de 2 giga tonnes par an sur les 6 émises par les activités industrielles) serait inoffensif. A tel point que certains ont même envisagé, et envisagent encore, de capturer le gaz carbonique à la source, de le compresser jusquà létat liquide et de linjecter dans les profondeurs océaniques. Compte tenu des modèles de circulation océanique, le gaz carbonique ainsi stocké ne remonterait en surface puis vers latmosphère quaprès plusieurs centaines dannées. |
Marsh Posté le 02-12-2005 à 12:54:39
Ciler a écrit : |
Amha pour obtenir un carbonate ou un hydrogénocarbonate faudrait passer par l'acide carbonique donc tu as forcément libération de proton
Marsh Posté le 02-12-2005 à 13:29:35
Ciler a écrit : |
Pour les enzymes, ce sont des molécules organiques biodégradables, c'est pas polluant en soi. Je sais pas ce qu'ils mettent avec par contre. Et reste le problème de l'acidité de ce qui est rejeté.
Pour la cartouche d'enzyme jetable, pourquoi pas, mais va falloir trouver un moyen de production hyper optimisé parce que jusqu'ici c'est pas franchement bon marché...
Marsh Posté le 02-12-2005 à 16:01:29
Au niveau du coût des enzymes, ils ont déjà fait d'énormes progrès :
"Their first priority was to develop a synthetic enzyme that would reduce the astronomic costs of the anhydrous carbonic enzyme. Within 18 months they had their enzyme, and the company was on its way. "A single gram of anhydrous carbonic made out of bull's blood used to cost us almost $100,000 [U.S.]," said Fradette. "Now it only costs us $20 per gram."".
Passer de 100.000$ à 20$ le gramme c'est pas mal et elle a l'air de dire que c'est désormais viable économiquement.
Après, pour ce qui est de l'impact environnemental, c'est vrai qu'ils ne précisent pas le type de carbonate qui est produit et sous quel forme il va être récupéré ( ils parlent de le dissoudre dans l'eau du bioreacteur mais après ? ). Dans l'océan, cela forme des dépôts sédimentaires, est-ce possible au niveau du bioreacteur ?
En tous cas, c'est une solution beaucoup moins farfelue que celles consistant à aller remplir les oceans ou les gisements petroliers vides de CO2 sans avoir aucune idée des csq.
Marsh Posté le 02-12-2005 à 16:36:43
xla99 a écrit : Au niveau du coût des enzymes, ils ont déjà fait d'énormes progrès : |
A la limite, les progres c'est pas important. Comme dit dans un message plus ahut, si il faut renouveler tes enzymes, frequement, $20 la cartouche c'est beaucoup, beaucoup trop. Meme si par ailleur c'est tres peu cher par rapport au truc initial. C'est un peu la qu'est le probleme, en fonction de la piste d'exploitation (filtres permanents, cartouches recyclables etc), le cout peut etre un probleme critique. Quelle entreprise vas s'equiper de ce systeme si il cout eplus cher que les eventuelles amendes pour pollution ?
Edit : comprendre que, etre economiquement viables n'est pas suffisant, il faut du rentable de nos jours pour une application industriele de masse.
Marsh Posté le 02-12-2005 à 16:51:45
J'avais bien compris qu'il fallait que ce soit rentable ( en passant, developper des systèmes pour enfouir le CO2 à l'état liquide sous les océans, est-ce rentable ? )
Mais il faudrait surtout attendre d'avoir plus de details sur le fonctionnement d'un bioreacteur.
Je vais peut être dire des conneries vu que je ne suis pas biologiste mais moi ce que je comprends, c'est que c'est un bidule avec de l'eau et des enzymes dans lequel on fait passer le CO2 qu'elles fixent.
Mais je ne suis pas sur qu'il faudra rajouter des enzymes vu qu'elles sont dans un milieu vivable pour elles. J'imagine qu'elles vont se reproduire et rester actives tant qu'il y aura un apport de CO2 ( un substrat si j'ai bien compris ) donc pas besoin de cartouches.
C'est comme dans tes poumons d'où celles sont originaires. Au cours de ta vie, tu n'as pas besoin de cartouches d'enzymes alors pourquoi ce type de réacteur sensé reproduire la même chose en aurait besoin ? ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Enzyme )
Marsh Posté le 02-12-2005 à 17:18:09
xla99 a écrit : J'avais bien compris qu'il fallait que ce soit rentable ( en passant, developper des systèmes pour enfouir le CO2 à l'état liquide sous les océans, est-ce rentable ? ) |
Parce-que toi tu es vivant. L'enzyme meurt tu en refabrique, puis tu manges, ca apporte le materiel necessaire. Le systeme de filtratuion lui, il est statique. Une enzyme n'est pas immortelle, contrairement a un virus.
Marsh Posté le 02-12-2005 à 17:21:22
Pour reprendre l'analogie avec les enzymes pulmonaires, ces enzymes se dégradent et donc le parenchyme pulmonaire les renouvelle sans cesse. De la même façon tu devras renouveller les enzymes de ton bioreacteur.
Edit : burned
Marsh Posté le 02-12-2005 à 17:27:26
Moi qui croyais innocemment que pour des enzymes, ils leur suffisait un support (eau) et un truc à "bouffer et transformer" (CO2) pour qu'elles puissent vivre et se régénérer d'elles-mêmes
ben merci pour ces explications. J'ai un peu honte d'avoir oublié le paramètre vivant VS statique. Mon côté technocratique hypertrophié surement ...
Marsh Posté le 02-12-2005 à 17:29:04
L'idee est la, mais vivre juste de CO2 et d'eau euh..
Marsh Posté le 02-12-2005 à 17:30:43
xla99 a écrit : J'avais bien compris qu'il fallait que ce soit rentable ( en passant, developper des systèmes pour enfouir le CO2 à l'état liquide sous les océans, est-ce rentable ? ) |
Negatif! Une enzime n'est pas un organisme vivant. C'est une molecule (une proteine). Elle ne se reproduit donc pas (sauf cas TRES spécial) et tend à se biodégrader.
Un bio-reacteur à peut pret stable contiendrait des bacteries(qui elle meme peuvent produire des enzimes) et non des enzimes seules. Mais la encore, la culture de bactérie est tout un art, car si le milieu est vivable pour la bactérie qui t'intéresse, elle l'est aussi probablement pour tout un tas d'autre bacteries qui vont concurencer, voire suplanter tes "gentilles" bacterie.
edit : burned aussi Je tape vraiment trop lentement
Marsh Posté le 02-12-2005 à 18:48:06
J'ai ajouté quelques infos complémentaires glanées sur le net dans le premier post.
Les prototypes fonctionnent bien mais il reste encore bcp de travail pour le rendre vraiment éfficace mais les resultats sont encourageant quand on voit qu'à long terme, le truc pourrait être bien rentabilisé par les entreprises.
L'extrant pourra être réutilisé comme bicabornate de soude par exemple ou autrement. Bref, le bioreacteur "produit" quelque chose que l'on peut vendre.
Effectivement, il faudra bcp d'enzymes. Si cela fonctionne à grande échelle, le gars qui les produit va se recouvrir les testicules de feuilles en or.
Marsh Posté le 03-12-2005 à 00:01:23
Je vais surement etre HS et peut etre aussi dire des conneries, mais si le but est de se debarasser de grosses quantites quantites de CO2, on a pas plus vite fait de planter des arbres (ou toute autre plante verte qui cree de la matiere organique durable rapidement) ?
Marsh Posté le 03-12-2005 à 00:22:30
bjam a écrit : Je vais surement etre HS et peut etre aussi dire des conneries, mais si le but est de se debarasser de grosses quantites quantites de CO2, on a pas plus vite fait de planter des arbres (ou toute autre plante verte qui cree de la matiere organique durable rapidement) ? |
Ok tu plantes ton arbre, après tu le vends comme bois de cheminée (rentabilité) il brûle et le co2 retourne dans l'atmosphère...
Marsh Posté le 03-12-2005 à 12:37:32
ben non, il a tout a fait raison. Remplacer un champ de colza (on vas dire quelque chose comme 1kg de carbonne au metre carré) par une foret (facile 100kg/m²) stocke le carbonne tres efficacement.
Que la foret serve à faire beau ou pour le bois de chaufage ne change pas grand chose. On a toujours une quantité importante de carbonne qui est au sol plutot que dans l'atmosphère(a condition de replanter les arbres coupés, evidement )
Et effectivement, cette histoire de bicabonate pose un petit probleme de stokage. Ca me parait plus simple de metre une foret dans un coin (surtout si elle a une utilité économique) que d'envoyer le bicarbonate dans une nappe aquifère profonde (edit : j'avoue d'ailleur ne pas savoir ce que c'est )
Marsh Posté le 12-12-2005 à 01:47:17
Zozol a écrit : ben non, il a tout a fait raison. Remplacer un champ de colza (on vas dire quelque chose comme 1kg de carbonne au metre carré) par une foret (facile 100kg/m²) stocke le carbonne tres efficacement. |
Effectivement les forêts favorisent le recyclage du gaz carbonique...si on arrêtait les coupes à blanc des forêts on aurait moins de CO2 dans l'atmo
Marsh Posté le 12-12-2005 à 18:20:33
Gratos a écrit : Effectivement les forêts favorisent le |
Marsh Posté le 12-12-2005 à 18:32:48
Gratos a écrit : Effectivement les forêts favorisent le
http://terre.haplosciences.com/cyclecarbone.html |
Marsh Posté le 12-12-2005 à 20:06:39
Recyclage du gaz organique carbonique / Stockage du carbone contenu dans le CO2, enfin bon on se comprend.
Marsh Posté le 13-12-2005 à 12:43:04
bjam a écrit : Recyclage du gaz organique / Stockage du carbone contenu dans le CO2, enfin bon on se comprend. |
oui, juste ne pas faire croire aux gens qu'on sait s'en débarrasser =] pi stocker c'est bien joli, mais ca tient plus du trompe l'oeil que de la modification réelle du comportement fautif.
Marsh Posté le 13-12-2005 à 14:24:28
ese-aSH a écrit : oui, juste ne pas faire croire aux gens qu'on sait s'en débarrasser =] pi stocker c'est bien joli, mais ca tient plus du trompe l'oeil que de la modification réelle du comportement fautif. |
Ca c'est un autre debat, qui n'a pas sa place dans la sous-cat' sciences .
Marsh Posté le 13-12-2005 à 14:54:40
bjam a écrit : Ca c'est un autre debat, qui n'a pas sa place dans la sous-cat' sciences . |
pô du tout d'accord sur le coup : savoir si stocker du carbone c'est du trompe-l'oeil fait inéluctablement parti des considérations scientifiques à prendre en compte pour évaluer l'importance d'un projet.
D'ailleurs ese-aSH, en quoi est-ce un trompe-l'oeil ? Stocker du carbone sous forme solide plutôt que le faire partir dans l'atmosphère c'est plutôt pas mal, non ?
Marsh Posté le 13-12-2005 à 15:05:55
jorje a écrit : pô du tout d'accord sur le coup : savoir si stocker du carbone c'est du trompe-l'oeil fait inéluctablement parti des considérations scientifiques à prendre en compte pour évaluer l'importance d'un projet. |
a non non c'est meme tres bien ! mais ca ne resoud pas le probleme a la source (ie les emissions de CO2 massives).
j'ai une amie qui bosse dans un projet de ce style ou ils vont planter des arbres (je sais plus lesquels) au mali pour stocker du carbonne.
l'interet etant que le mali gagne ainsi des *points* je sais plus quoi (de stockage de carbonne a priori) qu'ils peuvent revendre : en effet kyoto demande aux pays produisant trop de CO2 de compenser entre autre par la détention de *points de stockage de carbonne* ; le mali ne produisant pas TROP de CO2, ils peuvent revendre les points de stockage carbonne ce qui est doublement profitable pour eux (ils ont l'arbre pour faire ce qu'ils veulent + des tunes).
seulement au final les pays produisant beaucoup de CO2 ne prennent aucune mesure : ils se contentent de racheter les points stockage de CO2 des pays n'en ayant pas besoin.
(j'ai peut etre pas tout compris, mais c'est en gros ce que j'ai retenu)
ca me fait bcp penser au debat actuel en france sur les municipalités prefererant payer une amende que construire leur 20% de logements sociaux.
Marsh Posté le 13-12-2005 à 15:35:39
bjam a écrit : Recyclage du gaz organique / Stockage du carbone contenu dans le CO2, enfin bon on se comprend. |
J'ai seulement évoqué qu'un aspect du problème en présentant le cas des coupes à blanc des forêts car les forêts participent au recyclage du CO2 qui contribue à diminuer le CO2 contenu dans l'atmo.
Et bien sur si les forêts diminuent, le recyclage diminue également ce qui a comme conséquence que, puisque les plantes et les arbres ont été coupés (et en attendant le reboisement de ces forêts et qu'elles se régénère à sa maturité) le peu d'arbres et de plantes qui nous resteront ne suffiront plus à recycler (par photosynthèse) le CO2 présent dans l'atmo (le CO2 recyclé se transforme en hydrate de carbone ; nutriment des plantes et des arbres). La demande de CO2 se faisant moins forte sur le plan forestier, le cycle du carbone devra donc trouver son chemin ailleurs c'est dire qu'il devra trouver d'autre puits pour y être stocké (sinon il va rester sous forme de gaz carbonique dans l'atmo) Le carbone du CO2 devra être dissout dans l'eau des océans (le seul autre moyen naturel ). Ainsi donc les océans, les cours d'eau qui participent déjà à la réduction du gaz carboniques, devront assumer la partie du travail que les forêts ne peuvent plus faire (et pour cause elles ont été déboisées). Problème No 1; ses puits de carbone risqueront-t-ils d'être saturés et l'eau deviendra-t-il acide ?
Comme on produit déjà du CO2 à un plus grand rythme que la nature n'en demande il y a un gros déséquilibre entre l'offre et la demande d'où l'importance de réduire les émissions des gaz à effet de serre (pas seulement le CO2...le méthane, le protoxyde d'azote etc...) sinon faut arrêter la déforestation. Si ces solutions semblent radicales elle me semble moins radicale que celle de fixer le surplus de CO2 en le transformant en bicarbonate. Quoi qu'il en soit le CO2 n'est qu'un aspect du problème à traiter, il n'est pas le seul.
http://www.manicore.com/documentation/serre/index.html
Marsh Posté le 25-11-2005 à 21:41:00
Je suis tombé sur cet article ( en anglais ) : http://www.hour.ca/news/news.aspx?iIDArticle=7752
En gros, cela parle des recherches de L.Fradette sur des enzymes présentes dans nos poumons. Elle a réussi à les synthétiser et à créer des biorécateurs permettant de fixer le CO2 et de le transformer en bicarbonate.
Ils donnent un exemple avec un Sousmarin Canadien tournant au diesel : Celui-ci doit faire surface toutes les 48h pour pas que tout le monde meurt dedans en raison du CO2. Ils ont posé un biorecateur à enzyme dessus et il est resté sans problème 1 semaine en immersion !! Une étude plus approfondie à démontré qu'il pourrait rester en immersion presque un mois !!!
Un extrait du site de son entreprise ( http://www.co2solution.com/ ) :
CO2 Solution a mis au point un procédé biologique qui permet de transformer le gaz carbonique (CO2) en bicarbonate, un produit inoffensif pour lenvironnement.
Ce procédé seffectue à lintérieur dun bioréacteur et à laide dune enzyme qui accélère, en milieu aqueux, la transformation du CO2 en bicarbonate.
La réaction biochimique qui illustre ce procédé est la suivante :
CO2 + H2O «-» H+ + HCO3-
Cette réaction est tout à fait naturelle. Elle est dailleurs à la base du phénomène de transport et délimination du CO2 dans le corps humain. Elle se produit également dans la nature où le CO2 présent dans latmosphère se dissout au contact de leau des océans pour ensuite être précipité sous forme de carbonates, qui finissent par devenir des sédiments. Le procédé de CO2 Solution est donc totalement sécuritaire pour lêtre humain en plus de respecter lenvironnement.
C'est pas génial ?
MaJ, nvlles sources et details concernant le Bioreacteur :
Les prototypes.
En 2003, CO2 Solution a mis à l'essai deux prototypes de laboratoire à l'Institut de recherche des produits du bois Forintek Canada, à Sainte-Foy, et à l'aluminerie Alcoa de Deschambault. «Grâce à ces installations, nous avons pu nous assurer que ce qui a été testé en laboratoire est valide sur le terrain, donc que notre information et nos paramètres sont justes. Nous avons pu confirmer que, sans qu'elle soit parfaite, la première génération de notre plate-forme technologique fonctionne», affirme Mme Brosseau.
En février dernier, CO2 Solution a installé son premier prototype industriel mobile sur l'incinérateur de la Ville de Québec. «En installant ce prototype plus imposant à l'incinérateur, où il était en fonction 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, nous avons pu tester sa robustesse. Maintenant, notre prototype est de retour dans notre laboratoire et nous l'améliorons en fonction de nos observations», précise Mme Brosseau.
Toutefois, ce prototype industriel ne peut transformer qu'un petit volume des émissions de CO2 causées par les activités de l'incinérateur, puisqu'il peut traiter 150 litres d'effluents gazeux par minute. «Notre prototype industriel atteint déjà 15 pieds de haut. Avec cette taille, nous arrivons à traiter environ 1 % du gaz carbonique rejeté dans l'atmosphère par l'incinérateur. Pour réussir à être efficace pour la totalité des émissions, la taille de notre installation devrait prendre beaucoup d'ampleur. Ce serait littéralement une petite usine à côté d'une usine», explique Mme Brosseau.
Le fonctionnement du Bioreacteur :
http://www.centredessciencesdemont [...] ines14.htm
Une entreprise a mis au point un bioréacteur* qui s'inspire des océans. Comme eux, l'appareil transforme le gaz carbonique, avec l'aide de l'eau, en bicarbonate, un produit apparenté à la « petite vache » utilisée en cuisine, tout en rejetant de l'air pur. Des enzymes naturelles accrochées à des petites billes rendent la réaction un million de fois plus rapide que dans la nature. Le bicarbonate peut ensuite servir à des traitements d'épuration de l'eau et dans la transformation des métaux.
http://www.actu-environnement.com/ae/news/841.php4
La conception du bioréacteur peut varier considérablement d'une application à l'autre, mais les principes de base demeurent les mêmes. Les fumées sont acheminées dans le bioréacteur fonctionnant à température ambiante et pression atmosphérique dans lequel prend place un matériaux polymère ''garnie'' d'enzyme.
Le CO2 des fumées est immédiatement capté par les enzymes qui joue le rôle de catalyseur sur la réaction de transformation naturelle de CO2 en HCO3- en milieu aqueux (le CO2 se dissout naturellement dans les eaux des océans sous forme d'ion carbonate).
Le processus catalytique donne naissance instantanément à une solution aqueuse d'ions bicarbonate qui est récupérée dans le fond du bioréacteur.
Pour arriver à alimenter les bioréacteurs qui seront utilisés à l'échelle commerciale, de très grandes quantités d'enzymes seront requises. Même si elle reste particulièrement discrète sur ce sujet, la société déclare donc avoir donc trouvé un moyen de produire ces enzymes de façon économique et fiable par génie génétique.
Les travaux de recherche effectués jusqu'à présent par la société ont permis de démontrer que ce procédé fonctionne bien à l'échelle du laboratoire. L'équipe de recherche travaille maintenant à l'optimiser et à l'adapter en vue des différentes applications commerciales possibles et les débouchées sont énormes !
Les industries du secteur de la production d'énergie (centrales thermiques, génératrices), des cimenteries, des alumineries, des aciéries, des pâtes et papiers, des incinérateurs, ou tout autre secteur nécessitant de gros volumes de carbone fossile (pétrole, charbon, gaz naturel), gèrent des installations qui émettent entre 50.000 et 5 millions de tonnes de GES par an. Si elles ont pour objectif de réduire ces émissions de 5 à 10 % d'ici 2012, la société affirme que leur procédé leur offre un plan de réduction de 3 à 6 ans qui leur permettra d'atteindre cette cible.
La production d'énergie à partir des biogaz trouverait également avantage à cette technologie afin d'épurer et d'enrichir la concentration en méthane des biogaz émis.
La solution de carbonate peut-être soit conditionnée en vue de son injection dans les nappes aquifères profondes, soit valorisée avec la production d'un dérivé carbonate (par exemple, du carbonate de calcium de qualité industrielle pour l'industrie des pâtes et papiers) ou par la désorption active (régénération de C02 de qualité industrielle, par exemple pour stimuler la croissance des plantes cultivées en serre).
Même si la société souhaite également adapter son système pour tout ce qui a trait au recyclage de l'air en espace confiné (sous-marins, navettes spatiales et stations orbitales ), l'objectif clairement affiché consiste à séduire les industriels producteur de GES en leur offrant la possibilité d'économiser sur les taxes issues du dépassement des quotas d'émissions voire de générer des crédits de CO2 pour les revendre sur les bourses d'échange !
Message édité par xla99 le 02-12-2005 à 18:50:14
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Pour qu'il y ait le moins de mécontents possibles, il faut toujours taper sur les mêmes ...